Le Groupe Co-operators limitée est devenu aujourd’hui la première compagnie d’assurance canadienne à signer le Montreal Carbon Pledge (Engagement de Montréal sur le carbone), qui engage les signataires à mesurer l’empreinte carbone de leur portefeuille d’investissement et à la divulguer publiquement. Lancé le 25 septembre 2014 lors de la conférence annuelle sur les principes de l’investissement responsable (PIR), tenue à Montréal, cet engagement reçoit l’appui des PIR et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement - Initiative Finance. Plus de vingt investisseurs institutionnels, dont une autre société canadienne, ont signé l’engagement. Son objectif consiste à attirer des investisseurs dont les portefeuilles totaliseraient trois mille milliards de dollars américains à temps pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui aura lieu à Paris en décembre 2015. En guise de première étape, les signataires promettent de mesurer l’empreinte carbone de leurs investissements d’ici à septembre 2015, à commencer par leurs titres de valeurs mobilières, et d’en faire la divulgation annuelle. Par la suite, ces mesures pourront éclairer les stratégies d’engagement. « En tant qu’assureur et investisseur durable, nous savons qu’il existe des risques associés aux changements climatiques. Nous reconnaissons aussi que la mesure de l’empreinte carbone de nos investissements constitue l’une des étapes importantes de la gestion de ces risques », a déclaré Kathy Bardswick, présidente et chef de la direction de Co?operators. « L’ajout de notre signature au Montreal Carbon Pledge démontre notre engagement envers l’investissement durable. Nous espérons que ce mouvement prendra de l’ampleur, car dans le monde entier, des investisseurs se résoudent à tenir compte des risques liés aux changements climatiques au moment de prendre leurs décisions d’investissement. » Les placements du groupe de sociétés de Co?operators, qui totalisent plus de 8 milliards de dollars canadiens, sont gérés par Addenda Capital, sa filiale. Co-operators divulguera l’empreinte carbone de ses investissements sur son site Web et dans ses rapports annuels sur la durabilité. En 2012, Co?operators comptait parmi les signataires fondateurs des principes pour une assurance responsable, appuyés par les Nations Unies. Addenda Capital a adhéré aux principes de l’investissement responsable.
Les rendements à 10 ans de l’OAT et du Bund sont tombés respectivement à 0,893 et 0,625%, de nouveaux plus bas historiques, vendredi après-midi, se détendant de 5 points de base sur la séance. Ce nouvel aplatissement des courbes de taux intervient au lendemain des résultats de la deuxième TLTRO de la BCE, qui ont augmenté dans l’esprit des investisseurs la probabilité du lancement par la banque centrale d’un programme d’achat de dette souveraine début 2015.
MACSF et Le Conservateur suivraient la voie tracée par Groupama et demanderaient eux-aussi leur adhésion au Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema).
Jean-Baptiste Bellon a été élu président du Conseil d’administration de la SFAF, à l’issue de la séance du 1er décembre dernier. Il entend poursuivre les travaux initiés sous la mandature de Marie-Pierre Peillon : imposer l’association comme un acteur incontournable de la construction d’une nouvelle finance «d’après-crise», consolider le Centre de Formation et les relations avec les émetteurs et positionner la SFAF comme centre de réflexion et d’action. Composition du nouveau Bureau : Président : Jean-Baptiste Bellon Vice-président: Pierre-Yves Gauthier Trésorier : Jérôme Paoli Membre : Barbara Cohen Deux nouveaux administrateurs ont rejoint le Conseil d’administration à l’issue de la dernière Assemblée générale : Emmanuel Daugéras, François Digard. Ils sont élus pour un mandat de quatre ans, en remplacement des administrateurs dont le mandat arrivait à échéance : Marie-Pierre Peillon et Jacques de Greling. Le Conseil d’administration comprend 12 membres : Jean-Baptiste Bellon, Agnès Blazy, Barbara Cohen, Emmanuel Daugéras, François Digard, Alban Eyssette, Pierre-Yves Gauthier, François Gobron, Didier Laurens, Véronique Laurent-Lasson, Jean-Yves Léger et Jérôme Paoli. Jean-Baptiste Bellon - Président de la SFAF Le parcours de Jean-Baptiste Bellon illustre le challenge auquel la SFAF fait face aujourd’hui : s’adapter à un environnement en pleine mutation. Il va apporter son expérience d’analyste financier sell-side et celle d’entrepreneur. Diplômé du Centre de formation et membre de la SFAF depuis trente ans, il est membre du Bureau depuis 2013. Le président de la SFAF est le fondateur d’une société de conseil, Trapeza Conseil, spécialisée dans l’analyse financière du secteur bancaire. Auparavant, il a été successivement analyste financier à la DAFSA puis au sein du groupe HSBC. Il a ensuite rejoint Deutsche Equities en tant qu’analyste sell-side à Paris, Londres et Madrid. Jean-Baptiste Bellon est également enseignant dans plusieurs universités ou écoles de commerce françaises et internationales. Il est âgé de 58 ans et est diplômé de Sciences Po Paris. Il est également titulaire d’un doctorat 3ème cycle de l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Emmanuel Daugéras - administrateur de la SFAF Emmanuel Daugéras est le fondateur de la société Amdamax, société de