Patrick Frost préside la direction du groupe Swiss Life depuis juillet dernier. Il est entré à sa direction en 2006, en tant que responsable des placements, après avoir dirigé les placements en taux d’intérêt au sein du groupe Winterthur. Après avoir présenté les résultats du groupe vendredi dernier, il a répondu aux questions du Temps. Le Temps: Avec 183 milliards de francs, les actifs sous gestion de Swiss Life correspondent à deux fois ceux de Vontobel ou à l’équivalent de ceux de Lombard Odier. Quand allez-vous demander la licence bancaire? Patrick Frost: Nous n’allons pas demander la licence bancaire, par ailleurs très onéreuse. La gestion d’actifs («asset management») n’est pas une activité bancaire à proprement parler, elle ne requiert donc pas de licence bancaire. A l’étranger, la gestion d’actifs n’est d’ailleurs pas proposée en priorité par des banques. Et nous n’allons pas réintroduire le modèle de bancassurance. Le premier objectif de notre activité de gestion porte sur les placements à long terme des assurés. C’est de loin la majeure partie des fonds sous gestion: 149 milliards. Les autres 34 milliards proviennent de clients externes. Je me réjouis que les revenus des commissions de ce dernier segment soient presque au même niveau que ceux de l’assurance. Nous avons triplé ce montant en cinq ans. La plus grande partie de la progression est organique. En 2014, Swiss Life a enregistré un afflux net de nouveaux capitaux de 4,5 milliards de francs. Je pense qu’une acquisition de taille moyenne s’intègre facilement à ce modèle. Les deux dernières proviennent de l’immobilier. Dans la hiérarchie du groupe, la gestion d’actifs passe devant les activités en France en termes de bénéfice. N’est-ce pas une indication de la future stratégie ? Les raisons de notre présence dans l’asset management méritent d’être rappelées. Nous gérons des actifs depuis longtemps et profitons d’une réelle crédibilité dans la branche. C’est aussi une partie de la croissance organique des frais et commissions, aux côtés de Swiss Life Select et des affaires d’assurances, par exemple à travers les unités de compte en France. C’est une bonne combinaison de revenus. Les gérants des autres sociétés suisses de gestion d’actifs sont en général à Londres, seule la distribution étant en Suisse. Pourquoi faites-vous exception et restez un producteur suisse ? Je suis content qu’une personne l’ait remarqué. Nous gérons directement en Suisse, ainsi qu’en Allemagne et en France. Je crois beaucoup aux atouts d’une présence locale. La plupart des clients honorent notre choix. En outre, dans l’immobilier, la présence locale est une nécessité. La gestion de produits de taux d’intérêt est également en Suisse où nous présentons d’excellentes performances, par exemple dans les obligations étrangères. La Suisse n’est-elle pas plus chère que l’Union européenne (UE) ? Nous ne sommes pas plus chers qu’ailleurs. Nous profitons aussi du fait que l’informatique est partagée avec d’autres activités. La gestion d’actifs, même séparée de l’assurance, n’est pas plus chère en Suisse qu’à Londres. Est-ce que vous diversifiez les activités dans d’autres domaines que les obligations et l’immobilier ? Oui, nous investissons aussi dans les infrastructures, où nous avons créé une équipe de sept personnes spécialisées dans les énergies éolienne, solaire, les réseaux d’électricité, qui gèrent quelques centaines de millions. Nous avons aussi environ 4 milliards en actions, ainsi que des hypothèques. Grâce à la BNS et aux taux négatifs, notre offre est très compétitive par rapport aux banques. Leurs besoins de couverture ont conduit à une hausse de leurs taux hypothécaires alors que les nôtres ont légèrement baissé. De combien ? A dix ans, notre taux hypothécaire s’élève à 1,5%. Nous sommes dans le quart le meilleur marché. Mais nous restons plus chers que les hypothèques liées au taux Libor parce que nous ne sommes pas intéressés par les placements à court terme. Nous visons les 10, 15 et 20 ans, qui sont d’ailleurs les échéances les plus demandées. Nous investissons aussi dans les obligations d’entreprises et les crédits aux entreprises, surtout en dehors de Suisse. Si les surfaces vacantes doublaient dans l’immobilier, le rendement ne diminuerait que de 4 à 3,8%. Comment est-ce possible ? Nos revenus de loyers atteignent 720 millions de francs. Si les surfaces vacantes doublaient de 5 à 10%, les revenus ne baisseraient pas tellement. Le risque est plus élevé dans le cas où les prix de l’immobilier devaient baisser. Vos actifs immobiliers représentent le tiers des actifs (63 milliards de francs). 