Les fournisseurs de supports d'investissements sont en quête permanente d'innovations : nouveaux produits, nouvelles stratégies, nouvelles classes d'actifs, désintermédiation... Toutefois, comme les nouvelles applications smartphones, les innovations découlent parfois d'utilisations nouvelles de produits existants. C'est ce que nous ont appris les assureurs européens au cours de ces derniers mois avec les ETF.
La Fondation Ethos salue la volonté de procéder à une révision du Code suisse de bonne pratique pour le gouvernement d’entreprise. En effet, le Code actuel date de 2002 (avec une annexe datant de 2007) et de nombreux points ne reflètent plus la meilleure pratique internationale. Un projet ambigu De manière générale, Ethos est très satisfait que le principe «Comply or explain» fasse partie intégrante de la nouvelle version du Code. Ce principe est aujourd’hui incontournable et est devenu la pratique dans les codes à l'étranger depuis une décennie. Par ailleurs, il est à saluer qu’il est prévu dans le Code que, de manière générale, le conseil d’administration doive se laisser guider par le développement durable de l’entreprise. En revanche, il est regrettable que la nouvelle version du Code ne fasse aucune mention ni du principe de l'égalité de traitement des actionnaires (une seule catégorie d’actions), ni du principe «une action = une voix» (pas de limitation d’inscription ou de vote). Il s’agit de concepts reconnus internationalement comme très importants dans tous les documents qui se réfèrent à la bonne gouvernance. Nombreuses exceptions à la bonne pratique En analysant en détail les différents articles du projet de nouveau Code, Ethos regrette que de nombreuses exceptions à la bonne pratique soient possibles (voir réponse d’Ethos à la consultation). En particulier, il est prévu (point 27 du projet) que les règles du Code de bonne pratique puissent être adaptées pour les sociétés de taille moyenne ou petite. Ces dernières représentent environ 180 sociétés sur les 200 comprises dans l’indice boursier SPI. Permettre à ces sociétés de fixer d’autres règles de gouvernance (par exemple de renoncer à constituer des comités au sein du conseil d’administration) conduit à vider de son sens l’existence du Code pour 90% des sociétés initialement concernées. En ce qui concerne le réviseur externe (point 28), le projet laisse toute latitude à la société de révision pour s’organiser et assurer son indépendance. Le Code devrait au contraire promouvoir une harmonisation avec le nouveau règlement de l’Union européenne publié le 27.5.2014. Ethos est d’avis qu’il faut préciser que les sociétés d’audit doivent respecter au minimum les deux règles suivantes: Les honoraires des services non liés à l’audit ne doivent pas être supérieurs aux honoraires pour les services d’audit. La durée maximale de la mission d’audit ne peut pas dépasser 7 ans (pour le lead auditor) et 20 ans (pour la société d’audit).
Plus de collaboration entre le directeur financier et le directeur des ressources humaines peut contribuer à créer de la valeur, selon une étude du cabinet EY menée auprès de 550 DAF et DRH. De fait, parmi les entreprises qui ont mis en place un rapprochement entre ces deux directions - notamment par l’intermédiaire d’outils de gestion, d’objectifs ou de projets communs -, 41 % d’entre elles ont vu leur Ebitda augmenter de plus de 10 % au cours des douze derniers mois, contre seulement 14 % dans les autres entreprises, évalue le cabinet de conseil. «Les décisions prises collectivement améliorent d’abord la cohérence des orientations de l’entreprise, ce qui crée des économies en faisant gagner du temps à ses collaborateurs, explique Sabine Bechelani, associée EY, responsable de l’amélioration de la performance des directions financières. Mais la mise en place d’un système d’information commun ou la réalisation collaborative d’un projet de production de fiche des salaires ou de gestion des carrières permettent également d’améliorer plus concrètement la productivité de l’entreprise.» Cette rentabilité accrue s’explique également par un renforcement de l’engagement des employés (chez 44 % d’entre elles, contre 9 % pour les autres entreprises) ainsi qu’une amélioration de la productivité de ces derniers (pour 43 % d’entre elles contre 10 % au sein des autres entreprises). Ces gains d’optimisation devraient même se poursuivre à l’avenir, selon EY. En effet, 80 % des directeurs financiers et de ressources humaines interrogés déclarent avoir collaboré de manière plus étroite ces trois dernières années.
