L’émission de billets de trésorerie permet à un corporate d’étendre ses capacités de financement, de diversifier sa base de prêteurs et/ou de réduire ses frais financiers. Le lancement et le suivi d’un programme impliquent le respect de certaines exigences tout en mobilisant un minimum de ressources.
Le Comité de pilotage Euro PP, composé des principales associations professionnelles de la Place de Paris et des parties prenantes au marché de l'Euro PP, présente, ce 8 janvier 2015, deux contrats-types de placement privé répondant à la fois aux besoins des investisseurs et des émetteurs, français et internationaux de toutes tailles, sur le marché en croissance de l'Euro PP. En mettant à la disposition des acteurs ces contrats-types, l'objectif est de favoriser le développement de nouveaux instruments de financement au travers de l'émergence d'un marché des placements privés européen plus efficient et mieux intégré via une standardisation de la documentation contractuelle.
Selon nos informations, David Boyer, directeur comptable et financier d’Unéo depuis 2009, a quitté la mutuelle depuis le 1er janvier 2015. Son poste est actuellement inoccupé.L’institution a procédé à son remplacement, mais préfère attendre son arrivée effective en fin de trimestre, pour communiquer sur son nom.
Adrea annonce la fusion-absorption de la mutuelle Irpun (Mutuelle Interentreprises des Personnels Rhône-Poulenc et Unités Nouvelles du Doubs) par Adrea Mutuelle, suite à la parution au Journal officiel, en décembre, de la décision en ce sens de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Solva 2, encore Compte tenu d’une conjoncture difficile, de l’entrée en fiscalité des mutuelles et des exigences renforcées de Solvabilité 2, la mutuelle Irpun a sollicité Adrea pour un projet de fusion, une demande votée par l’assemblée générale de cette mutuelle en juin dernier. Basée à Besançon (Doubs), Irpun, dont les quatre salariés ont été repris par Adrea, lui apporte près de 2 000 adhérents.
Mercer a identifié 10 priorités sur la feuille de route 2015 des gérants de patrimoine dont l’objectif est de mieux servir leurs clients et de se positionner au mieux dans l’environnement concurrentiel.
Déployer une offre affinitaire et complète auprès des collectivités territoriales et de leurs agents d’ici début 2016 : telle est l’ambition du partenariat entre les deux mutuelles, dont la forme juridique reste à préciser.
Il a été décidé, en lien avec les actionnaires ABN AMRO et AXA de recentrer l'activité de la filiale d'assurance vie, Neuflize Vie, sur son activité d'origine : la clientèle de la Banque Neuflize OBC. Le repositionnement stratégique de Neuflize Vie sera mis en place courant 2015.
Le réassureur Swiss Re cherche à vendre sa participation minoritaire dans Brevan Howard Asset Management, qui gère plus de 30 milliards de dollars dans plusieurs hedge funds, selon des personnes proches des négociations citées par le Wall Street Journal. Cela intervient alors que la société de gestion doit faire face à de piètres performances et des milliards de rachats de la part d’investisseurs. Les offres pour la participation de 15 % du capital de Brevan Howard devaient être déposées la semaine dernière. Le WSJ n’a pas pu identifier les candidats au rachat, mais le journal indique que la valeur de la participation serait comprise entre 350 millions de dollars et 500 millions de dollars.
La compagnie irlandaise à bas coûts veut faire passer sa part de marché en Allemagne de 4% actuellement à 20% d’ici quatre ans, déclare son directeur général Michael O’Leary dans une interview accordée au journal. Il ajoute que le site de Ryanair affichera sans doute dès le mois de mars les offres de ses concurrents à titre comparatif, comme le fait le distributeur en ligne Amazon.
Modèle économique original, sans but lucratif et sans actionnaire, le mutualisme fonctionne depuis deux siècles autour d’un mode de gouvernance fondé sur le principe « un homme – une voix » et constitue aujourd’hui une voie complémentaire aux sociétés anonymes. Au-delà de l’attachement à un corpus de valeurs commun structuré par le sociétariat et porté par une vision de long terme, le mutualisme se caractérise par une très grande diversité des statuts juridiques et des secteurs d’activité qu’il recouvre (santé, assurance banque, grande distribution, production agricole…).