2% de ce montant fait déjà plus de 1 milliard de francs, le bénéfice annuel du groupe. Mais est-ce que l’immobilier représente un dixième du bénéfice du groupe ? Non. La réponse est complexe. La part de l’immobilier au bilan qui exerce un impact sur le bénéfice atteint 14% et représente environ 20 milliards de francs. Nous avons aussi une partie immobilière dans nos affaires avec les clients externes (12 milliards) et environ 32 milliards de francs en actifs immobiliers sous administration. Le résultat des placements du groupe s’élève à 5,1 milliards, dont un cinquième dans l’immobilier. La grande partie de ce montant est partagée avec les assurés. Il faut ajouter les frais d’administration immobiliers qui ne sont pas partagés avec les assurés. Le bénéfice du groupe réalisé avec les immobiliers est naturellement important. Devez-vous prendre des mesures d’économies supplémentaires à cause du franc fort ? Nous devons être plus efficients non pas à cause du franc mais de la concurrence. Nous avons atteint nos objectifs d’économies pour 2015 avec une année d’avance. Et nous continuerons sur cette voie. Nous avons l’avantage de ne guère être présents dans les affaires transfrontalières. Nos coûts sont dans les pays où nous faisons des affaires. Le siège fait exception, mais il reste modeste. La hausse du franc ne vous incite-t-elle pas à acquérir une société en Europe? L’arrivée de Solvabilité II dans l’UE peut en être l’occasion, non ? Nous voulons rester un acteur local. L’assurance l’est par définition en raison des régulations locales. Nous n’avons pas l’ambition d’augmenter nos coûts en Europe. Même les coûts informatiques sont essentiellement locaux puisqu’il s’agit de frais de maintenance. Je ne crois pas que la directive Solvabilité II modifiera le marché. La période de transition prévue en Allemagne (16 ans) montre qu’il n’y aura pas de choc de ce côté. Le SST [ndlr: exigences de fonds propres pour les assureurs] est nettement plus strict que Solvabilité II. Quels sont les principaux risques en 2015 ? Une crise financière représente sans doute un risque majeur, mais très peu probable. Nous avons bien maîtrisé la hausse du franc. Mais nous prenons des risques au bilan et une récession mondiale ne nous épargnerait pas. Dans le passé, j’aurais craint une baisse des taux. Mais aujourd’hui, je vois mal comment la baisse pourrait se poursuivre. Enfin, la réforme Berset constitue un risque, mais je suis optimiste. J’espère que nos vues finiront par l’emporter. Si les taux restent longtemps à 0%, votre portefeuille ne risque-t-il pas de souffrir très fortement? Ne perdez-vous pas annuellement 4% de vos obligations les mieux rémunérées qui arrivent à échéance ? Notre résultat d’épargne est positif. Cela signifie que les revenus des placements dépassent les garanties que nous versons. Chaque année, nous réduisons aussi la part de nos garanties. L’an dernier, cette diminution a été plus forte que celle du rendement des actifs. La marge s’est donc accrue en 2014. Je ne me fais pas de souci. L’an dernier, nous avons réussi à augmenter de 170 millions de francs nos revenus de placements. Je ne connais personne d’autre dans ce cas. La réforme Berset est l’un des risques cités. Est-ce que ce projet a modifié votre stratégie ? Non. Je pense que la raison va l’emporter. Les arguments en faveur d’une hausse du «legal quote», la quote-part du bénéfice de la prévoyance vieillesse que l’assureur est tenu de verser aux assurés, sont purement politiques. Si les affaires vont mal, nous devons supporter l’ensemble des risques et si elles vont bien nous ne pouvons garder qu’une part toujours plus infime. Une hausse du «legal quote» nous obligerait aussi à réduire les risques. Elle conduirait à un affaiblissement de la prévoyance vieillesse en Suisse parce que les rendements du troisième cotisant, le marché, diminueraient toujours davantage. C’est l’opposé des objectifs de la réforme.