conseil en investissement créée en 2010. Il a auparavant fondée la société Edagora, qui opérait dans les services internet téléphoniques. Il a également été Business Development Manager chez Thomson Multimedia après avoir été pendant 3 ans Investment manager chez Target Partners (fonds allemand de capital risque). Agé de 45 ans, Emmanuel Daugéras est diplômé de Centrale Paris et d’Aachen University of Technology. Il est également titulaire d’un MBA de l’INSEAD. Il est membre de la SFAF depuis 2011 et membre de la commission Evaluation depuis 2012. François Digard - administrateur de la SFAF François Digard a rejoint le groupe Natixis en 2005. Il y est Secrétaire général de la recherche Solutions de marchés depuis 2014, après avoir été responsable de la recherche sectorielle pendant 4 ans et analyste sell-side en charge du pôle Agro-Boissons-Tabac. Au préalable, François Digard a été analyste sell-side (agro alimentaire) chez CA Cheuvreux, ING Baring Ferri et Natwest. Agé de 44 ans, François Digard est diplômé du Centre de formation de la SFAF (2001) et de l’EM Lyon (1996). Il est par ailleurs titulaire d’une maitrise de droit de l’université Paris II et membre de la SFAF depuis 2001 et membre de la commission Déontologie depuis 2012.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } Questions have been raised concerning Union Banque Privée (UBP) in relation to the LuxLeaks affair. A Luxembourg affiliate of the Geneva-based private bank is reported to have posted millions in profits without a single employee in the country, according to Tages Anzeiger, on the basis of new documents. A tax optimization agreement is reported to have been reached in 2007. According to these reports, one of the affiliates of the Luxembourg bank, UBAM International Services, in 2006 earned profits of CHF30.5m, without a single local employee. According to the Swiss newspaper, this could imply that the management of the affiliate was carried out from Geneva. The question is whether the profits should then have been taxed in Switzerland. Tages Anzeiger reports that a settlement was signed in 2007 with the Luxembourg tax authorities. The agreement is said to have permitted all affiliates of UBP in Luxembourg to be taxed on only one tenth of their profits, at 29%, while the rest was tax exempt for a period of 10 years. That corresponds to a tax rate of 3% for the period, according to specialists interviewed by the German language newspaper, who describe it as a “very large reduction.”
La première Journée Nationale des Investisseurs Institutionnels s’est tenue mercredi 3 décembre au Collège des Bernardins à Paris. Vous avez pu suivre tout au long de la journée les émissions TV et radio en direct sur le site journeedesinvestisseurs.com : 8 Panels TV et radio, une majorité d’investisseurs institutionnels parmi les intervenants et les chroniqueurs, des partages d’expériences et témoignages passionnants mettant en scène des personnalités. Si vous avez raté des débats, retrouvez dès maintenant tous les replays : Regardez les replays des émissions TV Ecoutez en podcast les émissions radio
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } “In the face of relentless tax authorities, the temptation to transfer to Lugano is very high,” says Pietro Giuliani, head of the Italian Azimut group, in an interview with Plus (supplement of Il Sole 24 Ore), cited by Bluerating. The firm has agreed to pay EUR118m to the Italian tax authority, to settle a tax conflict concerning the period 2001-2013. Guiliani calls this sum a “token to support the country,” which the group has decided to pay only to relieve uncertainty and end a disagreement which is difficult to explain to institutional shareholders.
« Face à l’acharnement du fisc, la tentation de se transférer à Lugano est forte », a déclaré Pietro Giuliani, numéro un du groupe italien Azimut, dans une interview à Plus (supplément d’Il Sole 24 Ore) citée par Bluerating. La société a accepté de payer 118 millions d’euros à l’autorité fiscale italienne pour mettre un terme à un conflit d’ordre fiscal relatif à la période 2001-2013. Un montant, qualifié par Pietro Giuliani, d’ « obole pour soutenir le pays », que le groupe a décidé de payer uniquement pour sortir de l’incertitude et mettre un terme à un contentieux difficile à expliquer aux investisseurs institutionnels présents dans l’actionnariat.
La société de gestion française la plus “franco-sceptique”, Carmignac Gestion, a accordé un vote de confiance surprise à François Hollande, le président français, estimant que la popularité de ce dernier est tombée si bas que le temps serait peut-être venu de parier sur un redressement économique, rapporte le Financial Times. La société de la Place Vendôme pense que l’ampleur de « l’échec » de François Hollande pourrait in fine conduire à des réformes importantes pour l’économie française et raviver ses perspectives de croissance. « Ça passe ou ça casse », résume Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement de Carmignac Gestion , dans une interview au FT. « L’année prochaine, la France pourrait commencer à convaincre en termes de trajectoire ». Carmignac a vendu toutes ses obligations émises par la France et investit uniquement dans des actions de sociétés tricolores considérées comme de solides acteurs mondiaux.
