De sa collection d’art contemporain à sa passion pour l’histoire chinoise, Stéphane Pallez a de nombreux hobbys. Mais elle n’est pas joueuse. Et, à ses yeux, ce n’est pas plus mal… « Ce ne serait pas possible dans mes nouvelles fonctions. Qu’imaginerait-on si je gagnais le gros lot ? », sourit celle qui a été choisie par les pouvoirs publics pour diriger la Française des Jeux (FDJ). A cinquante-cinq ans, elle est depuis ce matin plongée pour de bon dans un nouvel univers à la tête d’une société qui « touche 27 millions de clients, soit un Français sur deux en âge de jouer ». « Combien d’entreprises peuvent en dire autant ? », demande celle qui dirigeait depuis 2011 la plus discrète Caisse Centrale de Réassurance (CCR). Et c’est avec une curiosité palpable que cette femme directe et ouverte compte se rendre très vite sur le terrain pour discuter avec les buralistes, les kiosquiers et les distributeurs de presse. Cette dirigeante, qui aime les rencontres faites au Siècle, va rester fidèle à son habitude : « Je réfléchis en écoutant. » Dans une première vie, Stéphane Pallez a arpenté la Direction du Trésor de long en large. « Je suis restée vingt ans dans l’administration par choix, non pas par obligation », souligne cette mère de deux enfants. Lire la suite sur le site des Echos
Allianz confirme son goût pour les investissements alternatifs, notamment dans le domaine du développement durable. Allianz Capital Partners (ACP), l’entité chargée des placements alternatifs pour le groupe, a annoncé avoir franchi le cap des 2 Md€ d’investissements dans les énergies renouvelables, suite à l’acquisition du parc éolien bourguignon Forterre, qui représente une capacité de 28 mégawatts. Au total, depuis 2005, Allianz a investi dans 47 parcs éoliens et 7 parcs solaires en Allemagne, en France, en Italie et en Suède, le tout représentant une capacité de production de 1200 watts d’électricité, ce qui correspond aux besoins annuels d’une ville comme Lyon.
Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France dans une interview accordée à Option Finance : «Nous allons continuer notre programme de diversification de nos actifs, notamment à l’international. Nous avons déjà entamé cette démarche dans notre portefeuille immobilier en Allemagne grâce à l’acquisition d’un immeuble de bureaux à Hambourg. Une des autres pistes de diversification concerne cette fois notre poche obligataire où nous avions historiquement très peu de dette émergente et pas de crédit à haut rendement international. Si, depuis deux ans, nous avons commencé à investir dans ces deux segments, nous voulons poursuivre cette démarche pour réduire nos risques et être moins dépendants du cycle économique en zone euro. Par ailleurs, nous allons poursuivre nos investissements dans les loans. Depuis 2013, ceux-ci constituent notre dernière source de diversification. Nous avons par exemple pris un premier ticket de 300 millions d’euros sur un fonds de dettes d’infrastructures secondaires, lancé par Aviva Investors. En parallèle, nous avons investi autour de 150 millions d’euros sur de la dette immobilière, somme que nous venons de décider d’augmenter pour un montant global de 300 millions d’euros. Par rapport aux obligations corporate qui sont devenues très chères, que ce soit à travers des opérations classiques ou même des Euro-PP, la dette immobilière possède des niveaux de rentabilité très attractifs compris entre 150 et 250 points de base supérieurs à l’Euribor sur des durées de cinq à sept ans en fonction des types d’actifs refinancés. Sur les fonds de prêts à l’économie envers les PME, nous allons encore compléter notre dispositif puisque nous avons lancé fin juin un premier fonds commun de titrisation qui va être doté dans un premier temps de 150 millions d’euros. Il va nous permettre de financer un certain nombre d’entreprises (ETI et grandes PME) pour les accompagner dans leur développement. Si, sur ce marché, nous commençons avec un ticket de 150 millions d’euros, il pourrait représenter à terme autour de 1 à 1,5 % de notre allocation d’actifs.»
