Avez-vous un projet d’externalisation du suivi comptable de vos investissements sur les classes d’actifs de diversification à horizon 12 mois ? Répondre Les résultats de ce sondage seront dévoilés lors de la première édition de la Journée des Investisseurs, qui se déroulera à partir de 14h, le 3 décembre, au Collège des Bernardins, 18-24 rue de Poissy, 75005 Paris. A cette occasion, assistez à l'émission TV «Suivi des investissements : comment simplifier le traitement opérationnel et administratif des classes d’actifs de diversification» avec pour intervenants : Philippe Taffin (Aviva France), Sylvie Malecot (Millénium Actuariat & Conseil) et Laurent Durdilly (CACEIS).
Euronext Paris a définitivement tourné la page du 39 rue Cambon et du Triangle d’Or parisien. Au 2e trimestre 2015, le groupe déménagera dans le petit immeuble du Praetorium, en plein cœur de La Défense, ce qui devrait lui permettre de réduire de moitié son loyer, selon le journal Les Echos. Cette annonce a été confirmée mardi par le gestionnaire des Bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne. Pour le groupe, ce déménagement s’intègre dans le plan d'économie annoncé lors de son introduction en bourse, le 20 juin 2014. Après sa séparation avec l’américain Nyse (racheté par ICE), le groupe paneuropéen s’était fixé comme objectif d’économiser 60 M€ en trois ans. Lors de ses résultats du 2e trimestre, le groupe avait déclaré être en avance sur son plan en ayant réalisé déjà la moitié. Euronext estime que «?[ces] nouveaux locaux, mieux dimensionnés et plus modernes, correspondent davantage à [notre] nouvelle culture, centrée sur l’efficacité, la croissance et l’innovation?». Le groupe avait également envisagé une option dans une rue à proximité du palais Brongniart, anciennement palais de la Bourse, pour finalement opter pour la Défense. L’immeuble Praetorium, situé au pied de la tour Dexia, développe une superficie de 10 000 m² sur 10 étages avec une capacité maximale d’un peu plus de 1 000 personnes. Euronext met fin à une vacance de plus de plus de 5 ans, depuis sa livraison en 2009.
L’Autorité de contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR) a approuvé la création de la société de groupe d’assurance mutuelle (Sgam) Klesia Assurances. Les assemblées générales du groupe de protection sociale Klesia et de la Fédération mutualiste parisienne (FMP), réunies en juin dernier, avaient approuvé le principe de création d’une Sgam visant à se substituer au groupement paritaire de prévoyance (GPP) Klesia Assurances, l’entité combinante des organismes d’assurances membres de Klesia. Une plus grande solidarité Ce statut juridique de la Sgam Klesia Assurances permet d’assurer une plus grande solidarité entre ses membres. La Sgam Klesia Assurances regroupe les institutions de prévoyance (IP) relevant du code de la Sécurité sociale (Klesia Prévoyance ainsi que les IP du transport Carcept-Prévoyance et Ipriac), les mutuelles relevant du code de la mutualité (FMP, Klesia Mutuelle, Mutuelle Carcept Prev et la Mutuelle Saint Germain) et une mutuelle relevant du code des assurances (Mutrafer). Un communiqué du groupe indique qu’il dispose désormais de l’ensemble des structures juridiques lui permettant d’assurer son plan de développement «Ambitions 2016».
Le groupe Mercer a annoncé le 21 novembre l’acquisition de la société de conseil suisse SCM Strategic Capital Management AG. Cette opération, encore soumise aux feux des autorités de tutelle, va permettre à Mercer de renforcer son expertise dans le domaine de la gestion alternative, un secteur de plus en plus pris en compte par les investisseurs institutionnels. Les actifs administrés par Mercer s'élevaient à fin septembre à 108 milliards de dollars, dont 13 milliards d’actifs alternatifs.