Si l’offre de rachat d’Andrea Bonomi l’emporte face à celle du tandem Ardian-Fosun, l’ancien patron du Club Méditerranée Serge Trigano deviendra président non exécutif du groupe, indique Reuters qui cite une interview au Journal du Dimanche. En outre, à la question d’un retour éventuel comme actionnaire, il répond : «Oui. Je souhaite investir. Je n’ai pas vocation à devenir un gros investisseur mais je ne m’imagine pas en actionnaire marginal». L’ancien président du Club Med estime que l’offre d’Investindustrial est «la plus séduisante et la plus intéressante pour les actionnaires».
Les banques centrales doivent prendre en compte les distorsions de prix que la politique monétaire peut entraîner sur les marchés et agir pour aider à prévenir la formation de bulles, déclare le ministre allemand des Finances dans une interview conjointe au Handelsblatt et aux Echos. Interrogé en compagnie de son homologue français Michel Sapin, il dit déceler «des signes de bulles dans certaines parties du marché immobilier».
La Commission européenne estime à un trillion d’euros les besoins d’investissement dans les réseaux transeuropéens de transport, d'énergie et de télécommunications jusqu’en 2020. Les financements ne pouvant plus, dans un contexte d’austérité budgétaire, être apportés par les Etats, elle a proposé il y a un an la création d’un produit d’investissement : les fonds européens d’investissement de long terme (Eltif) afin de mobiliser l'épargne des institutionnels et des particuliers. Et dans ce domaine, la Commission veut aller vite : l’entrée en vigueur étant prévue mi-2015. Les règles de fonctionnement de ces nouveaux véhicules ont été précisées avant les élections européennes. Les actifs éligibles sont les infrastructures de transport, les énergies durables, les infrastructures durables et sociales, mais aussi dans un souci de financement de l'économie, les PME non cotées et les PME cotées dont le total de bilan est inférieur à 1 milliard d’euros. «Les actifs éligibles devront représenter 70 % de l’actif et se situer pour 60 % d’entre eux dans l’Union européenne, indique Erwan Duquoc, senior manager chez Audisoft Oxéa. Des règles de dispersion ont également été fixées ; par ailleurs, le retour aux instruments dérivés sera limité à des fins de couverture tandis que les ventes à découvert seront interdites. Enfin, le levier sera autorisé dans la limite de 30 % de l’actif.» Autre spécificité : la durée de vie de ces fonds devra être calée sur celle des actifs en portefeuille. Des fonds communs pour les institutionnels et les particuliers Ces règles ont en partie intégré les demandes des professionnels. «Initialement le recours aux produits dérivés et les investissements dans les entreprises cotées n'étaient pas possibles, précise Gwénola Chambon, directeur infrastructures généralistes chez Mirova. Nous avons beaucoup milité pour l’introduction de critères de développement durable et la dernière version du texte intègre bien cette dimension.» S’ils saluent ces avancées, les gestionnaires d’actifs pointent néanmoins une limite aux fonctionnements de ces produits : l’association de capitaux provenant d’institutionnels et de particuliers. «Il me paraît difficile de faire cohabiter des institutionnels et des particuliers dans un même fonds car les règles qui s’appliquent à ces deux catégories d’investisseurs sont très différentes, plaide Gwénola Chambon. A titre d’exemple, les investissements dans les infrastructures nécessitent des appels de fonds sur une période qui peuvent s'étaler sur plusieurs années ; si les institutionnels peuvent s’engager à effectuer différents versements, les particuliers n’ont pas la même visibilité sur leur capacité d'épargne.» Autre contrainte : les sociétés de gestion devront s’assurer que les particuliers ne placent pas plus de 10 % de leur portefeuille dans ce type de fonds, mais elles ne disposent pas forcément d’informations sur le patrimoine de leurs clients. «On peut craindre en l'état que le texte ne soit pas suffisamment souple pour lui permettre d'être opérationnel et ainsi de se transformer en un succès», déplore Gwénola Chambon. Des assouplissements nécessaires Mais le succès dépendra surtout de la capacité des investisseurs à se déployer dans cette classe d’actifs. Du côté des institutionnels, des assouplissements seront nécessaires. «Les fonds Eltif sont considérés dans le cadre de la directive Solvabilité 2 au même titre que les actions, le capital requis étant de 49 %, indique Erwan Duquoc. Il s’agit d’un véritable frein aux investissements des assureurs dans ces fonds. De même, il faudra amender la directive sur les caisses de retraite de 2003 afin de permettre à celles-ci d’investir dans ces fonds.» Du côté des particuliers, ces fonds n’ont de sens que dans le cadre d’un dispositif de préparation à la retraite. «Il faudrait pouvoir passer par un intermédiaire, comme des fonds d'épargne salariale ou d'épargne retraite, qui permettrait d’agréger des particuliers, prévient Gwénola Chambon. Des mécanismes de sortie seront, par ailleurs, forcément nécessaires, la durée de vie de ces fonds pouvant être supérieure à 30 ans, notamment pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas facilement accès à des marchés secondaires de cession de parts.» Malgré tous ces besoins d’ajustements, les sociétés de gestion sont plutôt séduites par ce dispositif. Elles pourraient donc être nombreuses à en proposer car la seule contrainte pour le faire, en dehors de posséder un agrément AIFM, sera d’en maîtriser les sous-jacents.