« Nous apprécions quand notre interlocuteur au service client d’une société de gestion arrive à s’imposer dans sa propre organisation, c’est-à-dire qu’il entretient des liens directs avec les équipes de gestion, juridique ou encore de contrôle des risques, commente Ismaël Lourabi, responsable de la gestion financière à la CDC. Dans ce cas, toutes nos requêtes sont traitées de manière très réactive. » « Nous avons encore aujourd’hui des réponses à nos questions qui divergent en fonction de nos gestionnaires ou de nos dépositaires, commente Ismaël Lourabi. Chaque professionnel peut avoir sa propre interprétation mais nous souhaiterions pouvoir être fixé grâce à un argumentaire qui soit par exemple étayé avec des éléments techniques ou les textes réglementaires. Or nous ne retrouvons pas toujours cette démarche chez nos interlocuteurs. » « Lorsque des évolutions ont lieu au sein de la société de gestion comme des départs importants ou un changement d’actionnariat, nous aimons être tenus au rapidement courant rapidement en amont d‘une publication par la presse », regrette Ismaël Lourabi. Lire la suite de l’article : Les institutionnels recherchent des services clients à forte valeur ajoutée
Avec 7,2 Md€ au troisième trimestre 2014, le chiffre d’affaires de Crédit agricole Assurances affiche une hausse record de 18,6% par rapport à l’an passé. Il atteint même 22,7 Md€ sur les neuf premiers mois de l’année, soit +12,4% par rapport à la même période de 2013.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } As announced by Cédric Chaboud, chairman of SPGP, in an interview with Newsmanagers on 15 September 2014, the Paris-based asset management firm has recently made additions to its product range. Two themed OPCVM funds have joined the offerings. The first of these is focused on the luxuries sector and is entitled “L’Esprit du Luxe.” This includes the full spectrum in the sector, from “premium plus” to ultra-luxury, and places the emphasis on emerging markets for luxuries produced on all continents. The second fund, Digital Explorer, is concentrated on tech stocks, including leaders of tomorrow. Other funds are in the works. “We will continue to offer niche products. In 2015, we are planning several launches, especially China and Africa themed funds,” Chaboud announced at a press conference in Paris on Thursday, 6 November.
Dans une interview à Financial News, Michael Dobson, âgé de 62 ans, a refusé de donner une date pour son départ probable de la société, réfutant la suggestion selon laquelle il partirait dans les deux ans étant donnée l’arrivée récente de collaborateurs expérimentés. Il a déclaré : « la réponse est que je n’ai pas de calendrier. Il y a deux choses à prendre en compte dans la décision : moi et le conseil d’administration. Rien n’a été discuté avec le conseil d’administration. Il n’y a pas de limite de temps pour ma présence ici. (…) ». Par ailleurs, Schroders s’apprête à dévoiler une nouvelle stratégie actions quantitative market neutral.
BNP Paribas Social Business France est un fonds ISR (Investissement Socialement Responsable) et solidaire, investi dans des entreprises à forte utilité sociale et/ou environnementale. Il permet à l’investisseur de contribuer au développement de l'économie solidaire et de donner un impact social à son épargne en finançant l’entrepreneuriat social en France (jusqu'à 10% du portefeuille). En effet, il intervient notamment auprès d’entreprises locales actives dans la lutte contre l’exclusion, la santé, avec la recherche de solutions au handicap ou à la dépendance, et la préservation de l’environnement.BNP Paribas Social Business France a obtenu le label Finansol. Ce label assure aux investisseurs choisissant ce fonds, qu’une partie de leur épargne contribue au financement de l'économie sociale et solidaire. Vous détenez des parts de BNP PARIBAS SOCIAL BUSINESS FRANCE, fonds commun de placement (FCP) de classification «diversifié» et nous vous remercions de la confiance que vous témoignez à notre établissement.Par la présente, nous vous informons que BNP Paribas Asset Management a décidé de modifier la rubrique « Stratégie d’investissement » en précisant que :- votre FCP pourra investir à hauteur de 10% maximum des titres de capital ou de dette émis par des émetteurs de juridiction française appartenant à l’économie sociale et solidaire en lieu et place des émetteurs français et/ou européens au sens géographique,- les entreprises ou associations dans lesquelles investissent votre FCP, cherchent à répondre à un besoin social et / ou environnemental, dans des domaines tels que la lutte contre l’exclusion, l’insertion, l’innovation sociale autour de la santé (techniques de soins pour les séniors, logement intergénérationnel pour remédier à la dépendance, produits innovants pour pallier au handicap etc…) (…), en lieu et place d’entreprises ou d’associations qui cherchent à répondre à un besoin social et / ou environnemental, dans des domaines tels que la lutte contre l’exclusion, l’insertion, de la santé (…).Ces changements n’impactent pas le profil de rendement / risque de votre FCP.Ces modifications entreront en vigueur le 3 novembre 2014.