Mikaël Cohen, directeur des investissements de CNP Assurances détaille les stratégies et les projets d’investissements, notamment dans les infrastructures, du groupe dont l’encours s’élève à près de 300 milliards d’euros (hors unité de compte). En exposant la structure de la gestion financière, il explique comment sont réalisés les différents investissements de la compagnie d’assurance.
L’Etablissement de retraite additionnelle pour la fonction publique (ERAFP), et en particulier Philippe Desfossés, son directeur général, attend avec impatience la publication d’un décret d’ici la fin de l’année. Et pour cause. Ce texte change le cadre réglementaire de l’allocation d’actifs du jeune fonds de pension qu’il dirige, et doit le libérer d’un carcan réglementaire qui le contraint encore à investir 65 % de son portefeuille minimum dans des obligations (pour l’essentiel des titres souverains de la zone euro). De fait, il devient difficile de justifier d’investir autant dans des obligations qui n’ont jamais été aussi peu rémunératrices. Ainsi, les obligations qui représentent 72 % de l’ensemble n’ont jamais été aussi chères, avec un OAT à 1,3 % ou un Bund à 0,8 %. Dans un autre genre, Philippe Desfossés est revenu sur une autre contrainte dont souffre l’Erafp : son impossibilité à investir, même pour un pourcentage limité de son actif, dans des fonds ouverts. Moyennant quoi, l’institution passe par des appels d’offres dont le processus peut s'étendre sur une durée comprise entre 9 mois et un an. C’est un manque de souplesse évident pour le directeur, qui milite pour une plus grande réactivité. Par ailleurs, pour certains types d’opérations où le montant unitaire d’un investissement est élevé, investir à plusieurs a du sens ne serait ce que parce que cela permet une meilleure diversification du risque. C’est le cas de l’immobilier par exemple compte tenu des montants en jeu. Visionner l’interview TV sur le site de Newsmanagers
« Pour profiter d’opportunités de marchés quotidiennement, BNP Paribas Cardif utilise des ETF dans le cadre de ses placements tactiques pour le fonds général en euros, a témoigné à Option Finance Julien Bordeaux, Gérant senior actions diversifié chez BNP Paribas Cardif. Nous devrions à l’avenir encore plus y faire appel, notamment dans nos nouveaux contrats d’assurance-vie euro-croissance : comme la garantie de ces derniers n’intervient qu’à l’échéance, nous pouvons nous permettre d’augmenter notre réactivité sur les marchés notamment actions, où le poids des ETF pourrait atteindre jusqu’à 20 % de notre allocation tactique, contre 10 % actuellement sur le fonds général en euros. Nous mettons désormais les produits dérivés en concurrence avec les ETF car ces derniers peuvent être plus liquides sur certains segments. »
Les fonds monétaires réguliers et court terme, ont poursuivi, de mars à septembre 2014, le mouvement d’augmentation de leur risque afin de capter un supplément de performance dans un environnement de taux au plus bas. Les fonds « monétaires court terme » ont globalement augmenté leur niveau de risque : leur note de risque moyenne est passée de 2,43 à 2,62. Dans la catégorie « monétaires réguliers » la majorité des fonds augmente également leur niveau de risque. Ainsi on a une augmentation du risque global de 0,30. Les fonds monétaires réguliers ont une note moyenne qui passe de 3,33 à 3,63. La durée de vie moyenne des fonds monétaires court terme s’allonge à 80 jours contre 70 jours en mars. Celle des fonds monétaires réguliers a sensiblement augmenté, passant de 199 jours à 226 jours. La qualité de crédit des contreparties reste peu ou prou la même qu’il y a 6 mois (très légère dégradation pour les fonds réguliers en moyenne (la note passe de 1,28 à 1,4)). La part d’émetteurs notés A3 est quasi inexistante sur les fonds court terme (0,12% en moyenne) mais augmente sur les supports monétaires réguliers (de 2 à 4%). Dans les deux cas (réguliers et court terme), il s’agit d’une présence assez élevée à l’intérieur d’un support en particulier qui tire la moyenne vers le haut, les autres supports ne sont pas exposés en A3. La part d’émetteurs non notés n’est pas nulle et en augmentation sur les fonds réguliers (5% en moyenne contre 3% auparavant) mais ces titres font l’objet d’une notation interne. Les deux meilleures