Federal Finance, filiale du Crédit Mutuel Arkea, confie la gestion administrative de ses comptes d'épargne salariale à S2E – Services Epargne Entreprise. La société rejoint ainsi les cinq teneurs de comptes qui font déjà confiance à S2E, plateforme de services en gestion administrative d'épargne salariale. En s’appuyant sur S2E, Federal Finance, qui conserve son statut de teneur de compte, enrichit son offre de services à destination de ses entreprises clientes et de leurs salariés. S2E a été créée en 2006 par Société Générale, BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises, HSBC Epargne Entreprise et Axa Epargne Entreprise. « Après le Crédit du Nord au premier semestre 2014 et avec l’arrivée d’un nouveau client tel que Federal Finance, S2E gère à présent six teneurs de comptes conservateurs et renforce ainsi sa position de leader des services de gestion administrative d'épargne salariale. Ces récents succès confortent la pertinence de notre modèle de plateforme multi-teneurs de compte qui offre à chaque teneur de compte des prestations dédiées et personnalisées correspondant aux plus hauts standards du marché. En outre, nos clients bénéficient de l’impact économique de la mutualisation et de la capacité d’innovation qu’elle permet », souligne Stanislas Armand, président de S2E. Ce modèle organisationnel prend tout son sens dans un marché en cours de concentration où la taille critique et la capacité d’investissement sont plus que jamais des éléments clés pour répondre aux besoins des entreprises, de leurs salariés et aux évolutions du marché de l'épargne salariale. S2E gère par délégation pour le compte de ses clients institutionnels près de 80.000 entreprises et près de 3.000.000 de comptes de clients salariés. Les services opérés par la société permettent aux teneurs de compte de répondre aux attentes de tous les segments d’entreprises : grands comptes, PME et TPE.
« Lorsque j’ai rejoint Janus, mon intention n’était pas de bâtir Pimco 2 ; c’était de rejoindre un bureau plus petit et une salle de trading plus petite et d’avoir plus de souplesse en termes de positions. J’apprécie beaucoup cela », a déclaré Bill Gross, l’ancien dirigeant de Pimco, aujourd’hui chez Janus, au cours d’un entretien avec le Financial Times fund management. Le reste de l’interview tourne autour de l’avis du gérant star sur l’économie, l’équipe de relations publiques de Janus ayant informé préalablement le journaliste que Bill Gross ne parlerait que des thèmes d’investissements. Le journaliste aurait pourtant souhaité demander à Bill Gross s’il regrettait d’avoir dû quitter Pimco, la société qu’il avait fondée il y a 44 ans, et pourquoi il avait porté des lunettes de soleil lors d’une conférence Morningstar.
Au sommaire de ce numéro : Un entretien avec Jean Pierre Hellebuyck, président de la Commission Gouvernement d’entreprise de l’AFG. Actualités : Projet de loi « Macron » : des mesures bienvenues pour l’épargne salariale. Dossier : Financement de l’économie par les gestions françaises : 4ème numéro de la collection Cahiers de la gestion intitulé « Financement de l’économie par les gestions françaises - Ou comment les émetteurs domestiques bénéficient d’une gestion développée ». Formation : Le PRAM (Programme Asset Management) 2015, cursus complet sur la gestion pour compte de tiers, débute le 5 mars prochain.
Bien avant d’être directeur du département financier de la Caisse des Dépôts Retraites et Solidarité, Patrick Badilian était il y a plusieurs années…analyste programmeur. Aussi étonnant que cela puisse paraître, avant de connaître les techniques de gestion, il était plutôt un habitué du code.
Le cabinet de conseil bfinance publie aujourd’hui les conclusions de sa nouvelle étude consacrée aux commissions de gestion pratiquées dans l’univers des investissements institutionnels. Cette étude révèle que les meilleurs gérants, ceux en mesure de surperformer régulièrement leur indice de référence dans un cadre de risques maîtrisés, n’exigent pas des commissions de gestion plus élevées que leurs homologues moins performants. Au contraire, et ce de manière contre-intuitive, ces meilleurs gérants adoptent un positionnement prix très légèrement inférieur à la moyenne.
