Dans une interview accordée au journal Les Echos, Philippe Desfossés directeur de l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (L’Erafp) qui gère actuellement près de 20 milliards d’euros, milite pour que « la publication de l’empreinte carbone soit rendue obligatoire au moins pour tous les fonds de pension publics ». Il explique aussi que son groupe a décidé de pousser l’exercice plus loin en annonçant la « décarbonisation » de son portefeuille d’actions en zone euro. « La mesure de l’empreinte carbone réalisée a montré que notre approche « best in class », qui prend en compte un large spectre d’enjeux ESG, permet de réduire l’intensité carbone de nos investissements en actions. Nous avons décidé de tester sur un de nos fonds une méthodologie visant à accroître la sélectivité du filtre « émissions de CO2 », en plus d’appliquer nos autres critères ESG. Ce portefeuille actions de la zone euro, équivalent à 750 millions d’euros, est géré par Amundi, qui a développé la méthodologie appliquée. En éliminant les entreprises les plus émettrices de carbone dans chaque secteur, le fonds devrait atteindre une réduction de 40% à 50% de son intensité carbone par rapport à l’indice MSCI EMU. » explique Philippe Desfossés.
Une nouvelle enquête publiée aujourd’hui montre que plus de la moitié des français interrogés se préoccupent des aspects environnementaux et sociaux dans leurs décisions de placement financier alors qu’ils sont 63% à n’avoir jamais entendu parler de l’ISR et seulement 3% à s’en être vu proposé. Pour la cinquième année consécutive, l’enquête nationale conduite en ligne par Ipsos pour le compte d’EIRIS, un des leaders mondiaux de l’analyse environnementale, sociale et de gouvernance des entreprises, et du FIR, le Forum pour l’Investissement Responsable, a exploré l’intérêt des Français pour l’ISR. Les résultats de cette enquête seront présentés lors du lancement de la cinquième édition de la Semaine de l’ISR en France, ce mardi 23 septembre à l’Assemblée nationale. Alors que plus de la moitié des investisseurs sondés (52% en 2014, 50% en 2013) continuent d’accorder une place très importante (11%) ou importante (41%) aux critères environnementaux, sociaux et éthiques dans leurs décisions de placement financier, ils ne sont que 37% à avoir déjà entendu parler de l’ISR avant ce sondage et seulement 6% à déclarer savoir précisément ce que c’est. Depuis plusieurs années l’intérêt des français pour ce type d’investissement, qui permet d’intégrer les principes du développement durable en plus des critères financiers traditionnels, apparaît pourtant bien réel. Ils sont ainsi 20% à déclarer être prêts à investir une part de leur épargne en ISR si on le leur proposait, c’est 3 points de plus qu’en 2013. Les résultats du sondage démontrent par ailleurs que cette intention d’achat est d’autant plus forte que les investisseurs ont une bonne connaissance du concept (38% dans le cas de ceux connaissant précisément l’ISR et 29% des investisseurs connaissant un peu l’ISR). L’offre de produits ISR reste pourtant très peu mise en avant par les institutions financières : seul 3% des investisseurs interrogés se sont vus proposer ce type de placement par leur banque ou leur conseiller financier. Sur ce point il est intéressant de noter que parmi les 2% des sondés ayant déjà investi dans un fond ISR, 43% se sont vu proposer de l’ISR. Pour un tiers des Français, l’ISR renforcerait leur confiance dans leur établissement financier Par ailleurs, un tiers des français reste méfiant à l'égard de leur établissement financier, 33% des sondés affirment ne pas avoir vraiment ou du tout confiance dans leur établissement financier, les « méfiants » étant cependant très légèrement moins nombreux qu’en 2013 où ils étaient 35%. L’ISR semble d’autant plus intéressant à promouvoir auprès des Français que pour près de la moitié des sondés (49%), cette démarche serait de nature à renforcer leur confiance en leur établissement financier. Une plus grande implication des institutions financières dans la promotion de l’ISR apparaît d’autant plus légitime que les conseillers financier restent la meilleure source d’information sur l’ISR pour 43% des personnes interrogées (suivit des ONG et associations de consommateurs (27%), la presse et des médias passant en dernière position (13%) derrière les proches, amis et famille des sondés (16%)). Les pouvoirs publics encouragés à promouvoir l’ISR L’intervention des pouvoirs publics devrait jouer un rôle décisif dans la croissance de l’ISR en France. 30% des sondés considèrent que l’existence d’un label soutenu par les pouvoirs publics les inciterait à choisir l’ISR. Par ailleurs trois français sur cinq (60%) déclarent être en faveur de l’inclusion obligatoire d’une part d’ISR dans les produits d'épargne comme l’assurance-vie ou les plans d'épargne en action. Marion de Marcillac, responsable clientèle Europe pour EIRIS déclare « Les résultats de cette dernière enquête sont similaires à ceux des précédentes. Les Français ne demandent qu'à être mieux informés sur l’ISR pour adhérer au concept et y consacrer une part de leur épargne. Il est plus que jamais essentiel que tous les acteurs de l’ISR démultiplient leurs efforts de pédagogie et d’explication auprès du grand public, que les réseaux de distribution soient davantage force de proposition». Bertrand Fournier, Président du FIR ajoute : « Cette année encore le sondage montre que tous les réseaux de distribution de produits financiers doivent se mobiliser pour l’ISR. Certains acteurs ont entamé cette démarche et elle porte déjà ses fruits. L’autre enseignement clé de cette enquête est que les Français attendent un engagement plus fort des pouvoirs publics. Ils sont favorables à un label porté par les pouvoirs publics et franchement très favorables à l’obligation d’intégrer l’ISR dans leurs produits d'épargne favoris, comme par exemple l’assurance vie».
