S2IEM vient de fêter ses neuf mois d’existence. Cette sicav de Place porté par l’Af2i qui a pour objectif d’investir dans les titres d’Euronext, détient aujourd’hui un peu moins de 3% du capital de la plate-forme. Si elle affiche une belle performance depuis sa création ayant été créée quand le titre Euronext valait 20 euros (contre autour de 37 euros aujourd’hui), son intérêt n’est pas financier. « L’enjeu est de conserver une place financière européenne forte basée à Paris, rappelle Jean-Pierre Grimaud, ancien président de l’AF2i, directeur général de Swiss Life AM et actuel président de la Sicav. Soutenir Euronext, c’est facile, il suffit d’investir dans S2IEM. Les investisseurs doivent en prendre conscience et se mobiliser en prenant le train avant qu’il ne soit trop tard ». Les membres du conseil d’administration de la Sicav participeront à la fin du mois à la première réunion du Comité des Utilisateurs créé par Euronext Paris. « Cela va nous permettre d’échanger avec les émetteurs, les investisseurs et les contreparties », précise Jean-Pierre Grimaud. Ce comité se réunira par la suite tous les trimestres. Consultatif, il a pour mission « de conseiller l’entreprise de marché dans ses initiatives, ses nouveaux produits ou services, ou son positionnement compétitif, dans un contexte où les marchés de capitaux se doivent de répondre aux besoins de financement de l’économie et des entreprises ». Les 13* investisseurs présents dans S2iEM espèrent aujourd’hui être rejoint prochainement par d’autres zinzins afin de pouvoir « écarter à l’avenir le scénario d’une nouvelle OPA étrangère contre la plate-forme ». « Les places de Londres et du Luxembourg sont mieux organisées et font un lobbying plus efficace que nous », prévient Jean-Pierre Grimaud. *Capssa, Camacte, Chambre de commerce et d’industrie de la Région Paris-Ile-de-France, Malakoff Médéric, Macif, Maif, Matmut, SMABTP, SMA Vie, Swiss Life France, Unigrains, Viel & Cie, Union Bancaire Privée.
Le fonds de pension public coréen National Pension Service (NPS) vient de créer un partenariat d’investissement d’un montant de 900 millions de dollars (1.000 milliards de won) avec le conglomérat retail coréen Lotte Group, rapporte Asia Asset Management qui cite la presse sud-coréenne. NPS et Lotte Group apporteront chacun 500 milliards de won dans ce nouveau véhicule d’investissement commun. Ce nouveau fonds, qui ciblera en particulier les actions étrangères dans le cadre des opérations de fusions-acquisitions de Lotte Group, sera géré par la Banque de développement coréen (Korea Development Bank), Daewoo Securities et Sparx Asset Management, selon le journal Korea Herald. Le lancement de ce fonds intervient après la récente annonce de Lotte Group qui prévoit d’investir 7.500 milliards de won dans des opérations de fusions-acquisitions à l’étranger cette année.
Mulberry a annoncé hier la nomination de Thierry Andretta comme directeur général, portant à deux le nombre de transfuges de la marque Céline dans le groupe britannique de luxe, renommé en particulier pour ses sacs à main et sa griffe abordable. Cette nomination intervient près d’un an après le départ de son prédécesseur Bruno Guillon, à la suite d’avertissements sur résultats en rafale. Thierry Andretta, âgé de 57 ans, rejoindra à partir du 7 avril Johnny Coca, recruté en novembre chez Céline pour devenir directeur artistique de la maison britannique à partir du 8 juillet.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine, John Christmann, nouveau directeur général du pétrolier texan indépendant, estime que la hausse de la demande va contribuer à un rebond des cours du pétrole. Il souligne que la compagnie s’est rapidement adaptée à la chute des prix en taillant dans ses coûts, le nombre de plates-formes de forage en activité étant passé en quelques mois de 91 à seulement 17.
