HSBC a convenu de verser 550 millions de dollars pour mettre un terme aux poursuites engagées par la Federal Housing Finance Agency concernant la vente pour 6,2 milliards entre 2005 et 2007 à Fannie Mae et Freddie Mac de titrisations de créances hypothécaires douteuses, rapporte L’Agefi. Ce règlement amiable intervient quelques jours seulement avant l’ouverture d’un procès prévu le 29 septembre, précise le quotidien.
Le gestionnaire d’actifs sud-coréen Mirae Asset Global Investments, qui gère 50,4 milliards d’euros d’actifs, vient de lancer le véhicule Asia Growth Equity Fund au Luxembourg dans le cadre de sa stratégie de développement sur le marché européen, rapporte Funds Europe. Ce nouveau fonds, géré depuis Hong Kong par Sung Ho Im, investit dans des entreprises à forte croissance basées en Asie (hors Japon) et sera accessible via une sicav luxembourgeoise qui complète ainsi sa gamme existante de fonds. Sa stratégie privilégie les investissements dans des titres de moyenne ou petite capitalisation dans des secteurs d’activités comme la consommation, la santé et le commerce électronique.Ce lancement intervient à l’heure où les actifs sous gestion de Mirae à travers sa gamme de sicav européennes ont plus que doublé l’année dernière, précise Funds Europe.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de septembre 2014 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 9 septembre. En résumé : L’amélioration de la situation des trésoreries d’exploitation est confirmée par une majorité de trésoriers. L’influence du taux de change sur les trésoreries est jugée positive par une faible majorité de trésoriers pour la première fois depuis un an. Les délais de paiement des clients se stabilisent. Ils paraissent s’allonger en revanche vis-à-vis des fournisseurs. La tendance à la détente des marges sur les crédits est confirmée en septembre. Elle s’observe depuis le début de l’année. L’intention de recourir à de nouvelles lignes de crédit de précaution décroît également depuis le début de l’année. Lire la suite en pièce jointe
Les fonds ISR labellisés par Novethic sont plus nombreux qu’en 2013: 111 contre 104. Ils présentent cette année des qualités de plus en plus solides. Concrètement, les experts du centre de recherche qui attribuent le Label constatent une progression des convictions des analystes et des gérants sur les problématiques sociales et environnementales. Cela se traduit par une plus grande attention portée non seulement à la politique RSE globale des entreprises, mais aussi à leurs secteurs d’activité. 27 % des fonds labellisés écartent ainsi certains secteurs dont les risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) semblent trop élevés. Un consensus se dessine sur deux d’entre eux : le secteur extractif (charbon, pétrole et gaz) qui cumule les handicaps de toute nature. Et le secteur financier, dont la gouvernance est remise en cause par des procès à répétition et sanctionnée par des amendes astronomiques. Les entreprises controversées délaissées par les investisseurs reponsables Cette stratégie ISR est en rupture avec les pratiques habituelles du marché français. Celui-ci s’est développé sur le principe du « best in class », c’est-à-dire la sélection des entreprises les mieux notées dans tous les secteurs, sans exception. Autre amélioration : la gestion des controverses auxquelles font face les entreprises sélectionnées devient plus systématique. Si, début 2014, BNP Paribas figurait dans plus de 70% des fonds labellisés par Novethic, l’annonce de son amende record pour violations des embargos américains a conduit une très grande majorité de gérants ISR à la mettre sous surveillance. 20% d’entre eux ont même vendu toutes leurs actions du groupe. Performance environnementale : la grande inconnue Si les professionnels de l’investissement responsable s’accordent à considérer qu’il doit impérativement démontrer, à performances financières égales, ses bénéfices environnementaux et sociaux, on est encore loin du compte. Si tous les fonds labellisés proposent des indicateurs, aucun n’est construit sur la même méthodologie. A titre d’exemple, un épargnant ne pourra pas comparer deux produits ISR sur leurs performances environnementales en termes d'émissions de CO2 évitées ou de kWh d'énergies renouvelables produits. Si le message envoyé par le futur label ISR public est d’assimiler une approche très large des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au financement de la transition énergétique, la confusion risque d'être à son comble. A ce premier écueil, déjà important, s’en ajoute un autre. La crédibilité d’un label auprès du public repose sur le fait qu’il est discriminant. Et indépendant. S’il figure sur tous les produits du marché et est attribué par des instances liées aux promoteurs, il risque d'être assimilé à de l’auto labellisation et perd son pouvoir de conviction.
