Selon nos informations, Adrien Galy-Dejean vient de rejoindre, en août, Crédit Suisse à Zurich, en tant que Consultant senior en investissements. Suite à son départ d’Opportunité S.A en mars 2013, Adrien Galy-Dejean occupait jusqu’alors le poste de Managing Partner chez Heieck Siebrecht Capital Advisors AG, un hedge fund qui gère une stratégie long-short actions européennes (valeurs allemandes vs compétiteurs européens).
Aviva France a annoncé, ce jeudi 7 août, de bonnes performances sur le premier semestre 2014, avec une hausse de son résultat opérationnel IFRS vie, dommages et santé de 6%, à 270,2 M€ au 30 juin 2014, contre 254,7 M€ sur la même période en 2013. Des résultats notamment portés par une augmentation de 27% des affaires nouvelles vie, épargne et retraite individuelle par rapport au premier semestre 2013. La part des unités de compte est notamment passée de 20% à 27%, et la collecte sur ces marchés enregistre une hausse de 7%, à 2 799 M€. En prévoyance, la valeur des affaires nouvelles a progressé de 4,2%. Le dommages et la santé en bonne forme En dommages, le chiffre d’affaires (CA) de 806,2 M€ au premier semestre augmente de 5% par rapport à 2013 (765,4 M€), et le ratio combiné «très favorable», comme indiqué dans un communiqué, s'établit à 94,4%. Même écho en santé, dont le CA augmente de 9%, à 168,7 M€, contre 159,6 M€ l’an dernier. Une hausse qui, dans le contexte de l’ANI, est «notamment liée à la refonte des offres et plus particulièrement à celles destinées aux professionnels et aux seniors», comme précisé dans le communiqué. Eurofil, la filiale de vente directe de l’assureur qui vient de se dote d’une nouvelle interface, se satisfait également d’un volume des affaires nouvelles en hausse, avec 6 000 contrats supplémentaires sur le premier semestre 2014. Aviva poursuit son redressement Outre-Manche, l’assureur britannique a annoncé, ce jeudi 7 août, une hausse de son bénéfice opérationnel ajusté de 4% à 1,052 M£ (1,32 M€), grâce à l’activité de gestion de fonds et à l’assurance vie, malgré un déclin dans l’assurance générale et santé. «Le semestre démontre que la dynamique du redressement d’Aviva se poursuit», a commenté dans un communiqué le CEO d’Aviva, Mark Wilson.
Mercer a annoncé le départ de Christian Bodmer, qui était jusque-là responsable du conseil en investissement. Ce dernier devait être remplacé par Philippe Lüthy, consultant en investissement senior au sein de Mercer Suisse, au début du mois. Mercer n’a pas fourni d’explications pour expliquer le départ de Christian Bodmer, cependant un porte-parole a confirmé à IPE qu’il quittait l’entreprise pour occuper un emploi dans le secteur financier à Zurich.
Crédit Agricole Assurances enregistre un chiffre d’affaires de 7,1 milliards d’euros pour le deuxième trimestre 2014, en progression de 18,4 % par rapport au deuxième trimestre 2013. Pour le premier semestre 2014, le chiffre d’affaires s'élève à 15,4 milliards d’euros en progression de 9,7% par rapport au premier semestre 2013. En Epargne /retraite, Crédit Agricole Assurances a réalisé d’excellentes performances avec un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros au deuxième trimestre et de 12,1 milliards d’euros au premier semestre. En France, la croissance du chiffre d’affaires atteint 14 % entre les deuxièmes trimestres 2013 et 2014 et 3,5 % entre les premiers semestres 2013 et 2014, dans un marché en baisse de -1 % (source FFSA). A l’international, le chiffre d’affaires est en hausse de 51,5% entre le deuxième trimestre 2013 et le deuxième trimestre 2014 dont une progression en Italie particulièrement forte (+ 60,7 %) et nettement supérieure au marché (+ 25 % à fin mai selon l’IAMA). Les encours gérés sont en hausse de 5,6 % sur un an et atteignent 242 milliards d’euros fin juin 2014, dont 196,5 milliards d’euros pour les contrats en euros (+ 4,4 % sur un an) et 45,5 milliards d’euros pour les contrats en unités de compte (+ 11,1 % sur un an), soit 18,8% du total (+ 0,9 point sur un an). Depuis le début de l’année, la collecte nette s'élève à 4,3 milliards d’euros, dont 2,6 milliards d’euros en France. En Prévoyance / santé / emprunteur, le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2014 s'élève à 864 millions d’euros, en progression de 4,5 % par rapport au deuxième trimestre 2013. Il atteint 1,9 milliard d’euros au premier semestre 