Quel est votre intérêt pour la gestion flexible ? Afin de capter les meilleures performances sur chacune des classes d’actifs grâce à une sélection des gérants, nous avions réorganisé notre gestion d’actifs en 2008 autour de fonds dédiés « purs » en obligations euro, actions euro, obligations convertibles et actions internationales, selon une allocation stratégique avec 45 % d’actions et 45 % d’obligations. Nous avions sélectionné deux ou trois gérants spécialisés dans chaque classe d’actifs afin de les mettre en compétition. Cela nous a offert un très bon niveau de performance depuis six ans, avec un rendement annuel réel de 7 % hors inflation, mais pas la possibilité d’éviter les crises de 2008 et 2011. C’est pour avoir plus de souplesse sur ce portefeuille global de 1,2 milliard d’euros, et lui redonner un caractère plus « tactique », que nous avons proposé en 2011 à notre commission des placements d’ajouter une poche de gestion flexible, pour environ 10 % du portefeuille. Comment avez-vous organisé cette gestion ? Après appel d’offres, nous avons créé deux fonds dédiés avec deux gérants flexibles – toujours pour pouvoir les comparer et les suivre. Nous avons choisi deux véhicules « fonds de fonds », là encore pour pouvoir investir via des gérants spécialisés sur les classes d’actifs visées : actions, obligations, monétaires, convertibles... Nous leur avons fixé des contraintes : un peu plus souples en termes de rating, plus rigides en termes de perte maximum (« max drawdown » de 10 % sur un an glissant) et de volatilité. Nous sommes satisfaits des performances (24 % sur trois ans, avec une volatilité inférieure à 4 %), supérieures à l’objectif (Eonia +4 %) même si, sur la période, nos fonds « purs » ont mieux profité des rallys sur les actions et les obligations. Nous pourrions augmenter cette allocation tactique « flexible » jusqu’à 20 % de notre actif à l’avenir. Lire la suite sur le site de l’Agefi.fr
Face à la baisse structurelle des effectifs de l'armée, l'AGPM dévoile un plan stratégique tourné sur l'ouverture aux partenariats et à l'élargissement de sa cible à la sécurité.
Mulberry a annoncé jeudi la nomination de Thierry Andretta comme directeur général, portant à deux le nombre de transfuges de la marque Céline dans le groupe britannique de luxe, renommé en particulier pour ses sacs à main et sa griffe de luxe abordable. Cette nomination intervient près d’un an après le départ de son prédécesseur Bruno Guillon, à la suite d’avertissement sur résultats en rafale. Thierry Andretta, âgé de 57 ans, rejoindra à partir du 7 avril Johnny Coca, recruté en novembre chez Céline pour devenir directeur artistique de la maison britannique à partir du 8 juillet.
Dans un environnement de taux exceptionnellement bas, Allianz France poursuit sa stratégie de diversification en bénéficiant de sa forte expertise dans les financements d’actifs alternatifs tels que les infrastructures, les financements de PME-ETI, les énergies renouvelables, l’immobilier commercial. De plus, l’assureur prépare actuellement un projet sur le crowdfunding, alors qu’il a déjà investi indirectement dans la plateforme SmartAngels via Idinvest Partners.
Selon nos informations, Julien Tizot, responsable de la multigestion alternative chez Agicam, société de gestion interne à AG2R La Mondiale, quittera l’assureur fin avril 2015. Diplômé de l’Université de la Méditerranée en économétrie et statistiques, mais également de St Mary’ College of California en analyse financière et investissements et plus récemment de la Colombia Business School, Julien Tizot a débuté sa carrière en fondant et en dirigeant un commodity trading advisor, Dynamic Fund Management, en 2007. Deux ans plus tard, il a rejoint le groupe AG2R La Mondiale en devenant responsable de la multigestion alternative chez Agicam.
The ETF and ETP provider WisdomTree is this Tuesday launching six UCITS ETFs on the SIX Swiss Exchange. The US asset management firm is continuing to spread its wings in Europe, as in October 2014 it launched its range on the London Stock Exchange in the United Kingdom, then in January 2015, on the Borsa Italiana in Milan, and in February 2015, on the German Deutsche Börse Xetra platform. This European development follows the creation of WisdomTree Europe in April 2014, after the acquisition of Boost ETP by the US group.ETFs launched by WisdowmTree in Switzerland are smart beta type funds, covering European, US and emerging small and large cap equities. The list includes WisdomTree Europe Equity Income Ucits ETF, WIsdomTree Europe SmallCap Dividend Ucits ETF, WisdomTree US Equity Income Ucits ETF, WisdomTree US SmallCap Dividend Ucits ETF, WisdomTree Emerging Markets Equity Income Ucits ETF and WisdomTree Emerging Markets SmallCap Dividend Ucits ETF.WisdowmTree is not expected to stop halfway. In an interview with FTAdviser.com, Hector McNeil, co-CEO of WisdomTree Europe, says he wants to launch eight more ETFs in Europe in the next three to six months.
