AltaFund, le fonds d’investissement bureaux dont Altarea Cogedim est le sponsor et l’opérateur, a signé une promesse engageante avec Allianz Vie, en vue de l’acquisition d’un ensemble immobilier de bureaux de 33 500 m² SDP (surface de plancher) situé au 87 rue de Richelieu à Paris (2e). L’acquisition définitive de l’immeuble interviendra dès sa libération pas les équipes d’Allianz France, prévue entre fin 2015 et début 2016. Situé au coeur de Paris dans l’Est du quartier central des affaires Opéra, cet ensemble immobilier a été construit il y a 35 ans pour accueillir le siège des AGF sur une parcelle indépendante bordée sur 3 côtés par les rue de Richelieu (85 à 89), Saint-Marc (29 à 39) et Favart (2 à 10). Il bénéficie d’une bonne desserte en transports en commun avec 3 lignes de métros dans un rayon de 350 mètres. Enfin, il est situé dans le quartier mixte de l’Opéra-Comique, des passages couverts et du Palais Brongniart. Après sa libération par les équipes d’Allianz France à intervenir dans un délai de 15 à 24 mois, AltaFund envisage de réaliser une opération de réhabilitation lourde complète du 87 Richelieu visant à mettre l’immeuble aux meilleurs standards d’organisation et de niveau de prestation recherchés par les utilisateurs. Ces travaux permettront aussi d’améliorer substantiellement la performance énergétique du bâtiment tout en respectant son architecture d’origine. Le projet de réhabilitation sera confié à Altarea Cogedim Entreprise et à l’agence Wilmotte et Associés pour une livraison prévue en 2018. Pour lire la suite de l’article de Business Immo, cliquez ici.
L'étude Robert Half Financial Services portant sur les rémunérations des salariés de la banque et de l’assurance a été publiée lundi 13 octobre. Portant notamment sur les salaires dans l’assurance, l'étude repose sur le fichier de Robert Half Financial Services de plus de 8000 candidats actifs, sur des missions déjà réalisées et/ou en cours, sur les informations marché et sur l’expertise de ses consultants. Dans cette édition 2014, 72 fonctions ont été passées en revue selon la direction à laquelle ils appartiennent : finance et comptabilité audit ; risque et conformité ; actuariat et souscription ; gestion, service client et sinistre ; direction des investissements ; direction commerciale. L'étude des rémunérations repose sur deux enquêtes réalisées auprès de 200 Directeurs des ressources humaines et 200 directeurs administratif et financier en France par un institut de sondage indépendant en juillet 2014. Dans le secteur de l’assurance, les recrutements sont restés à un niveau élevé, mais stable par rapport à 2013, affirme Baptise Lambert, manager chez Robert Half Financial Services. En effet, sur un marché relativement dynamique et historiquement moins sensible aux cycles économiques, 2014 est une année de stabilisation. Deux problématiques principales impactent le marché du recrutement : Solvabilité II et les structurations des caisses de retraite, mutuelles et institutions de prévoyance. Solvabilité II est créateur d’emplois dans l’actuariat, les risques et la conformité, indique Baptiste Lambert. L’auditeur interne en finance et comptabilité revient notamment sur le devant de la scène. Deux tendances se dégagent ainsi au niveau des recrutements : les spécialistes de l’actuariat, de la compliance, de la gestion des risques et des investissements, bénéficient d’un pouvoir de renégociation. Notons toutefois que les actuaires et souscripteurs obtiennent des niveaux de salaire très différents en fonction de la famille d’acteurs (mutuelles, compagnies d’assurance, caisses de retraite, etc.). En revanche, les postes à responsabilité et/ou nécessitant des compétences managériales font principalement l’objet de mobilité interne. Les assureurs continuent d’afficher leur volonté de promouvoir la mobilité interne et, en même temps, de se doter de sang neuf. Leurs plus gros défis consisteront à gérer la transition générationnelle, la transmission des savoirs, à donner du sens au travail dans de nouvelles organisations ainsi que de la lisibilité sur les parcours professionnels et aussi à développer les compétences de leurs salariés par la formation pour leur permettre d'évaluer ou d’augmenter leur employabilité, explique le manager de Robert Half Financial Services. Les caisses de retraite, mutuelles, et institutions de prévoyance, poursuivent leur mouvement de concentration et de professionnalisation. L’important changement réglementaire concernant la prévoyance sera certainement un enjeu majeur en 2015. Grille des salaires Assurances 2015 : Grilles de salaires Assurance 2015 from Instit L'étude complète : Etude complète Robert Half Financial Services sur les rémunérations - 2015 from Instit