Pour Lionel Tourtier, délégué général de Générations Eric, le vieillissement de la population offre des opportunités économiques, à condition de ne pas appréhender la Silver Economie en un seul bloc. Il existe, selon lui, au moins quatre segments marketing, répondant chacun à des tranches d’âge des séniors et à des préoccupations différentes. Seulement, il manque aux entrepreneurs la visibilité sur l’évolution de ce secteur.
Le cap des 2000 fonds de dotations devrait être franchi avant la fin de l’année. Force est de constater que le paysage philanthropique français a profondément changé en six ans. Décryptage de Stephanie Gerschtein-Gherardi, ingénieur patrimonial international à la Banque Neuflize OBC.
AG2R La Mondiale et le Cercle de l'Epargne ont annoncé le 9 décembre leur décision d'unir leurs expertises pour étudier les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance et éclairer le débat public. Centre d'études et d'information indépendant, le Cercle de l'Epargne mène des études à dimension économique et sociale et des actions de formation pour comprendre les grands enjeux de la protection sociale.
Philippe Goubeault, Directeur financier de l’AGIRC-ARRCO, explique pourquoi les instances ont décidé de centraliser la gestion des réserves techniques avant fin 2014. Satisfait de son allocation d’actifs, l’institution mène actuellement une réflexion à la fois sur l’ISR et le financement de l’économie.
Norbert Reithofer va renoncer prématurément à ses fonctions de président du directoire de BMW, dès mai 2015, un an plus tôt que prévu. Il sera remplacé par Harald Krüger, l’actuel directeur de la production du groupe, âgé de 49 ans. A la tête du groupe bavarois depuis 2006, Norbert Reithofer va être proposé pour le poste de président du conseil de surveillance en remplacement de Joachim Milberg, a ajouté BMW. L’annonce de ce renouvellement à la tête de BMW intervient quelques heures seulement après l’officialisation du départ de Herbert Diess, directeur du développement de BMW, chez le concurrent Volkswagen.
Selon La Lettre de l’Assurance numéro 1234 du lundi 8 décembre, plusieurs sources indiquent que Michel Andignac, le directeur financier de Generali France depuis 2005 serait sur le point de quitter la compagnie. Il avait rejoint le groupe en 2001 après avoir passé plus de dix ans au groupe Victoire devenu Aviva France.
Longtemps boudées par les institutionnels, les banques d’investissement signent leur retour auprès de ces acteurs depuis un an. Leurs offres se sont renouvelées, elles misent davantage sur la transparence et sur la mise en conformité réglementaire. Elles développent aussi des approches fondamentales et se rapprochent des méthodes des gérants.
Les actions Eiffage et Vinci abandonnaient respectivement jusqu'à 5,23% et 2,14% en séance, après le vote vendredi dernier à l’Assemblée nationale d’amendements au projet de loi de finances rectificative pour 2014. Les amendements 403, 257 et 435 visant à mettre un terme à une exemption fiscale dont bénéficiaient les sociétés d’autoroutes sur la déductibilité illimitée de leurs intérêts d’emprunt ont été adoptés par les députés. Le vote intervient en plein bras de fer entre gouvernement et concessionnaires autoroutiers sur les tarifs des péages.
L’assureur La Mondiale a prévu d'émettre 500 millions d’euros de dette subordonnée perpétuelle assortie d’une première option de rachat anticipé en décembre 2025. L’opération intervient dans le cadre d’une offre d'échange de titres existants. Les nouveaux titres devraient être émis à un spread minimum de 405 points de base. La constitution des livres est attendue le 11 décembre. Deutsche Bank et HSBC sont teneurs de livre.
Selon Patrick Badilian, responsable du département financier au sein de la direction des investissements de la CDC, l’appel d’offre en cours pour la sélection de fonds « Smart Beta » permettra à l’Ircantec de réallouer une partie de la poche actions vers une composante affichant une moindre volatilité que les marchés actions sur lesquels l’institution est actuellement positionnée…
Clive Adamson, responsable de la supervision des sociétés régulées au sein de la Financial Conduct Authority (FCA), est prêt à quitter le régulateur britannique, ont confié au quotidien plusieurs sources proches du dossier. Sa décision intervient alors que la FCA prépare une restructuration qui débouchera sur une scission de la division de Clive Adamson.
Résultats du 4ème baromètre annuel du Club de l'épargne salariale Harris Interactive. 54 % des salariés estiment que l’épargne salariale devrait davantage permettre le partage des profits, ils attendent donc beaucoup de la prochaine réforme de l’épargne salariale. Celle-ci devient un vrai projet social. Pour 42 % d’entre eux, elle devrait également davantage contribuer au financement des retraites. En revanche, ils ne sont que 11% à estimer qu’elle devrait davantage concourir au financement des entreprises.