L’on sait depuis longtemps que cet établissement bancaire US mélange ses intérêts propres et ceux de ses clients. Mais, en plus, il compte sur les finances publiques pour se tirer de mauvais pas éventuels. Cette stratégie vient de lui jouer un mauvais tour.
Schelcher Prince Gestion a annoncé à la fin de la semaine dernière qu’elle venait de réaliser un premier closing de 156 millions d’euros pour son premier fonds de prêt à l'économie (FPE). Ce dernier - le FPE «SP EuroCréances» - se présente comme un fonds fermé calqué sur le format du fonds Novo et intervient dans le financement aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Un deuxième closing est prévu pour la deuxième quinzaine de janvier, précise la société de gestion. Il sera à terme composé de 30 à 40 investissement de 5 à 7 ans avec un rendement cible de OAT+300bps. Dans le détail, Schelcher Prince Gestion indique que le «FPE SP Eurocréances» a la possibilité de choisir plusieurs format de dettes (prêts, obligations, Euro-PP...) et n’est pas contraint par secteur, taille d’entreprise, région ou par un partenariat privilégié pour sourcer des dossiers. En revanche, la société a choisi une approche du risque particulière inspirée du monde bancaire. Concrètement, outre le rating de l'émetteur ou sa probabilité de défaut, l'équipe de gestion s’intéresse également à la partie juridique, aux covenants et aux garanties offertes sur chaque dossier ainsi qu’au tour de table et à l’alignement d’intérêt des participants. «Cette approche dite en «expected loss» permet de confronter la valeur relative des dossiers qui lui sont proposés», relève un communiqué. «Cela permet aussi de calibrer un risque correspondant à la demande des investisseurs, un risque similaire à celui d’un portefeuille d’obligations classiques de qualité «low investment grade"", est-il ajouté.
Le Président a plaidé hier pour une taxe à l'assiette la plus large possible, alors que Michel Sapin souhaitait la circonscrire aux actions et aux CDS non compensés.
Le Groupe Chèque Déjeuner a intégré le fonds d’investissement CoopEst, qui soutient le développement économique et social dans les pays d’Europe Centrale et Orientale. Le Groupe Chèque Déjeuner, acteur majeur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) dont la maison-mère est une société coopérative et participative, renforce ainsi sa stratégie d’investissement dans ses zones d’implantation. Créé en 2006, CoopEst est le premier outil de financement et de développement de l’ESS dans les pays d’Europe Centrale et Orientale. Il regroupe d’importants intervenants de l’ESS comme des banques coopératives, des mutuelles, des banques éthiques ainsi que des acteurs institutionnels (Banque Mondiale, Fonds Européen d’Investissement). Déjà présent dans 10 pays (notamment en Pologne, en Roumanie, en Bulgarie), CoopEst finance à ce jour 36 structures qui ont pu elles-mêmes créer près de 8 000 emplois et en consolider 75 000 autres. Lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire de CoopEst du 23 décembre dernier, le Groupe Chèque Déjeuner en est donc devenu actionnaire. Pour le Groupe Chèque Déjeuner, ce premier investissement dans un fonds de développement continental de l’ESS vient renforcer sa politique de développement local dans ses zones d’implantation. Déjà, en 2014, le Groupe Chèque Déjeuner et sa Fondation, en partenariat avec le Ministère des Affaires Etrangères français, ont débuté 3 programmes de soutien à des initiatives économiques et sociales en Roumanie, en Turquie et au Maroc. En rejoignant CoopEst, le Groupe Chèque Déjeuner accompagnera ainsi de nouveaux projets afin que le développement économique aille de pair avec le progrès social.
Avec 5,8 milliards d’euros de volume d’affaires, le Groupe Chèque Déjeuner gère, selon les moments de l’année, entre 800 millions et 1 milliard d’euros de trésorerie « de manière extrêmement prudente, sécurisée et en bon père de famille ». Le compte à terme est la base de la gestion financière du groupe.
Arnaud Ehrhardt vient d'être promu directeur en charge du pôle Pilotage et Résultats chez La France Mutualiste. Il occupe ce poste depuis le 1er janvier 2015. Depuis septembre 2008, Arnaud Ehrhardt exerçait les fonctions de directeur technique et comptable chez La France Mutualiste. Auparavant, il était directeur du CREPA pendant un an en 2007 et responsable de la direction technique des assurances de personnes de SMAvie BTP de 2002 à 2007.