Interview de Renaud Célié, directeur général adjoint pôle finances et performances et Bertrand Jounin, directeur des activités financières d’Apicil dans Option Finance : Globalement dans notre fonds en euros, les obligations représentent légèrement plus de 80 % de notre allocation d’actifs. Elles sont constituées essentiellement d’emprunts privés, puisque les dettes souveraines ne dépassent pas 10 % de cette poche. Nous pourrions néanmoins revoir notre positionnement car le raisonnement qui nous a amenés à privilégier historiquement les dettes corporate a perdu de sa pertinence, compte tenu du resserrement des spreads. Pour continuer à obtenir du rendement sur le marché obligataire, nous avons en parallèle assoupli nos règles en termes de notation, ce qui nous a permis d’intégrer davantage d'émetteurs high yield ou non notés, mais le poids de ces derniers n’excède pas 10 % de nos encours. Plus récemment, nous avons effectué une autre évolution sur la partie obligataire puisque nous gérons la duration en privilégiant les extrêmes de la courbe. D’un côté, nous n’hésitons pas à investir sur des fonds avec une duration très faible : nous avons par exemple misé dernièrement dans des flotteurs, c’est-à-dire des obligations à taux variable, à court terme. D’un autre côté, nous misons également dans des titres très longs. Cette stratégie nous a permis de maintenir un rendement moyen de notre portefeuille obligataire autour de 4 % et de maintenir une duration moyenne autour de cinq à six ans.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } In a video interview with Bluerating, Alex Richebuono, head for South-East Europe at La Française AM, has announced that the firm has signed agreements with Banca Ifigest and Copernico Sim to distribute house funds from the French asset management firm in Italy. “We have additional agreements in the workd with other major distribution brands, because we are interested in entering the Italian private banking market,” the director reveals.
Le 31 juillet dernier, CNP Assurances et BPCE on annoncé les bases d’un partenariat renouvelé axé sur une coopération renforcée dans les activités de protection, avec l’ambition de profiter de la généralisation de la complémentaire santé (à compter du 1er janvier 2016). BPCE confiera à sa filiale Natixis Assurances la production nouvelle des contrats d’assurance-vie distribués dans le réseau des Caisses d’Epargne. En épargne, CNP Assurances garde la gestion du stock des contrats des 5 millions d’assurés issus du réseau des Caisses d’Epargne ouverts avant le 1er janvier 2016, et continuera à en percevoir les versements ultérieurs, qui représentent la moitié des 8 milliards d’euros de CA réalisés dans les Caisses d’Epargne. Pour garantir l’alignement d’intérêt des deux partenaires, il est prévu un mécanisme de protection de ces encours par BPCE ainsi qu’une réassurance de ces mêmes encours en quote-part de 10% par Natixis Assurances. En assurance emprunteur, mise en place d’un accord de coassurance (66% CNP Assurances/34% Natixis Assurances) pour alimenter l’ensemble des réseaux du groupe : Caisses d’Epargne, Banques Populaires et Crédit Foncier. En prévoyance collective, CNP Assurances sera en charge de la couverture des besoins des salariés des clientèles professionnelles et entreprises, sur l’ensemble des réseaux Caisse d’Epargne et Banques populaires. Et enfin, en prévoyance individuelle, le partenariat sera ciblé sur certains produits comme la dépendance et la garantie du locataire. Ces grands principes sont ainsi la base d’un protocole d’accord que CNP Assurances est en train de négocier. «Il y a un gros travail à mener, que nous espérons boucler début 2015, explique Frédéric Lavenir, directeur général de l’assureur. C’est après le closing que nous serons en mesure de communiquer plus précisément sur le projet. Quant au débat sur les commissions, il se résoudra de lui-même, dés lors que nous sommes dans une logique d’accord protégeant correctement l’encours d'épargne géré par CNP Assurances et offrant des perspectives de développement dans les métiers que nous considérons comme stratégiques. » Le partenariat est envisagé pour 7 ans renouvelables par tranche de 3 ans, et CNP Assurances reste sur une logique de partenariat durable. « Cela dit, qui peut s’imaginer aujourd’hui fonctionner sur un modèle éternel, ne reposant pas sur une dynamique de conquête ? Personne, nuance Frédéric Lavenir. Arrêtons de résumer CNP Assurances à ses deux partenaires traditionnels. Le partenariat BPCE est très important, le restera, et nous ??uvrons pour que notre partenariat soit satisfait et fidèle. Outre le partenariat BPCE, CNP Assurances a également renouvelé ses accords de distribution avec La Banque Postale. « Nous avons d’ores et déjà donné ne impulsion nouvelle à l’activité d'épargne au printemps dernier en lançant un nouveau produit d’assurance-vie haut de gamme, développe le directeur général de l’assureur. Bien sûr, la prévoyance et plus largement les métiers de la protection des personnes font aussi partie du champ de coopération que nous espérons pouvoir développer avec La Banque Postale. Fin 2015, le pacte d’actionnaire (40,8% Caisse des Dépôts, 36,3% La Banque Postale et BPCE, 21,8% flottant, et 1,1% Etat français) sera également à renouveler. Sera-t-il renégocié ? « A ma connaissance, la Caisse des Dépôts a fait des déclarations très claires quand à sa présence stable et stratégique à notre capital. Les déclarations de BPCE vont dans le même sens », conclut Frédéric Lavenir.