La troisième édition du Forum des Placements privés organisée par bfinance en collaboration avec le cabinet d’avocats Kramer Levin a été l’occasion de faire un point sur l’état de ce marché en confrontant les témoignages des différentes catégories d’intervenants En deux ans d’existence, les placements privés au format Euro PP ont contribué au financement des entreprises de taille intermédiaire à hauteur de 10 milliards d’euros, répartis entre une centaine d’opérations. Si les négociations restent de gré à gré, un marché a commencé à se structurer sous l’égide du Trésor autour d’investisseurs en quête de rendements toujours plus nombreux et d’emprunteurs soucieux de diversifier leurs sources de financement à long terme. La troisième édition du Forum des Placements privés organisée par bfinance en collaboration avec le cabinet d’avocats Kramer Levin a été l’occasion de faire un point sur l’état de ce marché en confrontant les témoignages des différentes catégories d’intervenants. Réglementation Chef de bureau à la Direction Générale du Trésor, Jean Boissinot a commencé par évoquer les initiatives d’ordre réglementaire en cours d’élaboration. Après avoir rappelé la contribution des régulateurs à l’essor de l’Euro PP, via notamment la création des fonds prêts à l’économie et la possibilité donnée aux assureurs de prêter en direct aux entreprises, il a indiqué qu’un groupe de travail se consacrait à la définition d’un modèle de documentation juridique. « La démarche a pour principaux enjeux de définir un standard de marché et de renforcer le positionnement de la marque Euro PP à l’international », a précisé Jean Boissinot. Le modèle de documentation ainsi défini viendra compléter la Charte Euro PP, qui fournit un modèle d’accord de confidentialité et s’attache à décrire les termes et conditions des opérations. En réponse aux doutes exprimés sur la finalité de ce modèle de documentation, Hubert de Vauplane, avocat associé chez Kramer Levin, précise que l’idée est de mettre à disposition « un contrat de référence qui puisse servir de base de discussion entre emprunteur et investisseur tout en ayant vocation à être adapté aux spécificités de chaque opération ». Outre la documentation juridique, les autres sujets approfondis dans le cadre des groupes de travail supervisés par le Trésor concernent la promotion de l’Euro PP, avec une grande manifestation prévue début 2015, le suivi du marché, actuellement compliqué par la multitude de transactions non cotées, et le traitement comptable et prudentiel côté investisseur. Ces initiatives s’ajoutent à l’ouverture attendue des fonds de prêts aux mutuelles de santé et de prévoyance et à un possible assouplissement des règles qui empêchent actuellement les assureurs de prêter aux holdings financières. Clauses juridiques Au-delà des aspects réglementaires, les débats ont été alimentés par cinq des investisseurs les plus actifs de la Place (AXA, Allianz, Amundi, Natixis Assurances, Idinvest), deux émetteurs récents (NGE, Daher) et le Président de la commission Financement – Bâle III de l’AFTE, Hervé Labbé. Les investisseurs ont évoqué les précautions mises en œuvre dans leurs approches respectives. Sur les formats non cotés (Euro PP au format prêt, Schuldschein), certains privilégient une intervention en partenariat avec les banques de manière à assurer un alignement des intérêts et ainsi éviter un transfert de risque désorganisé. La sélection des opportunités d’investissement – une cinquantaine par trimestre pour la seule activité fonds d’Amundi – est compliquée par l’absence de notation par une agence dans la majorité des cas. « L’effort d’analyse doit être fait par l’investisseur, dans le cadre d’une relation directe avec l’émetteur. C’est de cette manière que les défauts seront évités le plus longtemps possible », plaide Hervé Labbé. Ainsi, les plus grands investisseurs ont développé leur propre modèle de notation tout en ayant renforcé leurs équipes d’analyse crédit. Désormais, les processus d’investissement tendent à se standardiser. « Nous commençons par analyser la