notations court terme représentent donc environ 90%de la part court terme des portefeuilles monétaires (en retirant la part en OPCVM). En revanche, le pourcentage de BBB est en forte augmentation par rapport à la dernière étude, puisqu’il se situe à 16,71% (contre 13,37% en mars) dans les fonds court terme et à 27,17% (contre 22,32% en mars) dans les fonds réguliers. La liquidité des instruments utilisés par les fonds monétaires court terme et les fonds monétaires réguliers reste stable, d’après la note attribuée au risque de liquidité qui reste faible à 0,6/3 environ. Enfin, on observe une légère diminution de la concentration sur les émetteurs français pour les fonds réguliers et pour les fonds monétaires court terme. La France représente environ 61% (contre 68%) des fonds monétaires court terme et est à 56% (contre 60%) dans les fonds monétaires réguliers. Les émetteurs italiens ou espagnols augmentent légèrement sur les supports réguliers (+1,5%) et plus sensiblement sur les supports court terme (passant de 11 à 15%). Les fonds monétaires dans l’ensemble ont pu s’intéresser de plus près aux périphériques du fait de l’amélioration de la situation en Italie et en Espagne. On note une surperformance moyenne des fonds comparés à l’Eonia, sur la période mars 2014 / septembre 2014 de 27pb pour les fonds réguliers et une performance supérieure de 9pb à celle de l’Eonia pour les fonds monétaires court terme. Pas de changement à signaler dans la méthode d’évaluation.*
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en œuvre ; des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps. Pour télécharger le baromètre de novembre : cliquez ici
Sous égide de la Fondation de l’Avenir, l’Assurance Mutuelle des Motards crée la « Fondation Mutuelle des Motards » : une fondation qui s’inscrit dans la continuité de l’engagement de la Mutuelle des Motards pour la prévention. Elle a pour principale mission d’accompagner et de soutenir la recherche et l’innovation au bénéfice de tous les conducteurs de 2 et 3-roues. Cinq engagements phares de la « Fondation Mutuelle des Motards » : La recherche médicale : développer la recherche médicale appliquée spécifique à la traumatologie des 2 et 3-roues à moteur. Les études et recherches scientifiques : spécifiques aux pathologies liées à la pratique des 2 et 3-roues à moteur, elles seront conduites au plan clinique, médico-économique et sociétal. La prévention : la Fondation soutiendra des actions et dispositifs de prévention axés sur le comportement, l’équipement ou encore les infrastructures. Accompagnement et soutien : à la suite d’un accident, en partenariat avec des associations du monde des 2 et 3 roues à moteur, la Fondation participera à des initiatives de d’accompagnement et de soutien aux victimes et à leur entourage. L’information : l’organisation et la coordination de sa diffusion concernera tous les personnels scientifiques, médicaux et sociaux intéressés, les familles, et aussi des organismes concernés, des collectivités et acteurs territoriaux, ou un public plus large. Abritée par la Fondation de l’Avenir, cette fondation, à but non lucratif, est dirigée par un comité de gestion dont les principaux membres sont des acteurs de la Mutuelle des Motards.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } Philippe Desfossés, CEO of France’s Etablissement de retraite additionnelle pour la fonction publique (ERAFP), is impatiently awaiting the publication of a decree which is expected to alter the regulatory framework for asset allocation in the young pension fund. This is expected to liberate it from a regulatory situation in which it is still required to invest 65% of its portfolio in bonds (largely euro zone government bonds). It is becoming difficult to invest so much in bonds, whose returns have bever been lower. Bonds, which represent 72% of the portfolio, have never been so expensive, with OATs at 1.3%, and Bunds at 0.8%. Desfossés, interviewed by Newsmanagers TV, discussed another constraint the ERAFP is subject to: it has no way to invest even a limited percentage of its assets in open-ended funds. The institution relies on requests for proposals whose procedures may last a total of 9 months to one year. This causes a clear lack of flexibility, the director says, and calls for more responsiveness.