« L’impact des taux négatifs sur les marchés » était le thème de la première table ronde des Rencontres des professionnels des marchés de la dette et du change, le 5 février à Paris, à laquelle ont participé Jean-François Robin, senior économiste chez Natixis et Cyril Merkel, responsable salle des marchés de Sanofi et vice-président de la commission de placements de l’AFTE.
En novembre dernier, le courtier annonçait que le souhait exprimé par le groupe Edmond de Rothschild d’alléger sa participation au capital allait conduire à l’entrée de nouveaux investisseurs aux côtés des actionnaires de référence. Quelque 5 fonds ont manifesté leur intérêt, mais Siaci Saint Honoré a annoncé aujourd’hui, 4 février, à l’ensemble de ses collaborateurs n’en avoir retenu que 2, sachant qu’à l’issue du processus, un seul d’entre eux sera sélectionné. Dans une interview accordée à l’Argus TV à l’occasion des 23ème Rencontres de l’Amrae, le directeur général de Siaci Saint Honoré, Hervé Houdard, insiste sur la continuité stratégique et commerciale à laquelle veillera le management, inchangé, à l’heure du closing définitif qui devrait intervenir avant ou après l’été, au plus tard en septembre 2015. Lire la suite de l’article sur le site de l’Argus de l’Assurance
L'Amice et l'Icmif, les deux fédérations professionnelles représentant les mutuelles d'assurances et santé aux niveaux européen et mondial, ont engagé des discussions en vue de renforcer leur action de lobbying auprès de la Commission européenne et du Parlement européen. Un rapprochement qui pourrait déboucher sur le recrutement de lobbyistes à temps plein.
L’étude commanditée par Julius Baer sur les pratiques de gestion de patrimoine dans les fondations aborde trois grands thèmes: la gouvernance, la gestion du patrimoine financier et l’accord qui peut exister entre la gestion du patrimoine et la mission - MRI (Mission Related Investment). Il s’agit de la première étude sur ce thème en Suisse romande. Les résultats de cette enquête sont comparés par le Professeur Georg von Schnurbein, avec une enquête similaire qu’il a réalisée en 2012 en Suisse alémanique. Les constats se recoupent même si l’adhésion au MRI est plus importante du côté alémanique. La société genevoise WISE, spécialisée dans le conseil en philanthropie, a été mandatée par la banque pour approfondir la question des pratiques de gestion de patrimoine. Elle a sollicité la société Conser, expert en finance durable pour mener le projet. Les deux co-auteurs de l’étude sont les associés-fondateurs des deux entreprises, respectivement Etienne Eichenberger et Angela de Wolff. Pour eux, cette première étude du genre a confirmé et formalisé la perception qu’avaient les experts du monde des fondations. Ils relèvement la forte participation des fondations au sondage, avec 60 fondations qui ont participé. «Nous sommes très satisfaits de voir autant de fondations parler de leur fonctionnement alors qu’elles sont reconnues pour être très discrètes voire secrètes» commentent les co-auteurs. Un autre point relevé est la diversité et l’hétérogénéité des fondations, tant au niveau de leur financement, de leur organisation ou du style de gestion (actif, passif, internalisé, externalisé, MRI, etc.) «Chaque fondation est vraiment unique. Ce qui diffère énormément du monde des caisses de pension, qui sont bien plus fortement réglementées». Au niveau de la gestion on note aussi quelques surprises. «Le niveau très élevé de satisfaction exprimé par la grande majorité des fondations tant en termes de gouvernance (69%) que de gestion, alors même que la plupart (50%) estime qu’à l’avenir l’industrie devra améliorer l’organisation des Conseils et mieux gérer les conflits d’intérêt. De même pour la gestion, on souligne la nécessité de renforcer le niveau de professionnalisme et de transparence». Enfin, si le MRI est un concept familier des fondations pour les deux tiers, seulement 11% des répondants disent appliquer une philosophie ESG/ ISR. «C’est surtout la méconnaissance de l’offre ou la mesure d’impact qui est insuffisante. Pourtant à l’avenir, 40% des répondants envisagent un renforcement de leurs investissements dans le domaine».
