
Plus aucun gérant français ne travaille pour le fonds souverain norvégien

Le plus grand fonds souverain du monde, le Government Pension Fund Global (GPFG), géré par Norges Bank Investment Management, ne travaille plus avec aucun gérant français. Le fonds norvégien, fort de ses quelques 1.182 milliards d’euros gérés, attribue régulièrement des mandats de gestion à des sociétés externes, le plus souvent spécialisées dans les marchés émergents ou les petites capitalisations de pays développés. La Financière Arbevel, qui était la dernière à travailler pour lui sur les petites actions françaises, s’est vue retirer ce mandat fin 2022. Elle travaillait pour le fonds souverain depuis 2015. Le montant n’a jamais été dévoilé mais pourrait équivaloir au moins à deux ou trois cent millions d’euros lors du retrait. Le fonds pétrolier a eu tendance à accroître chaque année le nombre de sociétés de gestion à qui il confiait son argent. Ainsi, fin 2022, elles étaient 100 sociétés à travailler pour lui contre une cinquantaine il y a 10 ans.
Parmi les autres gérants français avec lesquels le fonds souverain norvégien a travaillé, on peut citer par exemple Inocap gestion (seulement deux ans en 2017 et 2018) et La Financière de l’Echiquier (de 2011 à 2014). Cette dernière continuait à gérer un mandat pour le fonds avec Obafica AM connue pour gérer le fonds Africa Picking Fund en partenariat avec LFDE. Cette cogestion a duré de 2015 à 2019.
Dans la presse espagnole, le constat était fait aussi hier de nouveaux arbitrages de la part du fonds souverain norvégien de retirer deux mandats de gestion aux gestionnaires d’actifs espagnols Santander Asset Management et Bestinver, selon le média espagnol Expansión. Les deux sociétés de gestion s'étaient vues confier, avec Santalucía Asset Management, une partie de la gestion des investissements du GPFG sur le marché actions espagnoles en février 2021. Santalucía AM a conservé le mandat du fonds souverain norvégien, précise Expansión.
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