structure financière de la société et son secteur d’activité à l’aune de critères quantitatifs et microéconomiques tout en prenant en considération d’autres indicateurs macro. Ensuite, nous suivons un processus d’analyse impliquant des rencontres avec la direction de l’entreprise. Ce processus constitue le cœur de l’instruction du dossier. La démarche débouche sur un comité d’investissement qui va transiger à la fois sur le principe de la transaction et sur toutes les conditions assorties (durée, garantie, taux) », détaille Laurent Doubrovine, directeur général délégué de Natixis Assurances. Les investisseurs se rejoignent également en matière de clauses juridiques. « Nous cherchons à nous assurer qu’il s’agit bien d’une dette senior réellement pari passu de la dette bancaire. Cela ne veut pas dire que chaque clause doit être similaire mais que globalement, pendant la vie de la transaction, nous ne serons pas en position de prêteur subordonné », précise Damien Guichard, responsable dette privée, Allianz Global Investors, qui mentionne également parmi les principaux points d’attention la clause de negative pledge et la limitation de l’endettement dans les filiales. « Les clauses dites de rendez-vous qui nous permettent de suivre l’évolution de la société financée et ce le plus en amont possible nous semble également très importantes afin d’accompagner des évolutions de business plan ou de stratégies si nécessaires », ajoute Emmanuelle Nasse Bridier, Responsable de la politique crédit d’AXA Groupe. « Nous sommes également sensibles aux clauses de remboursement anticipé comme tous les assureurs qui privilégient les investissements à taux fixe », poursuit-elle. Lire la suite sur le site de bfinance
Le dispositif issu de l’article 225 du Grenelle II a porté ses fruits : les grandes entreprises ont indéniablement amélioré leur communication extra-financière. Plus de transparence et des démarches mieux structurées montrent que le principe est acquis. Mais il reste de grandes disparités entre les types d’entreprises, notamment entre celles cotées et celles qui ne le sont pas. Et toutes doivent poursuivre leurs efforts pour mettre en lumière des indicateurs plus clairs et pertinents. C’est ce que révèlent les analyses des rapports extra-financiers de l’année 2013.
Adrea, Apreva et Eovi MCD ont confirmé la création d’une union mutualiste de groupe (UMG) révélée par l'Argus de l'assurance. Les trois mutuelles interprofessionnelles ont apporté des précisions sur le choix de cette forme la plus intégratrice d’union mutualiste, qui pèsera 1,7 milliard d'euros pour près de 3 millions de personnes protégées.
CNP Assurances laisse peu d’espoir dans l’immédiat à Groupama. Alors que l’assurbanquier mutualiste, qui ne commente pas, nourrirait selon Les Echos l’ambition de fusionner les activités de Groupama Gan Vie avec celles de CNP Assurances, ce dernier lui ferme la porte. «Vous parlez de quelque chose qui n’existe pas», a lancé hier à la presse Antoine Lissowski, le directeur général adjoint de CNP Assurances. «Nous n’avons été saisis d’aucune proposition. Ce n’est pas la première année (...) cela arrive généralement à l’approche des comptes», a-t-il ajouté, faisant référence aux articles de presse évoquant un tel rapprochement, notamment dans les activités d’assurance-vie des deux groupes. «La CNP poursuit sa stratégie de développement dans la prévoyance et l’assurance-emprunteur et dispose de positions assez fortes en assurance vie-épargne retraite pour ne pas souhaiter développer ce segment», a ajouté Antoine Lissowski.
Zone Euro : dernière chance avant la déflation ! Alors que la zone Euro est sur le point de sombrer dans une spirale déflationniste, l’heure de la dernière chance a sonné. La volatilité du mois d’octobre témoigne, non pas d’une mauvaise nouvelle particulière, mais d’une prise de conscience que les remèdes en cours ne suffisent plus et que le malade doit être transféré en salle de réanimation. Le couple franco-allemand doit donc prendre ses responsabilités et redonner des perspectives meilleures à la zone.