La société de gestion Finisterre Capital, spécialisée sur les stratégies de performance absolue appliquées aux marchés émergents, vient de recruter Christopher Buck en tant que responsable de la recherche crédit.Christopher Buck travaillait précédemment chez Barclays Capital où il était en charge de la recherche crédit sur les entreprises latino-américaines, à la tête d’une équipe qui couvrait l’investment grade, le high yield et les obligations distressed. Ce recrutement intervient alors que le Finisterre Emerging Market Debt Fund vient de célébrer son premier anniversaire avec des actifs sous gestion de 450 millions de dollars alors qu’il avait démarré en octobre 2013 avec un capital de 55 millions de dollars. Il affiche une performance de 8,7% sur douze mois.
Le cabinet Orrick Rambaud Martel a annoncé le 8 octobre l’arrivée de Jean-Jacques Essombè en qualité d’Associé au sein de la pratique Banque & Finance du cabinet à Paris. Mr. Essombè conseille des institutions financières majeures, tant en France qu’à l’international, sur leurs problématiques liées aux marchés de capitaux, à la réglementation bancaire et à la création de fonds. Il conseille également des institutions financières et des fonds sur leurs opérations de financements ou leurs activités en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest. Il intervient sur les structurations de fonds, la création, la réorganisation et les fusions impliquant des institutions financières ou bancaires, mais également sur les problématiques de conformité, incluant des procédures devant l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution et l’Autorité des Marchés Financiers français. Il a récemment conseillé la Banque Mondiale sur de nombreux sujets relatifs à la loi OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires) en Afrique.Jean-Jacques Essombè a débuté sa carrière chez Gide, où il conseillait des institutions financières françaises et internationales et des autorités de marchés, notamment sur des problématiques réglementaires. Il a ensuite intégré le département des Activités bancaires et financières de la Caisse des Dépôts et Consignations, puis sa filiale CDC IXIS en qualité de directeur juridique adjoint et responsable de la cellule de droit financier et international. Il a ensuite rejoint Linklaters comme associé en charge du département Services Financiers. Plus récemment, il était associé dans la firme canadienne Heenan Blaikie, où il était à la tête du département Banque & Finance en France. Il a également effectué deux détachements au sein de la Banque Africaine de Développement.
Dans une interview donnée à L’Agefi, Benoît de Juvigny, le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers (AMF), s’inquiète des propositions du régulateur européen (Esma) sur la tarification de la recherche. L’Esma propose de faire payer l’analyse financière directement par les gérants plutôt que par le client final via les commissions de courtage mais l’AMF craint une baisse drastique des financements affectés à cette recherche, conduisant à moins, voire plus aucun analyste sur les PME. Ce serait contraire à l’idée selon laquelle la Bourse doit financer d’une manière croissante les PME. Par ailleurs, selon le régulateur, le principe même de cette réforme dans le cadre de la régulation MIF 2 est contestable. «MIF 2 est un texte sur les services d’investissements, ce n’est pas un texte sur la gestion d’actifs, qui plus est, il ne traite que de la gestion sous mandat et non de la gestion collective. Une telle initiative devrait entrer dans un cadre plus international».
«Le logement représente aujourd’hui 20 % de nos encours en immobilier, indique François Grandvoinnet, président d’Aviva Investors Real Estate France et directeur immobilier d’Aviva France. Nous possédons actuellement 900 appartements dans une trentaine d’immeubles bien situés en région parisienne, mais depuis cinq ans cette poche ne cesse de se réduire, pas du fait que nous vendons, mais parce que nous achetons surtout d’autres types d’immobilier car il est devenu très difficile de réinvestir dans des biens résidentiels à un prix raisonnable.» «L’immobilier résidentiel rapporte en moyenne entre 2 à 2,5 % de rendement net par an, contre 5 % pour les bureaux et même 7 % pour les biens liés à la logistique», confirme François Grandvoinnet.