Avenir Finance Investment Managers (AFIM), la société de gestion du groupe Avenir Finance, a recruté le gérant actions européennes William Sharp en tant que responsable de l'équipe de gestion du nouveau fonds AFIM Europe Multicaps.William Sharp a débuté sa carrière en tant qu’analyste actions chez Natixis en 1995. Recruté en 1998 par AXA Investment Managers, il est devenu gérant de fonds européens en 2002 et a notamment assuré la gestion du fonds AWF European Small Cap. En 2006, il a rejoint SYZ & CO où il gérait le fonds Oyster European Mid & Small Cap depuis décembre 2008. Simultanément, Avenir Finance Investment Managers (AFIM) change la stratégie et la dénomination de son fonds « Ambiose » qui devient «AFIM Europe Multicaps ». L’OPCVM investit dans l’univers des actions européennes toutes tailles de capitalisations confondues. Il est néanmoins principalement axé sur les grandes capitalisations avec une diversification dans l’univers des midcaps. Le processus d’investissement est réalisé en trois étapes. La première étape est un filtre quantitatif de liquidité. La seconde étape consiste à étudier les actions par le biais d’une analyse fondamentale et selon l’approche bottom-up. Enfin, la dernière étape représente la construction d’un portefeuille discrétionnaire dont le choix des titres est basé sur la conviction de l'équipe de gestion, avec un objectif de forte diversification et de gestion des risques, indique un communiqué.Le lancement du fonds s’accompagne de l’arrivée d’une nouvelle équipe de gestion dirigée par la nouvelle recrue. Aux côtés de William Sharp, Ludovic Sylvestre intervient en tant qu’analyste sell-side. Il a travaillé sur un large éventail de secteurs, notamment chez Dexia et Crédit Agricole CIB.
What is a star manager? With Pimco seeing more than USD70bn evaporate in a few weeks after the departure of Bill Gross, the question asked by Amiral Gestion, and the topic a research (undertaken in autumn 2014 which involved 15 interviews with professional investors and market observers) written by the consulting firm amGroup had a perfect illustration.From the amGroup survey, the profile of a star manager ordinarily includes performance. The name alone suggests that the fund manager brings in assets for the asset management firm. The survey also finds that “neither institutional investors nor private clients are particularly prone to invest with a star manager.” Investors choose above all a fund whose manager’s “independence” is only one of its characteristics, however important that characteristic may be.The survey also finds that the departure of a professional investor is not feared as much as their succession. “There are clearly exceptions to that, but in reality it is the departure of the entrepreneur which represents a risk to the investor, far more than the departure of a fund manager alone,” amGroup states.With a growing number of firms and the emergence of websites dedicated to asset management, the profileration of new people in the asset management industry has had the result of bringing about fund managers who are not necessariy always stars. Some investors feel that the concept of the star manager appears somewhat outmoded. For example, one of the respondents says “even when markets were working well recently, nobody really emerged. We are still talking about the ones from 4 or 5 years ago. … As we can see it may just be due to the professionalisation of the industry that the star manager is undoubtedly a disappearing breed.”
Christiano Borean, 41 ans, est nommé à compter du 1er mars, en qualité de directeur financier et membre du comité exécutif de Generali France, en remplacement de Michel Andignac.