2014 en progression de 4,6%. Entre les deuxièmes trimestres 2013 et 2014, le chiffre d’affaires de la Prévoyance / Santé augmente de 6,5% et de 2,6% pour l’assurance Emprunteur, grâce aux bonnes performances sur le crédit habitat. L’assurance dommages maintient une dynamique commerciale très soutenue et affiche un chiffre d’affaires de 543millions d’euros pour le deuxième trimestre et de 1,5 milliard d’euros pour le premier semestre 2014. En France, où le groupe réalise l’essentiel de son activité, le chiffre d’affaires est en hausse de 5,6% par rapport au deuxième trimestre 2013. Le ratio combiné (net de réassurance) reste bien maîtrisé, à 95,9???% sur le premier semestre 2014, en dépit des évènements climatiques du semestre. Crédit Agricole Assurances est un contributeur significatif aux résultats de Crédit Agricole S.A. avec un résultat net part du Groupe à 268 millions d’euros au deuxième trimestre 2014 et 528 millions d’euros au premier semestre 2014, en progression de 3 % par rapport au deuxième trimestre 2013 et de 2,7 % par rapport au premier semestre 2013 malgré la taxe systémique et la hausse de 1,9 point du taux d’impôt sur les sociétés.
Avec 900 millions d'euros investis en infrastructures, BNP Paribas Cardif envisage d'aller plus loin, mais attend pour cela une stabilisation complète de Solvabilité 2 et une évolution du Code des assurances.
Le pessimiste est celui qui entre deux maux choisit les deux », Oscar Wilde Nous percevons depuis 2 mois un pessimisme grandissant chez nos interlocuteurs et à travers la recherche que nous lisons. Alors que depuis 2012, nous tablions souvent sur le consensus de marché comme étant notre scénario optimiste, nous aurions presque envie de dire aujourd’hui que nous sommes plus positifs que ce consensus. Lire la suite en pièce jointe
Le FSOC va concentrer ses efforts sur les activités et les produits présentant un risque systémique, et non plus sur la rédaction d’une liste d’acteurs
Dans un contexte réglementaire intense (du fait de Solvabilité II notamment), les sociétés d’assurance et de réassurance sont amenées à : renforcer voire mettre en place leur système de gouvernance et leurs dispositifs de gestion de risques, optimiser et organiser leur filière risque. Au sein de son département « Risk », EY conseille ses clients dans la mise en place et la revue de leur gouvernance (yc fonctions clés), leur filière risque et leurs dispositifs de maîtrise des risques : de la refonte de la filière risque à l’identification des risques (techniques, financiers, opérationnels, non-conformité, stratégiques, émergents, réputation,...) et à la réalisation de reporting réglementaires, en passant par la définition et la réalisation des plans de contrôles et d’audit interne. Afin de répondre aux enjeux des clients et en lien avec les autres départements d’EY (Actuariat, Performance Improvement et ITRA notamment), le département « Risk » recherche des profils hautement qualifiés sur le secteur de l’assurance. Pour postuler, cliquez ici
CNP Assurances annonce aujourd’hui avoir franchi une étape importante de ses discussions avec le Groupe BPCE relatives aux accords de distribution de produits d’assurance des personnes dans le réseau des Caisses d’Epargne qui arrivent à échéance fin 2015. Son Conseil d’administration a en effet autorisé la direction générale à négocier un protocole d’accord sur la base des principes du projet de partenariat renouvelé, issus des discussions entre les deux groupes. Ce projet, pleinement en cohérence avec les orientations stratégiques de CNP Assurances, serait mis en ??uvre à compter du 1er janvier 2016 pour une durée initiale de 7 ans puis reconductible par période de 3 ans, et reposerait sur les axes suivants : un partenariat renforcé en protection/prévoyance, qui constitue une priorité de développement pour CNP Assurances, à travers les partenariats suivants : en assurance des emprunteurs (ADE) collective, sur l’ensemble des réseaux Caisses d’Epargne, Banques Populaires et Crédit Foncier, dans le cadre d’un accord de coassurance à hauteur de 66% par CNP Assurances et 34% par Natixis Assurances ; en prévoyance collective pour la couverture des besoins des salariés des clientèles professionnelles et entreprises, sur l’ensemble des réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ; en prévoyance individuelle, de manière