Créée en 2012, la société de gestion d’actifs Cedrus AM gère 110 millions d’euros d’encours au sein de quatre fonds ISR (trois stratégies) et conseille quelques clients institutionnels historiques, dont Agicam pour 260 millions d’euros et la Banque Cantonale de Genève pour environ 40 millions d’euros.
Débuter sa carrière professionnelle en Roumanie n’a rien de commun dans le monde de la finance. Et pourtant, Philippe Platon, n’a pas hésité une seule seconde à accepter un poste de contrôleur de gestion à Bucarest que Ciments Français, filiale d’Italcementi, lui propose à sa sortie d’HEC en 1992. Ce ne sera qu’après vingt ans passés dans l’univers du ciment en Roumanie, puis au Japon que Philippe retrouvera la France pour devenir directeur financier du Groupe Chèque Déjeuner.
La mutuelle du monde des enseignants conteste fortement les conclusions du rapport Igas-IGF qui préconise un rattachement de tous les fonctionnaires aux caisses primaires d'assurance maladie.
Les EuroPP se sont fait un nom. Véritablement lancées en 2012, en réponse à la volonté des entreprises de réduire leur exposition aux banques dans la foulée de la crise de la zone euro, ces émissions de dette par placement privé font aujourd’hui partie du paysage du financement en France. Selon les chiffres compilés par L’Agefi, près de 4 milliards d’euros ont été émis en 2014 via les différentes formes d’EuroPP. C’est moins que les 4,8 milliards de 2013 mais le nombre de transactions a considérablement augmenté d’une année sur l’autre. Une soixantaine de transactions a été recensée en 2014, contre une quarantaine en 2013 et une vingtaine en 2012. «Le marché s'était ouvert sur les émetteurs les plus solides et de taille importante. Il s’est depuis tourné vers des entreprises plus petites et avec des profils de crédit plus risqués», indique Guy Silvestre, co-responsable global capital markets chez SG CIB. Les deux tiers des émetteurs de 2014 affichent un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 milliard d’euros alors que la proportion ne dépassait pas 10% durant les premiers trimestres du marché. De même, la taille moyenne des EuroPP a chuté de moitié, passant de 150 millions d’euros environ en 2012 à une soixantaine de millions en 2014, signe de la démocratisation de cet outil de financement. La publication de la charte EuroPP début 2014 a beaucoup joué, améliorant la communication, la transparence et surtout en permettant d’accorder les positions des différents intervenants: entreprises, investisseurs, intermédiaires... Les pratiques se sont peu à peu standardisées. L’EuroPP est par exemple de plus en plus fréquemment proposé par les banques lors des refinancements de crédit bancaire. Les investisseurs, assureurs ou fonds de dette privée, y trouvent leur intérêt, explique Hugues Delafon, responsable debt capital market Europe chez CA CIB, car «cela permet de répondre à leur volonté exprimée d'être pari passu avec les banques. Et pour ces dernières, c’est la possibilité d’accompagner leur client corporate vers un financement de marché diversifiant.» Avec surtout l’avantage pour les banques de ne pas avoir à mobiliser leur propre bilan en ces temps de durcissement réglementaire. «Pour les ETI, l’EuroPP permet d’obtenir des maturités plus longues et de lever des montants significatifs que le crédit bancaire ne peut assumer à lui seul», ajoute Thibault Hescot, responsable midcap debt capital market chez BNP Paribas. Profitant de la recherche effrénée de rendement des investisseurs, la maturité moyenne des EuroPP est montée autour de 7 ans. Certains émetteurs parviennent même à aller au-delà comme Gaumont en décembre avec du 10 ans. Même le groupe de data centers OVH a obtenu une ligne à 8 ans alors que son secteur d’activité est peu connu des investisseurs. «Les investisseurs ont renforcé leurs compétences ce qui leur permet de regarder des opérations plus complexes, sur des secteurs qui n’auraient pas pu être explorés il y a deux ans», explique Hugues Delafon. Au final, les émetteurs y trouvent leur compte. «En moyenne, le spread n’a pas trop évolué depuis 2012, oscillant entre 250 et 300 points de base. Mais comme le marché s’est orienté vers des émetteurs plus petits, donc considérés plus risqués, sur des maturités plus longues, il y a eu un resserrement sous-jacent», reconnait Floriano Ascensao, l’un des quatre membres de l'équipe dédiée aux EuroPP de CA CIB. Lire la suite sur le site de L’Agefi
State Street Global Exchange a publié aujourd’hui les résultats de l’indice de confiance des investisseurs « State Street Investor Confidence Index® » pour le mois de décembre 2014.