Au début du mois de février Patrick Doutreligne a présenté son dernier rapport annuel sur le mal logement en tant que délégué général de la Fondation Abbé Pierre avant son départ en retraite, mi avril. Arrivé en 2001, il s’est battu au sein de la Fondation pour montrer « que le dynamique du mal logement n’était pas inéluctable ». Une thématique qui a été le fil rouge de sa carrière.
Benoit Jullien, directeur des investissements du Groupe Maif dans le cadre d’un interview accordée à Newsmanagers : «Nous avions 2,5% de placements monétaires début 2014 et nous avons fini l’année avec 1,6% de monétaires en portefeuille. Quand les taux d’intérêt nominaux ont augmenté au cours du 1er trimestre 2014, nous avons augmenté assez significativement la duration de nos placements taux et crédits. En parallèle, nous avons accentué notre diversification en renforçant graduellement nos expositions sur les dettes émergentes, les obligations high yield puis, dès le début du 3ème trimestre 2014, sur des fonds obligataires US libellés Dollar US. Finalement, nous avons réduit notre poche taux et crédit de 0,8 % entre 2013 et 2014, l’allocation monétaire se réduisant de 28% et l’obligataire en direct diminuant de 0,5%. En revanche, la gestion obligataire déléguée a été augmentée de 40%. En parallèle, notre poche actions a augmenté de 31%, passant de 9,4% à 10,8% aujourd’hui tandis que la poche convertibles a progressé de 2,6% pour atteindre 3,5% entre 2013 et 2014. Nous avons également continué d’investir dans les actifs réels (immobilier et infrastructures), à hauteur de 175 millions d’euros en 2014 permettant à cette poche de progresser de 25 %.»
Fin 2014, la Fondation Abbé Pierre a lancé Solifap, une société d’investissements solidaires, en partenariat avec AG2R La Mondiale. Avec cet outil financier assez novateur au service de la lutte contre le mal logement, la Fondation Abbé Pierre entend soutenir les acteurs associatifs dans toute la France et renforcer son action sur cette thématique.
Le gestionnaire d’actifs belge Petercam Institutional Asset Management a annoncé, ce jeudi 5 mars, que Koen Bosquet, gérant de portefeuille chez Petercam depuis juillet 2014, avait rejoint son équipe actions européennes («Core European equity team») à compter du 2 mars aux côtés de Guy Lerminiaux, directeur des investissements en charge des actions et Lieven Op De Beeck. Cette nomination intervient alors que Didier Van De Veire, co-gérant des fonds actions européennes et des mandats depuis septembre 2009, a décidé de quitter la compagnie. Selon Citywire, Didier Van de Veire doit rejoindre le 1er avril prochain le fonds souverain d’Abou Dhabi, Abu Dhabi Investment Authority. Koen Bosquet a démarré sa carrière chez Dexia Bank Belgium (aujourd’hui Belfius Bank) en 2004 avant de rejoindre Dexia Asset Management (désormais Candriam) en 2006. De 2007 à 2008, il a été en charge du fonds European High Dividend puis, de 2009 à juin 2014, il était impliqué dans la gestion des fonds actions européennes et des mandats actions institutionnels de Dexia Asset Management.
