Generali a annoncé l'arrivée d'Hugues Aubry au sein du comité exécutif de Generali France. Il prendra ses nouvelles fonctions le 3 septembre et succédera à Sonia Fendler à la tête de la direction de l’épargne et de la gestion de patrimoine. Hugues Aubry deviendra également président de Generali Luxembourg.
La société de gestion française indépendante Sycomore AM, qui gère près de 8 milliards d’euros, pourrait bientôt être rachetée par l’assureur Generali. Une information révélée par Bloomberg qui cite des sources proches des discussions. Selon le média anglo-saxon, une annonce officielle pourrait avoir lieu le mois prochain. Contactés, la société de gestion parisienne et l’assureur italien n’ont pas souhaité commenter cette information. La transaction serait de l’ordre de 200 millions d’euros, selon une des sources de l’agence de presse, qui précise que les discussions continuent et que d’autres candidats seraient également intéressés, citant notamment la société de private equity Eurazeo. Cette information coïncide avec le départ à la retraite le 9 avril dernier d’un des quatre fondateurs de Sycomore AM : Laurent Deltour. Ce dernier a conservé ses parts dans la société (Sycomore AM est détenue à hauteur de 70 % par ses quatre associés fondateurs et 30 % par ses salariés). Suite à ce départ, la société avait communiqué son intention d’instaurer une présidence tournante entre les trois derniers associés fondateurs : Christine Kolb, Emeric Préaubert et Cyril Charlot. Cette présidence tournante était pour le moment assurée par Emeric Préaubert. Depuis sa création en 2001, Sycomore AM a connu une croissance régulière, qui s'était accélérée ces dernières années avec la mise en avant de certaines solutions d’investissement responsable et notamment la thématique «happy at work». Ainsi, le total du bilan de la société a augmenté de 75,46 % entre 2016 et 2017 et le chiffres d’affaires s’est établi à plus de 107 millions d’euros en 2017, peut-on lire dans les documents de publications légaux. Après le rachat de la Financière de l'Échiquier par Primonial il y a un peu plus d’un an, c’est donc un autre indépendant important de la Place parisienne qui devrait tomber dans l’escarcelle d’un grand réseau, confirmant le mouvement de concentration dans le secteur de la gestion d’actifs. Rappelons que l’activité d’investissement de Generali gère à l’heure actuelle plus de 455 milliards d’euros et que la société a présenté l’an dernier son plan 2020 prévoyant une augmentation de ses profits d’au moins 150 millions d’euros. JG
La Poste va demander à l'Autorité des marchés financiers (AMF) de lui accorder une dérogation pour ne pas lancer une OPA sur l'ensemble du capital de CNP Assurances.
La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) souhaite recruter un(e) gérant(e) monétaire et change, ainsi qu'un(e) gérant(e)/analyste de fonds obligataires et diversifiés.
La première banque chypriote a annoncé la cession d’un portefeuille de prêts non performants de 2,8 milliards d’euros au fonds de private equity Apollo.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a déclaré hier ne pas être préoccupé par la diminution de l’écart entre les coûts d’emprunt à court et à long terme aux Etats-Unis. «Je ne suis, pour ma part, pas du tout préoccupé par la courbe des taux», a dit Steven Mnuchin dans une interview à CNBC. «Je ne crois pas que cela soit un indicateur de la croissance économique. Je crois que c’est une condition du marché. Pour l’instant, avoir une courbe des taux plate alors que nous émettons de la dette à long terme, c’est quelque chose dont nous sommes parfaitement satisfaits», a-t-il ajouté.
Le ministre italien de l’Economie Giovanni Tria, en déplacement en Chine, a assuré ce lundi que le but de sa visite n'était pas de trouver de nouveaux acheteurs pour la dette publique italienne, démentant ainsi de récentes spéculations dans la presse. «L’objectif de la mission est de renforcer la coopération économique entre nos deux pays», a-t-il déclaré dans une interview au journal chinois Guangming, traduite en italien sur le site internet de Radio Chine Internationale.