L'édition 2014 du rapport annuel de l’AMF sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants est l’occasion de constater une nouvelle amélioration des pratiques en matière de gouvernance et de transparence. Le rapport présente également les débats européens en cours, et notamment le projet de révision de la directive Droits des actionnaires qui pourrait conduire à un say on pay obligatoire. Le constat est ainsi fait d’un grand nombre de sociétés ayant nommé un administrateur référent (59% de sociétés à structure moniste, contre 31% en 2010), d’une plus grande diversité au sein des conseils d’administration et d’une amélioration de l’information liée aux rémunérations variables (plafonnement et clé de répartition entre les différents critères de performance). L’AMF relève toutefois que 43% des sociétés n’appliquent pas l’ensemble des critères relatifs à l’indépendance des administrateurs et en particulier celui de la perte d’indépendance après 12 ans d’exercice. Premier bilan depuis la publication du nouveau code AFEP-MEDEF et la mise en place du Haut comité de gouvernement d’entreprise, le rapport 2014 de l’AMF est aussi l’occasion d'évaluer la mise en ??uvre des nouvelles recommandations de ce code. Ainsi, toutes les sociétés de l'échantillon ont mis en ??uvre le say on pay. Les résolutions soumises ont été adoptées avec des taux d’approbation très élevés (91,4% pour le CAC 40 et 92,6% sur l'échantillon). S’agissant du cumul des mandats, 4 dirigeants ne respectent pas formellement le nouveau plafond préconisé par le code. Afin d’améliorer encore la transparence de l’information donnée par les sociétés, l’AMF émet ou réitère ses recommandations relatives aux critères d’indépendance des administrateurs, en particulier quant à l’exercice de mandats depuis plus de 12 ans et quant à l’appréciation du caractère significatif de leurs relations d’affaires, aux rémunérations pluriannuelles et aux conditions de départ des dirigeants. Cette année encore, avec la volonté d’obtenir une transparence plus importante et de contribuer à une amélioration des pratiques en matière de gouvernance, l’AMF émet ou rappelle ses pistes de réflexion sur diverses précisions que le code AFEP-MEDEF pourrait apporter sur les critères relatifs aux relations d’affaires, sur le président du conseil d’administration ou sur l’encadrement des rémunérations pluriannuelles, notamment celles donnant droit à terme à une rémunération en espèces. Enfin, compte tenu des récentes opérations ayant nourri le débat sur les modes de protection des actionnaires minoritaires et la bonne gouvernance, l’AMF estime qu’il serait utile que le Haut comité de gouvernement d’entreprise mis en place par l’AFEP et le MEDEF contribue à la réflexion sur les modes de cession des actifs essentiels d’une société ou d’un groupe coté. Pour lire le rapport complet, cliquez ici.
Dans le cadre du plan de développement initié par Eric LOMBARD, Directeur général de Generali France et Membre du Group Management Committee (GMC) du groupe Generali, le Comité de Direction Générale de Generali France composé de: Stéphane DEDEYAN, Directeur Général Délégué, Marie-Louise ANTONI, en charge du projet d’entreprise, de la communication et de la RSE Michel ANDIGNAC, en charge des finances Michel BECKER, Secrétaire général, en charge du juridique, de la conformité et du secrétariat du Conseil d’Administration Michel ESTIMBRE, en charge des relations humaines, de l’organisation, de la distribution et du développement. S'élargit pour devenir le Comité Exécutif et accueillir : Sonia FENDLER, en charge de la clientèle patrimoniale Tanguy LE MAIRE, en charge de la clientèle des particuliers Régis LEMARCHAND, en charge de la clientèle des professionnels et des petites entreprises et du segment assurances de dommages de la clientèle entreprise Yanick PHILIPPON, en charge du segment assurances collectives de la clientèle entreprise Roland SIRE, en charge des systèmes d’information, de l’immobilier d’exploitation et des achats (Chief Operating Officer) Le Comité Exécutif devient l’unique instance de Direction générale de Generali en France. Eric Lombard a déclaré dans un communiqué: « Notre organisation évolue afin de mieux satisfaire nos principaux segments de clientèles. Cette priorité donnée à la satisfaction de nos clients se traduit ainsi par la présence des managers en charges des clientèles mais aussi des systèmes d’information dans l’instance d’animation de l’entreprise. Je souhaite à toute l'équipe du Comité Exécutif un plein succès dans la conduite de notre plan stratégique. J’ajoute que je suis particulièrement heureux d’accueillir une dirigeante de plus au sein du Comité exécutif , convaincu que la mixité est un facteur de réussite pour les entreprises.»