CNP Assurances présente ses indicateurs au 30 septembre 2014. Ces éléments ont été examinés par le conseil d’administration qui s’est réuni le 04 novembre 2014.
Pacific Investment Management Co. a enregistré un taux de rachats record sur son plus gros fonds dans le premier mois qui a suivi le départ surprise de son ex-gérant Bill Gross, avec une sortie de 27,5 milliards de dollars en octobre.
La Banque centrale européenne (BCE) a pris officiellement la responsabilité du mécanisme européen de supervision bancaire, à l’issue d’une phase préparatoire d’un an qui a comporté un examen approfondi de la capacité de résistance des banques et des bilans des plus grandes banques au sein de la zone euro.La nouvelle autorité de supervision, le MSU ou SSM en anglais , contrôlera de manière directe 120 groupes bancaires de la zone euro, dont les bilans cumulés représentent 82% des actifs détenus par le secteur dans la région. En pratique, le superviseur européen pourra délivrer des licences bancaires, donner son feu vert à certaines prises de participations importantes au capital d’une banque ou encore tester la solidité financière des établissements concernés.Quelque 3.500 banques de moindre importance resteront elles sous la houlette de leurs superviseurs nationaux, mais la BCE établira et surveillera l’application des normes en matière de surveillance prudentielle, et coopérera étroitement avec les autorités compétentes nationales dans le cadre du contrôle de ces banques. Pour éviter toute mauvaise surprise, les banquiers centraux ont mené depuis fin 2013 une vaste revue des actifs détenus par les banques, assortie d’un test de résistance destiné à évaluer leur solidité face à une détérioration de la conjoncture. Le résultat, publié fin octobre, a fait apparaître des besoins de financement de seulement 9,5 milliards d’euros pour 13 banques, dont cinq italiennes, qui doivent désormais présenter un plan de renforcement de leur bilan au nouveau superviseur européen.«Beaucoup a été fait pour préparer la mise en place du contrôle bancaire assumé par la BCE. Nous avons une opportunité unique de développer une culture de la surveillance bancaire qui soit véritablement européenne, s’appuyant sur les meilleures pratiques des autorités de contrôle bancaire opérant dans la zone euro», a déclaré la présidente du conseil de surveillance prudentielle de la BCE, Danièle Nouy, citée dans un communiqué.«Notre objectif sera d’identifier très en amont les risques et procédures inappropriées au sein des établissements de crédit et d’agir efficacement et rapidement pour les neutraliser», a par ailleurs précisé Sabine Lautenschläger, vice-présidente du MSU et membre du directoire de la BCE, dans une interview au quotidien français Le Monde publiée lundi.Le mécanisme de supervision bancaire sera flanqué à terme d’un mécanisme commun de gestion et de résolution des crises bancaires (SRM) et d’un système unifié de protection des dépôts, les trois piliers du projet d’union bancaire en Europe.
Les mesures prises par les banques centrales ces dernières années ont mené à une reflation des marchés d’actifs financiers sans précédent, permettant à de nombreuses classes d’actifs d’atteindre un nouveau plus haut historique en 2014.
Qu’ils soient entrepreneurs oeuvrant en faveur de la réinsertion, du développement durable, dans le secteur de la microfinance, du logement social… Tous ont réussi à concrétiser leur projet grâce au soutien de la finance solidaire. C’est pour eux que Finansol et le journal Le Monde ont décidé, il y a cinq ans, de s’unir pour récompenser ces entrepreneurs qui remettent l’homme au cœur de l’économie. Répartis en 5 catégories, voici les lauréats des Grands Prix de la finance solidaire 2014. Prix Coup de cœur du public AFB FRANCE ou comment éviter que le matériel informatique obsolète soit gaspillé ou jeté ? Financements solidaires via la SIFA (Société d’Investissement de France Active) et le Crédit Coopératif. Prix Activités écologiques ECOCUP ou comment réduire les déchets générés sur des événements accueillant le grand public ? Financements solidaires via la SIFA (Société d’Investissement de France Active) et Natixis AM. Prix Innovation sociétale EXTRAMUROS ou comment redonner une seconde vie à des objets devenus inutiles ? Financements solidaires via la SIFA (Société d’Investissement de France Active). Prix Lutte contre l’exclusion ANDES ou comment proposer aux plus démunis, une alimentation saine et de qualité ? Financements solidaires via la Ecofi. Prix Entrepreneuriat dans les pays en développement ASSILASSIME SOLIDARITE ou comment aider les familles modestes du Togo, éloignées de tous les circuits économiques, à créer une activité pour subvenir à leurs besoins ? Financements solidaires via Micofinance Solidaire (outils de financement d’Entrepreneurs du Monde).