Dans un position paper publié ce lundi, Insurance Europe, fédération des assureurs européens, salue les efforts menés par la Commission Européenne concernant l'investissement durable.
Matthias Aellig, 47 ans, Group Chief Risk Officer de Swiss Life depuis 2010, prendra la fonction de directeur financier du groupe à compter du 1er mars 2019, a annoncé le groupe suisse à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels.
Il deviendra membre du directoire et succède à Thomas Buess (61 ans) qui a décidé, après dix années chez Swiss Life, "d’entamer un nouveau chapitre professionnel en endossant des missions et des rôles lui permettant de mettre à profit son expérience de multiples manières, sans plus toutefois assumer de fonctions exécutives", précise l'assureur.
Matthias Aellig a étudié la physique à l’Université de Berne. Après un doctorat dans le domaine du vent solaire et un séjour de recherche au Massachusetts Institute of Technology à Cambridge, il intègre en 2000 McKinsey & Company à Zurich en tant que conseiller, où il est principalement chargé de projets dans le secteur des banques et des assurances. Fin 2003, Matthias Aellig rejoint le groupe Winterthur (aujourd’hui AXA), tout d’abord en tant que responsable Value Management. En 2004, il est nommé actuaire en chef Vie et prend la direction de l'actuariat du groupe Winterthur. En 2007, il devient actuaire en chef Vie de Zurich Suisse. Il est alors responsable, entre autres, de la constitution de réserves, du compte d'exploitation Vie collective et de l’évaluation à la valeur de marché actuelle. Depuis 2010, Matthias Aellig est Chief Risk Officer du groupe Swiss Life. Dans cette fonction, il est responsable de l’Enterprise Risk Management Framework à l’échelle du groupe, qui outre la gestion quantitative et qualitative des risques, comprend aussi l'actuariat du groupe ainsi que la gestion des produits et des marges. Ces dernières années, Matthias Aellig a apporté une contribution essentielle à la solide capitalisation de l’entreprise, au développement de l’Enterprise Risk Management, à la stabilisation de la marge d'intérêts et aux progrès constants dans le domaine de la valeur des affaires nouvelles
Le directeur financier sortant, Thomas Buess, a débuté sa carrière dans le monde de l'assurance en 1985. De 1985 à 1993, il a occupé divers postes dans le domaine de la finance au sein du groupe suisse Elvia. Un an plus tard, il rejoint Zurich Financial Services où il restera pendant près de quinze ans et évoluera à diverses fonctions. En janvier 2009, il devient responsable de la transformation opérationnelle du groupe Allianz, avant finalement de rejoindre le groupe Swiss Life en août 2009 au poste de directeur financier.
*AB.*
En étroite collaboration avec RobecoSAM, Robeco a publié un guide complet sur l’investissement durable, intitulé « The Big Book of Sustainability Investing ». Cet ouvrage d’une centaine de pages aborde des sujets comme le rôle de la finance à l’égard du développement durable, les grandes tendances qui façonnent l’avenir (le changement climatique, la montée des inégalités et la cybersécurité), l’état des lieux en matière d’investissement durable et les relations entre la performance des investissements et l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus d’investissement. Le guide détaille aussi l’approche de Robeco en matière d’investissement durable et la manière dont les investisseurs peuvent l’aborder. En outre, il comprend des interviews d’experts, des exemples de clients et un glossaire. Cet ouvrage est destiné en priorité aux investisseurs professionnels.
La division de courtage de Morgan Stanley a suspendu hier sa couverture de l’action Tesla, suggérant que la banque américaine est en relation d’affaires directe avec le fabricant automobile, qui étudie la possibilité d’un retrait de la cote. Cette décision intervient une semaine après que Goldman Sachs a cessé de couvrir le titre Tesla en précisant qu’elle avait été engagée pour conseiller le groupe américain sur sa stratégie.