Le groupe bancaire britannique Royal Bank of Scotland (RBS) a fait savoir le 11 septembre qu’il déplacerait son siège social en Angleterre si l’Ecosse choisissait l’indépendance lors d’un référendum historique la semaine prochaine. Cette déclaration d’un groupe basé en Ecosse depuis près de 300 ans intervient au moment où les dirigeants politiques britanniques multiplient les initiatives pour dissuader les Écossais d’opter pour la sécession.Ils mettent en avant les conséquences économiques négatives qu’entraînerait selon eux une indépendance de la région, qui pourrait intervenir dans un délai de 18 mois après le référendum du 18 septembre, si le oui l’emportait lors de ce vote. De nombreuses incertitudes entourent le référendum écossais qui pourrait avoir des conséquences sur l’environnement fiscal, monétaire, légal, le système de régulation et la notation de la banque, explique RBS dans un communiqué.Pour cette raison, RBS a mis en place un plan pour faire face aux possibles conséquences pour le milieu des affaires d’un vote favorable à l’indépendance. Dans ce cadre, RBS pense qu’il serait nécessaire de redomicilier son siège social et sa principale branche opérationnelle en Angleterre, indique la banque.
Suite au départ pour la FFSA de Pierre Michel, Laurent Montador est nommé directeur général adjoint de la Caisse centrale de réassurance (CCR). Laurent Montador est nommé directeur général adjoint de la CCR, la Caisse centrale de réassurance. Cette nomination fait suite au départ de Pierre Michel, jusqu'à présent DGA, qui s’est vu confier la mission de délégué général de la FFSA en début de semaine. Arrivé chez CCR en 2009, Laurent Montador était Responsable du département catastrophes naturelles en France et des Fonds publics, avant d'être nommé en 2012 à la tête du département des études techniques. Membre qualifié de l’Institut des actuaires, Laurent Montador est passé par Axa Investement Manager ou encore Transatalntic Re, selon son profil Linkedin. Il travaillera aux côtés de Stéphane Pallez, PDG de CCR.
Les mutuelles Smam et Smip, qui appartient au pôle santé-prévoyance de la Macif, ont lancé le processus en vue de leur fusion, réalisée dans le cadre de la généralisation de la complémentaire santé, selon un communiqué publié mercredi. Si les deux entités obtiennent les autorisations réglementaires, l’opération de rapprochement au sein du groupe Macif pourrait aboutir en 2015. Prévue par la loi sur la sécurisation de l’emploi, la généralisation des complémentaires santé à tous les salariés doit intervenir au plus tard le 1er janvier 2016. Cette mesure a déjà déclenché de grandes manoeuvres dans le secteur. La semaine passée, le groupe de protection sociale complémentaire Malakoff Médéric avait ainsi annoncé être entré en négociations exclusives avec La Mutuelle Générale en vue d’un rapprochement. Fondée en 1834, Smam Mutuelle compte plus de 300.000 adhérents, avec quelque 280.000 personnes ayant souscrit une complémentaire santé.
Entretien avec François Mollat du Jourdin, Président fondateur du multi-family office MJ & Cie, au sujet de la diversification obligataire en période de taux bas. Interview réalisée lors de l’Université d'été de l’Asset Management organisée par Convictions AM, le 28 août à l’Université Paris-Dauphine.