Derrière l’euphorie, l’urgence Le PIB par habitant, en Grèce, a chuté de 20% en quelques années, provoquant un choc comparable à celui de la Grande Dépression américaine des années 30. Dans ce contexte, on peut comprendre que le nouveau gouvernement grec veuille retrouver des marges de manœuvre pour soutenir la croissance et refuse de consacrer la totalité de son excédent budgétaire primaire, tout juste revenu en territoire positif, à payer le service de sa dette. Mais comme beaucoup a déjà été fait en termes de rééchelonnement de la dette et de baisse des taux d’intérêts, on ne voit pas comment lui redonner de l’oxygène, sauf à effacer purement et simplement une partie des créances détenues. Or, un effacement pur et simple de la dette grecque enverrait un signal désastreux à d’autres pays tels que l’Espagne, le Portugal et l’Irlande qui ont payé un lourd tribut à l’austérité et seraient fondés à en réclamer un à leur tour.
Malgré un environnement encore difficile, le groupe Siparex a connu une année 2014 particulièrement active, avec des moyens renforcés pour l’accompagnement des ETI (entreprise de taille intermédiaire) et un ancrage régional qualifié plus que jamais d’"essentiel». Les investissements ont atteint le niveau record de 123 millions d’euros, en hausse de 40% par rapport à la moyenne des exercices précédents, avec une très forte progression de l’activité Midmarket, avec des investissements de 71 millions d’euros contre 43 millions en 2013.Le montant total des cessions se monte à 128 millions d’euros contre 106 millions d’euros l’année précedente, l’ensemble des activités de Siparex, à savoir le Midmarket, l’investissement régional et le pôle Retail & Innovation, bénéficiant de cette progression.Les capitaux gérés par Siparex s'élevaient fin 2014 à 1,2 milliard d’euros, grâce aux 435 millions d’euros levés ces trois dernières années, dont 210 millions d’euros en 2014, souligne Siparex qui peut ainsi poursuivre sa stratégie visant à accompagner la croissance des PME/ETI. L’an dernier, les entreprises du portefeuille ont enregistré de bonnes performances dans la plupart des secteurs d’activités, avec une augmentation de leur chiffre d’affaires de près de 4%.Fidèle à son modèle historique, le groupe Siparex continue de s’adapter aux besoins des entreprises qu’il accompagne, notamment les ETI. Le pôle Midmarket gère ainsi 650 millions d’euros, dont 260 millions ont été levés lors des trois exercices précédents. Avec des investissements compris entre 2,5 et 20 millions d’euros, l’équipe de 21 professionnels accompagne 85 participations dont 35 ETI. La tendance est toutefois à la diminution des participations, vers une cinquantaine, parallèlement à une augmentation des tickets qui pourraient s'élever jusqu'à 20 ou 30 millions d’euros.L’activité Midmarket a investi 71,2 millions d’euros en 2014 (dont ECM Technologies, Le Temps des Cerises-Japan Rags, Armor, FranceTruck, Mauffrey, Groupe Lacroix) pour un montant de cessions de 63 millions d’euros (Botanic, SET Environnement, l’agence Lever de Rideau, Charles Rema, Passman). Siparex a pu accompagner les entreprises de son portefeuille dans des opérations de croissance externe (19 opérations réalisées en 2014 par des PME/ETI du portefeuille Midmarket) ou à l’international (25 % du chiffre d’affaires des entreprises du Midmarket est réalisé hors de l’Hexagone). Dans ce contexte, le groupe Siparex confirme ses implantations et partenariats à l’international en Espagne, Italie (fonds lancé en juillet 2014) et Afrique. Une quarantaine de missions d’accompagnement à l’international ont été réalisées depuis janvier 2013 en faveur des entreprises du portefeuille. En Italie, le groupe Siparex a accompagné le lancement d’un nouveau fonds : Siparex Investimenti 2. Avec un premier closing réussi en juillet 2014 à hauteur de 50 millions d’euros, dont 30 millions d’euros levés auprès du Fondo Italiano et d’investisseurs privés italiens, ce nouveau véhicule s’apprête d’ores et déjà à réaliser ses deux premières opérations.Afin d’accompagner toujours plus efficacement les PME/ETI, Siparex élargit, comme annoncé, son offre avec la création d’une nouvelle ligne-métier de financement