Lunalogic, le cabinet de conseil en ingénierie financière recherche un consultant spécialisé en attribution de performance avec une expérience entre 3 et 5 ans minimum auprès d’un gestionnaire de fonds, d’un institutionnel ou d’un valorisateur de fonds, avec une maîtrise parfaite des outils d’attribution de performances ou équivalent (Statpro, factset, bi-one). Le poste est basé à Paris. Pour postuler : cliquez ici
Le groupe américain a annoncé qu’il allait supprimer jusqu'à 18.000 postes, soit environ 14% de ses effectifs, justifiant sa décision par l’intégration de Nokia et par une réorientation de ses activités. Cette vague de licenciements est la plus forte annoncée par le groupe de Redmond depuis sa création il y a 39 ans. Elle intervient cinq mois à peine après l’arrivée à sa tête de son nouveau directeur général Satya Nadella.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de juillet 2014 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 9 juillet. En résumé : La situation des trésoreries d’exploitation est jugée aisée par une large majorité de trésoriers interrogées en juillet 2014. Petite détérioration des opinions sur les marges de crédits bancaires dans l’enquête de juillet. La tendance reste à la détente des marges sur les crédits. Les recherches de financement sont à nouveau jugées plus aisées. La désaffection pour les OPCVM en tant que véhicule de placement se poursuit. Lire la suite en pièce jointe
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } Edmond de Rothschild Asset Management (EdRAM) is taking shape. The infrastructure debt fund aimed at European institutional investors, announced by Laurent Tignard, the firm’s global CEO, in an interview with Newsmanagers on 2 December 2013, is now complete. BRIDGE (Benjamin de Rothschild Infrastructure Debt Generation), whose first closing EdRAM announces today, represents the first debt fund from the asset management firm. With a total of EUR400m, the securitisation fund will accept investments from French institutionals (pension funds, insurers, large businesses, etc.) seeking to participate in the financing of infrastructure in Europe, and to benefit from more attractive long-term returns. The fund will be managed by France Titrisation, while EdRAM will be responsible for investment advising. The dedicated team, based in London, includes 8 people, led by Jean-Francis Dusch. The BRIDGE 2014-1 sub-fund will invest in France, the United Kingdom, Benelux, Germany, Austria and Scandinavia, with a final closing expected in fourth quarter 2014. It aims to create a portfolio of securities in the transportation, energy (including renewable energy), social infrastructure and telecommunications sectors, in about 10 European Union member countries. The sub-fund will invest in both greenfield and brownfield assets.
Edmond de Rothschild Asset Management (EdRAM) concrétise. Confirmé par Laurent Tignard, son global CEO, au cours d’une interview donnée à Newsmanagers le 2 décembre 2013, le fonds de dettes « infra » destiné aux investisseurs institutionnels européens est désormais sur les rails. BRIDGE (pour Benjamin de Rothschild Infrastructure Debt Generation) dont EdRAM annonce ce jour le premier closing, constitue le premier fonds de dette de la société de gestion. D’un montant de 400 millions d’euros, ce fonds commun de titrisation doit réunir des investisseurs institutionnels français (caisses de retraite, assureurs, grandes entreprises,…) qui souhaitent participer au financement des infrastructures en Europe, en bénéficiant par ailleurs de rendements plus intéressants et à long terme. En pratique, le fonds sera géré par France Titrisation tandis qu’EdRAM assurera le conseil en investissements. Basée à Londres, l’équipe dédiée est constituée de 8 personnes et est dirigée par Jean-Francis Dusch. Le compartiment BRIDGE 2014-1 investira en France, en Angleterre, au Benelux, en Allemagne, en Autriche et en Scandinavie avec un closing final attendu au 4ème trimestre 2014. Il vise à créer un portefeuille de créances dans les secteurs du transport, de l’énergie (y compris les énergies renouvelables), des infrastructures sociales et des télécommunications) dans environ dix Etats membres de l’Union Européenne. Le compartiment investira tant dans des actifs dits «greenfield» que «brownfield». «Le Groupe Edmond de Rothschild souhaite développer cette expertise en ouvrant également son savoir-faire aux institutionnels et fonds de pension européens et projette de lancer, dans les prochains mois, un fonds de dette infrastructure de droit luxembourgeois», note un communiqué à paraître ce matin. En outre, le groupe a pour ambition de devenir l’un des plus gros acteurs indépendants de gestion de dette infrastructure avec une cible d’1 milliard d’euros d’encours.