L’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp), qui gère actuellement près de 20 milliards d’euros, a été un pionnier en France en rendant publique, début 2014, l’empreinte carbone de son portefeuille d’actions. Il annonce aujourd’hui, un pas supplémentaire dans la « décarbonisation » de ses actifs. Philippe Desfossés, directeur de l’Erafp dans le cadre d’une interview publiée dans Les Echos : Pourquoi portez-vous une telle démarche relative à l’empreinte carbone ? Depuis son origine, l’Erafp, en tant que fonds de pension public, a fait le choix de développer une politique d’investissement socialement responsable (ISR) à travers la méthode de gestion dite « best in class », c’est-à-dire que nous investissons dans tous les secteurs, sans faire d’exclusion, dans l’objectif de retenir les meilleures entreprises selon trois grands axes : l’environnement, le social et la gouvernance (ESG). Cette approche est parfois critiquée, la question récurrente étant de savoir si elle a vraiment un impact sur l’environnement et la société en général. Suite à la publication de la première empreinte carbone de ses investissements début 2014, et désormais à la « décarbonisation » de son portefeuille d’actions en zone euro, l’Erafp pense apporter une réponse positive à cette question. Quels sont les résultats concrets ? Pour le calcul de l’empreinte carbone de notre portefeuille en actions, qui représente près de 4 milliards d’euros, nous avons travaillé avec le cabinet Trucost. Le résultat est intéressant, car il nous a permis de voir que la réduction de l’empreinte carbone de notre portefeuille par rapport à l’indice de référence MSCI World était de 19 %. Si on ne retient que l’impact de la sélection de titres au sein de chaque secteur, c’est-à-dire si on neutralise l’effet lié à la sur ou sous-pondération de certains secteurs, la différence, attribuable donc à l’approche « best in class », reste encore de 11 %. Mais comment s’assurer de la fiabilité des calculs ? La qualité des données et estimations relatives aux émissions CO2 est effectivement un enjeu. C’est d’ailleurs pour cela que nous nous sommes pour le moment limités au calcul de l’empreinte carbone de notre portefeuille d’actions de grandes entreprises, pour lesquelles les données sont globalement de qualité. Si certains investisseurs refusent de se plier à cet exercice en remettant en cause la fiabilité des données ou des méthodologies, notre objectif est justement de mettre de l’huile dans les rouages. Personne ne peut dire que le carbone n’est pas un risque pour demain. Ce risque sera un jour pris en compte soit par le biais de la fiscalité, soit par l’intermédiaire d’un prix du carbone déterminé sur un marché du carbone enfin efficient. Et en quoi consiste la « décarbonisation » dont vous parlez ? La mesure de l’empreinte carbone réalisée a montré que notre approche « best in class », qui prend en compte un large spectre d’enjeux ESG, permet de réduire l’intensité carbone de nos investissements en actions. Nous avons décidé de pousser l’exercice plus loin en testant sur un de nos fonds une méthodologie visant à accroître la sélectivité du filtre « émissions de CO2 », en plus d’appliquer nos autres critères ESG. Ce portefeuille actions de la zone euro, équivalent à 750 millions d’euros, est géré par Amundi, qui a développé la méthodologie appliquée. En éliminant les entreprises les plus émettrices de carbone dans chaque secteur, le fonds devrait atteindre une réduction de 40 % à 50 % de son intensité carbone par rapport à l’indice MSCI EMU. Mais quel message voulez-vous porter exactement ? Notre conviction est que les investisseurs institutionnels vont avoir un rôle à jouer dans le financement de la transition énergétique. Certains pensent déjà qu’il va être nécessaire de réallouer à terme les ressources financières des investisseurs pour faire face au changement climatique. En tant que membre du groupe IIGCC (Institutional Investors Group on Climate Change), qui compte près de 90 grands investisseurs gérant 7.500 milliards de dollars, nous militons pour que la publication de l’empreinte carbone soit rendue obligatoire au moins pour tous les fonds de pension publics. Les autres investisseurs ne pourront alors que suivre le mouvement. En effet, si le changement climatique est un risque, comment accepter qu’il ne soit pas mesuré et, s’il l’est, que les souscripteurs n’en soient pas informés ? Nous pensons que ce type de démarche pourrait être porté par la France lors de la 21e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui aura lieu à Paris à la fin de l’année prochaine. En savoir plus sur le site des Echos
Nicolas Duban, Directeur général de Convictions AM, revient sur l’organisation de l’Université d'été de l’asset management par son équipe. Interview réalisée le 28 août à l’Université Paris-Dauphine.