La société de private equity cotée Altamir qui a publié sur son site jeudi 5 mars ses résultats financiers en 2014, a fait état d’une croissance de 10,9% de son ANR (dividende inclus). L’ANR par action progresse de 7,9% sur un an à 16,04 euros après versement du dividende. La progression de l’ANR s’explique essentiellement par les bonnes performances opérationnelles des sociétés du portefeuille, indique un communiqué qui précise qu’elle provient pour les deux tiers de la croissance de l’EBITDA moyen des sociétés du portefeuille (+9,2% pour le portefeuille d’Apax Partners France et +13,4% pour les sociétés détenues par l’intermédiaire du Fonds Apax VIII LP), et pour environ un tiers de l’augmentation des multiples de valorisation. En 2014, Altamir a encaissé un total de 63,9 millions d’euros de produits de cession et revenus, contre 115,5 millions d’euros en 2013 provenant essentiellement de la cession de Buy Way Personal Finance pour 40 millions (soit un multiple de 8,3x sur cet investissement au global) ; d’un remboursement de 16,1 millions suite au refinancement de la dette de THOM Europe (enseignes Histoire d’Or, Marc Orian & Trésor), et enfin de la vente sur le marché du solde des titres DBV Technologies, dernière société «venture» du portefeuille, pour 6,8 millions. Au global, Altamir aura réalisé un multiple de 4,6x sa mise sur cet investissement d’opérations diverses pour 1 million.Par ailleurs, à l’occasion du Conseil de Surveillance du 3 mars 2015 qui a arrêté les résolutions de l’assemblée générale du 23 avril 2015, Joël Séché, après neuf ans en tant que mandataire social et sept ans en tant que président, a fait part de sa décision de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat de membre du Conseil de Surveillance qui arrive à échéance lors de cette Assemblée Générale. Le Conseil a procédé à la nomination de Jean-Hugues Loyez en tant que président à effet du 3 mars 2015. Ce dernier est membre du conseil de surveillance d’Altamir depuis juin 2007 et intervient depuis 2002 en tant qu’investisseur privé et “business angel”. Il est président fondateur de la société A&A Partners, spécialisée dans l’édition de logiciels applicatifs.
Gestion d’actifs des compagnies de Swiss Life France En dépit de la baisse des taux d’intérêt, 2014 a été marquée par une bonne performance des placements qui a contribué à l’augmentation du résultat opérationnel de Swiss Life France et au renforcement de la réserve de participation. Le rendement net de 3,9% est tiré par de bonnes performances des obligations, et en particulier du crédit, des actions et de l’immobilier. Swiss Life France a par ailleurs poursuivi sa politique d’investissement basée sur une politique d’optimisation des rendements et de diversification, combinée à une politique stricte de gestion des risques et du capital. Au 31 décembre 2014, le montant total des actifs gérés par Swiss Life France s’élevait à 25 milliards d’euros, en hausse de 19%. En assurance vie, le chiffre d’affaires s’élève à 2 488 millions d’euros, en augmentation de 17%, un niveau nettement supérieur au marché (8%) tant en termes de qualité que de volume des affaires. Les primes en unités de compte sont en augmentation de 38% dans un marché à +27%. La collecte nette est de 1,0 milliard d’euros, principalement orientée en unités de compte, sur un marché en collecte de 21,3 milliards d’euros. En termes de production nouvelle, la part en unités de compte est de 57% grâce d’une part, au positionnement haut de gamme et au dynamisme des réseaux de distribution, et d’autre part à une politique de participation aux bénéfices adaptée, combinée à la performance des différentes solutions d’investissement. Les encours d’assurance vie ont ainsi augmenté de 8% tirés tant par la bonne collecte nette que par des effets marchés positifs. Gestion d’actifs pour compte de tiers Avec une collecte nette de 1 256 Millions d’euros, le groupe Swiss Life poursuit son développement auprès de la clientèle tierce sur le marché français. Cette croissance est soutenue par la progression des actifs sous gestion de Swiss Life Asset Management (France) qui a collecté 437 M€ auprès de clients institutionnels mais surtout auprès de la clientèle individuelle, contribuant ainsi à la production nouvelle en Unités de compte du groupe. L’attractivité de sa gamme de fonds diversifiés, récompensée par la profession plus d’une douzaine de fois en 2014, notamment pour son produit phare SLF (F) Defensive, a nettement soutenu ce marché. Cette activité est également marquée par les très bonnes performances de Swiss Life REIM (France) (819M€ de collecte nette en 2014) qui conforte sa place de leader sur le marché français des OPCI et renforce sa notoriété dans le montage de fonds immobiliers experts (hôtels, résidence étudiants, maisons de soins) destinés aux investisseurs institutionnels. Au 31/12/2014, les encours gérés pour le compte de tiers sur le marché français se sont établis à 13,2 milliards d’euros en hausse de 14 %.