Selon nos informations, le cabinet de conseil dédié aux secteurs de la banque, de la finance, de l’assurance et de la protection sociale, Périclès Consulting vient d’embaucher Cécilia Lhoste en tant que consultante en stratégie et organisation. Depuis octobre 2010, Cecilia Lhoste était chef de projets senior Assurance / Finance chez Infopro Digital en charge de la conception d'événements et gestion de projets BtoB notamment sur le secteur financier avec Patrimonia, Actionaria, Forum Gi, et assurantiel avec les Journées du Courtage, Réavie, L’Argus de l’assurance.
Groupe Cyrus, le leader indépendant en France du conseil en Gestion Privée et Gestion de Fortune, créé il y a 25 ans, rentre à hauteur de 10% dans le capital de Trecento Asset Management, la société de gestion entrepreneuriale française fondée en 2012 par Alice Lhabouz (photo).
Frédéric Debaere conseille aussi bien des institutionnels « publics » que des sociétés du secteur privé : son point de vue comparatif est donc précieux. Quant à l'évolution de ces directions, la réglementation aura certes un rôle déterminant. Mais la gouvernance devrait rester centrale ainsi que le positionnement des conseils d'administration.
La CCR (Caisse Centrale de Réassurance), l’un des premiers réassureurs mondiaux (dont le capital est entièrement détenu par l’Etat français), vient de s’installer dans un immeuble situé à l’angle du 157, boulevard Haussmann et de la rue de Courcelles (Paris 8). Ce déménagement constitue le point d’orgue d’un projet de restructuration lourde et d’aménagement de l’ensemble des surfaces de cet immeuble de 6 000 m² (SUBL), propriété du groupe devant accueillir les 300 collaborateurs. L’ensemble de la démarche a été conduite en collaboration avec la direction immobilière de CCR et Esquisse, la structure contractant générale de Parella, conseil immobilier au service exclusif des utilisateurs. Au terme d’une mission principalement centrée sur l’amélioration technique, architecturale et fonctionnelle des locaux (renouvellement de l’ensemble des équipements techniques du bâtiment, ravalement de la façade extérieure, création d’un puits de lumière et de sa verrière pour augmenter les surfaces bénéficiant de l'éclairage naturel et d’un mur végétalisé, remise à plat des principes d’aménagement des espaces de travail, intégration d’innovation technologiques dans les espaces de travail...), l’immeuble a été conçu pour obtenir le label HQE niveau BBC-Effinergie rénovation (les certifications sont en cours d’obtention). Nous voulions améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs et nous doter d’un siège en adéquation avec les évolutions de nos activités, de notre image et de notre culture. Nous voulions également repenser l’organisation et l’aménagement de nos espaces de travail pour encourager la communication et le partage des savoirs et faciliter la mobilité à tous les niveaux de notre organisation. Cet objectif est pleinement atteint et CCR dispose d’un actif immobilier de premier plan au c??ur du quartier central des affaires parisien’’, souligne Karine Robidou, responsable de l’ensemble du parc immobilier du groupe CCR. Ce projet emblématique témoigne du savoir-faire de Parella dans la conduite de projets complexes. Au cours des derniers mois, les équipes de Parella sont intervenues sur des projets similaires en tant qu’AMO ou contractant général pour le compte d’utilisateurs tels que Samsung (Saint-Ouen, 14 000 m²),Oberthur Technologies (Bois Colombes, 11 000 m²), Meetic (Paris 9, 3 500 m²), Tuillet (Paris 17, 1 000 m²), Yves Rocher (25 000 m²), Kering(18 000 m²), Accor(2 500 m²), Europcar(8 500 m²), Dow Jones (1 000 m²), souligne Parella.
Emmanuel Playoust, directeur du département analyste et conseil de la plateforme Axeltis, présente les spécificités de son activité et les besoins actuels de ses clients.
Lancé au printemps dernier par le cabinet de consultants EPS Partenaires, spécialisé en épargne salariale, cet observatoire recense les meilleurs fonds proposés par 16 sociétés de gestion éligibles à l'épargne salariale. « Il ne s’agit pas de reclasser des fonds en fonction de leur performance, mais d'établir un best of de savoir-faire », indiquait à Option Finance, Hubert Clerbois, associé EPS Partenaires. Cet observatoire est à destination des entreprises afin que celles-ci puissent comparer le couple rendement/risque de leurs fonds par rapport à ceux de l’observatoire. Parmi les participants figurent des sociétés de gestion qui, de longue date, interviennent dans ce domaine, comme AXA IM ou CM CIC Asset Management, et qui disposent d’un service de tenue de comptes, mais aussi des acteurs qui ne font que de la gestion financière et participent à des appels d’offres, comme Petercam ou Rothschild & Cie. Ils ont été rejoints lors de cette deuxième édition par Fédéris Gestion d’Actifs, Fidelity et Schroders. Les fonds de l’observatoire sont classés dans cinq classes d’actifs : monétaire, obligataire euro, diversifié équilibre, actions Europe, et actions internationales. Une nouvelle catégorie devrait être créée lors de la prochaine édition en mars, gestion flexible.