Le groupe suisse Julius Baer s’intéresse à la banque privée britannique Coutts. «C’est un sujet, déjà rien qu'à cause du nom et de la marque», déclare le patron de la banque privée suisse Boris Collardi dans une interview au SonntagsBlick.Julius Baer n’est toutefois pas en discussions avec Royal Bank of Scotland (RBS), propriétaire de Coutts, précise Boris Collardi. La banque britannique n’a pas encore approché l'établissement zurichois. «Mais je suis sûr que RBS nous contactera» lorsqu’elle prendra sa décision concernant Coutts."Nous pouvons nous permettre d’attendre car il n’y a pas beaucoup de banques capables d’intégrer une entreprise de cette taille», estime Boris Collardi. Pour autant, Julius Baer n’est pas disposée à participer à une bataille d’OPA car cela aurait pour effet de faire grimper le prix d’achat et serait «une perte de temps».
BTG Pactual s’ouvre de nouveaux horizons. Le groupe bancaire brésilien monte actuellement à Londres une nouvelle activité dédiée au marché actions, signe de sa volonté de se développer à l’échelle mondiale dans la gestion d’actifs et la banque d’investissement, dévoile le Financial Times.De fait, la banque vient de recruter un « senior investment manager » en la personne de William Royan, ancien responsable de l’équipe des relations clients du fonds de pension canadien Ontario Teachers’ Pension Plan, pour piloter cette nouvelle activité actions. Willian Royan a rejoit BTG la semaine dernière pour participer à la création de cette nouvelle activité logée dans la filiale de gestion d’actifs internationale de la banque brésilienne. « Nous sommes ravis que William ait rejoint BTG à Londres pour construire une activité dédiée aux actions qui ciblera des rendements élevés et qui investira à l’échelle mondiale », a confirmé au Financial Times Huw Jenkins, responsable de l’international chez BTG. Cette initiative intervient quelques mois après l’acquisition de la banque privée suisse BSI qui a permis à la banque brésilienne de doubler ses actifs sous gestion à plus de 200 milliards de dollars et lui a ouvert les portes de l’Asie.
Dans une interview donnée à L’Agefi, Eric Bourguignon, directeur de la gestion taux et crédit de Swiss Life Asset Managers et DGD SL Asset Managementindique que la BCE a choisi de peser sur le cours de l’euro de manière indirecte en procédant notamment à une nouvelle baisse de ses taux directeurs. Elle peut par ce biais conduire la monnaie européenne vers le niveau de 1,25 contre dollar. La politique de change de la BCE risque cependant d'être contrariée par les entrées massives de devises dues à l’excédent de la balance des transactions courantes de la zone, et les mouvements spéculatifs, note le responsable. En renonçant, contrairement à la Banque de Suisse ou la Banque de Chine, à intervenir directement sur le marché des changes pour faire baisser sa monnaie, la Banque centrale européenne s’est privée d’une arme qui lui aurait permis de piloter le cours de l’euro plus efficacement.
Voici quelques éléments clés de la présentation du rapport par Yves Dumont, Rapporteur du groupe de travail: Alors que toutes les sociétés du CAC 40 procèdent à l'évaluation de leur Conseils, les midcaps progressent mais restent à la traîne et 40% d’entre elles qui ne pratiquent toujours pas d'évaluation (Panorama 2013 des pratiques de gouvernance d’EY). L'évaluation, loin d'être un exercice formel, peut devenir un vrai point d’appui pour le Président dans son rôle d’animateur du Conseil. C’est une occasion pour les membres du Conseil de s’exprimer et d'échanger sur leurs complémentarités et leurs interactions. C’est enfin une source de motivation et de plus grande implication, un réel enrichissement de chacun dans l’exercice de son mandat. Le souhait de l’IFA est que, grâce de ce rapport, chaque entreprise ou organisme trouve parmi les pratiques d'évaluation celle qui lui convient le mieux et puisse tirer de cette démarche interne des améliorations de gouvernance significatives. Pourquoi évaluer le Conseil ? Première raison évidente : c’est une pratique obligatoire pour un grand nombre de sociétés qui se réfèrent au code de gouvernement d’entreprise. Pour les organisations qui n’y sont pas contraintes (entreprises non cotées, mutuelles, coopératives, associations et fondations) quels sont les arguments qui plaident en faveur de cette pratique ? Tout simplement il s’agit d’améliorer l’efficacité du Conseil ou de la maintenir. Le groupe de travail a dégagé trois domaines différents où l'évaluation a une véritable valeur ajoutée : Le fonctionnement du Conseil : pour que le Conseil puisse mieux jouer tous ses rôles: l’orientation stratégique, le contrôle de l’exécution, la gestion des risques... La structure de gouvernance. L’amélioration du soutien apporté par le Conseil au management : un Conseil qui fonctionne bien avec une bonne structure de gouvernance peut être inefficace s’il n’y a pas aussi une bonne interaction avec le management. Quels bénéfices retirer de l'évaluation du Conseil ? La liste des bénéfices