Directeur de l’actuariat groupe chez Scor, Eric Lecoeur revient sur l’importance du métier d’actuaire pour le réassureur et défend une profession parfois moquée, mais toujours synonyme d’excellence dans le secteur.
Jérôme Pentecoste et Emmanuel Paillard rejoignent Wragge Lawrence Graham & Co accompagnés de deux collaborateurs, Julie Vuagnoux et Paul Peyret. L’arrivée de cette équipe en Droit Public et Projets PPP constitue une nouvelle étape majeure pour le développement du cabinet, souligne un communiqué. Cette arrivée permet la création d’une nouvelle offre en droit public en parfaite interaction avec les offres existantes en immobilier, financement, fiscalité et corporate. « Les arrivées d’Emmanuel, de Jérôme et de leur équipe s’inscrivent dans la stratégie locale du cabinet, l’immobilier étant fondamental à Paris, et dans la stratégie plus globale de Wragge Lawrence Graham & Co en matière d’infrastructures et de financement de projets » déclare Pierre-Emmanuel Chevalier, co-managing Partner du cabinet. Cette nouvelle équipe a été conseil des sponsors attributaires des projets Balard, TGI de Paris et Université européenne de Bretagne, ou encore très récemment du contrat de partenariat relatif au nouveau campus de l’École Centrale Supélec à Saclay. Jérôme Pentecoste intervient depuis plus de vingt-cinq ans pour ses clients, publics ou privés, en droit public des affaires et financement de projets. Il possède une grande expertise en matière de financement privé d'équipements publics pour être intervenu sur les premiers PPP français, crédit-baux avec ou sans levier fiscal et financements obligataires de collectivités. Il conseille ses clients sur des schémas juridiques déconsolidant et sur le financement d'équipements d’intérêt général, et plus généralement dans les phases d'évaluation préalable, de passation et de closing, ainsi que de suivi d’exécution et de contentieux.Emmanuel Paillard, avocat associé spécialisé en droit public et construction, intervient depuis plus de quinze ans, tant en conseil qu’en contentieux, dans le cadre d’opérations publiques contractuelles complexes d’envergure et de projets immobilier et d’installations d’énergie renouvelable, pour le compte de développeurs, investisseurs ou prêteurs français et étrangers. Il accompagne également ses clients sur les questions d’urbanisme et d’environnement soulevées par la réalisation de leurs projets, et les conseille pour la rédaction, la négociation et l’exécution des contrats liés à l’opération de construction ou l’éventuelle mise en oeuvre des garanties légales. Julie Vuagnoux intervient, depuis huit ans, en droit public et plus particulièrement en droit de l’urbanisme et contrats publics, tant en conseil qu’en contentieux, ainsi qu’en matière de financement privé d'équipements publics. Elle a acquis une expérience très significative en PPP et en aménagement. Paul Peyret, collaborateur en droit Public depuis cinq ans, accompagne, tant en conseil qu’en contentieux, les collectivités publiques et leurs partenaires privés, ainsi que les institutions bancaires et financières, dans tous les domaines du droit public des affaires, et en particulier en droit de la commande publique.
Citigroup a annoncé avoir vendu sa participation de près de 10% dans le capital de la banque turque Akbank pour 1,2 milliard de dollars (1,09 milliard d’euros). Cette cession intervient dans le cadre du plan stratégique de la banque visant à réduire ses coûts et améliorer ses profits. C’est dans ce même contexte que Citi avait annoncé mardi la vente de sa filiale de crédit à la consommation OneMain Financial Holdings pour 4,25 milliards de dollars. Citigroup a néanmoins affirmé sa volonté de renforcer son activité en Turquie, où elle est présente depuis 40 ans et emploie 500 personnes.