ciblée sur certains produits ; la gestion par CNP Assurances de l’ensemble des contrats d’assurance vie et capitalisation issus du réseau des Caisses d'Épargne ouverts avant le 1er janvier 2016, et dont les versements ultérieurs continueraient à être perçus par CNP Assurances ; un mécanisme de protection de ces encours par BPCE ainsi qu’une réassurance de ces mêmes encours en quote-part de 10% par Natixis Assurances ; la conception et la gestion par Natixis Assurances, filiale du Groupe BPCE, des nouveaux produits d'épargne (assurance vie et capitalisation) qui seraient distribués dans le réseau des Caisses d'Épargne, à compter du 1er janvier 2016. Sur la base de ces principes un protocole cadre sera négocié. Il fera l’objet de la procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel et sera soumis pour approbation au Conseil d’administration de CNP Assurances, avant conclusion des accords définitifs qui seront soumis aux autorités réglementaires compétentes. Par ailleurs, CNP Assurances entend engager rapidement des discussions avec La Banque Postale. « Nous avions engagé les discussions avec le Groupe BPCE avec un objectif : définir un modèle de partenariat renouvelé, en ligne avec les grandes orientations stratégiques de CNP Assurances et préservant les intérêts de ses assurés, de ses actionnaires et de ses collaborateurs. Les principes du projet de partenariat qui viennent d'être approuvés par notre Conseil d’administration répondent pleinement à cet objectif et je m’en réjouis », a déclaré Frédéric Lavenir, directeur général de CNP Assurances.
Pierre de Pellegars, actuel Responsable du département gestion de fortune de BNP Paribas et membre du comité de direction de BNP Paribas Banque Privée, connaît bien les rouages de la banque pour y avoir fait toute sa carrière professionnelle à différents postes. Il est entré chez BNP Paribas en 1989 après des études d’ingénieurs couronnées par un diplôme obtenu à l'Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Caen.
Philippe Sabbah est élève de 5ème au collège de Bures-sur-Yvette dans l'Essonne en 1977, quand son enfance est chamboulée : son père, ingénieur TP pour le compte de Spie Batignolles, décide d'emmener la famille en Iran sur un gros contrat de BTP.
Denis Kessler, le PDG de Scor, a de quoi être satisfait. Les résultats du premier semestre répondent en effet à « l'équation magique rentabilité - solvabilité - croissance » au c??ur de son nouveau plan stratégique « Optimal Dynamics », annoncé en septembre dernier. « Au premier semestre, nous avons réussi à combiner les trois éléments », se félicite-t-il ainsi. Croissance tirée par Generali US Concrètement, le réassureur, qui profite notamment des effets de « la très bonne intégration réussie » de Generali US sur son activité vie (les primes brutes ont progressé de 19,5% en vie, dont 2,6% de croissance organique), mais aussi des « bons renouvellements de Scor Global P&C et de la signature d’importants nouveaux contrats par Scor Global Life », affiche une croissance de 12,5% de ses primes brutes émises à 5427 M€ à taux de change constants (+8,9% à taux de change courants). « En vertu du principe de congruence, qui fait que nous gérons nos actifs dans la monnaie correspondant à nos engagements, raisonner à taux de change constants est ce qui reflète le mieux la croissance du groupe », explique Denis Kessler. Le semestre a été marqué par d’importants effets de change pour le groupe, dont les primes sont facturées à 38% en dollars, 24% en euros, 10 % en livres et le reste en monnaies diverses (yen, won, Rmbi). Erosion tarifaire limitée Scor indique par ailleurs de pas pâtir de la baisse des tarifs à deux chiffres constatée sur certaines branches en dommages, du fait de sa faible exposition aux catastrophes naturelles aux Etats-Unis, notamment comparé à certain de ses concurrents. « Notre situation nous immunise de la baisse des tarifs sur les cat’ aux Etats-Unis, et nos programmes cat’ américains sont rentables », avance Denis Kessler. Rappelant que « les évolutions tarifaires dépendent de chaque portefeuille », il indique que les renouvellements du 1er juillet, qui incluent notamment les traités catastrophe aux Etats-Unis, se sont soldés par une baisse des prix de l’ordre de 3% cat’ comprises, et de 0,8% en les excluant. Bonne rentabilité technique La croissance ne s’est