Russell Higginbotham est nommé CEO pour la réassurance dans la région EMEA et président régional EMEA de Swiss Re. Il occupera ces nouvelles fonctions à compter du 1er septembre. Il devient également membre du comité exécutif du groupe et succède à Jean-Jacques Henchoz, qui rejoint pour sa part Hannover Re au poste de directeur général. Russell Higginbotham a occupé pendant 24 ans différents postes au sein de Swiss Re. Directeur de la division des produits vie et santé du réassureur depuis 2016, il a joué un rôle central dans le renforcement des solutions L&H, l’innovation des produits et la croissance des grandes opérations de réassurance. Il a par ailleurs occupé le poste de PDG de Swiss Re UK & Ireland, de PDG de Swiss Re Australia & Nouvelle-Zélande, et a dirigé les activités L&H de la société au Japon et en Corée. AB.
Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest, Romain Durand, directeur des investissements de Sham, expose les actions de la direction des investissements et du département du Risk Management en matière de pilotage de l'allocation d'actifs. Le responsable détaille également la gouvernance de l'institution, laquelle peut s'appuyer sur plusieurs comités spécialisés.
Dans une interview à Reuters, Donald Trump s’est dit hier en désaccord avec la décision du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, de relever les taux d’intérêt, estimant que la Fed devrait être plus accommodante. Le mois dernier, le président américain avait déjà accentué ses critiques sur cette politique, affirmant qu’elle retirait «l’avantage concurrentiel important» dont bénéficient les Etats-Unis. L’économie du pays est solide et prête à se passer du soutien monétaire fourni depuis la crise financière de 2007-2009 et la récession, a de son côté jugé Raphael Bostic, le président de l’antenne de la Fed à Atlanta, donnant à penser que l’institution allait encore relever ses taux à l’automne.
Ses velléités d’incursion dans le monde de l’assurance européenne en avaient surpris plus d’un. Les plans d’Amazon se font aujourd’hui plus précis encore. Selon une dépêche Reuters, le géant américain aurait commencé à sonder certaines compagnies européennes d’assurance au sujet de leur éventuelle contribution à un site de comparaison de prix au Royaume-Uni. Très populaire outre-manche, les sites de comparaison d’assurance listent avant tout des produits d’habitation et automobile, précise Reuters. Parmi les sites fréquemment utilisés, figurent notamment comparethemarket.com (qui propose notamment des produits d’AXA, Hastings ou Esure), GoCompare (Santader, LV=...), Moneysupermarket ou encore Admiral. Les actions de ces trois derniers comparateurs ont d’ailleurs chuté en Bourse à l’annonce d’une potentielle arrivée d’Amazon sur leur marché. Ce projet de lancement ne serait cependant pas imminent, souligne une source citée par Reuters. AB.
Malakoff Médéric a annoncé mi-août la création d’un Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire (FRPS), afin de disposer d’une structure dédiée à l’activité d’Epargne Retraite professionnelle. La création de ce FRPS, intitulé MM Retraite Supplémentaire, repose sur la réalisation d’un apport de branche d’activité par la Caisse Mutuelle d’Assurances sur la Vie (CMAV). «La création de ce FRPS a fait l’objet d’une demande d’agrément auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, dont la décision interviendra d’ici la fin de l’année», précise cependant le groupe de protection sociale. L’ordonnance créant les Fonds de Retraite Professionnelle Supplémentaire a été publiée le 6 avril 2017 à la suite de la loi Sapin 2. Elle permet aux organismes français de retraite professionnelle supplémentaire (sociétés d’assurance, institutions de prévoyance et mutuelles) d’évoluer dans un environnement réglementaire favorable et compétitif par rapport à leurs homologues européens. Les assureurs pourront échapper à Solvabilité 2 et appliquer des règles de solvabilité plus avantageuses. AB.
A rebours de sa concurrente UBS, qui a fusionné en février ses activités à l’international, la banque helvète a subdivisé ses opérations en sept régions.