Le groupe pharmaceutique américain AbbVie a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi le rachat du laboratoire californien Pharmacyclics, spécialiste de l’oncologie, pour 21 milliards de dollars (19 milliards d’euros). Pharmacyclics produit l’Imbruvica, un traitement contre les cancers du sang et dont les ventes aux Etats-Unis devraient atteindre le milliard de dollars cette année. Pour cette opération, AbbVie versera 261,25 dollars en numéraire et en titres pour chaque action apportée, soit une prime de 13% par rapport au cours de clôture de Pharmacyclics mercredi soir sur le Nasdaq. Le laboratoire enttend financer l’acquisition sur ses fonds existants et par endettement. L’opération intervient après l’acquisition manquée du laboratoire irlandais Shire en 2014, une opération de 55 milliards de dollars à laquelle AbbVie avait choisi de renoncer après le durcissement des lois fiscales aux Etats-Unis.
Le fabricant de compotes rencontre aujourd'hui ses prêteurs pour monter un financement senior de 230 millions d'euros et verser un dividende à LBO France.
Dans un environnement financier difficile caractérisé par des taux d’intérêt exceptionnellement bas, SCOR Global Investments a poursuivi au quatrième trimestre 2014 sa politique de réduction progressive de ses liquidités tout en allongeant de façon sélective la duration du portefeuille obligataire, conformément au plan « Optimal Dynamics ». Au 31 décembre 2014, les liquidités et les investissements à court terme représentent 5 % des actifs (hors fonds déposés chez les cédantes), en baisse de cinq points par rapport au 30 septembre 2014 et de neuf points par rapport au 31 décembre 2013. La duration du portefeuille obligataire s'établit à 4,0 ans (hors liquidités) au 31 décembre 2014 contre 3,4 ans au 31 décembre 2013. Cet allongement de la duration concerne principalement les portefeuilles libellés en USD, avec une duration effective de 4,2 ans au 31 décembre 2014 contre une duration de 3,6 ans pour le portefeuille obligataire libellé en EUR à la même date. La qualité du portefeuille obligataire est maintenue avec une notation moyenne stable de AA- Au 31 décembre 2014, les cash flows attendus sur le portefeuille obligataire au cours des 24 prochains mois s'élèvent à EUR 5,1 milliards (y compris les liquidités et placements à court terme), contribuant à la gestion dynamique de la politique de réinvestissement. En 2014, le portefeuille d’actifs génère une contribution financière d’EUR 436 millions. La politique de gestion active conduite par SCOR Global Investments a permis au Groupe de réaliser EUR 135 millions de plus-values en 2014. Le rendement des actifs s'établit à 2,9 % en 2014 et à 3,0 % au quatrième trimestre 2014. En prenant en compte les fonds déposés chez les cédantes, le taux de rendement net des placements atteint 2,5 % en 2014 et 2,7 % au quatrième trimestre 2014. Les actifs (hors fonds déposés chez les cédantes) s'élèvent à EUR 16 247 millions au 31 décembre 2014 et sont constitués de : 5 % de liquidités, 81 % d’obligations (dont 1 % de placements à court terme), 3 % de prêts, 3 % d’actions, 5 % d’immobilier et 3 % d’autres placements. Le montant total des placements, y compris les fonds déposés chez les cédantes à hauteur de EUR 8 607 millions, s'élève à EUR 24 854 millions au 31 décembre 2014, contre EUR 23 086 millions au 31 décembre 2013.
Que faire sur les actions européennes après la hausse rapide de ce début d’année ? Aujourd’hui les mêmes qui entouraient de précautions leur optimisme pour l’année 2015, semblent tout d’un coup saisis de panique à l’idée de rater la hausse et se montrent enclins à monter à bord des actions européennes alors qu’une hausse rapide de 15% a déjà eu lieu. Ont-ils raison ?