Le 1 % Logement a baissé pavillon et vient d’accepter le compromis proposé par l’Etat. Ce dernier a besoin d’argent pour financer le pacte de responsabilité, mais c’est au détriment des fonds consacrés à la construction de logements. Action Logement (l’ex-1 % Logement) a finalement cédé. L’Etat va accroître sa ponction dans les caisses de l’organisme paritaire dont la mission est de financer le logement.???«???Le montant de la contribution d’Action logement aux politiques nationales sera relevé à hauteur de 1 milliard d’euros en 2016, 900 millions en 2017, 700 millions en 2018, et 500 millions en 2019 pour tenir compte du pacte de responsabilité et de solidarité???», a annoncé un communiqué de Sylvia Pinel, la ministre du Logement. C’est une ponction plus importante que ce à quoi s'était engagé par écrit l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault en 2012. Il avait promis de ramener la contribution actuelle d’Action Logement de 1,2 milliard à 900 millions en 2016, 700 millions en 2017 et 500 millions à partir de 2018. Mais l’organisme avait été informé le 2 juin dernier que l’Etat revenait sur son engagement par besoin d’argent pour financer le pacte de responsabilité. Démission du président A cette nouvelle, le mouvement géré paritairement par le Medef et les syndicats s'était d’abord rebellé. Il arguait du fait que financer le pacte de responsabilité n’avait rien à voir avec sa mission de construire des logements. Cela revenait même à faire payer par ses entreprises cotisantes les allégements de charges des entreprises prévus par le pacte. Ceci au détriment des fonds alloués à la construction de logements, via les HLM ou en direct par l’ex-1 % Logement. Président de l’organisme nouvellement en fonction, au 26 juin, Jean-Luc Monteil, patron du Medef PACA, s'était montré d’emblée très combatif. Il n’hésita pas à arrêter tout paiement aux organismes HLM, estimant ne plus en avoir les moyens si la contribution d’Action Logement était augmentée. Mais les représentants du Medef et des syndicats composant la direction du mouvement n’ayant pas soutenu sa position radicale, deux semaines après son arrivée, Jean-Luc Monteil avait annoncé en interne sa démission le 7 juillet. L’explication donnée alors au personnel était que ce dernier avait agi pour «???raisons personnelles???». Pas de montée au front Très vite, cependant, le bruit avait circulé que le président d’Action Logement avait pris sa décision en réalisant qu’en dépit d’une opposition de façade, la direction du mouvement paritaire (côté Medef comme syndicats) était prête à un accord avec l’Etat sur l’augmentation de la ponction. Et ceci, dit-on, sous l’influence de Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), une des plus importantes adhésions versées chaque année au Medef. Toutefois, il semble bien que le secteur de l’immobilier dans son ensemble n’ait pas souhaité monter au front sur le sujet. Lors de la réunion le 11 juillet à Matignon où ils étaient conviés par le Premier ministre Manuel Valls et la ministre du Logement afin de trouver des pistes pour accroître la construction de logements, aucun des acteurs de la filière BTP-immobilier-logement (soit douze fédérations) n’a évoqué l’augmentation de la ponction sur le 1 % Logement.
L’immobilier, le private equity et les hedge funds en direct constituent les principales classes d’actifs des cent principaux gestionnaires alternatifs étudiés par le cabinet de conseil Towers Watson dans son enquête annuelle Global Alternatives Survey 2014. L’an dernier, ces trois segments ont représenté respectivement 1.000 milliards, 753 milliards et 724 milliards de dollars d’encours. A fin 2013, le montant total des encours des cent principaux gestionnaires alternatifs atteignait 3.300 milliards de dollars, en hausse de 6,5% sur un an. L’ensemble de la classe d’actifs alternative, toutes tailles de gérants confondues, représentait 5.700 milliards de dollars sous gestion. Sans surprise l’Amérique du Nord demeure la principale pourvoyeuse de capitaux en gestion alternative (45 %), talonnée de près par l’Europe (38 %). L’autre information clé du rapport concerne l’augmentation de la part dédiée aux actifs alternatifs, en perpétuelle croissance depuis onze ans. Selon les auteurs de l'étude, elle englobe de plus en plus «les actifs réels, le crédit non liquide et les matières premières». L’explication de cet engouement repose sur une stratégie de diversification adoptée par les fonds de pension depuis la crise des subprimes de 2007. Ceux-ci restent prééminents en tant qu’investisseurs, à hauteur du tiers des actifs gérés par les vent principaux fonds mondiaux. Macquarie Group, principal gestionnaire d’infrastructure avec environ 96 milliards de dollars, domine le classement général des 25 premiers gestionnaires, tandis que Blackstone (70 milliards de dollars) est le principal gestionnaire d’actifs immobiliers. Le français Axa Real Estate, spécialisé dans l’immobilier direct, occupe la cinquième place avec un peu plus de 60 milliards de dollars.