La Banque centrale européenne (BCE) est engagée sur la voie d’une politique monétaire moins expansive, et le taux d’inflation prévu à 1,7% pour 2020 est conforme à ses objectifs à moyen terme de stabilité des prix, a déclaré le président de la Bundesbank dans une interview publiée hier par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung. Jens Weidmann, candidat à la succession de Mario Draghi à la présidence de la BCE à partir d’octobre 2019, a déclaré que les taux d’intérêt augmenteraient probablement graduellement maintenant que la BCE avait changé d’orientation en matière de politique monétaire.
A l'occasion de la publication de ses résultats semestriels, l'assureur néerlandais fait état d'un bénéfice en nette baisse, ainsi que de pertes sur investissements.
Nicolas Demarcq est devenu responsable des investissements au sein du groupe IRCEM, groupe de protection sociale des emplois à la famille, depuis juin 2018, situé à Lille. Il a quitté le groupe Humanis où il était gérant de portefeuille depuis 2008, également à Lille. Il s’occupait alors de la définition de politiques stratégiques d’investissements en lien avec l’Actif/Passif sous contraintes Solvabilité 2, de la mise en œuvre tactique (4,5 Mds euros), du pilotage des résultats financiers et des performances. Après un diplôme en Finance à l’IESEG en 1995, il a commencé sa carrière comme trésorier à la Banque Populaire du Nord, à Lille, puis il est devenu opérateur de marché à la CIC en 2001 avant de rentrer chez Crédit Agricole Consumer Finance en 2003 comme Responsable Gestion des Opérations Financières Groupe. TV
Elon Musk, l’emblématique PDG de Tesla, a indiqué lundi être en discussion avec le fonds souverain saoudien (PIF) et d’autres investisseurs dont il ne dévoile pas l’identité pour financer le possible retrait de la Bourse du constructeur de véhicules électriques haut de gamme, rapporte l’AFP. Lundi dans un post de blog, le chef d’entreprise indique avoir eu une série de rencontres, dont la première remonte à début 2017, avec des dirigeants de PIF, qui l’ont approché pour lui suggérer l’idée de sortir Tesla de la cote."Bien évidemment, le fonds souverain saoudien a plus que les fonds nécessaires pour effectuer une telle transaction», écrit Elon Musk. Cette annonce du milliardaire intervient après qu’il a déclaré mardi, dans un tweet, avoir «sécurisé» le financement pour cette opération sans toutefois en apporter la preuve. Face aux spéculations et au scepticisme des marchés, le gendarme de la Bourse, la SEC, a demandé à l’entreprise si l’affirmation de M. Musk était «réelle», et deux financiers ayant spéculé sur la chute boursière de Tesla ont déposé des plaintes car le titre a flambé après l’annonce, ce qui leur a fait perdre des millions de dollars.Mardi, Elon Musk avait indiqué que l’opération se ferait au prix de 420 dollars par titre, valorisant Tesla à plus de 71 milliards, contre près de 61 milliards actuellement. Dans l’hypothèse où il garderait sa participation de 20%, il faudrait environ 50 milliards pour finaliser la transaction, calculent des banquiers mais le coût pourrait être moindre si de grands actionnaires décidaient de ne pas céder leurs parts. M. Musk a affirmé lundi que «deux-tiers» des actionnaires allaient garder leur participations. Lors d’une dernière rencontre le 31 juillet dernier, le gérant de PIF «a exprimé vigoureusement son soutien pour financer un retrait de la cote de Tesla», assure encore M. Musk."J’ai quitté la réunion du 31 juillet sans aucun doute qu’un accord avec le fonds souverain saoudien allait se conclure et que ce n'était qu’une question de procédure. C’est pourquoi j’ai parlé de +financement sécurisé+ dans mon annonce du 7 août», conclut-il. Il révèle également que le fonds saoudien, qui cherche à trouver d’autres sources de revenus que les hydrocarbures, a acquis récemment une participation au capital de Tesla, qui s'élève à environ 5%.