mezzanine, dirigée par Richard Dalaud. Siparex Intermezzo, le premier fonds de cette nouvelle ligne-métier, vient de réaliser un premier closing à près de 40 millions d’euros, avec un objectif de 100 millions d’euros, afin de financer des opérations en mezzanine, dans la continuité des activités d’investissement en fonds propres du Groupe. Siparex Intermezzo intervient sur le segment des grandes PME et des petites ETI, le plus riche en opportunités, principalement dans le cadre d’opérations de transmission sans actionnaire financier majoritaire (« sponsorless ») mais aussi d’opérations de mezzanine de développement. A noter enfin la forte progression en régions de Siparex. Avec un positionnement Fonds privés/Fonds publics complémentaire, Siparex Régions gère 220 millions d’euros incluant les fonds levés et repris en gestion en 2014 (76 millions d’euros). Au cours de 2014, Siparex Régions a repris la gestion d’Apicil Proximité en Rhône-Alpes (12,5 millions d’euros) et de l’Institut de Développement Economique de la Bourgogne – Ideb (8,5 millions d’euros). Le rythme d’investissement annuel de ce pôle d’activité est en progression avec 22 millions d’euros investis en 2014, les cessions s’élevant à 16 millions d’euros. Siparex Régions étend sa couverture géographique avec la création d’un nouveau fonds inter-régional, Nord Ouest Entrepreneurs 4 doté de 30 millions d’euros, destiné à investir dans les PME en croissance du quart Nord Ouest de la France, et l’extension des activités d’Invest PME à la Bourgogne et à l’Alsace.
Isodev, la société appuyée par Philippe Dupont, ancien patron des Banques Populaires, et qui avait lancé ses activités de financement de prêt participatif aux TPE-PME en 2013, cesse ses activités de prêts nouveaux. Cette mise en gestion extinctive (run off) sanctionne l'absence de modèle économique de la société.
En se dotant d’une politique d’engagement, l’Ircantec s’est démarqué en 2014 dans sa démarche d’investisseur responsable avec notamment la signature des PRI et son investissement dans les collectivités locales. Virginie Chapron du Jeu, Directrice des investissements et de la comptabilité, Patrick Badilian, Directeur du département financier et Marianne Delachaume, chargée d’étude ISR au sein de la Caisse des Dépôts, détaillent les pistes de réflexion de l’institution : ISR, financement des PME et ETI, problématiques de développement durable et transition énergétique, etc.
Le rapprochement des deux filiales de gestion d’actifs du groupe Malakoff Médéric et de La Banque Postale est sur les rails. Annoncée hier après-midi, cette opération - sous réserve de l’obtention des autorités compétentes qui devrait être délivrée au cours du premier trimestre, doit conduire à la fusion des deux sociétés de gestion, et au regroupement dans les locaux de La Banque Postale AM des équipes. « Au total, cela concerne entre 40 et 50 personnes », a indiqué à Newsmanagers Didier Brune, directeur de la stratégie et du développement de La Banque Postale. Tout en indiquant « qu’actuellement, les contours de l’opération ne sont pas encore précisément définis». Selon nos informations, des interrogations subsisteraient sur la façon de structurer, entre autres, l’investissement socialement responsable dans lequel Fédéris Gestion d’Actifs a une compétence reconnue.En attendant les actifs sous gestion de Fédéris Gestion d’Actifs, estimés à 26,1 milliards d’euros, permettent à La Banque Postale Asset Management de porter son encours global à 170 milliards d’euros et d’asseoir sa place de 5ème acteur français. La fusion à la Banque Postale AM va également permettre à la société de gestion de consolider sa quatrième place dans l’univers institutionnel avec des actifs sous gestion supérieurs à 133 milliards d’euros. Un changement a minima en apparence mais, selon Didier Brune, l’opération permet à la filiale de gestion d’actifs de diversifier sa clientèle institutionnelle. Concrètement, en approchant plus étroitement le monde des mutuelles, « où La banque Postale AM pourra mettre en avant son expertise obligataire », a indiqué le responsable, et en réduisant de fait le poids de CNP Assurances. dans sa gestion. Sur le plan