donc pas faite au détriment de la rentabilité. « Nos résultats techniques sont très bons. Le ratio combiné, à 90,9% (contre 94,3% au premier semestre 2013), est le plus bas jamais enregistré depuis que je suis à la tête de Scor », indique Denis Kessler. Certes, le premier semestre 2014 s’est montré particulièrement clément sur le front des catastrophes naturelles, dont le budget annuel est chiffré par Scor à 7 points de ratio combiné. Mais le ratio combiné attritionnel (hors cat’ nat’) s’est également amélioré, de l’ordre de 0,7 point, reflet « d’une activité de meilleure qualité globalement ». En vie, la marge s’est légèrement dégradée, passant de 7,4% à 7,2%, mais reste en ligne avec ce que cible le groupe. Le rendement de fonds propres (ROE) annualisé est, à 10,3%, cohérent avec l’objectif d’un rendement supérieur de 1000 points de base au taux sans risque, et le rendement des actifs, à 2,9%, se situe dans le haut de la fourchette de 2,5% à 2,9% évoquée par le groupe sur l’année. Enfin, le ratio de solvabilité, calculé à partir du modèle interne du groupe, ressort à 231%, contre 221% à fin 2013. Impact limité des catastrophes aériennes Revenant sur la série de catastrophes aériennes récentes (Air Algérie, Malaysia Airlines, bombardements de l’aéroport de Tripoli), qui impacteront les comptes du troisième trimestre, Denis Kessler explique qu’elles auront un impact de l’ordre de 25 à 35 M$ (après rétrocession et avant impôt. « Cela peut sembler important, mais rapporté au 5 Md€ de primes de Scor Global P&C sur l’année, cela reste totalement dans le budget et cela n’aura pas d’incidence sur la rentabilité du troisième trimestre », indique Denis Kessler. Le groupe est présent dans le domaine des risques aériens via deux pools, la Réunion Aérienne et le pool mondial de Londres, mais il n’est pas présent dans l’aviation war business, qui est un risque spécifique.
Generali clôt le premier semestre 2014 sur un bilan positif, et en atteignant une bonne partie des objectifs du plan de redressement lancé l’an dernier par l’administrateur délégué Mario Greco. Le bénéfice net s’affiche à 1,075 Md€ contre 1,08 Md€ un an plus tôt, tandis que le résultat d’exploitation progresse de 9,5% à 2,5 Md€, annonce le troisième groupe d’assurance européen dans un communiqué. Le chiffre d’affaires augmente quant à lui de 3,4% à 35,3 Md€. En assurance vie, principale activité du groupe, les primes brutes progressent de 5,4% à 24,2 Md€, profitant notamment des bonnes performances en Italie (+ 27,4%) avec un résultat opérationnel en hausse de 4,8% à 1,5 Md€. Dans la branche dommages, les primes restent stables à 11,1 Md€ (-0,7%) avec un résultat opérationnel de plus de 1 Md€ (+14,8%) et un ratio combiné qui s’améliore à 92,8%. «En janvier 2013, lorsque nous avons présenté notre plan, il y a avait une large incrédulité. Aujourd’hui, nous avons atteint les objectifs financiers et, en ce qui concerne le business, nous pensons arriver également au but rapidement», assure le patron de l’assureur italien au cours d’une conférence de presse restreinte dans le siège de Generali à Milan. Amélioration de la solvabilité Le groupe italien a, grâce à une politique active de cessions d’actifs, notablement amélioré son ratio de solvabilité 1, qui s’affiche à 162%, dépassant ainsi « plus d’un an à l’avance, son objectif 2015 ». «Generali n’a jamais eu un ratio de 160% en 10 ans, lorsque je suis arrivé nous étions à 130%. Nous avons réussi à renforcer les fonds propres du groupe grâce à la cessions d’actifs sans toucher à la rentabilité, tout en continuant à faire des acquisitions», souligne Mario Greco, qui promet désormais «une politique de dividendes plus rémunératrice». Parmi les dernières opérations, l’achat de 45% de la société d’assurance malaisienne MPIB, via laquelle Generali souhaite se développer dans ce pays. «L’Europe a un problème de croissance, mais reste l’une des régions les plus riches du monde, où nous réalisons 90% de notre business. Il n’est pas question d’y réduire notre voilure, mais nous voulons croître aussi dans d’autres marchés, en particulier en Chine, Indonésie, Vietnam et Malaisie», conclut l’administrateur délégué.
La banque française a essuyé une perte nette de 4,32 milliards d'euros au deuxième trimestre du fait de cette sanction. Hors élément exceptionnel, son bénéfice net atteint 1,92 milliard.