Bertrand Biette et Laïd Estelle Laurent ont annoncé le 10 septembre la création de Blowin Avocats, cabinet dédié aux entreprises en difficultés et à leurs partenaires. L’ambition des fondateurs est de mettre au service de leurs clients une structure de référence fondée sur une vision stratégique et opérationnelle de l’entreprise, valorisant une double approche conseil et contentieux et se positionnant en tant que partenaire de performance et de croissance. Le cabinet conseille aussi bien des débiteurs, des repreneurs, des créanciers, des dirigeants ou des actionnaires dans le cadre d’importantes restructurations in bonis ou en crise, tant sur le marché français qu’européen. Il accompagne les entreprises qui font face à des difficultés de tout ordre : financières ou dans leurs relations avec leurs partenaires ou encore lors de différends entre actionnaires. Les avocats de Blowin proposent des solutions innovantes lors des phases de restructuration, soit dans un cadre préventif (mandat ad hoc, conciliation) soit en procédures collectives (sauvegarde), redressement judiciaire, liquidation. Le cabinet assiste également ses clients dans la mise en place de stratégies contentieuses qui préserveront leurs intérêts à long terme. Lorsque le dossier fait appel à d’autres compétences que celles des avocats de Blowin qui ont privilégié une approche d’experts, le cabinet est en mesure de proposer l’intervention d’équipes ad hoc constituées de partenaires issus de cabinets avec lesquels les avocats de Blowin ont de longues habitudes de collaboration. Le cabinet rassemble aujourd’hui une équipe de 5 avocats, reconnus pour la qualité de leurs services et qui ont tous fait leurs armes dans de grands cabinets français ou internationaux. L’équipe est notamment intervenue récemment aux cotés de l’un des repreneurs d’un des sites industriels de Fagor Brandt. Bertrand Biette, 51 ans, spécialiste du retournement des entreprises depuis 25 ans, intervient notamment dans la prévention et le traitement des difficultés des entreprises sur les marchés français et européen. Après avoir débuté dans le conseil en stratégie, il se spécialise dans l’assistance aux entreprises en difficulté à partir de 1990. Il a été associé au sein de cabinets d’avocats et de cabinet d’audit, puis a dirigé le département international « Restructuring & Insolvency” de la firme Bird&Bird jusqu’en 2014. Laïd Estelle Laurent, 36 ans associée fondatrice avec Bertrand Biette du cabinet bloWin, a développé son expérience en Restructuring en ayant tout d’abord travaillé au sein du cabinet Poulain & Associés reconnu pour cette expertise. Le cabinet Bird & Bird au sein duquel elle a participé à la création de son département Restructuring aux côtés de son associé Bertrand Biette, lui a permis de développer la dimension internationale de cette activité. Elle exerce une activité tant de conseil que contentieuse. Elle intervient aux côtés de groupes de sociétés ou petites entreprises en difficultés ainsi qu’aux côtés de créanciers, dans un cadre dit de « prévention des difficultés » ou dans un cadre procédural de Sauvegarde, de Redressement Judiciaire ou Liquidation Judiciaire, et plus généralement en stratégie de restructuration. Elle est aussi amenée à assister des acquéreurs potentiels, des actionnaires et fonds intervenant dans des opérations de reprises d’entreprises en difficultés.
Stéphane DESSIRIER est un passionné de pêche à la mouche. Cette activité reflète parfaitement le personnage. Pour pratiquer ce sport, il faut en effet patience, adresse, humilité et sûrement de la suite dans les idées car le milieu est hostile et infesté de moustiques. De plus, on voyage parfois dans des contrées difficiles et lointaines telles la Patagonie, la Sibérie ou l’Islande. Nul n’en doute, toutes ces qualités auront été utiles à ce fils et petit-fils de médecin pour accéder au poste de directeur général du groupe MACSF. Entré en 2003 comme directeur technique pour remplacer Michel DUPUYDAUBY qui venait d’accéder à la direction générale, il est l’un des acteurs d’une pièce originale lorsque, quelques années plus tard, Michel DUPUYDAUBY envisage en 2011 de prévoir sa succession. Ils sont, avec Hervé BOUCLIER et Nicolas GOMBAULT, (directeur général du Sou Médical), trois prétendants sur les rangs pour s’asseoir sur le trône. Mais l’avenir se décide autrement puisque Michel DUPUYDAUBY choisira de recruter à l’extérieur un quatrième challenger en la personne de Marcel KAHN. « Que le meilleur gagne ! » lance Michel DUPUYDAUBY. Hervé BOUCLIER préférera quitter la compétition quand Michel DUPUYDAUBY prend la direction générale de la SGAM. Finalement, chacun se souvient que c’est Marcel KAHN qui lui succède. Pour lire la suite, cliquez ici.