Comment le risque de change impacte-t-il le P&L ? Les journées de l’AFTE ont essayé de répondre à la problématique mardi 18 novembre, au Palais Brongniart, à Paris. Après avoir cartographié les risques de change, l’atelier s’est penché sur le risque de conversion et le coût de couverture sur devises émergentes ainsi que sur les solutions pour le réduire.
La Fondation pour la Recherche Médicale (FRM), établissement reconnu d’utilité publique depuis 1965, a pour principale activité le financement des programmes de recherche liée à la santé. « Dans cette optique, il est vital pour nous d’obtenir une régularité dans les rendements à la fois pour couvrir les frais de fonctionnement de la FRM et honorer les engagements pris avec les donateurs sur les financements de projet », explique Denis Le Squer, président du directoire et directeur administratif et financier de la Fondation.
Avec la réforme ferroviaire qui permet la réunification des actifs immobiliers de la SNCF et de RFF, la nouvelle entité qui chapeautera les deux activités crée une division chargée de la gestion des actifs immobiliers et fonciers.
comptez-vous intégrer de nouveaux administrateurs indépendants au sein de votre commission financière ? Répondre Les résultats de ce sondage seront dévoilés lors de la première édition de la Journée des Investisseurs, qui se déroulera à partir de 14h, le 3 décembre, au Collège des Bernardins, 18-24 rue de Poissy, 75005 Paris. A cette occasion, assistez à l'émission de radio «Le deuxième âge de la gouvernance» avec pour intervenants : Guillaume Ancel et Alain Viquerat (Humanis), Alain Martel (IFA), et William Margoline (CM-CIC Asset Management).
L’assureur britannique Aviva a annoncé vendredi être parvenu à un accord sur les conditions du rachat de son concurrent Friends Life Group pour 5,6 milliards de livres (7,1 milliards d’euros) alors que la réforme du financement des retraites pèse sur les compagnies d’assurance. Les assureurs sont en quête de nouvelles activités à la suite de la décision inattendue du gouvernement britannique de supprimer l’obligation de contracter une rente viagère au moment de la retraite, ce qui a fait chuter les ventes de ces produits. Le projet prévoit une offre publique de rachat en actions sur la base de 0,74 action Aviva par titre Friends Life. Il valorise Friends Life à 398,9 pence par action, soit une prime de 15% sur le cours de clôture de vendredi. Le conseil d’administration de Friends a fait savoir qu’il recommanderait l’offre, qui équivaut à 399 pence par action Friends, selon un communiqué publié par les deux sociétés. Le rachat renforcera le bilan d’Aviva et réduira son endettement, tout en augmentant ses actifs sous gestion. Toutefois, l’intermédiaire boursier Panmure Gordon & Co a abaissé sa recommandation sur Aviva après l’annonce, d’"achat» à «conserver», avec un objectif de cours ramené de 585 à 505 pence. Le titre Aviva a clôturé à 539 pence vendredi à Londres. «Il y aura certes quelques synergies de coûts et (l’opération) pourrait améliorer la capacité de versement de dividende d’Aviva, mais elle est en contradiction avec les commentaires de la direction sur le caractère trop centré sur le Royaume-Uni d’Aviva», estime son analyste Barrie Cornes. Les deux sociétés auraient à elles deux une valorisation boursière d’environ 20,5 milliards de livres. L’accord prévoit que les actionnaires de Friends Life, fondé en 2008, détiendraient environ 26% du capital du groupe à l’issue de la fusion, tout en recevant un montant équivalent au dividende de Friends Life au titre de l’exercice fiscal 2014. L’action Friends Life sont en baisse de 2% depuis le début de l’année, tandis que le titre Aviva a pris 20%.