Le groupe Agrica investit de manière responsable dans les micro-caps françaises, ainsi que dans les fonds de prêts aux PME, malgré une certaine réserve. Le directeur général délégué d'Agrica Epargne évoque également les fonds dédiés à l'action sociale dont le budget consacré représente 13 millions d'euros.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } In an interview with Funds People Italia, Andrea Favaloro, head of sales and marketing at Generali Investments, explains that his mission is to provide Generali Investments Europe with a clear strategic position in the asset management sector, and to set the company as an actor of reference in the institutional client segment. In the past six months Generali Investments Europe (GIE) has developed a strategy focused on three Luxembourg Sicav products from the group. The GIS Absolute Return Multi Strategies sub-fund was then launched. It raised more than EUR260m. Lastly, the GIS Absolute Return Credit Strategies sub-fund has been reactivated. It had reached assets of over EUR520m. The last two products are the first stages in a range of absolute return products which the group is planning to subsequently develop, focusing on convertibles or dividends. Banca Generali will also soon launch the BG SICAV GIE Equity recovery fund sub-fund, managed by GIE. More than 70% of the portfolio will be invested in equities from South America, with the theme of market recovery. In terms of distribution, GIE plans to develop international distribution and the Wealth Management platform.
Dans sa première interview en tant que directeur général de F&C, Richard Wilson décrit le rachat par le canadien Bank of Montreal comme étant un « accord fabuleux » étant donné la faible présence de BMO Asset Management en Europe. « Il y avait vraiment peu de doublons », confie-t-il au Financial Times fund management. F&C va désormais être la plaque tournante de BMO en Europe, distribuant ses produits à une audience plus large tout en continuant à fabriquer les siens. Mais pour Richard Wilson, ce n’est pas tout. « BMO a des aspirations importantes en termes de croissance et je pense qu’elles seront à la fois organiques et externes. Désormais, nous avons au moins un bilan qui peut appuyer de telles ambitions, si nous étions intéressés par certaines choses ». Il ajoute : « nous sommes forts au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal. Cela laisse un champ énorme d’opportunités en Europe et au Moyen-Orient », indique-t-il. Il aimerait aussi étendre les activités de multigestion de F&C au Royaume-Uni. En tout cas, Richard Wilson est heureux avec cette opération d’avoir retrouvé des certitudes et une stabilité.
Dans une interview à Investment News, Bill Gross indique qu’il va gérer environ 100 millions de dollars dans son nouveau fonds, Janus Global Unconstrained Bond Fund. Il confie qu’il aura « cinq ou six » personnes dans son équipe, dont un trader, un analyste crédit et un autre gérant. L’ancien fondateur et dirigeant de Pimco, qui ne sera pas soumis au Barclays Capital Aggregate Bond Index, l’indice qui gouvernait ses choix au sein du Total Return Fund, explique qu’il pourra investir davantage dans la dette souveraine, les marchés émergents, le crédit à plus haut rendement et les devises. Il pourra même prendre un petit risque actions.
Selon nos informations, BFT Gestion (filiale du groupe Amundi), gestionnaire spécialisé auprès des investisseurs institutionnels, a recruté en septembre dernier Sophie Caillaut en tant que responsable de la clientèle institutionnelle. Diplômé de l’université de Poitiers, Sophie Caillaut commence à travailler chez HSBC AM au poste de performance attribution manager - reporting en 2001. Quatre ans plus tard, elle intègre CCR en tant que responsable commerciale retail/distribution. Elle rejoint Mandarine Gestion en 2008 pour le même poste et devient responsable clientèle institutionnelle en juillet 2011. En septembre 2012, Swiss Life Asset Managers l’embauche pour développer son activité pour compte de tiers sur les institutionnels.
La généralisation de la politique ISR de la caisse va se traduire dans la poche actifs diversifés par un accent mis sur le financement de la transition énergétique et du tourisme social. Pour la poche actions, la caisse va renforcer sa politique de vote en assemblée générale (l’un des critères déterminant de l’ISR), en systématisant le dialogue actionnarial avec les dirigeants des sociétés cotées à partir de 2015. Pour 2014, année de la mise en place de cette politique, l’Ircantec revendique un taux d’opposition et d’abstention de 37% dans les vingt entreprises les plus importantes de son portefeuille. Mais consciente de sa faible influence dans des groupes à forte capitalisation, elle participe aux efforts d’harmonisation et de coordination des politiques de vote avec ses homologues français, l’Erafp et le Fonds de réserve pour les retraites. De quoi relancer le débat sur la constitution d’un vrai pôle public de retraite que le président de l’Ircantec Alain Gaillard appelle de ses voeux.