Le Conseil de Surveillance d’Immobilière Dassault (Euronext : FR0000033243 - IMDA), réuni sous la présidence de M. Laurent Dassault, annonce ce jour la nomination de Sandrine Fougeirol du Boullay comme nouveau Directeur Général et Membre du Directoire de la Société. Elle exercera ses fonctions aux côtés d’Olivier Costa de Beauregard, Président du Directoire, de Josée Sulzer et de Carole Fiquemont, membres du Directoire. Sandrine Fougeirol du Boullay, membre de la RICS est titulaire d’un diplôme de 3ème cycle de l’Institut Supérieur de Gestion. En 2011, elle avait rejoint Crédit Foncier Immobilier en qualité de Directeur du département Conseil et Audit, après avoir été Directeur Général Adjoint en charge de la Direction du Conseil de AD Valorem Expertise. Elle a également tenu des postes de Directeur Général chez Expertise et Valorisation Foncière et de Directeur du Développement chez Cogetom. Elle a débuté sa carrière chez BOURDAIS, comme associée de Bourdais Consultants Associés jusqu’en 1995.
Pierre Moscovici sera bien le commissaire aux Affaires économiques et financières européennes. La nomination de l’ancien ministre de l’Economie, ainsi que celle de l’ensemble de la Commission de Jean-Claude Juncker, a été officialisée en fin de matinée. Le rôle de Pierre Moscovici est élargi à la Fiscalité et à l’Union douanière. «Depuis la crise financière, il est devenu évident que la fiscalité doit faire partie intégrante des efforts de la Commission tendant à construire une Union économique et monétaire véritable et approfondie», explique la Commission.
Air France vend 1% du capital d’Amadeus IT Holding, société espagnole spécialisée dans les réservations aériennes, dans le cadre d’un placement accéléré lancé pour environ 128 millions d’euros, montre un prospectus obtenu hier par Reuters. Le prix de la transaction devrait être finalisé ce mercredi. Société générale intervient comme seule teneur de livre de l’opération.
La centralisation du pilotage des actifs dédiés à la couverture des engagements sociaux fait partie des évolutions que les grandes entreprises cherchent à mettre en oeuvre. Conseil actif auprès des grands groupes et des investisseurs institutionnels, Olivier Jéséquel décrypte cette tendance.
François Micol, trésorier de la Fondation Caritas, revient sur son grand chantier actuel : la création d'un fonds impact. La fondation pourrait y investir 10% à 15% de liquidité en attente d'affectation alors que l'essentiel de ses placements ont été effectués jusqu'à présent dans des comptes à terme.
Dans une interview accordée au journal Les Echos, Pascal Voisin, directeur général de Natixis Asset Management (Natixis AM) annonce la création d’une filiale en Asie. Natixis AM Asia sera basée à Singapour et devrait être mise en place début octobre, précise Pascal Voisin qui ajoute que « cette filiale aura pour vocation de développer notre expertise de gestion en actions émergentes avec une équipe d’une dizaine de gérants répartie entre Paris et Singapour. Pour plus de visibilité auprès des investisseurs, cette activité de gestion bénéficiera d’une marque dédiée début 2015 au même titre que nos expertises Seeyond et Mirova »Pour ce qui est d’une éventuelle acquisition, « nous ne nous l’interdisons pas, mais l’Asie est un marché très fragmenté sur lequel les opportunités de croissance externe sont limitées. Que ce soit en Asie ou aux Etats-Unis où nous comptons aujourd’hui cinq collaborateurs basés à Boston, nous misons avant tout sur l’innovation pour nous différencier », explique le directeur général de Natixis AM.
Le marché des cosmétiques vendus dans la grande distribution reste difficile aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et il a été négatif en Europe de l’Ouest en juillet et août, déclare le PDG Jean-Paul Agon dans une interview au journal. Le dirigeant révise donc en baisse sa prévision de croissance pour le marché mondial, tablant sur une hausse comprise entre 3% et 3,5% en 2014, au lieu des 3,5-4,0% attendus précédemment.