Après 12 ans de coopération, Aegon et La Mondiale ont conclu un accord sur l’acquisition par La Mondiale de la participation de 35% d’Aegon dans La Mondiale Participations. L’opération valorise La Mondiale Participations à 1,0 milliard d’euros. Une fois l’opération réalisée, La Mondiale détiendra 100% de La Mondiale Participations. La Mondiale Participations est la holding détenant 50% d’Arial Assurances (spécialiste de la retraite supplémentaire à destination des grands groupes ; La Mondiale détenant directement 50%) et 100% de La Mondiale Partenaire (épargne patrimoniale en France) et de La Mondiale Europartnenaire (épargne patrimoniale d’une clientèle internationale). En 2013, La Mondiale Participations a réalisé un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros. Depuis la mise en place en 2002 du partenariat entre La Mondiale et Aegon, La Mondiale Participations a vu ses encours progresser de 16 milliards d’euros en 2004 à 38 milliards d’euros fin 2013. « Le partenariat développé avec Aegon aura été très fructueux. A travers ses filiales, La Mondiale Participations est devenu un acteur de premier plan en France de la retraite supplémentaire, et des produits d’épargne patrimoniale. Nous poursuivrons le développement de ces activités stratégiques en France et à l’étranger et continuerons à entretenir des relations privilégiées avec le groupe Aegon, » a indiqué André Renaudin, Directeur général d’AG2R La Mondiale. La transaction devra faire l’objet d’une information des autorités de contrôle et sera finalisée une fois l’approbation des autorités de la concurrence obtenue. A propos de La Mondiale Participations La Mondiale Participations a été créée en 1999 par La Mondiale pour prendre en charge les activités du groupe n’ayant pas un caractère mutualiste. En 2002, La Mondiale et Aegon avaient décidé de s’allier pour profiter des opportunités de croissance sur les marchés de l’épargne et d’assurance retraite en France et en Europe. Cet accord s’était traduit par l’entrée d’Aegon à hauteur de 20% dans le capital de La Mondiale Participations portée à 35% en 2004.
Rivoli Fund Management a été créée en 1996 par trois fondateurs (Thaddée Tyl, Johann Schwimann et Vincent Gleyze) et la Banque Transatlantique (groupe CIC) avec un Fonds Commun d'Intervention les Marchés à Terme nommé "Rivoli International Fund".
En 1993, diplôme de l’Institut Supérieur de Gestion en poche, Denis Le Squer est recruté par Sanofi, en tant que contrôleur de gestion au sein de l’équipe Consolidation de la branche pharmaceutique. Mais, rapidement, il se retrouve devant un cas de conscience.
Solvabilité 2 va conduire les assureurs à modifier en profondeur leur politique d’allocation d’actifs et à mettre en place de nouveaux modèles de gestion, pronostique PwC. Et ce pour rechercher des solutions optimales, puisqu’au couple rendement / risque s’ajoutera désormais une nouvelle dimension : l’optimisation du ratio de solvabilité (SCR). «Il n’y a pas d’allocation martingale permettant de répondre à toutes les contraintes, puisque l’allocation d’actifs optimale dépendra de la structure du passif», prévient cependant Alix Bakhos, senior manager chez PwC. Plus que tout autre sujet, c’est la transparisation qui risque d’influencer les assureurs en matière d’investissement, explique toutefois le cabinet. La transparisation impose en effet de détailler les positions des fonds détenus ligne par ligne, en montant et en caractéristiques. C’est à partir de ces données que sera calculé le SCR. Si le principe est simple, sa mise en œuvre se corse dès lors qu’un fonds détient lui-même d’autres fonds : il faut démonter l’ensemble de la chaine pour retrouver les positions réelles. Concentration des asset managers Dans ce contexte, PwC anticipe une évolution des relations entre assureurs et asset managers. «La connaissance des passifs par les asset managers devient un élément essentiel des stratégies de gestion», explique Alix Bakhos. Et d’ajouter : «Les asset managers doivent sortir de la logique