d’une évaluation est longue, et pourtant non exhaustive, cependant les trois principales sont : Dans le domaine du fonctionnement du conseil : l’identification des points qui n’ont pas reçu une attention suffisante au cours des 12 derniers mois. Ce thème est très intéressant à explorer car il touche d’un côté l’ordre du jour, l’emploi du temps du conseil et de l’autre il touche au rôle crucial que doit jouer le Conseil (mais qu’il ne joue pas toujours) dans des domaines clés comme l’orientation stratégique ou encore le suivi des décisions. Dans le domaine de la stratégie et des risques : l’appréciation de la capacité du Conseil à faire face à la gestion de crise et les pistes d’amélioration. Rares sont les Conseils qui n’expérimentent pas à intervalles réguliers une crise plus ou moins grave, et à chaque fois ces Conseils se rendent compte qu’un peu de préparation avant que ne survienne la crise aurait permis de mieux la surmonter, et qu’il y a des méthodes simples pour cela. Mieux vaut prévenir que guérir ! Dans le domaine de la structure de gouvernance : l’articulation des comités spécialisés entre eux, avec le Conseil et avec les dirigeants. C’est un sujet encore peu exploré, mais bien d’actualité avec le développement important des Comités spécialisés dans les sociétés françaises. Les bonnes pratiques d'évaluation du Conseil Le rapport propose un modus operandi de l'évaluation : à quelle fréquence la faire ? Avec quelles méthodes ? Quels en sont les pré-requis ? Qui en est responsable ? Faut-il toujours utiliser des consultants ? Deux bonnes pratiques ici apparaissent fondamentales : La préservation de la confidentialité, condition indispensable de la franchise d’expression des administrateurs et donc de la qualité des résultats ; le pré-requis consistant à avoir préalablement bien défini le rôle du Conseil. En effet, comment évaluer une instance dont le rôle n’est pas clair ? Une check list des thèmes qui peuvent figurer dans une évaluation est proposée. Il sera utile de se référer à cette liste pour confectionner soi-même un questionnaire auto-administré ou bien un guide d’entretien pour structurer des entretiens individuels. Le rapport aborde également un sujet très délicat qui est celui de l'évaluation de la contribution personnelle de chacun des administrateurs, recommandation explicite du Code Afep-Medef et pratique courante dans les pays anglo-saxons. Le groupe de travail recommande d’y procéder avec intelligence, c’est à dire dans un esprit d’aide à l’amélioration du fonctionnement du Conseil, et cela sous deux angles : la contribution de chaque administrateur au bon fonctionnement du Conseil Parmi les bonnes pratiques suggérée figure celle de demander une auto-évaluation à chaque administrateur sous forme de la réponse à la question : «Quel a été mon apport au développement et au succès de l’entreprise. » la cohérence des profils des administrateurs avec les besoins de l’entreprise à court et moyen terme. Dans tous les cas, il faut absolument éviter tout ce qui évoquerait une « notation », qu’elle soit collective ou individuelle. Comment exploiter l'évaluation du Conseil Un point important des suites à donner à une évaluation du Conseil est bien sûr la communication des résultats : communication interne au Conseil : le Président en priorité, puis l’ensemble des administrateurs, doivent avoir plein accès aux résultats de l'évaluation du Conseil pour pouvoir en débattre lors d’une session de travail spécifique et arrêter les actions à engager. partage avec le management : il améliorera encore l’impact de l'évaluation en contribuant à la cohésion et à la transparence entre le management et son Conseil. Le groupe de travail recommande cependant de limiter les données transmises aux seules données contribuant effectivement à l’objectif recherché. communication externe : auprès des actionnaires, des autorités de régulation et des autres parties prenantes. Sur ce dernier point, ce qui est obligatoire c’est d’indiquer qu’une évaluation du Conseil a été pratiquée, mais il n’est pas obligatoire d’en communiquer le mode d’exécution, le contenu et la teneur du plan d’action qui en résulte. C’est au Conseil de décider ce qui doit ou non être communiqué. Le groupe de travail, recommande fortement, et il est conscient que cela pourra donner lieu à débat, de garder confidentiels les résultats complets. En effet, l'évaluation du Conseil doit rester avant tout un outil interne. Une communication externe trop détaillée pourrait en effet nuire à la qualité de l'évaluation elle-même en dissuadant les administrateurs de livrer l’intégralité de leurs observations et recommandations. Mais la principale suite à donner à une évaluation, c’est la mise en ??uvre d’un plan d’action. L'évaluation du Conseil n’aura guère d’effets positifs si elle se limite à la seule formulation de constats ou de recommandations. Elle doit déboucher sur un plan d’actions concret, dont l’exécution doit faire ensuite l’objet d’un suivi effectif et, à son tour, d’une évaluation.