Le directeur général d’ACMN Vie et président du Directoire du groupe Nord Europe Assurances Hervé Bouclier, pourrait être remplacé dans les jours qui viennent. Un courrier électronique a été envoyé en ce sens aux salariés de Nord Europe Assurance (NEA) par le président Eric Charpentier, également directeur général du Crédit Mutuel Nord Europe. Dans un courriel adressé aux collaborateurs et que News Assurances Pro a pu consulter, Eric Chapelier, directeur général de CMNE et président d’ACMN Vie, informe les collaborateurs de la proposition de Tristan Guerlain au poste de président du directoire du groupe Nord Europe Assurance et directeur général d’ACMN Vie, en lieu et place d’Hervé Bouclier, l’actuel DG. Selon le courriel, le nom de Tristan Guerlain, «sera ainsi proposé au conseil de surveillance de NEA qui se tiendra le 11 septembre (et également au conseil d’administration d’ACMN Vie qui se tiendra le 16 septembre)», pour le poste de président du Directoire de NEA, et de directeur général d’ACMN Vie. Ce lundi 8 septembre, (et déjà vendredi 5), la page Wikipédia d’ACMN Vie faisait apparaître le nom de Tristan Guerlain au poste de directeur général de l’entité en date du... 16 septembre 2014. Enfin, pour lever tous les doutes, Eric Charpentier précise dans sa missive en avoir informé avant-hier Monsieur Hervé Bouclier dont je tiens à souligner tout au long de sa présence dans le groupe l’engagement. Passé par le groupe Axa et la MACSF, où il était directeur général adjoint notamment, Hervé Bouclier est arrivé chez le bancassureur en juin 2011.
Dans le cadre du développement du Groupe et afin de répondre aux attentes des institutions de protection sociale et compagnies d’assurance, Christian Oyarbide rejoint INDEFI, groupe de conseil en stratégie, afin d’animer un nouveau pôle d’expertise : INDEFI Protection Sociale. Ce nouveau pôle s’adresse à l’ensemble des institutions intervenant sur les marchés de l’assurance et de la protection sociale : mutuelles du Livre II, groupes de protection sociale, instituts de prévoyance, sociétés d’assurance mutuelle, compagnies d’assurance et bancassureurs. L’objectif est de les accompagner dans l’analyse des problématiques stratégiques auxquelles elles font face (stratégies d’adossement et de partenariat, adaptation aux contraintes réglementaires, développement de nouveaux métiers, croissance internationale, etc.) Le pôle s’appuiera sur l’ensemble des compétences méthodologiques distinctives développées au sein du Groupe INDEFI en matière d'étude de marché, d’analyse concurrentielle et de conseil aux Directions générales. « La création de ce nouveau pôle s’inscrit dans la volonté que nous avons de diversifier notre champ d’activités, d’une part, et s’inscrit en synergie avec nos activités de conseil actuelles. De surcroit, Christian nous apporte son expertise et sa parfaite connaissance du secteur, ce qui devrait rapidement permettre à INDEFI Protection Sociale d’asseoir sa légitimité», précise Richard Bruyère, Managing Partner / Président d’INDEFI. « Je suis très heureux de me lancer dans cette nouvelle aventure avec INDEFI qui est un acteur reconnu dans le monde de l’investissement institutionnel et de la gestion d’actifs. Les marchés de la protection sociale sont appelés à évoluer fortement dans les prochaines années. Notre rôle va être d???accompagner les Directions générales dans cette mutation. », complète Christian Oyarbide.
Avec 18 milliards d'euros d’encours en gestion de fortune, BNP Paribas fait partie des principaux acteurs dans ce domaine en France. La gestion de fortune s’adresse aux clients qui confient au minimum 5 millions d’euros en placements à la banque. Pour des montants inférieurs, et ce jusqu’à 250 000 euros, la clientèle est gérée par 1 100 conseillers à travers le réseau sur l’ensemble du territoire par les équipes de banque privée.