Contrairement aux craintes affichées par les fonds de pension européens, la proposition de révision de la Directive sur les institutions de retraite professionnelle (le projet IORP 2), publiée le 27 mars dernier, ne comporte pas de nouvelles règles de solvabilité. La publication du texte s'inscrit par ailleurs dans le cadre d'une communication sur le « financement de l'économie à long terme » de la Commission européenne.
Le Directoire du Fonds de réserve pour les retraites a le plaisir d’annoncer la nomination d’Anne-Marie Jourdan, Responsable de son Département Conseil Juridique, en qualité de membre du conseil d’administration (Board of Governors) de l’International Corporate Governance Network (ICGN), le 16 juin 2014 lors de son assemblée générale. Anne-Marie Jourdan, outre son activité de responsable juridique, est en charge de la coordination de l’exercice des droits de vote avec les gérants du Fonds et de l'élaboration des lignes directrices de la politique de vote du FRR qui sont adoptées par son Conseil de surveillance. Créée en 1995, l’ICGN est une organisation internationale de professionnels de la gouvernance dont le but est d’inspirer et de promouvoir des standards internationaux de gouvernance d’entreprise. Ces améliorations contribuent à une performance plus durable des sociétés et à les rendre plus transparentes. Dans cette perspective, l’ICGN comporte différents comités qui réfléchissent à l'établissement de meilleures pratiques en matière de gouvernance d’entreprise. Anne-Marie Jourdan aura pour mission d’assurer la liaison entre le Conseil d’administration et le Comité spécialisé en charge de la responsabilité des actionnaires (Shareholders’ Responsabilities Committee)
Le modèle des fonds en euros est sous pression. Les compagnies cherchent à pousser la vente des unités de compte. Les bonnes performances de l’assurance-vie ne doivent pas faire oublier une préoccupation de taille pour les assureurs. La période prolongée de taux d’intêrêt bas ne fait en effet pas leurs affaires. «???Le modèle de l’assurance-vie en euros est aujourd’hui en risque???», affirme ainsi Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du cabinet Facts & Figures. Obligées d’investir dans des obligations d’Etat moins rémunératrices, les compagnies d’assurance doivent faire face à une baisse significative de leurs marges financières. «???Une erreur???» Dans ce contexte délicat, nombre d’entre elles - comme AXA ou Groupama par exemple - cherchent à réorienter les épargnants vers les unités de compte (UC), des supports investis directement dans des actions, voire d’autres classes d’actifs. Un travail qui s’annonce de longue haleine, car la collecte se fait toujours à 85???% sur les supports en euros. Pour cause???: contrairement aux unités de compte, ces derniers présentent l’avantage d’offrir la garantie du capital aux assurés. L'érosion progressive et inexorable des rendements des fonds en euros, qui ont servi 2,80???% en moyenne au titre de 2013, contre 3,6???% quatre ans plus tôt, n’y change pour l’instant pas grand-chose. «???La profession a fait une erreur, à mon avis. Elle aurait dû marquer le coup en baissant plus fortement les taux servis pour donner un signal fort aux épargnants. Il n’est plus raisonnable de servir des taux aussi élevés dans un tel contexte???», estime Cyrille Chartier-Kastler. D’après lui, certains assureurs ne devraient désormais pas hésiter à trancher dans le vif pour les taux qui seront servis au titre de 2014. Il table sur un rendement moyen tournant autour de 2,50???% à 2,60???%, du fait des réserves importantes existantes dans les provisions pour participation aux excédents (PPE). Il sera également intéressant de voir comment seront lancés les premiers produits d’assurance-vie euro-croissance. Ils ont été justement conçus pour permettre aux assureurs d’avoir une politique d’investissement plus dynamique et de se porter davantage sur les actifs d’entreprise. Ils font espérer de meilleurs rendements que les fonds en euros, mais en contrepartie d’un blocage des fonds pendant au moins huit ans.
Dans un article paru dans le magazine n° 4 des Professions Financières et de l'économie, Christian Brugeilles considère que l'action sociale peut être un levier d'investissement dans des domaines améliorant la vie des cotisants et de leurs ayants droits.