Le fournisseur d’ETF et d’ETP WisdomTree lance ce mardi six ETF Ucits sur la Bourse suisse SIX Swiss Exchange. La société d’origine américaine continue ainsi à tisser sa toile en Europe. En octobre 2014, elle a en effet introduit sa gamme sur le London Stock Exchange au Royaume-Uni, puis, en janvier 2015, sur Borsa Italiana à Milan et, enfin, en février 2015, sur la plate-forme allemande Deutsche Börse Xetra. Ce développement européen fait suite à la création de WisdomTree Europe en avril 2014 après l’acquisition par le groupe américain de Boost ETP. Les ETF lancés en Suisse par WisdomTree sont de type « smart beta » et couvrent les actions européennes, américaines et émergentes de petites et grandes capitalisations. La liste inclut WisdomTree Europe Equity Income Ucits ETF, WIsdomTree Europe SmallCap Dividend Ucits ETF, WisdomTree US Equity Income Ucits ETF, WisdomTree US SmallCap Dividend Ucits ETF, WisdomTree Emerging Markets Equity Income Ucits ETF et WisdomTree Emerging Markets SmallCap Dividend Ucits ETF.WisdomTree ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Dans une interview au FTAdviser.com, Hector McNeil, co-CEO de WisdomTree Europe, indique vouloir lancer six à huit ETF supplémentaires en Europe sur les trois à six prochains mois.
RBC Investor & Treasury Services a annoncé la nomination mardi 10 mars d’Andrea Cecchini tant que managing director en Italie. Il sera rattaché à Sébastien Danloy, head of Continental Europe & Offshore. Ses responsabilités comprennent le développement de l’activité auprès des entreprises, la gestion des relations concernant les questions réglementaires et le management global de RBC Investor and Treasury Services en Italie.Auparavant, Andrea Cecchini a travaillé chez Cariparma où il occupait la fonction de head of Financial Markets. Plus tôt, il a occupé des postes de direction dans des banques italiennes et étrangères et des sociétés de gestion dont Unicredit, Calyon, Eurizon Capital et Crédit Agricole.Cette nomination intervient alors que RBC Investor and Treasury Services renforce son administration de fonds et ses liens en matière de distribution entre les activités luxembourgeoises de la société et d’autres pays européens, en particulier pour les fonds Ucits, indique un communiqué. L’an dernier, au troisième trimestre, précise ce dernier, l’Italie a enregistré les flux sur les fonds Ucits parmi les plus importants en Europe.
Dans une interview à Il Sole - 24 Ore, Giampiero Maioli, responsable du Crédit Agricole en Italie, souligne que l’activité de gestion d’actifs du groupe, via Amundi, a atteint un encours de 31,5 milliards d’euros d’encours le 31 décembre en Italie, soit une hausse de 23 % par rapport à 2013. Le dirigeant indique par ailleurs que le groupe a décidé de relancer, également en Italie, la marque Indosuez, «susceptible de devenir l’un des acteurs de référence pour la gestion de fortune haut de gamme». Enfin, Caceis a ouvert une filiale à Milan.