Ce spécialiste de la réglementation prudentielle est impliqué dans une multitude de réseaux, aussi bien physiques que virtuels. Qui pourrait croire que, début 2013, Alban Jarry n'était pas encore indispensable sur Solvabilité 2, et que sa présence sur les réseaux sociaux était balbutiante ? En moins de dix-huit mois, l’intéressé, devenu en octobre 2013 directeur du programme Solvabilité 2 à la Mutuelle générale, a réussi le tour de force d'être de tous les réseaux, physiques et virtuels, en faisant du partage de l’information - sur les sujets réglementaires, sur l’intérêt de LinkedIn et Twitter comme « amplificateurs d’expertises », ou encore sur la bande dessinée - sa marque de fabrique. Une marque à lui seul Aujourd’hui, Alban Jarry c’est plus de 600 000 lectures (« avec des outils gratuits et sans régie publicitaire », précise-t-il), 4 600 abonnés sur LinkedIn, le premier compte d’expert en assurance et le treizième en finance en France sur Twitter avec 4 800 abonnés. Un marathon chronophage, auquel il consacre « dix minutes le matin à 7 h 30 et une à deux heures le soir ». Voire un peu plus quand il écrit des articles (notamment pour L’Argus) ou analyse les principaux comptes Twitter en banque-finance-assurance. Pas de cure de désintoxication en vue, même s’il tente de ne pas alimenter son blog le week-end. Bref, il a ni plus ni moins utilisé ces « formidables vitrines » pour créer sa propre marque. Plus nuancé, il reconnaît que cette présence a probablement une valeur, mais il reste vigilant, ne souhaitant pas « se créer un deuxième job », ajoutant : « Et puis tout cela peut être éphémère. » Surtout, il se dit ravi de travailler à la Mutuelle générale (que son avenir s'écrive avec Malakoff-Médéric ou avec Humanis), « une marque exceptionnelle en matière de communication clients ». Et tout aussi heureux de participer à moult groupes de places et associations professionnelles. La liste en est longue et variée : conseil d’administration d’XBRL France (structure dont l’objectif est de promouvoir l’utilisation de ce standard de reporting financier, requis sous Solvabilité 2), comité de pilotage du livre blanc de Finance Innovation sur les nouveaux visages du risque en assurance, bureau du Club Ampere (pour Asset Management Performance et Reporting), président de différents groupes de travail à l’Association française de gestion...Il a aussi fondé et préside l’association des anciens du MGA d’HEC et une association d’amateurs de bande dessinée. Boire à toutes les sources « Le premier intérêt de tout cela est d’accéder à plus d’information. LinkedIn, Twitter et les associations professionnelles vous donnent six à douze mois d’avance pour certaines nouvelles. Cela permet de savoir où se situe le marché et comment évoluent les concurrents. Bref, cela donne une idée des bonnes et des mauvaises voies », justifie cet homme de réseaux, convaincu, en bout de course, que « la réglementation fait progresser le métier ». On en oublierait presque qu’Alban Jarry a passé dix-sept ans dans le giron de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild - où il a fait tous ses stages et où il a été embauché en 1995 - et que son précédent monde était plutôt celui de la gestion d’actifs. Mais un plan social, fin 2012, met un terme à « des années exceptionnelles » et à une carrière plutôt rectiligne. C’est de là que viendra le déclic. La prise de conscience de la nécessité de « changer de paradigme et préparer son rebond ». L’inscription sur LinkedIn et Twitter. La formation Management général avancé (MGA) à HEC, « passionnante et reboostante ». La suite, on la connaît. Pour l’instant.
Selon une nouvelle étude de Standard & Poor’s en collaboration avec la Cambridge Judge Business School, Solvabilité II pourrait être globalement plus favorable aux investissements des assureurs dans les infrastructures que ne l’est Solvabilité I. Cependant, l’engouement des assureurs pour cette classe d’actifs dépendra de leur capacité de modélisation. En effet, par rapport aux assureurs qui utiliseront la formule standard pour calculer leur ratio de solvabilité, ceux qui utiliseront un modèle interne approuvé par le régulateur local pourraient être amenés à investir davantage dans cette classe... Selon nos études, les charges en capital appliquées aux placements en infrastructure sont onéreuses dans la formule standard de Solvabilité II. En effet, les taux de défaut sont plutôt faibles pour cette classe d’actifs par rapport à d’autres. A titre de comparaison, depuis le premier défaut observé sur des obligations d’infrastructures notées, en 1998, le taux de défaut annuel de cette classe s’est situé en moyenne à 1,5 %, contre 1,8 % pour les obligations d’entreprises. Le taux de recouvrement de 75 % est, en outre, plus élevé que pour les corporate. Néanmoins, le régulateur européen (Eiopa) estime insuffisante la quantité de données sur la performance réelle des actifs d’infrastructures pour calculer les charges spécifiques à cette classe d’actifs dans la formule standard. De ce fait, les charges appliquées aux infrastructures sont déterminées par type générique d’actifs (actions, obligations, prêts) et ne tiennent pas compte de leurs spécificités sous-jacentes. Pour cette raison, les assureurs utilisant un modèle interne pourraient être mieux positionnés puisqu’ils pourraient bénéficier de charges plus adaptées aux risques sous-jacents auxquels ils sont exposés. Reste qu’un modèle interne doit être approuvé par le régulateur pour remplacer la formule standard. De plus, même si théoriquement un assureur pourrait utiliser des charges sur ces investissements qui diffèrent sensiblement de celles de la formule standard, le régulateur aurait toujours la possibilité d’exiger des charges plus lourdes. Selon nous enfin, Solvabilité II aura un autre effet bénéfique : celui de discipliner les investissements en infrastructures. Nous pensons en effet que le caractère onéreux des charges en capital ainsi que les standards élevés exigés en matière de gestion des risques pour pouvoir investir en infrastructures limitera le nombre d’assureurs qui pourraient y accéder. En conséquence, ceux qui ne disposent pas de systèmes suffisamment sophistiqués ou qui sont à la simple recherche de rendement, seront limités dans leurs investissements. Cela devrait préserver les niveaux de rendement des placements en infrastructures...