On savait depuis plusieurs années les relations très tendues au sein du Crédit Mutuel entre d’un côté, à l’Est, le poids lourd Crédit Mutuel-CIC qui regroupe onze fédérations (« CM11-CIC »), et de l’autre, à l’Ouest, Arkéa, qui réunit les trois fédérations du Crédit Mutuel de Bretagne, du Massif Central et du Sud-Ouest. Mais la situation s’est dégradée ces derniers mois et le Crédit Mutuel Arkéa, présidé par Jean-Pierre Denis, vient de porter l’affaire sur le terrain juridique. « Une situation persistante de conflits d’intérêts au sein de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, son organe central, a amené ce jour le Crédit Mutuel Arkéa à saisir l’Autorité de la concurrence et le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris de plusieurs manquements. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution est également saisie de ce dossier », a précisé le groupe dans un communiqué au marché, mis en ligne sur le site du Crédit Mutuel Arkéa. Que reproche exactement Arkéa à la Confédération ? Selon nos informations, les fédérations de l’Ouest estiment qu’elles forment, avec CM11-CIC, deux groupes totalement autonomes et concurrents directs sur tous leurs métiers, à travers leurs filiales mais aussi leurs réseaux de banque de détail, le CIC ayant ouvert des agences en Bretagne. « Le seul point commun, c’est une marque générique et le fait d'être affilié à un même organe central. Mais cet organe central, logé au sein de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, est dirigé et composé des équipes de CM11-CIC », affirme une source proche d’Arkéa, qui ajoute que dès lors cet organe central « n’est ni neutre ni impartial ». En savoir plus sur le site des Echos
Le Ministre des finances et des comptes publics, le Ministre de l'économie, de l’industrie et du numérique et le Secrétaire d’Etat chargé du budget ont proposé au conseil d’administration de la Française des Jeux qui se tient ce matin de porter au vote de l’assemblée générale des actionnaires la nomination comme administratrice de Madame Stéphane PALLEZ en vue d’assurer la succession en tant que présidente-directrice générale de Monsieur Christophe BLANCHARD-DIGNAC dont le mandat prend fin le 21 octobre. A la tête de la Française des Jeux depuis octobre 2000, Monsieur Christophe BLANCHARD-DIGNAC a développé l’entreprise avec succès en modernisant son offre de jeux dans le respect des valeurs du jeu responsable. Il l’a préparée à l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne en 2010 et a lancé plusieurs chantiers de modernisation dans les domaines de l’organisation commerciale et du développement numérique. Le Gouvernement salue l’action de modernisation menée par Monsieur Christophe BLANCHARD-DIGNAC et l’ambition qu’il a portée à la tête de la Française des Jeux au cours de ces quatorze années. Madame Stéphane PALLEZ, administratrice civile hors classe, a exercé diverses fonctions à la direction du Trésor ainsi qu’au sein du cabinet du ministre de l’Economie et des Finances de 1991 à 2004. Elle a ensuite été directrice financière déléguée de France Télécom de 2005 à 2011 et est depuis 2011 présidente-directrice générale de la Caisse centrale de réassurance (CCR), où elle a ??uvré à la transformation et à la modernisation de l’entreprise dans la cadre des orientations fixées par l’Etat. Elle a ainsi recentré l’entreprise sur ses activités « c??ur » de réassurance publique au service de l’intérêt général et en particulier contribué à la préservation du régime des catastrophes naturelles et son orientation vers une meilleure connaissance et prévention des risques. L’Etat veillera à ce que la succession de Madame Stéphane PALLEZ à la tête de la CCR soit assurée dans les meilleurs délais, dans l’intérêt de l’entreprise, de ses salariés et de toutes les parties prenantes.
Petercam fait partie des sociétés de gestion belges bien connues sur le territoire français. La clientèle française représente d’ailleurs pas loin du milliard d’euros d’encours sous gestion sur les 14 milliards gérés par l’ensemble de la maison. Petercam a été créée en 1968 par deux familles : PeterBroeck et VanCampenhout qui possèdent toujours 30% du capital aux cotés des associés dirigeants.
Tesco a annoncé lundi l’entrée à son conseil d’administration de deux nouveaux administrateurs indépendants : Richard Cousins, directeur général du groupe de restauration et de services aux entreprises Compass, et Mikael Ohlsson, ancien dirigeant d’Ikea. Leur nomination intervient deux semaines après l’annonce par le distributeur britannique d’une surévaluation de 250 millions de livres (200 millions) de son bénéfice, qui a conduit à la suspension de quatre cadres dirigeants, à l’ouverture d’un audit et à une chute de quatre milliards de livres de la capitalisation boursière du groupe.