Interview de Renaud Célié, directeur général adjoint pôle finances et performances et Bertrand Jounin, directeur des activités financières d’Apicil dans Option Finance : Pour les actions, qui représentent 6,5 % de nos encours, nous préférons l’Europe, même s’il nous arrive de procéder à quelques arbitrages vers d’autres zones géographiques. Nous détenons par exemple actuellement un peu d’actions japonaises et nous pourrions dans les prochains mois réinvestir dans les actions émergentes, si leur rebond se confirmait. 1 % de notre portefeuille est en outre consacré à des investissements dans le private equity, où nous privilégions le capital développement. Nous avons créé plus spécifiquement un fonds dédié sur ce segment, baptisé Apicil Proximité, qui vise à soutenir le bassin industriel rhônalpin. A l’heure actuelle, nous avons investi 12 millions dans ce véhicule, géré par Roche-Brune, puis par Siparex.
Face aux besoins financiers de plus en plus importants des grands projets d’infrastructures, les sources de financement tendent à se diversifier. Après les fonds publics, les partenariats publics privés (PPP), il est apparu, au début des années 2000 en Europe, les fonds d’infrastructures. Ces derniers ont commencé à se développer en Australie et ils essaiment aujourd’hui partout dans le monde. D’après l’OCDE, le besoin en infrastructures dans le monde est estimé à environ 50 000 milliards de dollars d’ici à 2030. Une classe d’actifs à part entière Avant de parler des fonds, il convient de définir la notion d’infrastructures qui regroupe les biens d’utilité publique offrant des services indispensables à la collectivité et à son développement économique et social. Cette classe d’actifs partage certaines caractéristiques avec le capital-investissement ou l’immobilier tout en restant indépendante. Il s’agit d’actifs de longue durée générant des cash-flows stables et prévisibles indexés sur l’inflation et decorrélés du marché financier ainsi que des cycles économiques. Les infrastructures bénéficient de fortes barrières à l’entrée, de nature économique et financière d’une part et de nature légale ou règlementaire d’autre part. De ce fait, ce marché est marqué par une faible concurrence avec quelques acteurs majeurs en position d’oligopoles. Le marché des infrastructures peut être décomposé en 5 grandes catégories : l'énergie les infrastructures sociales les transports les utilities (services pulics) les télécoms Lire la suite : cliquez ici
Emmanuel Rapin, directeur de la tre?sorerie et des financements de Lagarde??re dans Option Finance : La norme IAS 7 permet aux entreprises de comptabiliser certains placements en « trésorerie et équivalents de trésorerie ». Dans ce cas, l’entreprise peut retrancher les sommes placées de son endettement brut, ce qui va renforcer ses ratios financiers. Mais ce traitement spécifique n’est permis que par quelques produits, parmi lesquels les titres de créances négociables détenus en direct (comme les billets de trésorerie ou les certificats de dépôts), les dépôts à terme et les OPCVM monétaires. « D’un point de vue bilanciel, cette souplesse comptable est très appréciable, signale Emmanuel Rapin. Chez Lagardère, nous tenons absolument à en bénéficier, ce qui nous contraint à rester dans le périmètre d’IAS 7. » Lire l’article complet intitulé Des rendements en chute libre pour les placements de trésorerie
« Ni les gènes, ni l’environnement ne peuvent tout expliquer, et c’est bien ainsi », aime à rappeler le mathématicien français, détenteur de la médaille Fields 2010, Cédric Villani. Dans la famille de Laurent Jacques, le mutualisme est pourtant une affaire génétique. Un gène que l’on se transmet sur plusieurs générations. D’abord l’arrière-grand-père. Ce dernier s’est distingué au début du XXe siècle en inaugurant la première agence des Mutuelles du Mans Assurances (MMA) à Lyon. Une veine de son arbre généalogique que l’actuel directeur délégué de Smacl Assurances a longtemps ignoré. « Je l’ai découvert sur le tard. J’avais déjà une prédisposition au mutualisme sans le savoir », évoque-t-il dans un sourire. D’autant que ce trentenaire au cursus brillant a très vite nourri un goût prononcé pour le risque et la finance. Pour lire la suite : cliquez ici
Selon nos informations, Stève Baumann vient d'être promu, en septembre 2014, Président du directoire de la Société d’Assurances de Consolidation de l’Assurance (SACRA) aux côtés d’Hubert Stoclin (ancien président) et Véronique Cazals, tous deux membres du directoire. Stève Baumann était directeur financier de la SACRA depuis octobre 2008 et membre de son directoire depuis septembre 2011.
Depuis l'enfance, Jean-Louis Blaisot aime se plonger dans les livres d'histoire. Il aurait pu choisir de transmettre sa passion à des élèves si son professeur au lycée, Bernard Georges, ne l'avait pas dissuadé de devenir enseignant. Ce dernier lui conseille plutôt d'intégrer HEC... S'en suivra une carrière dans la banque, avant de revenir à ses premiers amours en devenant directeur administratif et financier de la société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).