Philippe Gravier a rejoint le groupe Aviva en novembre 2011 comme directeur financier d’Aviva France. Il est également Directeur Général d’Aviva Vie depuis janvier 2013. Nicolas Schimel, Directeur Général d’Aviva France : « La nomination de Philippe Gravier par notre conseil d’administration renforce la gouvernance d’Aviva France, à un moment important pour l’industrie de l’assurance avec la mise en ??uvre de la directive Solvabilité 2 et pour notre entreprise avec le déploiement de notre projet stratégique Aviva France 2020. » Agé de 37 ans, Philippe Gravier, ancien élève de l’ENA, est diplômé de l’ESSEC, de Sciences Po Paris et docteur en Japonais classique. Il entre au Ministère des Finances en 2003 où il est notamment en charge de la réglementation de l’assurance-vie et des produits d'épargne retraite au sein de la direction générale du Trésor. Il est nommé conseiller technique au cabinet de la ministre de l'économie, des finances et de l’industrie en 2007. Il est ensuite promu en 2010 directeur adjoint du cabinet de la ministre de l'économie, des finances et de l’industrie ainsi que directeur de cabinet du Secrétaire d’Etat en charge des petites et moyennes entreprises, du commerce, du tourisme, des services et de la consommation. Il devient directeur financier d’Aviva France en novembre 2011.
Un échec qui ne remettrait rien en cause. Alors que La Mutuelle Générale vient de lui préférer Malakoff Médéric comme partenaire après plusieurs mois d’examen des deux dossiers («???Les Echos???» d’hier), Humanis préfère regarder de l’avant. «???C’est certes une déception, parce que c'était une option stratégiquement intéressante pour nous, mais tout s’est joué à très peu. Cela montre que nous sommes dans une dynamique crédible et attractive alors que nous sommes un groupe encore jeune???», affirme aux «???Echos???» Jean-Pierre Menanteau, le directeur général du groupe de protection sociale créé début 2012 à la suite de plusieurs fusions. Un rapprochement avec La Mutuelle Générale, la troisième mutuelle française, aurait donné à Humanis (2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en assurances de personnes) une toute autre dimension. Mais son ambition pour son pôle mutualiste (346 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013) reste la même. «???L’objectif, c’est d’aller chercher de l’ordre de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire, dans une première étape. Cela peut se faire soit en attirant une mutuelle de la taille de La Mutuelle Générale soit plusieurs mutuelles permettant d’atteindre ce niveau-là???», détaille Jean-Pierre Menanteau. Ouverture Selon lui, l’opération entre La Mutuelle Générale et Malakoff Médéric pourrait être le prélude à d’autres. «???Dans un monde de la protection sociale où tout le monde parle à tout le monde, des acteurs attendaient la décision de La Mutuelle Générale pour se positionner???», indique-t-il. A l’entendre, Humanis a une carte à jouer???: «???Nous sommes le groupe paritaire et mutualiste le plus ouvert sur l’extérieur???», souligne-t-il, en citant les partenariats stratégiques avec Apicil, AXA ou CNP Assurances. Humanis doit cependant encore parachever sa construction. «???La réorganisation opérationnelle du groupe sera terminée fin 2014. Et en 2015, nous nous concentrerons sur les projets de développement et d’innovation???», promet Jean-Pierre Menanteau.