Dans une interview à L'Agefi, sa présidente déléguée Agnès Benassy-Quéré évoque trois sources d'économies et plaide pour relever le niveau de formation.
A la tête du laboratoire danois depuis 2000, Lars Rebien Soerensen pourrait céder sa place en 2015 au moment où le groupe doit sécuriser sa croissance.
En tant qu’investisseur institutionnel responsable, l’ERAFP a décidé cette année de mesurer l’empreinte carbone de son portefeuille d’actions de grandes entreprises cotées. Philippe Desfossés, son directeur, a adopté une nouvelle méthode de gestion des risques. Il détaille ainsi sa récente appréciation des limites en matière de risque souverain qu’il compte bien étendre aux obligations coporate, et peut-être bien au-delà.
Salwa Boussoukaya-Nasr, directrice financière du Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) dans une interview accordée à Option Finance : «Nous étudions avec attention toutes les nouvelles formes d’indexation qui se développent sur le marché de la gestion indicielle. D’ailleurs, un tiers de notre gestion passive ne se base déjà plus sur des indices calculés en fonction de la capitalisation boursière, mais sur des indices dits «smart beta». Cette tendance devrait se poursuivre dans nos portefeuilles indiciels. Sur chaque marché, avant de choisir entre la gestion active et passive, nous nous posons systématiquement la question de savoir si un gérant peut être capable de surperformer les indices. La gestion active a pour inconvénient de présenter des frais de gestion plus élevés et nous demande un suivi plus important que dans la gestion passive. Elle n’a donc d’intérêt que si elle s’inscrit dans un segment de marché où il existe des opportunités de surperformance. S’il y a peu de dispersion de performance dans un indice, même avec de bonnes idées, un gérant ne peut pas se démarquer. Nous devons en outre pouvoir identifier des gérants qui surperforment de façon régulière, notamment dans les différents cycles de marché. Si ces deux conditions sont réunies, nous faisons appel à la gestion active, comme c’est le cas sur les small et mids caps européennes et françaises, ainsi que sur les actions growth et value américaines et les actions japonaises. En revanche, nous préférons une gestion indicielle lorsqu’il s’agit d’actions européennes sur les grandes capitalisations boursières. Pour notre gestion obligataire, nous utilisons uniquement la gestion passive en ce qui concerne nos placements en OAT qui sont gérés en buy and hold. En revanche, sur les autres types d’obligations, nous ne sommes pas très favorables à ce type de gestion car il s’agit souvent de placements où la sélection de titres est nécessaire pour éviter tout risque de défaut.»
Annoncée déjà de longue date, la réforme de l'épargne salariale devrait être détaillée d'ici la fin de l'année. Elle s'inscrit dans le cadre du choc de simplification, mais aussi comme contrepartie du pacte de responsabilité. Si les entreprises sont demandeuses de simplification, les pistes qu'elles avancent peuvent être différentes de celles des pouvoirs publics.
La Maif vole désormais de ses propres ailes. La mutuelle niortaise a levé le dernier verrou de son processus de sortie de la société de groupement d’assurance mutuelle (Sgam) Sferen, commune à la Macif et la Matmut. L’assemblée générale de Sferen, réunie le 10 décembre dernier, a donné son feu vert un mois après celui de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Réunis en assemblée générale extraordinaire le 29 mai dernier, les délégués élus des sociétaires de la mutuelle niortaise avaient adopté à une large majorité un projet de résolution demandant d’une part, le retrait de la Sgam créée le 8 décembre 2009, et d’autre part, la résiliation de la convention d’affiliation entre la Maif et Sferen en date du 7 avril 2010. Lire la suite sur le site de l’Argus de l’assurance