La demande pour les fonds monétaires chinois devrait continuer de croitre mais à un rythme plus ralenti que par le passé, estime l’agence de notation Fitch Ratings dans une étude intitulée «Chinese Money Market Funds: Growth Set to Slow». Ce constat intervient après 18 mois de développement rapide notamment auprès de la clientèle «retail», faisant ainsi de la Chine le cinquième plus important marché de fonds monétaires à l’échelle mondiale. «Depuis le second semestre 2013, le marché des fonds monétaires chinois a connu une expansion rapide et prononcée, tirée principalement par les investissements des particuliers dans des fonds issus de l’e-commerce liés à leur propre plateforme de paiement et au rendement attrayants des fonds monétaires, note Fitch Ratings. Au début de l’année 2015, les encours totaux des 231 fonds monétaires chinois ont atteint 353 milliards de dollars (2.200 milliards de yuans), soit plus de six fois le niveau observé 18 mois plus tôt.» A l’avenir, l’agence de notation estime que la demande pour les fonds monétaires chinois viendra de plus en plus d’investisseurs institutionnels et d’entreprises multinationales opérant en Chine, des investisseurs moins attiré par les rendements que les clients particuliers. De fait, «les fonds monétaires gagnent en popularité auprès des investisseurs institutionnels depuis l’internationalisation du renminbi tout en permettant aux entreprises évoluant en Chine de répondre à leurs besoins de gestion de trésorerie», avance Fitch Ratings. De fait, les actifs institutionnels représentaient seulement 30% des encours mi-2014, augmentant cependant de 50% au cours du premier semestre 2014 pour atteindre 442 milliards de yuans à fin juin 2014.
Christophe Leroy, a été nommé, en mars, responsable de développement commercial senior, gestion assurantielle, au sein de Tikehau Investment Management. Il était, depuis juillet 2011, fondateur & directeur général de Caram Partners, société de tierce partie marketing dédiée aux sociétés de gestion d’actifs et institutions financières spécialisée dans les actifs tangibles tels que le private equity, les infrastructures et l’immobilier. Christophe Leroy a auparavant occupé les poste de responsable du développement / chargé de vente institutionnelle chez UBS Global Asset Management (de juin 2007 à mai 2011) et de responsable du développement commercial France/Monaco/Geneva au sein de Henderson Global Investors (de juin 2002 à mai 2007). Il a débuté sa carrière en tant que commercial institutionnel chez Paribas en juin 1997, avant de rejoindre Alliance Capital Management en mars 2000 pour y devenir directeur des ventes.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) annonce la création d’un Club dédié à l’Afrique pour fédérer les acteurs du non coté ouverts sur le continent africain
Membre actif de l’AFTE depuis de nombreuses années, avant d’être président de la commission Financement, puis vice-président de la commission Placements depuis trois ans, Cyril Merkel, également trader en salle des marchés chez Sanofi, explique son rôle au sein de l’AFTE et évoque les projets sur lesquels la commission travaille actuellement.
BNP Paribas Securities Services annonce aujourd’hui avoir transmis à CNP Assurances les premiers rapports relatifs aux fonds transparisés permettant au leader français de l’assurance vie de se mettre en conformité avec la directive Solvabilité 2, dont la date d'entrée en application est fixée au 1er janvier 2016.
Laissons aller notre imagination… Pendant plusieurs décennies, dans les pays développés, une tendance a perduré. On a pu observer une perte de pouvoir quasi-totale des hommes politiques et une prise de pouvoir de la Finance et des grandes multinationales qui, grâce aux Banques Centrales indépendantes et au lobbying, orientaient toutes les décisions et pesaient sur les récalcitrants.
Le gestionnaire d’actifs américain Invesco a recruté Lindsay Wright au poste nouvellement créé de responsable des institutions et des solutions alternatives et d’investissements pour l’Asie-Pacifique, rapporte Asian Investor. L’intéressée, qui est basée à Hong Kong, a intégré Invesco le mois dernier et est rattachée à Andrew Lo, responsable régional d’Invesco en Asie-Pacifique.Lindsay Wright, qui compte plus de 28 années d’expérience dans les services financiers, arrive en provenance de Harvest Fund Management où elle a travaillé pendant quatre ans et demi. Elle officiait précédemment en qualité de co-directeur général de Harvest Capital, une filiale de Harvest Fund Management. Auparavant, elle a travaillé chez Deutsche Bank, occupant notamment les postes de directeur des opérations pour l’Asie Pacifique et de responsable du développement et de la stratégie pour l’Asie. Avant cela, elle a officié pendant douze ans chez Bankers Trust en Nouvelle Zélande.Le recrutement de Lindsay Wright intervient quelques semaines après celui de Terry Pan, nommé directeur général pour la Grande Chine, Singapour et la Corée du Sud, après avoir travaillé chez J.P. Morgan Asset Management (lire NewsManagers du 9 février 2015).