EDF souhaite transformer des fonds dédiés hostés par FundQuest (FCP à procédure allégée de droit français) en OPCVM européen (respectant les normes UCITS IV, utilisation du passeport européen par l’ex société de gestion délégataire qui devient la société de gestion du fonds). Au total, 6 fonds sont concernés (poches Amérique, Europe et Japon). Il s’agit ainsi d'établir un schéma relationnel plus simple et moins coûteux pour EDF et trouver une solution à l’arrêt de cette activité par FundQuest, transférée à CamGestion. Le processus a été finalisé fin 2013 pour le fonds « Pilote », en 20114 pour l’ensemble des fonds concernés.
Mikaël Cohen, directeur des investissements chez CNP Assurances dans une interview accordée à Newsmanagers : Sur les taux, notre stratégie actuelle est d’acheter des titres de dettes privées mais pas forcément des titres longs, c’est-à-dire de l’ordre de 5 ans en moyenne. Nous nous plaçons en effet dans le scénario d’une hausse modérée des taux et pensons que le risque de défaut des corporates est pour le moment limité compte tenu de la reprise économique et de l’assainissement des bilans opéré pendant la crise. Nous regardons les prêts aux entreprises mais notre problème est lié à la taille. A moins de développer une équipe dédiée, je ne pense pas que ce sera, à soi seul, une solution au contexte de taux d’intérêts bas. Nous avons 1 milliard d’euros d’exposition dans les prêts et nous intervenons toujours de manière indirecte à travers des gérants d’actifs car cette classe d’actifs est très consommatrice de ressources et de compétences pour originer les opérations et les gérer dans le temps. En parallèle, nous avons investi 100 millions d’euros dans le fonds de place Novo dédié aux PME et ETI. En parallèle, nous avons augmenté notre part en immobilier entre 2011 et maintenant, celle-ci ayant progressé de 25% à 30 % sur la période et représente environ 10 milliards d’euros en valeur de réalisation.
Eric Emoré vient d'être nommé au poste de directeur général d’HSBC Assurances France, sous réserve de l’approbation des autorités de tutelle. En poste chez HSBC France depuis 2001, Eric Emoré devient le nouveau directeur général d’HSBC Assurances France et reporte à Pierre Ruhlmann, directeur de la Banque de particuliers et de Gestion de patrimoine du groupe bancaire dans l’hexagone. Âgé de 41 ans, Eric Emoré est diplômé de l’ESSEC (Master of Science en Finance) et a débuté sa carrière en 1995 au sein des activités de marchés de taux de BNP Paribas. Après avoir rejoint le département Institutions Financières d’Ernst & Young, il intègre en 2001 les équipes de Fusions-Acquisitions de HSBC France de la Banque de Financement, d’Investissement et de Marchés jusqu’en 2008. Eric Emoré est ensuite nommé Managing Director de la Banque d’Investissement, en charge du conseil auprès des entreprises du secteur de la banque et des assurances. A partir de 2009, il assure, parallèlement à ses responsabilités au service des institutions financières, la direction de l'équipe d’exécution des Fusions-Acquisitions de HSBC France.
??uvrer à la création d’un tissu plus dense d’ETI en France, et faire émerger le « CAC 40 du futur ». Telle est l’ambition d’Arnaud Montebourg, Ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, lorsqu’il a mis en place, le mois dernier son « programme d’accélérateur de croissance pour les PME ». Très concrètement, un jury composé de 10 membres, représentant le secteur public et le secteur privé, est chargé de sélectionner, d’ici fin septembre, les 120 PME qui constitueront la promotion 2014 de ce « CAC 40 du futur ». Leaders dans leur domaine, ces PME devront avoir la volonté d’accélerer leur développement pour devenir des ETI. Ces PME « auront accès à un panel de services pour muscler leur croissance pendant les deux prochaines années », explique Bercy. Panel de services qui sera élaboré pendant l'été par un comité de pilotage animé conjointement par Bpifrance, la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) et la Direction générale du Trésor. A noter que figurent, parmi les membres du jury représentant le secteur privé, deux représentants des assureurs crédit : Frédérique Verneray Alliaune, membre du comité de direction d’Euler Hermes France et Sylvie Portero, sous-directrice en charge des ETI et PME à la Coface. La composition du jury est la suivante : pour le secteur public : Bertrand Finet, Directeur Exécutif « Fonds Propres PME » à Bpifrance; Alain Schmitt, chef du service de la compétitivité et du développement des PME à la DGCIS; Sandrine Duchesne, Directrice générale adjointe de la Direction Générale du Trésor (DGT) ; pour le secteur privé : Dorothée Kohler, consultante spécialiste des établissements de taille intermédiaires (« ETI »); Stephan Guinchard, co-auteur avec Hermann Simon de l’ouvrage « Les champions cachés du XXIème siècle - stratégies à succès » ; Michel Chabanel, Président de l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) et Président de CEREA Partenaire ; Elizabeth Ducottet, Co-Présidente d’ASMEP ETI et PDG de Thuasne ; Dominique Restino, Président de l’Association Française des Instituts du Mentorat Entrepreneurial ; Frédérique Verneray Alliaune, membre du comité de direction d’Euler Hermes France ; Sylvie Portero, sous-directrice en charge des ETI et PME à la Coface.