L’indice CDS high yield surperforme les obligations HY en euro depuis 2005, y compris en 2008, de +13.2%. Ces performances et les avantages uniques des indices CDS high yield - d’une part leur absence d’exposition aux taux d’intérêt et d’autre part leur excellente liquidité, quelles que soient les conditions de marché - séduisent les investisseurs institutionnels soucieux de diversifier leurs expositions high yield traditionnelles. Ces dernières, souffrent d’un risque de taux d’intérêt non négligeable et croissant ainsi que d’une liquidité structurellement imparfaite. Chez UBI (Groupe Union Bancaire Privée), nous privilégions, depuis plus de 3 ans pour l’allocation high yield des OPCVM UCITS de notre gamme UBAM, les indices CDS high yield : le Markit iTraxx Crossover Europe et le Markit CDX North America High Yield à 5 ans. Premier avantage de ces indices : ils n’ont pas d’exposition aux taux d’intérêt mais uniquement aux marges de crédit. A l’inverse, le high yield obligataire a nécessairement une sensibilité aux taux d’intérêt : 3.2 années de moyenne en euro. Le high yield européen est certes plus court d’une année que le high yield américain mais il n’en demeure pas moins que l’exposition au taux d’intérêt fait peser un risque significatif et croissant sur une allocation au high yield. Dans un scénario de croissance modérée ou faible, le coût d’opportunité d’une exposition aux taux d’intérêt reste très élevé avec le taux 5 ans Allemand à 20 pb seulement de son plus bas historique. Sur ces niveaux, une remontée de 10 pb du rendement du Bund annule le carry d’une année entière. De plus, dans un scénario où la croissance économique surprendrait à la hausse, les taux seraient exposés à un risque de choc obligataire. Le mouvement d’ajustement des valorisations enregistré en mai et juin 2013 lorsque Mr Bernanke a pré-annoncé la fin du Quantitative Easing a été à ce titre un avertissement fort des risques que poserait une remontée des taux. Face à ce type de scénario, une exposition nulle aux taux d’intérêt constitue indéniablement un avantage. Ainsi un portefeuille high yield construit avec des indices CDS offre un profil de risque particulièrement intéressant avec un rendement de 5.1% (yield-to-worst) pour un risque de taux inférieur à 1 an. Cela représente un surcroît de rendement de 1.5% par rapport au yield-to-worst moyen des obligations cash. Par ailleurs, les indices CDS high yield n’ont pas de risque de call, à la différence des obligations high yield classiques. Ainsi, une exposition crédit à 5 ans génère bien un rendement à 5 ans. Deuxième avantage des indices CDS: ils restent liquides dans toutes les conditions de marché. Preuve en est, le marché high yield obligataire en euro recule de 34.2% en 2008 alors que l’indice iTraxx Crossover, sans l’effet bénéfique du rallye obligataire, de seulement 16.3%. Cette surperformance de 18.0% est uniquement la conséquence de l’illiquidité du marché des obligations high yield. On peut faire le même constat pour le high yield aux Etats-Unis avec une sur-performance de 17.7% en 2008 pour l’indice CDS. Cette liquidité, quelles que soient les conditions marché, se traduit par deux caractéristiques majeures par rapport aux obligations high yield classiques : des coûts de transaction très faibles et l’absence de contrainte en termes de capacité d’investissement (et de désinvestissement). Le coût d’un achat - vente d’une obligation high yield (bid - offer spread) est de l’ordre de 1.5% à 1.8% en moyenne pour le high yield européen avec un pic proche de 5.0% après le défaut de Lehman. Ils sont stables et très faibles, de l’ordre de 0.05% , pour l’indice iTraxx Crossover. Par ailleurs, alors que le marché obligataire high yield européen est plus de 5 fois plus étroit que le marché américain, l’iTraxx Crossover est aussi liquide que son équivalent américain avec 9 milliards de dollars échangés en moyenne sur les 12 derniers mois pour chaque indice . Enfin, à la différence du marché obligataire, la liquidité des indices CDS high yield ne dépend pas du dynamisme du marché primaire. Au final, l’excellente qualité de la liquidité qu’offre le marché des indices CDS et leurs faibles coûts de transactions limitent structurellement les coûts de friction d’une gestion via les indices par rapport à une gestion obligataire classique. Cela a contribué à la surperformance de ces instruments au cours des dernières années et devraient continuer à l’avenir. Par ailleurs, les pratiques de marché des indices de CDS sont aujourd’hui alignées sur les pratiques de compensation des marchés des futures sur taux d’intérêt. Ce basculement est effectif aux Etats-Unis dans le cadre de la réglementation Dodd-Frank et pour les entités européennes qui ont devancé le calendrier prévu par la réglementation européenne EMIR. C’est le choix que nous avons fait au sein du Groupe Union Bancaire Privée. Depuis le 31 mars, les indices de CDS que nous traitons pour nos OPCVM high yield sont tous dénoués auprès d’une chambre de compensation, ICE Clear Credit Inc, évitant ainsi tout risque de contreparties. En Europe, le clearing des indices CDS ne sera rendu obligatoire au plus tôt qu’au 4ème trimestre 2014. En conclusion, la gestion d’une allocation high yield via les indices CDS est pleinement adaptée aux exigences des investisseurs institutionnels, aussi bien en terme opérationnel que de positionnement : une exposition aux marges de crédit sans exposition aux taux d’intérêt avec une liquidité bien supérieure au marché obligataire high yield, soit un yield-to-worst courant de 5.1% pour une exposition aux taux d’intérêt de 0.9 années : un pick-up de 1.5% par rapport aux obligations HY en euro, quasiment sans risque de taux.
Le Conseil d’administration de l’Institut des actuaires, renouvelé pour moitié lors de l’Assemblée générale réunie le 20 juin dernier, a élu le 9 juillet son nouveau Président. Thomas Béhar, qui occupait le poste depuis 2012, est ainsi réélu. Agé de 45 ans, Thomas Béhar est actuaire agrégé, diplômé de l'école Polytechnique (promotion 1990) et de l’ENSAE. Ingénieur général des mines, il a démarré sa carrière à la Commission de contrôle des assurances (devenue l’ACPR). En 1999, il intègre le groupe Caisse des Dépôts, avant de rejoindre en 2002 CNP Assurances, dont il est le directeur technique groupe depuis 2011, et membre du comité exécutif depuis septembre 2013. Très investi dans le mouvement actuariel, il a été président de l’Institut des actuaires de 2006 à 2010, et de 2012 à 2014. Convaincu que « les métiers actuariels sont en pleine mutation, en raison des changements réglementaires (Solvabilité 2, Bâle 3) ou techniques (data sciences, innovations digitales) », Thomas Béhar estime que les actuaires seront d’autant mieux entendus s’ils respectent des règles strictes de déontologie, telles que véhiculée par le nouveau code de déontologie que vient d’adopter l’Institut des actuaires lors de son assemblée générale du 20 juin dernier. Le bureau de l’Institut des actuaires est désormais composé des personnalités suivantes : Vice-président : Arnaud Cohen (partner chez Forsides Actuary) Secrétaire général : Olivier Cabrignac (directeur adjoint du marché français du Maghreb et de l’Afrique Subsaharienne francophone au sein de Scor Global Life) Secrétaire général adjoint : Xavier Milhaud (co-responsable de la voie actuariat de l’ENSAE Paris Tech) Trésorière : Chloé Parfait (Manager chez Optimind Winter) Trésorière adjointe : Claude Chassain (associé de Deloitte Conseil, responsable de l’activité actuariat assurance) Trésorière adjointe : Anne-Laure Beneteau (responsable de l'équipe ALM Vie individuelle et dommages d’AXA France
Arielle Lévi, responsable du comité d'investissement de la Fondation HEC, a pris ses fonctions en février 2014. Elle détaille les projets d'investissement innovants de la fondation ainsi que l'organisation de sa gestion financière.