Le cap des 100 milliards d’euros d’encours a été franchi. Entre les déblocages qui n’ont plus rien d’exceptionnel et les conséquences d’une hausse des taux, la vigilance demeure. Bonne nouvelle pour l'épargne salariale. Grâce à un effet marché très positif, elle a passé l’an dernier le seuil symbolique des 100 milliards d’euros d’encours. Le tout malgré le déblocage exceptionnel permis par François Hollande l’année dernière. « C’est deux fois plus qu’il y a dix ans », se réjouit Pierre Schereck, directeur épargne salariale et retraite chez Amundi. Sur ce montant environ 62 milliards sont placés via des fonds et 42 milliards correspondent à des actions directement détenues par des salariés actionnaires de leur entreprise comme Essilor, Bouygues ou Vinci. En savoir plus sur le site des Echos
Le ministre de l’Economie a confirmé les coupes budgétaires imposées aux chambres de commerce et d’industrie et les place au pied du mur. La CGT appelle à cesser le travail lundi. Dans la fosse aux lions. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, ne s’est pas défilé en se rendant ce jeudi matin, accompagné de la ministre du Commerce, Carole Delga, devant les dirigeants des quelque 150 chambres de commerce qui dénoncent une baisse de 17 % de leurs ressources l’an prochain, de 27 % en 2016 et de 37 % en 2017 sans compter une ponction de 500 millions d’euros sur leur fonds de roulement. «???Bercy ne méprise pas les entreprises et leurs représentants, a rappelé le ministre, votre travail est reconnu et doit être préservé, on vous demande des efforts considérables, je ne le nie pas???». En savoir plus sur le site des Echos
L’ACPR dispose de trois mois pour émettre son avis sur la sortie de la Maif de la Sferen. A l’approche du terme de ce délai, Sferen a-t-elle reçu une réponse du régulateur ou de la Maif ? Le processus de sortie est très normé. Nous n’avons pas reçu encore de réponse de la part de l’ACPR. Les délais de sortie de la Maif d’ici la fin d’année seront respectés. La Maif a pris sa position en assemblée générale fin mai. Nous n’attendons donc plus qu’une confirmation réglementaire et administrative. Pour lire la suite de cet article, cliquez ici.
Les décrets d’application autorisant le recours aux certificats mutualistes et paritaires sont attendus mi-octobre. Cette disposition de la loi sur l'économie sociale et solidaire, publié au Journal officiel le 1er août 2014, vise à élargir la palette des outils financiers des mutuelles. A la différence des titres participatifs ou subordonnés, les certificats mutualistes seront assimilables aux fonds propres de qualité maximale (fonds core tier one).
La pression monte à la Matmut . Ces derniers jours, plusieurs organisations syndicales ont adressé des lettres ouvertes à Daniel Havis, le PDG de l’assureur rouennais, au sujet du rapprochement annoncé avec la Macif . Alors que le dossier doit être abordé lors du comité d’entreprise qui se tiendra le 24 septembre, elles attendent des éclaircissements sur l'évolution du projet. «???Durant l'été, le terme de «fusion???» a été utilisé à différentes reprises et cela nous amène à penser que nous sommes désormais sur une mise en commun des patrimoines qui aboutirait, de fait, à la constitution d’une nouvelle entreprise ou à une prise de contrôle de l’une par l’autre???», écrivent la CFTC et la CFE-CGC dans un courrier commun. «???S’agit-il d’une fusion au sens où nous l'évoquons ????», demandent-ils. Dans la lettre qu’elle a envoyée de son côté, FO réclame d'«???obtenir tous les tenants et aboutissants afin de dissiper malentendus et inquiétudes???». Pour lire la suite, cliquez ici.
Selon L’Argus de l’Assurance, la MTA, qui assure les professionnels du transport (taxis, VTC, chauffeurs de bus, ambulancier, loueurs de voiture...), conteste la décision de l’ACPR rendue le 10 juillet et publiée au Journal Officiel le 2 septembre de procéder « au transfert d’office du portefeuille de contrats prévu par les dispositions du 8° de l’article L.612-33 du code monétaire et financier ». Une décision qui intervient alors que la mutuelle ne remplit plus les critères de solvabilité après deux exercices déficitaires. La MTA saisit le Conseil d’Etat Joint par l’Argus de l’assurance, Christian Reda, président et directeur général de la MTA confirme que « la totalité des capitaux propres ont été consommés au 31 décembre 2013, soit 8,5 M€ sur les deux derniers exercices » mais s'étonne de la position prise par l’ACPR de mettre en ??uvre le transfert de portefeuille. « Nous ne savons pas où l’ACPR veut en venir. Elle nous a demandé d'établir un plan de redressement, ce que nous avons entrepris. Comme nous ne comprenons pas cette décision, la MTA intente une action auprès du conseil d’Etat », poursuit Christian Reda. Pour lire la suite, cliquez ici.