Dans la première interview accordée depuis l’annonce de son départ de Pimco, Bill Gross s’est dit enthousiaste à l’idée de revenir aux bases de l’investissement. «Gérer de l’argent est dans mon sang. (...) Partir à la retraite à ce moment de ma carrière ne me convient tout simplement pas», a déclaré au Barron’s celui qui rejoint Janus Capital Group.
Prudents à court terme, constructifs à moyen terme Nous observons depuis quelques jours un comportement de marché particulier qui semble indiquer que les intervenants se posent beaucoup de questions, comme si une lassitude quant au retour maintes fois reporté de la croissance européenne se propageait, entre autres interrogations. Lire la suite en pièce jointe
Les trois tables rondes, animées par la journaliste Sylvie Bommel, ont été l’occasion d’exprimer les plus vives critiques à l'égard du forfait social à 20 % et des différentes mesures de déblocage anticipé. Si tous les intervenants ont salué l’intérêt de l'épargne salariale, certains lui prêtent essentiellement une vertu de motivation des salariés, quand d’autres y voient davantage un outil d'épargne ... de long terme. Dans tous les cas se pose le problème de l’utilité de cet outil pour financer l'économie et des tensions entre cet objectif et le peu d’appétence des particuliers pour le risque. Retour sur ces débats constructifs. Comment contribuer au succès du pacte de responsabilité ? Cette première table ronde qui réunissait Christophe Castaner député des Alpes de Haute Provence et vice-président du Copiesas, Marie Christine Coisne-Roquette, présidente de Sonepar, Alain Giffard, secrétaire national de la Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC),Vianney Mulliez, président du groupe Auchan et Charles de Courson, député de la Marne, fut la première occasion de confronter les expériences. Certaines entreprises réservent l'épargne salariale aux cadres, d’autres en font profiter tous les salariés (groupe Auchan par exemple). Généralement, comme ce fut précisément le cas chez Auchan, le périmètre et la forme de l'épargne salariale s’adaptent à l’internationalisation du groupe. De ces premiers échanges, il est apparu que l’augmentation du forfait social à 20 % était un frein considérable au développement de l'épargne salariale. Dans le cadre de la réflexion actuellement menée sur les évolutions possibles de l'épargne salariale, la modulation du forfait en fonction de la nature de l'épargne (taux plus faible pour l'épargne investie à long terme et/ou sur des supports risqués) est une solution recommandée par plusieurs intervenants. Autre constat : l'épargne salariale est complexe, tant en ce qui concerne les flux (intéressement, participation) que les placements eux-mêmes. D’où la recommandation, faite par Alain Giffard de la CFE-CGC, de former à la fois les représentants des salariés aux conseils de surveillance et tous les porteurs. L'épargne salariale dans les entreprises moyennes: peut mieux faire ? Ce deuxième débat fut introduit par Laurent Grandguillaume, député de la Côte d’Or et co-président du Conseil de la simplification pour les entreprises, lequel a suggéré, pour commencer, qu’on réduise un certain nombre d’aides aux entreprises pour financer la baisse du forfait social. Deux témoins chefs d’entreprise ont ensuite expliqué ce qu’ils attendent de l'épargne salariale. Pour Pierre Marcel, président d’une PME de 150 salariés (45 M€ de chiffre d’affaires), Tournus Équipement, le contrat de travail n’est pas suffisant pour encourager les valeurs aujourd’hui nécessaires, à savoir l’agilité, l’adaptation ... C’est la raison pour laquelle il a ouvert le capital de sa société aux salariés. S’il est pour l’actionnariat salarié, en revanche il ne perçoit pas l’intérêt du PEE, simple support d'épargne. Dans le même esprit, Stanislas de Bentzmann, co-président de CroissancePlus a fait valoir qu’il s’agissait pour lui d’un outil de motivation des salariés. Pour Inès Minin, secrétaire nationale de la CFDT, l'épargne salariale est bien un enjeu pour favoriser le dialogue social, et elle préconise d’y introduire des critères non financiers et de développer cette épargne sur une base égalitaire. Pour Thibault Lanxade, président du pôle entrepreneuriat et croissance du MEDEF, la régression de l'épargne salariale est liée aux difficultés des PME, mais également à la complexité du dispositif et au forfait social (800 M d’euros prélevés). Chargé de conclure, Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes, a indiqué que, bien que ce sujet soit très consensuel et qu’il s’agisse d’un « couteau suisse » qui permet pour les uns d’attirer des talents, pour les autres d'épargner, il faut réfléchir à ce qu’on attend vraiment de l'épargne salariale. Pour limiter la casse (64000 entreprises mettent la clé sous la porte