capitalistique, l’accord prévoit également une participation du groupe Malakoff Médéric de 5 % du capital de La Banque Postale Asset Management. Pour La Banque Postale, cette opération intervient un mois et demi après être entrée en négociations exclusives avec la société de gestion Aegon Asset Management « en vue de conclure un partenariat industriel dans le domaine de la gestion d’actifs. » Dans le détail, l’accord, qui comporte également une prise de participation minoritaire du néerlandais dans LBPAM, porte cette fois sur 25% du capital, avec la possibilité, en fonction des résultats du partenariat, de monter de 10 % supplémentaires – via deux tranches de 5 %. Au total donc, les deux opérations porteraient sur 40 % du capital de la filiale de la gestion d’actifs de La Banque Postale. Ces deux opérations présentent une bonne complémentarité, a insisté Didier Brune. « Le rapprochement avec Fédéris Gestion d’actifs permet de miser sur un effet taille et de bénéficier d’une extension de notre clientèle, tandis qu’avec Aegon, nous bénéficions d’un accord de distribution des produits LBPAM dans son réseau international, mais surtout nous allons profiter d’un transfert d’expertise dans le domaine des actions internationales ou du multi-actifs ». Enfin, dans un autre genre, lundi 2 février, le groupe Malakoff Médéric, La Mutuelle Générale et La Banque Postale ont également annoncé un partenariat pour « partager leurs savoir-faire pour développer et distribuer aux clients de La Banque Postale une nouvelle offre en assurance santé collective » Proposée dès le 1er avril 2015, cette offre «sera adaptée aux besoins des TPE/PME dans le cadre de la généralisation obligatoire de la complémentaire santé à tous les salariés, le 1er janvier 2016", indique un communiqué. Cette offre sera proposée par La Banque Postale Assurance Santé, dont l’ensemble Malakoff Médéric – La Mutuelle Générale détiendra 49 %, La Banque Postale conservant 51 % du capital. La conclusion des accords définitifs devrait intervenir à la fin du premier trimestre 2015, sous réserve de la validation du projet par les autorités compétentes.
More than 50% of asset managers in the United States received requests for socially responsible investing (SRI) and environmental, social, governance (ESG) mandates from institutional clients, finds a new research from global analytics firm Cerulli Associates. «Many executives we spoke with during our research interviews told us that they are getting more client inquiries regarding responsible investing strategies,» states Susana Schroeder, senior analyst at Cerulli. «Most managers deal with requests that involve restrictions against holding securities, which are often tied to responsible investing.»
Dans le cadre de la préparation du panel « Comparaison internationale des pratiques en matière d’allocation d’actifs » qui s’est tenu le 3 décembre dernier lors de la JNII, Paul Van Eynde, head of institutionnal clients Europe chez ING IM, a mis en lumière les disparités entre les pays européens dans le choix des actifs présents en portefeuille, mais aussi quelques tendances.
Julien Marcilly est nommé économiste en chef de Coface, et ce à partir du 2 mars 2015. Il rapportera directement à Jean-Marc Pillu, directeur-général, et succèdera à Yves Zlotowski, qui a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle dans un domaine sans rapport avec la recherche économique ou le métier de l’assurance-crédit. Julien Marcilly, 32 ans, était l’adjoint d’Yves Zlotowski et responsable du risque pays à Coface depuis 2012. Il a été économiste à la Société Générale, puis à Artio Global Investors, une société de gestion d’actifs basée à New-York. Fort d’un doctorat en économie financière de l’université de Paris-Dauphine, d’un master en management de l’ESCP Europe et d’une connaissance approfondie des marchés émergents, il a tous les atouts nécessaires pour réussir cette mission-clé pour le Groupe. Au cours de sa carrière de quatorze années à Coface, Yves Zlotowski a renforcé l’équipe de la recherche économique, approfondi cette expertise dans les régions du Groupe et mis en place de nouvelles publications, tout en intensifiant leur rythme de diffusion.