EDF est engagé dans un processus de standardisation de ses conventions, ce qui nécessite de les modifier afin de converger vers un modèle de convention-type. Ce travail porte sur la prise en compte des niveaux de frais comme éléments intrinsèques du processus de choix des fonds (alpha attendu versus frais de gestion nets de rétrocessions). Le premier objectif est d???uniformiser la méthodologie de calcul des frais et rétrocessions : facturation des frais de gestion directement au fonds (pas de facturation séparée) et rétrocessions en cash (pas de rétrocession en titre). Le second objectif est d’intégrer des obligations d’information (litiges, modification de processus, mouvement hommes-clés). EDF souhaite également évoluer vers un modèle de rétrocessions progressives afin d'éviter une phase de négociation à chaque souscription importante, source de délai et de risque opérationnel dans la gestion des rétrocessions. Pour la société de gestion, il s’agit également d’appréhender de manière globale sa relation avec l’investisseur indépendamment de l’allocation. Pour l’investisseur, il s’agit d’un élément de décision lors d’investissements complémentaires liés à l’allocation. Concrètement, les prestataires devront mentionner dans la convention les fonds concernés et les taux par tranches d’encours. Ce processus est en cours pour les nouveaux fonds ou pour les investissements complémentaires dans les fonds existants. In fine, EDF espère une convergence des frais des fonds ouverts vers ceux des mandats.
Dans le cadre du rapprochement entre les groupes de protection sociale AG2R et La Mondiale, initié en 2008, Sylviane Masson a géré à partir de 2010 la convergence de la société de gestion de cette dernière, La Mondiale Gestion d'Actifs, dont elle était le directeur général, avec celle d'AG2R, Agicam. Elle nous détaille l'organisation et le rôle de la société de gestion d'AG2R La Mondiale, à nouveau en cours de rapprochement avec un autre acteur de la protection sociale, Réunica.
Le fonds souverain japonais, le GPIF (Japan’s Government Pension Investment Fund), a fait savoir par la voix du président de son comité d’investissement, Yasuhiro Yonezawa, qu’il souhaitait faire tout son possible pour limiter l’impact sur les prix des obligations souveraines japonaises et éviter de perturber le marché obligataire lors de la réduction de son exposition aux obligations dans le cadre de sa réallocation d’actifs au profit des actions, rapporte Bloomberg.Le GPIF est «une entité publique et doit éviter, autant que possible, de perturber indûment les marchés», a déclaré Yonezawa dans une interview à Tokyo le 9 juillet.
M&G Investments France s’ouvre de nouveaux horizons. Après avoir réussi à s’imposer dans l’Hexagone, avec des encours qui atteignent 5,5 milliards d’euros à fin mars après seulement sept ans d’existence, la structure française vise désormais les marchés belge et luxembourgeois. « En mai, nous avons enregistré nos fonds à la distribution en Belgique, a ainsi annoncé Brice Anger, directeur général de M&G en France, lors d’une rencontre avec la presse. La structure française va donc maintenant couvrir la Belgique et le Luxembourg. Notre ambition est d’essayer de capitaliser sur ce que nous avons fait en France pour voir comment le dupliquer sur ces marchés. » Jusqu’à présent, le marché luxembourgeois était couvert depuis le bureau de M&G à Francfort tandis que la société de gestion travaillait en Belgique essentiellement en placements privés. Afin de couvrir ces deux nouveaux marchés, les effectifs de M&G en France vont devoir s’étoffer. De fait, « nous allons recruter une personne d’origine néerlandaise en septembre pour couvrir ces marchés », a indiqué Brice Anger. Ce recrutement portera alors les effectifs du bureau de Paris à 13 personnes. « Mais nous serons très probablement 14 personnes début 2015 », a ajouté Brice Anger.Ce développement intervient après un bon début d’année 2014. Ainsi, à fin mars, M&G en France a réalisé une collecte de 150 millions d’euros, portant ses encours à 5,5 milliards d’euros à la fin du premier trimestre. « Notre activité se porte bien et elle est en ligne avec nos objectifs et le plan de marche que nous nous sommes fixés pour l’année en cours », a commenté Brice Anger. Depuis, la tendance semble se poursuivre, ses actifs sous gestion atteignant quasiment les 6 milliards d’euros. « La croissance est moins forte qu’en 2013, 2012 et 2011, a concédé Brice Anger. Mais nous avions connu une croissance très forte qui avait d’ailleurs surpris le marché. Il faut donc être raisonnable sur l’attente qu’on peut avoir pour une structure de notre taille. »La société de gestion entend bien cependant poursuivre et accélérer son développement en France. Si le dirigeant estime que le marché des institutionnels et des clients discrétionnaires (fonds de fonds par exemple) pâtit d’un manque de croissance et qu’« il est difficile de le voir progresser dans les trois ans à venir », il se montre toutefois plus confiant et optimiste sur le segment du « retail », des conseillers financiers et des conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI). Un segment qui représente environ 1,250 milliard d’encours à ce stade. « Notre travail sur ce terrain continue de porter ses fruits, nos performances sont bonnes et l’architecture ouvertes en termes de distribution se développe, a jugé Brice Anger. C’est ce segment qui va nous aider à faire grossir nos encours. » Sur le terrain de l’architecture ouverte, M&G travaille déjà avec LCL Banque Privée, qui fait appel à ses services pour accompagner et former ses conseilleurs à la vente de fonds tiers, et avec Axa pour sa gestion privée. « Je suis assez optimiste sur le développement de l’architecture ouverte dans les années à venir », a déclaré Brice Anger. Le gestionnaire d’actifs réfléchit au lancement prochain d’une campagne de publicité et de communication visant le client final, à l’instar de DNCA ou Financière de L’Echiquier. « L’idée est de développer notre marque dans une logique B-to-B-to-C pour qu’elle soit de plus en plus connue », a conclu Brice Anger.