Tristan Guerlain succède à Hervé Bouclier en prenant la responsabilité du pôle assurances du groupe Crédit Mutuel Nord Europe et la direction générale d’ACMN Vie. Diplômé ESC, expert-comptable et commissaire aux comptes, Tristan Guerlain a effectué tout son parcours professionnel au sein du cabinet d’audit et de consulting Deloitte. Il y a exercé en tant qu’associé, comme membre de la direction puis en tant que membre du conseil d’administration. C’est en 2013 qu’il rejoint le groupe Crédit Mutuel Nord Europe en tant que conseiller du président d’ACMN Vie.
Sur le long terme, les stratégies d'investissement axées sur les actions à dividendes ont démontré leur capacité à surperformer les autres approches. Une analyse portant sur les vingt dernières années montre que les titres à dividendes ont obtenu de meilleures performances, mais aussi que performance et rendement ont augmenté de concert.
Président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) depuis 2008, Didier Ridoret, 63 ans, succède à Christian Baffy à la présidence de SMABTP. Ce diplômé en gestion de Panthéon-Sorbonne, est directeur général de SAG Groupe Ridoret, entreprise familiale de fabrication et de pose de menuiserie. Didier Ridoret a également exercé des fonctions syndicales et mandats. Il a ainsi été conseiller de 1991 à 2002, auprès de la Banque de France, membre du bureau du Medef des Deux-Sèvres de 2000 à 2009, présidé en 1999, le conseil national de la sous-traitance du bâtiment. Il a également exercé la présidence de la commission des affaires sociales de la Fédération Française du Bâtiment avant de prendre en 2002, la vice-présidence de cette fédération. En 2006, il devient président de la Fédération départementale des Deux-Sèvres avant d'être élu en 2008, à la tête de la FFB.
La Mutuelle Nationale des Hospitaliers veut développer une offre bancaire pour les mutuelles. C’est une première dans le monde mutualiste, même si de nombreux assureurs, tels que AXA, Groupama ou encore la Macif ont déjà franchi le pas en développant des services financiers. La Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH), qui figure parmi les premières en France avec environ un million de clients couverts, a annoncé lundi sa montée au capital de la Banque Française Mutualiste (BFM). Grâce à un investissement de 96,4 millions d’euros échelonné sur deux ans, la mutuelle devrait devenir le premier actionnaire de cette banque spécialisée dans les services financiers aux fonctionnaires, et propriété de vingt-sept mutuelles de la fonction publique. A l’horizon 2016, la MNH détiendra ainsi 51,71 % du capital de l'établissement, contre un peu moins de 7 % aujourd’hui. Pour lire la suite, cliquez ici.
Souscrit par l'Association française d'épargne et de retraite (Afer) en 1976 auprès d'Aviva Vie et d'Aviva Epargne Retraite, le fonds garanti en euros, dont l'encours s'élève à 44 milliards d'euros (en valeur de marché), est composé à plus de 80% d'obligations. Simple distributeur, l'Afer a confié la gestion financière du fonds à son partenaire historique, Aviva France.
Qui est Neolia et quelle est votre fonction ? Neolia est une société anonyme d’HLM spécialisée dans la construction de maisons d’habitation et d’immeubles HLM dans l’est de la France. J’y occupe la fonction de trésorier. En tant qu’organisme HLM, quels sont vos critères de placement ? Chez Neolia, nous considérons que la durée de placement est le premier critère à prendre en compte dans le cadre de notre gestion de trésorerie. Lorsque nous réalisons des placements sur un horizon de placement supérieur à 3 ans, nous n’investissons que sur des produits offrant des conditions de sortie avantageuses. Surperformer le taux du livret A, c’est en quelque sorte notre deuxième critère décisif. Peu rémunérateur par rapport à d’autres supports, le livret A est envisageable à défaut de mieux. Troisième critère : la diversification est un enjeu majeur et une problématique permanente. Se satisfaire d’un nombre de supports limités pour ses placements, c’est accepter de faire peser un risque important sur les quelques enveloppes placées. Globalement, il est indispensable de s’assurer une forte liquidité de placement, une rémunération attractive ainsi qu’une bonne répartition de ses investissements. Bien sûr, la sécurité de placement est une notion très importante puisque c’est la réglementation qui impose aux organismes HLM de la respecter. Ainsi, Neolia ne peut placer sa trésorerie en actions ou en obligations privées. L’ensemble de nos investissements en matière d’excédents de trésorerie est ainsi redirigé vers des supports tels que le compte à terme, le compte sur livret, les obligations d'état ou garanties par l'état. Quelle est votre démarche de placement ? Nous disposons de partenaires bancaires avec lesquels nous avons l’habitude de travailler. Généralement, nous les interrogeons directement pour savoir à quel taux il est possible de placer, et sous quelles conditions. Pourquoi ne pas démarcher d’autres prestataires ? Nous souhaitons bien sûr obtenir des taux compétitifs mais le temps est une ressource précieuse. La question à se poser est : si le temps passé à chercher ces taux exclusifs est conséquent, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?