Dans le prolongement du communiqué du 31 juillet dernier, CNP Assurances annonce la conclusion d’un protocole d’accord préliminaire détaillant les modalités envisagées de mise en oeuvre du projet de partenariat renouvelé à compter du 1er janvier 2016 entre CNP Assurances et le Groupe BPCE. Le partenariat renouvelé, d’une durée de 7 ans à compter du 1er janvier 2016, comprendrait les volets suivants : La mise en place d’un partenariat exclusif en assurance des emprunteurs (ADE) collective entre CNP Assurances et Natixis Assurances d’une part, et l’ensemble des réseaux du Groupe BPCE d’autre part. Ce partenariat reposera sur un accord de co-assurance à hauteur de 66% par CNP Assurances et 34% par Natixis Assurances ; La mise en place de partenariats spécifiques en prévoyance avec (i) en prévoyance collective, le développement par CNP Assurances d’une offre couvrant les principaux risques des clientèles professionnelles et entreprises du Groupe BPCE, complétée d’un volet sur la dépendance, et (ii) en prévoyance individuelle, un partenariat ciblé sur les produits de dépendance et de garantie du locataire ; L’introduction de mécanismes d’alignement d’intérêts entre CNP Assurances et BPCE concernant la gestion des encours restant chez CNP Assurances et relatifs aux contrats distribués dans le réseau des Caisses d’Epargne jusqu’au 31 décembre 2015. Ces encours continueront à être gérés par CNP Assurances selon les modalités actuellement en vigueur. Il est prévu que Natixis Assurances réassure une quote-part de 10% de ces encours. Ce projet de partenariat s’inscrit pleinement dans la stratégie de CNP Assurances de développer les activités de protection. Le projet de partenariat sera prochainement soumis aux instances représentatives du personnel concernées en vue de la conclusion d’accords définitifs, attendue au cours du 1er trimestre 2015.
En janvier prochain, AG2R La Mondiale géra pas moins de 80 milliards d'euros d'actifs lorsque la fusion avec Réunica sera achevée. Roger Bonne, directeur de la gestion obligataire et de trésorerie, et Alain Debord, responsable du service "trésorerie", expliquent les problématiques liées à la gestion de trésorerie : structure, enjeux, répartition de l'allocation d'actifs.
Selon Investment Week, deux gérants de Jupiter Asset Management vont quitter la société de gestion britannique à la fin de l’année. Il s’agit de Philip Ehrmann et Kathryn Langridge, respectivement gérant du fonds Jupiter China et responsable du Global Emerging Markets Fund. Leur départ intervient alors que l'équipe dédiée aux marchés émergents se réorganise. Jupiter Asset Management accueillera bientôt Ross Teverson au poste nouvellement créé de responsable de la stratégie pour les marchés émergents au niveau mondial, en provenance de Standard Life Investments.
Marie Bastart est promue directeur financier adjoint de Vinci, à ce poste depuis octobre 2014. Elle prend ainsi en charge la direction de la trésorerie et des financements, de la direction fiscale, de la coordination des opérations financières et des relations avec les agences de notation. Marie Bastart, quarante-sept ans, titulaire d’une maîtrise en administration économique et sociale, a commencé sa carrière comme trésorière du groupe de construction Lanctuit. Elle a ensuite exercé pendant six ans au sein du groupe Bouygues en qualité de trésorière du groupe ETDE, puis de responsable des financements de projets à l’international. En 2000, elle a rejoint le groupe GTM comme trésorière groupe puis, suite à l’OPE de Vinci sur le groupe GTM, a intégré la direction financement trésorerie de Vinci. Depuis 2004, elle était directeur du service trésorerie et financements.