Instit Invest a souhaité analyser les besoins des investisseurs institutionnels en matière de reporting et comprendre quelles sont les grandes tendances. pour cela, nous avons réuni le 6 mars dernier un panel d’experts : Véronique Cherret, responsable du développement des ventes chez Aviva Investors France, Laurent Plumet, responsable Produits pour les services d’administration de fonds chez Société Générale Securities Services (SGSS), Frédéric Sadaca, responsable de la gestion overlay chez Pro BTP et Raphael Cretinon, senior manager chez Péricles Group. Instit Invest vous propose de découvrir ce Panel sous deux supports : Ecoutez le podcast de la conférence-débat Retrouvez le PDF interactif
Infrastructures, énergies renouvelables, immobilier commercial, prêts aux PME et entreprises de taille intermédiaire : en 2013, Allianz France a multiplié les annonces reflétant sa volonté de diversifier ses investissements, une stratégie encouragée par sa maison mère dans un contexte de baisse de taux d’intérêts. Sur le périmètre du groupe Allianz, les financements directs à l'économie représentent encore une faible part de l’ensemble des actifs : 65,9 Md€ en 2013 sur un portefeuille total de 536,7 Md€ mais ils ont augmenté de 9% en un an. A moyen terme, c’est-à-dire dans les trois à quatre ans, cette catégorie de placements devrait atteindre les 80 Md€, selon Andreas Gruber, directeur des investissements du groupe Allianz. Infrastructures et énergies renouvelables : 4,6 Md€ investis au 1er trimestre 2014 Dans le détail, les prêts hypothécaires et l’immobilier constituent l’essentiel de ces financements directs à l'économie (51,8 Md€) mais ce sont les infrastructures (2Md€ sous forme de dette ou d’investissement direct) et les énergies renouvelables (1,6 Md€) qui enregistrent les plus fortes croissances. Au premier trimestre 2014, Allianz a poursuivi dans cette logique d’investissements alternatifs en consacrant 3 Md€ à des infrastructures et 1,6 Md€ à des équipements solaires ou éoliens. Allianz France a contribué à ce mouvement de diversification en participant à des opérations telles que le financement de la construction de la Rocade de Marseille, de la Cité musicale sur l’Ile Seguin à Boulogne-Billancourt ou en investissant dans des parcs éoliens. Mutualiser les investissements Les opérations de ce type font souvent intervenir plusieurs entités du groupe Allianz. C’est le cas de la Rocade de Marseille ou, dans le domaine de l’immobilier, de la tour Skyper à Francfort, projets auxquels participent les entités française et allemande d’Allianz. Une formule qui permet « d’accéder à des projets de taille plus importante, et donc plus intéressants financièrement que des opérations plus modestes, sans que cela pèse trop lourdement sur le bilan de chacune des entités », explique Andréas Gruber. A fin mai 2014, l’engagement d’Allianz France dans le financement d’infrastructure s'élève à 500 M€.
Crédit Agricole Assurances a annoncé la fusion de ses deux filiales d’assurance vie Spirica (1,7 Md€ d’encours sous gestion) et Dolcea Vie. Cette dernière assurait jusqu’ici les contrats d’assurance vie de BforBank, la banque en ligne du Crédit Agricole. Ces contrats seront dorénavant assurés par Spirica. Des contrats sur mesure BforBank va ainsi pouvoir bénéficier du savoir-faire de Spirica en termes de création et de gestion de contrats d’assurance vie sur mesure et à son large éventail de supports et d’options de gestion. « Cette fusion est dans la droite ligne de nos objectifs de développement sur le segment de la clientèle patrimoniale et de notre déploiement commercial sur les canaux de distribution alternatifs comme internet », a indiqué Daniel Collignon, directeur général de Spirica.