Dans cette vidéo interview, Roman Kowalczyk, responsable de l'allocation d'actifs chez Expert & Finance, explique à Citywire comment répondre aux attentes des clients en proposant un objectif de rendement.
Au moment où la tendance haussière du marché actions américain arrive à maturité, les small et mid caps de qualité présentent des valorisations attractives et offrent une exposition à l’accélération de la croissance économique domestique. Un bon moment pour investir ? Analyse de Mark Sherlock, head of Hermes US SMID.
Invesco Perpetual a annoncé avoir transféré Michael Marshall, jusqu'à présent chef d'équipe pour les OTC, dans son équipe multi-classes d’actifs Invesco Global Targeted Returns. Il y occupera, selon Investment Week, le poste d’analyste du risque. Sa nouvelle équipe compte désormais 9 personnes. Ce transfert intervient alors que les souscriptions vers la stratégie GTR se sont accélérées ces derniers mois. Selon Investment Week, la stratégie compte au total (mandats et fonds offshore inclus) plus de 2 milliards de livres d’encours.
Bradley Birkenfeld, l’ex-gérant de fortune d’UBS qui avait dénoncé des milliers de fraudeurs aux Etats-Unis, estime que la justice française fait du meilleur travail que son homologue américaine à l’encontre du numéro un bancaire suisse. «La France est un cas majeur pour UBS», assure-t-il. Tenu à se taire après son audition de vendredi dernier à Paris en tant que témoin par les magistrats financiers français, Bradley Birkenfeld loue l’action de ces derniers dans une interview parue le 2 mars dans «Le Temps». «Je peux vous dire que le juge fait à 100% un meilleur travail que les autorités américaines."Bradley Birkenfeld dit avoir accepté de venir témoigner en France, parce que le pays «est un cas majeur pour UBS, car c’est le pays le plus important, après les Etats-Unis, à enquêter sur les activités offshore de la banque». L’ancien employé d’UBS à Genève estime par ailleurs qu’UBS n’a pas été suffisamment punie outre-Atlantique.L’ex-gérant relève qu’il continue «de croire que le gouvernement américain a voulu protéger des clients politiquement puissants et ultra-riches». Il déplore encore que le Département de la justice a refusé de l’appeler à témoigner dans le procès de Raoul Weil, l’ancien responsable de la gestion de fortune d’UBS acquitté en novembre en Floride. Pour justifier sa connaissance du fonctionnement de l’incitation à la fraude à l'époque, Bradley Birkenfeld rappelle sa longue expérience dans le domaine bancaire (formations, voyages et événements divers). «J’ai vécu en Suisse pendant quinze ans. Chez UBS, j’ai été en contact avec des collègues d’autres services."Bradley Birkenfeld lâche encore: «Soyons clair: UBS ne sait pas ce que je sais sur elle». Plus loin, l’Américain dit savoir qu’en Suisse les lanceurs d’alerte restent mal perçus. «J’ai moi-même été une pièce du système, mais j’ai eu le courage de changer. Les mentalités aussi commencent à changer.» Il estime que «les actionnaires d’UBS devraient aussi poser des questions, notamment au regard des montants versés aux avocats pour défendre la banque, des amendes payées et des provisions». Il indique enfin qu’il continue d’envisager de’ s’installer en Europe à la fin de sa période de liberté surveillée aux Etats-Unis.
D’après les chiffres ASPIM-IEIF, l’année 2014 marque un nouveau record historique de la collecte des SCPI qui ont attiré au total près de 3 milliards € de collecte nette
Le superviseur européen des assurances fera, d’ici au 30 juin, ses recommandations à la Commission européenne sur le traitement prudentiel des infrastructures, une classe d’actifs prisée par les assureurs bien qu’encore marginale.
La conférence des Nations unies sur le climat (COP 21) aura lieu cette année en France. L’ERAFP compte bien promouvoir sa gestion ISR et mettre en avant les pratiques des gestionnaires français en la matière. Philippe Desfossés, directeur de l’ERAFP, s'explique dans une interview accordée à Option Finance publiée le 2 mars 2015.