rendement / risque / pertes extrêmes, et estimer le SCR maximal toléré par l’assureur.» Pour les experts de PwC, ces évolutions pourraient pousser les assureurs à se concentrer sur un petit nombre d’asset managers, du moins sur les classes d’actifs traditionnelles. «L’idéal, pour éviter la multiplication des transparisations tout en jouant les effets de diversification, se situe probablement à 5 à 7 asset managers par assureur», estime Alix Bakhos, rappelant qu’il y a environ 650 asset managers en France et qu’il s’en créé 50 chaque année. Intégrer l'économie de fonds propres réalisée Coté asset managers, offrir des services de transparisation (dont l’obligation incombe à l’assureur) risque de devenir un prérequis, en plus de l’obligation de performance (dont découle la rémunération). «Si les stratégies de gestion font économiser des points de SCR, pourquoi ne pas imaginer qu’à l’avenir la rémunération de l’asset manager soit un peu moins basée sur la performance, mais intègre l’économie de fonds propres réalisée», s’interroge Alix Bakhos. Etude PwC Solvabilité 2 : de nouveaux leviers pour l’allocation d’actifs (oct. 2014) from PwC France
« Le budget n’est pas le coffre fort mais un arrosoir, plus il puise et répand l’eau, plus un pays est prospère », affirmait Honoré de Balzac. Depuis la crise de 2008, la problématique de liquidité s’est fortement imposée dans le quotidien des trésoriers d’entreprises. Les journées de l’AFTE ont ainsi consacré un atelier à la visibilité et à la disponibilité du cash, le 19 novembre dernier au Palais Brongniart, à Paris.
Annoncée dès le mois de juillet, la plate-forme commune de financement alternatif de l’économie entre la société de gestion Acofi (950 M€ via six fonds d’investissement alternatif) et La Française, filiale du Crédit mutuel Nord Europe (45 Md€ d’actifs sous gestion), s’est concrétisée, le 31 octobre, par la création d’une holding détenue à 20% par la Française et à 80% par Acofi. La participation de la Française sera portée à 55% à horizon 2020. Faciliter l’accès aux fonds de prêts L’objectif de ce partenariat est de «faciliter l’accès des investisseurs institutionnels à la nouvelle classe d’actifs des prêts qui apporte un surcroît de rendement et un profil de volatilité moindre», explique Thibault de Saint Priest, associé gérant d’Acofi. Il s’agit de créer un «fabricant de solutions d’investissement» capable de proposer une «offre tout terrain», selon Xavier Lépine, président de La Française. Cette plate-forme transversale va s’intéresser au financement de l’économie via l’immobilier d’investissement, les infrastructures publiques ou privées, le financement du secteur public hors Etat ainsi que des PME et ETI. Avec la désintermédiation croissante du financement de l’économie et les prêts directs qui intéressent de plus en plus d’investisseurs, dont les mutuelles et institutions de prévoyance qui seront bientôt autorisées à investir dans cette classe d’actifs, «un nouveau mode de relation est en train de se mettre en place entre les banques, les assureurs et les assets managers», affirme Patrick Rivière, directeur général de la Française.
La 4ème conférence annuelle de l’EIOPA à Francfort a été l’occasion d’expliquer la transition de l’institution de la fonction de régulateur à celle de superviseur.
La version finale du rapport sur la réforme de l'épargne salariale sera présentée au ministère du Travail le mercredi 26 novembre prochain. Certaines propositions sont appelées à être intégrées au projet de loi Macron sur l'activité.
Selon nos informations, Thierry Coldefy, qui était directeur Investissements et Financement du Groupe Coface, vient de partir à la retraite. Thierry Coldefy, cinquante-cinq ans, est entré en 1980 à la Coface, qui l’affecte à la direction du contentieux. Il a occupé ensuite différentes fonctions au sein du département moyen terme, puis au contrôle de gestion jusqu'à sa nomination en 2003 en tant que directeur de ce dernier service. A ce jour, son remplaçant n’est pas encore connu.