Les autorités de tutelle ont approuvé l’acquisition par Le Groupe APICIL des activités de Skandia en France et au Luxembourg (compagnie d’assurance vie Skandia Life et société d’investissement Skandia Invest).
Telecom Italia est plus à l’affût d’acquisitions en Europe qu’au Brésil, où il prévoit surtout d’investir dans son réseau existant, déclare son administrateur délégué Marco Patuano dans une interview au journal brésilien Valor Econômico. Selon lui, la guerre des prix à laquelle se livrent les opérateurs télécoms en Europe encourage la consolidation du secteur et seuls quelques acteurs, bénéficiant d’une position financière solide, devraient en profiter. Il ne cite pas de cibles potentielles pour Telecom Italia.
L'Association française de l'assurance (AFA) finira-t-elle par regrouper l'ensemble des acteurs de ce secteur ? Alors que les fédérations des mutuelles (Gema) et des sociétés d'assurances (FFSA) se rapprochent au sein de l'AFA, cette dernière pourrait également être rejointe par la Mutualité française, sous certaines conditions.
Le groupe CNP Assurances, leader de l’assurance de personnes en France, et Alptis Assurances, courtier grossiste expert en protection sociale, annoncent la signature d’un partenariat stratégique en assurance santé/prévoyance. CNP Assurances et Alptis Assurances allient leurs compétences au sein d’une société commune CAPVITA pour offrir des solutions sur-mesure aux chefs d’entreprise en vue notamment de la généralisation de la complémentaire santé.
Sous l’effet de l’accélération de la baisse des taux dans la zone euro, provoquée par l’annonce de rachats d’actifs massifs par la BCE, les trésoriers ont vu la rémunération offerte par certains produits de dépôts basculer en territoire négatif. Afin de préserver leurs liquidités, beaucoup de sociétés viennent d’entamer des réflexions visant à faire évoluer leur stratégie de placement.
Shearman & Sterling LLP a annoncé la promotion en qualité de Counsel de Sébastien Delaunay et d’Ekaterina Zaboussova-Celsa au sein du département Epargne salariale et rémunérations. Ces promotions ont pris effet le 1er janvier 2015. Sébastien Delaunay est membre du groupe Corporate de Shearman & Sterling. Spécialisé en droit des affaires, il est particulièrement expérimenté en matière d’épargne salariale et d’actionnariat des salariés. Sébastien Delaunay a participé à la structuration et à la mise en place de nombreux plans d’actionnariat salarié, notamment dans le cadre de privatisations et d’introductions en Bourse, ainsi que d’attributions de stock-options, d’actions gratuites, de BSPCE (bon de souscription de parts de créateur d’entreprise) et BSA (bon de souscription d’action). Il intervient sur les aspects de droit français de ces opérations, en particulier au regard du droit social, du droit des sociétés et boursier, et du droit fiscal. Il coordonne également la mise en place internationale de ces opérations. Ekaterina Zaboussova-Celsa est membre du groupe Corporate de Shearman & Sterling. Spécialisée en droit des affaires, elle intervient plus particulièrement en matière d’actionnariat des salariés, d’épargne salariale et de gouvernance. Ekaterina Zaboussova-Celsa a participé à la structuration et mise en place de nombreux plans d’actionnariat salarié, notamment dans le cadre de privatisations, d’introductions en bourse et restructurations, ainsi que d’attributions de stock-options et d’actions de performance. Dans ces opérations, elle intervient sur tous les aspects de droit français (notamment en matière du droit des sociétés, droit boursier, droit social et sur les aspects fiscaux) et elle coordonne la mise en place de ces opérations à l’international. L’équipe Epargne salariale et rémunération des dirigeants de Shearman & Sterling Paris, dirigée par Sami Toutounji, est une des plus reconnues et actives sur le marché. Au cours de ces cinq dernières années, elle a structuré et mis en place près de 100 plans d’actionnariat des salariés en France et à l’international, comprenant souvent des offres simultanées dans plusieurs pays.