Avant de gravir les échelons dans la finance, à Londres, Milan puis Paris, Pauline Bernard a dévalé quelques pistes dans les Alpes. Grande sportive, elle a fait de la compétition, en s'entraînant tous les mercredi après-midi sur les sommets au-dessus d'Albertville, jusqu'à devenir championne de Savoie en 1984. Naturellement, elle fut aux premières loges pour assister aux Jeux Olympiques de 1992...
Le gouvernement va réduire les budgets des Chambres de commerce et d’industrie, d’une part en prélevant 500 millions d’euros en 2015 dans les comptes des CCI, et, d’autre part en réduisant progressivement d’un tiers le montant de la taxe qui leur est affectée, selon les CCI vendredi 25 juillet. Bercy veut prélever 500 millions d’euros en 2015 dans les fonds de roulement des CCI, après 170 millions en 2014, a annoncé le ministère de l’Economie jeudi 24 juillet lors d’une réunion destinée à présenter aux Chambres leur participation au plan de 50 milliards d’euros d'économies du gouvernement pour 2015-2017. Outre ce prélèvement, le montant de la taxe affectée aux 145 chambres va passer de 1,23 milliard en 2014 à 788 millions d’euros en 2017, soit une baisse de 36%, selon Pierre-Antoine Gailly, président de la CCI Paris Ile-de-France, confirmant une information publiée par Les Echos de vendredi. Si le gouvernement voulait démonter les chambres de commerce, il ne s’y prendrait pas autrement, a-t-il déclaré à l’AFP. Une décision quasi-définitive Selon André Marcon, président de CCI France, ce plan menace entre 6.000 et 7.000 emplois dans les CCI sur un total de 26.000 environ, soit le plus grand plan social que l’on puisse envisager. Les 145 chambres tirent leurs revenus de la taxe affectée, payée par les entreprises, mais aussi des inscriptions des écoles qu’elles gèrent, et des prestations de services aux entreprises, selon Pierre-Antoine Gailly. Les CCI estiment que le plan menace aussi 20.000 à 30.000 apprentis sur un total de 100.000, les cotisations au régime de retraite des salariés, et un certain nombre de chambres de commerce qui vont devoir mettre la clé sous la porte, selon André Marcon. Ce dernier parle d’une décision présentée comme quasi-définitive, et interpelle le Premier ministre et le président de la République. Une prochaine réunion est prévue en début de semaine prochaine au ministère de l'économie. En juin, la secrétaire d'État au Commerce et à l’Artisanat Carole Delga avait déclaré que les CCI devaient participer à l’effort de redressement des comptes publics, tout en promettant que le gouvernement soutiendrait l’apprentissage.
Banque Privée Espirito Santo cède à la Compagnie Bancaire Helvétique la majeure partie de ses actifs locaux, issus de clients ibériques et latino-américains
En mission de management de transition à la direction des affaires financières de la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH) depuis novembre 2013, Anne Larpin devient directrice générale adjointe aux finances. Elle prend la responsabilité des finances, des risques pour MNH santé, MNH prévoyance ainsi que pour le groupe MNH. Cette diplômée de l’Ecole centrale de Lyon, de l’Essec et de l’Institut des actuaires français a débuté son parcours professionnel dans le consulting chez Ernst & Young. En 1989, elle rejoint le groupe Axa au sein duquel elle a notamment exercé les fonctions de directrice du contrôle de gestion puis de directrice technique adjoint Iard d’Axa France. En 2001, elle est nommée chez Swiss Life en tant que directrice de la comptabilité et du contrôle de gestion avant d'être promue en 2006 au poste de directrice financière et des risques. Depuis 2010 elle était consultante chez Taramak.