chaque année), appliquons la loi sur les délais de paiement (car les problèmes de trésorerie sont la première cause des faillites des PME). L'épargne salariale n’est pas utile pour ça mais doit être consacrée à l'épargne de long terme. Il recommande donc de ne pas autoriser le déblocage anticipé. A son avis, le Perco est un bon produit, les actions gratuites également. L'épargne salariale pour quoi faire ? Cette dernière table ronde réunissait Jean-Charles Taugourdeau, député de Maine et Loire, Paul-Henri de la Porte du Theil, président de l’AFG, Sandra Bresson, membre du Comité intersyndical de l'épargne salariale ( CIES), René Thomas, directeur des avantages sociaux de Carrefour, Laurent Laïk, directeur général du groupe La Varappe et Valérie Rabault, députée du Tarn et Garonne et rapporteure générale du budget. Cette table-ronde a été l’occasion de rappeler quelques chiffres. L’encours d'épargne salariale est aujourd’hui de 111 Mds€, dont 9,5 pour le Perco ; 40 % sont investis en actionnariat salarié et 60 % en fonds. Le président de l’AFG (Association française de la gestion financière) a tiré la sonnette d’alarme. Beaucoup d’accords ont été dénoncés (effet du forfait social). Pour la première fois en 2013, les sorties ont été supérieures aux rentrées (les cas de déblocage utilisés sont pour 300 000 la cessation du contrat de travail, et pour 150 000 l’acquisition de la résidence principale, les autres cas étant utilisés marginalement). Il a avancé quelques propositions : élargir l'épargne salariale aux PME ; simplifier (revoir notamment la formule actuelle de calcul de la participation qui ne permet pas d’aligner les intérêts des actionnaires et des salariés car elle n’utilise pas la même définition du salaire) ; favoriser l'épargne de long terme (moduler le forfait social en fonction de la durée de détention pour valoriser l’actionnariat salarié et le perco) ; Sandra Bresson a insisté sur la nécessité d'être vigilant sur la non substituabilité au salaire, sur la sensibilité au risque, et sur la méconnaissance des outils techniques par les salariés. René Thomas a expliqué que chez Carrefour, il y avait eu une réorientation de l'épargne salariale à partir de 2000. Jusque-là prioritairement tournée vers l’actionnariat salarié (qui représentait au moins 40 % de l'épargne salariale), ils ont alors cantonné l'épargne salariale sur un fonds ISR et solidaire investi à 60 % en actions. Au cours des dernières années, la moyenne d'âge sur le Perco Carrefour a baissé de 5 ans et est aujourd’hui de 45 ans. Laurent Laïk a présenté l'épargne salariale vue du côté bénéficiaire de l’investissement puisque son groupe La Varappe bénéficie aujourd’hui de financements provenant de trois fonds solidaires. Valerie Rabault, a, quant à elle, insisté sur le fait que l'épargne salariale est la plus grosse niche en relatif et qu’il convient de réfléchir à la manière dont on peut en faire un outil de financement de long terme. Chargé de conclure, Patrick Artus, chef économiste de Natixis, s’est interrogé sur la capacité de l'épargne salariale à améliorer la situation macro-économique, sachant que : La croissance potentielle de long terme sera de 1 %, et cela pose un problème de financement des retraites. Nous avons un sérieux problème de compétitivité de nos salaires: en Espagne 1h de travail (charges comprises) coûte 22 € contre 37€ en France. Nous n’avons pas de problème général de financement des entreprises : ce qui manque c’est le financement des activités risquées - notamment pour les start-up, et ce qui est en cause, c’est la faiblesse du capital risque. On n’a pas encore vu les conséquences de nouvelles réglementations applicables aux banques. Il faudra désintermédier, c’est-à-dire trouver des financements directs, en dehors des banques, d’où la nécessité pour les épargnants d’accepter un certain niveau de risque. Avec des taux d’intérêt durablement bas, il serait utile d’avoir des financements longs et risqués. Or, les débats des différentes tables rondes montrent que l'épargne salariale peut difficilement être risquée. Si on continue à privilégier la sécurité, on ne pourra pas financer l'économie. François Rebsamen, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, a conclu les travaux, en rappelant que l’installation du Copiesas en juin 2014 et la Conférence sociale de juillet 2014 avaient lancé la réflexion sur l'épargne salariale, avec l’idée que la réforme de l'épargne salariale est une contrepartie au pacte de responsabilité et de solidarité. Le Copiesas fera des propositions de réforme d’ici fin octobre, lesquelles réformes devraient s’articuler autour de la simplification, de l'élargissement de l'épargne salariale à ceux qui n’y ont pas accès et de la participation de l'épargne salariale au financement de l'économie.