Les produits d’épargne retraite sont-ils vraiment rentables ? C’est la question à laquelle tente aujourd’hui de répondre l’organisme international Better Finance for all. Dans un rapport présenté ce 30 novembre à Paris, ce centre indépendant d’expertise dans le domaine de la finance publie les performances réelles de l’épargne retraite en Europe. «Nous nous sommes rendu compte que ni les clients ni les autorités publiques de surveillance ne sont correctement informés sur le rendement réel des produits. Nous avons donc essayé de rectifier le tir, en déduisant notamment des rendements nominaux auxquels nous avons eu accès, à la fois l’inflation, les charges et les taxes», explique Guillaume Prache, directeur général de Better Finance for all. Mauvais résultats des régimes de la fonction publique Résultat, en effectuant cette opération, sur la période observée (entre 2000 et 2013), les rendements des produits d’épargne se révèlent peu compétitifs dans les huit pays européens observés. «La France se situe au milieu du panier, faisant mieux notamment que l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, mais moins bien que l’Allemagne», précise Guillaume Prache. Selon cette étude, le placement qui tire son épingle du jeu en France serait l’assurance-vie (+0,9% annuel). «Même si beaucoup de personnes considèrent que ce n’est pas un produit d’épargne retraite, c’est tout de même celui qui est le plus utilisé par les Français pour préparer leur retraite», indique Guillaume Prache. Dans un contexte marqué par la baisse des taux d’intérêts et les nouvelles règles prudentielles liées à Solvabilité 2, les produits destinés aux agents de la fonction publique (Préfon, Corem, complémentaire retraite des hospitaliers) affichent pour leur part un rendement négatif (-1,2%) sur les 14 années observées.
BlackRock a vu ses fonds actions à gestion active subir des rachats nets de 18 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l’année, rapporte le Financial Times fund management. Cela intervient après des décollectes de respectivement 15 milliards de dollars, 18 milliards de dollars et 9 milliards de dollars sur les trois années précédentes pour cette activité. La maison de gestion n’a pas réussi à obtenir les faveurs des investisseurs en raison de faibles performances et de changements au sein de ses équipes de gestion actions après une réorganisation de l’activité il y a deux ans, selon des analystes cités par le journal. Les chiffres du groupe montrent que 58 % de ses fonds actions à gestion fondamentale active ont sous performé par rapport à leur indice sur un an.
Premier réassureur en santé en France et acteur majeur en assurances de personne, MutRé gère aujourd’hui près de 250 millions d’euros. Son portefeuille d’actifs contient 83% d’obligations, 7% d’actions, 7% d’immobilier et 3% de liquidité.
Par une décision du 31 octobre 2014, la Commission des sanctions de l’ACPR a prononcé à l’encontre de la société CNP Assurances un blâme assorti d’une sanction pécuniaire de 40 millions d’euros.
A la tête de la direction des systèmes d’information de ce groupe de protection sociale, le décideur est chargé de mener à bien le rapprochement informatique des trois entités historiques réunies au sein du nouveau groupe de protection sociale. Entretien.
Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France dans une interview accordée à Option Finance : «Nous faisons appel à des gérants tiers dans trois cas de figure. D’abord, nous souhaitons parfois avoir accès à une expertise qu’Aviva Investors n’est pas capable de nous fournir, par exemple sur certaines spécialités comme les fonds de leverage loan. Sur certaines classes d’actifs, lorsque nous devons procéder à d’importants investissements, nous devons diversifier nos gestionnaires pour éviter de représenter un poids trop élevé dans les portefeuilles d’Aviva Investors. Par exemple dans le high yield ou les dettes émergentes, il arrive que nos investissements atteignent entre 30 et 40 % du passif d’un fonds, ce qui peut poser un problème de liquidité. Dans ce cas, nous préférons ouvrir nos investissements à des gérants externes. Dans notre activité mandats, nous travaillons actuellement avec une dizaine de gérants externes qui ont été retenus à travers des appels d’offres.»