Le Groupe Apicil confirme avoir signé avec Old Mutual un protocole d’accord - sous réserve de l’accord des autorités de tutelle – portant sur l’acquisition des activités de Skandia en France et au Luxembourg (compagnie d’assurance vie Skandia Life et société d’investissement Skandia Invest). Skandia Life est une compagnie d’assurance vie spécialisée dans la conception de produits, la sélection de fonds et la création d’outils et de services marketing. La société se concentre sur le segment de la clientèle patrimoniale en partenariat avec les Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants, et en développant une offre sur-mesure pour les banques privées et grands comptes. Skandia Invest est pour sa part une société d’investissement destinée à promouvoir une offre en compte titres ainsi que sa version PEA. Skandia Life et Invest, basées à Paris et au Luxembourg, membres de Old Mutual depuis 2006, comptent 67 collaborateurs pour 2,3 milliards d’euros d’encours gérés. Après les acquisitions en 2011 auprès d’Allianz de la compagnie Coparc, d’Intervie auprès d’Humanis en 2013, cette opération permettra à Apicil d’atteindre une nouvelle dimension avec plus de 5 milliards d’euros d’encours gérés en épargne, devenant ainsi un des plus importants acteurs paritaires sur ce métier. Apicil aura ainsi multiplié par 5 ses actifs dans l’assurance vie en 4 ans. En outre, cette acquisition dotera le groupe d’une expertise complémentaire et renforcée en matière de contrats en unités de compte, et permettra d’anticiper toujours plus efficacement les évolutions de marché. Cette opération, qui devrait être finalisée pour la fin de l’année 2014, reste soumise au feu vert des autorités de tutelle.
Swiss Life étoffe sa direction «Assureur Gestion Privée» avec l’arrivée de Claire Fremin en tant que responsable Développement Banques Privées au sein de l’équipe Banques Privées & Family Office, sous la responsabilité d’Emmanuel Saint-Pierre. Dirigée par Christophe de Vaublanc, la direction Assureur Gestion Privée réunit désormais 22 collaborateurs. Ce renforcement intervient dans le cadre de la poursuite de la stratégie de développement de Swiss Life auprès de la clientèle patrimoniale.Lancée en septembre 2012, la Direction Assureur Gestion Privée rassemble et mutualise l’ensemble des compétences du groupe Swiss Life auprès de la clientèle patrimoniale avec une offre globale en assurance vie, banque privée et gestion financière. Depuis sa mise en place, le Groupe a accéléré son développement auprès de cette cible stratégique avec une augmentation de plus de 15% de la clientèle patrimoniale sur un an (à fin 2013) et une hausse de 24% de sa collecte en primes uniques. Dans ses nouvelles fonctions, Claire Fremin aura pour mission de développer de nouveaux partenariats bancaires et Family office, en s’appuyant sur l’offre luxembourgeoise et française du groupe. Claire Fremin a démarré sa carrière chez Schroders France en 2008 en tant que Commerciale Distribution Externe auprès d’une clientèle de CGPI et de banques privées. Elle a occupé par la suite le poste de Responsable de Partenariats CGPI au sein de la direction du développement de Fival en 2009, puis Responsable de Partenariats Banques Privées, Plateformes de CGPI et Sociétés de gestion au sein de la direction Epargne & Clientèle Patrimoniale d’AG2R.
La Consob intervient pour tenter de calmer la chute de l’action Safilo. L’autorité des marchés italiens a interdit pour la journée les ventes à découvert sur le titre du fabricant de lunettes. Le cours avait plongé de 25% mercredi à la suite de l’annonce de la décision de Kering d’internaliser sa division de lunettes dont la fabrication était jusqu'à présent assurée par Safilo.
Les pourparlers entre Danone et Hospira en vue de la cession de la division nutrition médicale du groupe français pour environ 5 milliards de dollars sont au point mort, ont indiqué hier à Reuters des sources proches du dossier. L’opération pourrait permettre au laboratoire américain d'établir sa résidence fiscale en Europe et de réduire ainsi son taux d’imposition. Les discussions ont pour l’instant été mises en veilleuse et rien ne permet de savoir avec certitude si l’opération pourra être relancée dans la structure envisagée. Les motifs exacts du blocage des discussions n’ont toutefois pu être clarifiés, même si leur interruption intervient dans un contexte de pressions de plus en plus fortes des autorités et de la classe politique américaines pour que les entreprises qui songent à des opérations de délocalisation fiscale réexaminent leurs projets.