L’Etat a demandé à Areva et à EDF de repenser leurs relations industrielles et commerciales mais une fusion entre les deux groupes n’est pas à l’ordre du jour, a déclaré hier soir Emmanuel Macron dans une interview à Reuters. Le ministre de l’Economie a indiqué que la refonte souhaitée de la filière nucléaire française pouvait en revanche déboucher sur des rapprochements capitalistiques entre le groupe nucléaire et l'électricien dans certaines activités, notamment les réacteurs. Cette mise au point fait suite aux propos de la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, qui avait déclaré qu’une fusion entre Areva, lourdement déficitaire en 2014, et l’énergéticien français était une des hypothèses envisageables. L’action EDF a d’ailleurs cédé 2,8% à 22,3 euros, les investisseurs craignant qu’il soit fait appel aux moyens de l'électricien pour consolider la situation financière d’Areva.
Le nombre d’actionnaires salariés a diminué de 342.000 en trois ans en Europe et de 125.000 en France. La principale raison : le recul des incitations fiscales, notamment dans l’Hexagone.
Covéa veut lancer prochainement une activité de réassurance à destination des mutuelles santé et des institutions de prévoyance (IP) bousculées par le choc de l’ANI. Une nouvel instrument qui vise à compléter l’arsenal du groupe mutualiste sur le terrain de la santé et de la prévoyance.
Une fusion entre EDF et Areva fait partie des hypothèses envisagées par le gouvernement dans le cadre de sa réflexion sur l’avenir de la filière énergétique en France, a déclaré lundi la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal. «Rapprochement, convergence, bien sûr. Fusion ? Peut-être, toutes les hypothèses sont sur la table, toutes les hypothèses sont actuellement regardées pour voir où est l’intérêt de notre pays», a-t-elle dit au cours d’une interview accordée à BFM TV. EDF et Areva, dont l’Etat détient respectivement 84,5% et 87% du capital, n’ont pas souhaité commenter ces déclarations.
La Grèce pourrait organiser un référendum ou des élections législatives anticipées si ses partenaires de la zone euro rejettent ses propositions sur sa dette et sur la relance de sa croissance, déclare le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, dans une interview publiée hier par le Corriere della Sera. Si Bruxelles rejette les propositions de la Grèce, «des problèmes pourraient apparaître. Mais (…) nous ne sommes pas inamovibles. Nous pourrions en revenir à des élections, ou organiser un référendum», indique-t-il au journal italien. Il souligne que jusqu'à présent, ses partenaires ont répondu par le «silence» à ses propositions visant à remplacer la dette actuelle par des obligations indexées sur la croissance nominale. Les ministres des Finances de la zone euro doivent se réunir aujourd’hui à Bruxelles pour discuter de la lettre envoyée par Athènes concernant les promesses de réformes du pays.
Benoit Jullien, directeur des investissements du Groupe Maif dans le cadre d’un interview accordée à Newsmanagers : «Nous avions 2,5% de placements monétaires début 2014 et nous avons fini l’année avec 1,6% de monétaires en portefeuille. Quand les taux d’intérêt nominaux ont augmenté au cours du 1er trimestre 2014, nous avons augmenté assez significativement la duration de nos placements taux et crédits. En parallèle, nous avons accentué notre diversification en renforçant graduellement nos expositions sur les dettes émergentes, les obligations high yield puis, dès le début du 3ème trimestre 2014, sur des fonds obligataires US libellés Dollar US. Finalement, nous avons réduit notre poche taux et crédit de 0,8 % entre 2013 et 2014, l’allocation monétaire se réduisant de 28% et l’obligataire en direct diminuant de 0,5%. En revanche, la gestion obligataire déléguée a été augmentée de 40%. En parallèle, notre poche actions a augmenté de 31%, passant de 9,4% à 10,8% aujourd’hui tandis que la poche convertibles a progressé de 2,6% pour atteindre 3,5% entre 2013 et 2014. Nous avons également continué d’investir dans les actifs réels (immobilier et infrastructures), à hauteur de 175 millions d’euros en 2014 permettant à cette poche de progresser de 25 %.»