Réduire la dépendance aux agences de notation : les modalités de mise en ??uvre dans les documents règlementaires des fonds d’investissement. La note commune de l’AFG et de l’Af2i validée par l’AMF. Certaines sociétés de gestion ont rencontré, en début d’année, quelques difficultés d’agrément dans la rédaction de leurs prospectus, chaque fois qu’ils faisaient référence au recours à la notation ou à une note minimale d'éligibilité des papiers. Afin de les conforter, des échanges et un accord ont eu lieu entre l’AMF, l’AFG et l’Af2i. Ils ont donné lieu à la rédaction d’une note commune AFG et Af2i dont un extrait est publié ci-dessous. Dans ce débat, les associations ont mis en exergue auprès de l’AMF la nécessité de recadrer le rôle de la notation qui, avant tout, participe à la définition, comme d’autres critères, de l’univers d’investissement d’un fonds, qu’il s’agisse d’un OPCVM ou un FIA (fonds dédié par exemple). Il existe cinq grands groupes de notation : haute qualité de crédit (high grade), catégorie investissement (investment grade), catégorie spéculative appelée aussi haut rendement (non investment grade), non noté (non rated), enfin distressed debt. Ces groupes ont donné lieu à la création de fonds spécialisés par des sociétés de gestions qui ont développé des expertises spécifiques, des formats de fonds adaptés ; la distressed debt relève plutôt de la gestion alternative. Il s’agit donc bien de stratégies bien différentes tout comme leurs processus d’investissement, d’analyse crédit et de gestion. De leurs côtés, les investisseurs considèrent comme importants d’identifier les typologies de gestion et de fonds, car ils intègrent ces fonds spécialisés dans leurs portefeuilles en fonction de différents paramètres, par exemple leur réglementation ou leurs engagements. Il a été également souligné que ce n’est pas le suivi des notes des agences de notation qui doit déclencher l’analyse et les décisions de la société de gestion, mais c’est le processus d’analyse et de décision qui intègre le suivi des notes des agences. Il n’est pas question d’adopter la démarche contestable du projet de règlementation européenne des fonds monétaires qui oblige de suivre toutes les agences qui ont noté un instrument et de déclencher systématiquement une nouvelle analyse en cas de dégradation.
Quels sont vos critères de placement ? A la suite de la crise, nous avons mis en place une charte de gestion qui a été validée en 2009 par la direction générale et le conseil d’administration. Depuis, cette charte encadre notre politique qui consiste à ne choisir que des placements très sécurisés en respectant des critères sur les ratings, sur la volatilité ou encore sur la contrepartie bancaire. En tant qu’investisseur prudent, nous pratiquons une gestion dite « de bon père de famille ». De fait, nous pensons qu’il vaut mieux risquer un manque à gagner plutôt que faire supporter des moins-values à la SACD. Jusqu'à présent et surtout avant la crise, nous avions pour habitude d’aller sur des fonds obligataires car très sécurisés, très courts et donc très souples. Aujourd’hui, le compte à terme nous offre également une grande sécurité de placement mais les intérêts étant fixes et perçus annuellement, ces derniers ne correspondent pas toujours à nos besoins de cash, contrairement à un fonds pour lequel il est possible d’arbitrer plus facilement les fonds nécessaires à nos décaissements lorsque ceux-ci doivent être réalisés. Quelle est votre démarche de placement ? Concrètement, nous avons 2 démarches. Lorsque nous souhaitons placer, la première consiste à nous adresser directement à nos partenaires bancaires, c’est-à-dire une bonne quinzaine d'établissements. L’autre démarche consiste à répondre aux prestataires qui nous approchent pour nous faire part d’opportunités. Avec ces nouveaux partenaires entrants, il est indispensable de vérifier leur adéquation avec les critères de notre charte de gestion, tout comme les produits qu’ils nous proposent (pas de volatilité, pas de risque). De façon générale, nous avons plutôt tendance à nous tourner vers des produits proposés par des banques et des sociétés de gestion françaises. Sollicitez-vous plusieurs partenaires bancaires ? En réalité, partir à la recherche du meilleur taux ou de nouveaux partenaires prend beaucoup de temps, sans compter qu’obtenir le bon interlocuteur au bon moment n’est pas évident. Sur la même problématique, la recherche d’opportunités de placements implique de mettre en place un tableau comparatif des différentes offres reçues, un travail plutôt long et fastidieux qui vient s’ajouter au temps consacré à la recherche initiale de partenaires. Pas idéal non plus de contacter une dizaine d'établissements dans la journée lorsque nous disposons d’un temps très court pour placer. Pour lire l’interview en intégralité : cliquez ici