L’endettement des sociétés non financières a augmenté de 5,5% en juin, après une hausse de 5,3% le mois précédent, selon les dernières statistiques de la Banque de France. Les encours crédits bancaires ont progressé de 6%, pour monter à 986 milliards d’euros, soit 0,2 point de plus qu’en mai 2018. Les financement de marché (en euros et en devises) ont pour leur part accéléré de 4,7%, à 637 milliards d’euros (4,4% en mai). Sur un mois, le coût moyen des financements enregistre une hausse de 3 points de base, pour atteindre 1,31%. Cette nouvelle accélération des crédits aux entreprises non financières intervient alors que les autorités françaises sont préoccupées par une éventuelle surchauffe. En mai, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a limité l’exposition des six principales banques françaises aux grandes entreprises les plus endettées. En juin, il a relevé à 0,25% le coussin contracyclique imposé au secteur bancaire.
Malgré l’afflux d’investisseurs sur le marché de la dette privée, il reste des segments intéressants pour les investisseurs institutionnels avec deux opportunités majeures dans les prêts hypothécaires résidentiels américains et le marché britannique des créances immobilières commerciales, estime le cabinet de conseil Willis Towers Watson, dans un article du 6 août. Le marché de la dette privée a connu un triplement de ses encours en 10 ans passant de 205 milliards de dollars en 2007 à 638 milliards en 2017. Et rien qu’entre 2016 et 2017, les actifs sous gestion ont augmenté de 47 milliards de dollars. Pour le cabinet de conseil, la recherche de valeur s’avère de plus en plus compliquée, surtout pour les prêts directs aux entreprises de taille moyenne qui constituent désormais une approche « beaucoup trop contraignante ». Willis Towers Watson voit donc le marché des prêts hypothécaires résidentiels américains de manière positive avec des « des valeurs d’actifs soutenues par le niveau de richesse du consommateur américain, des tendances démographiques positives, l’amélioration des fondamentaux économiques et la lente reprise de la construction résidentielle après la crise ». En outre, le cabinet estime que les mauvaises pratiques de prêts aux ménages peu solvables ont disparu avec la réglementation d’après crise. Même si le marché est très bien servi en prêts, le cabinet voit des opportunités sur le segment des prêts hypothécaires non qualifiés, c’est-à-dire ceux qui ne répondent pas aux normes spécifiques du gouvernement fédéral en termes de capacité de remboursement. Pour ces ménages, les conditions de crédit se sont durcies. Mais certains groupes comme des travailleurs indépendants ou ceux qui n’ont pas pu obtenir de crédit mais qui améliorent leur situation constituent une cible possible selon le cabinet. Ce dernier ne pense pas que ces emprunteurs représentent le retour du marché des prêts hypothécaires à risque de 2006 – 2008. L’autre opportunité pour le crédit privé est le marché de l’immobilier commercial au Royaume-Uni, en particulier à Londres et dans le sud-est. Pour le cabinet, la réglementation a permis de créer « une opportunité très intéressante à fournir des prêts à court terme contre des biens immobiliers commerciaux qui ne rapportent pas de revenus pour une prime de rendement significative». TV
Créée en 1989, l’Adie utilise le microcrédit pour venir en aide aux personnes exclues du marché du travail et du système bancaire en leur permettant de créer leur entreprise et donc leur propre emploi. L’association dont les actifs sous gestion atteignent 3,5 millions d’euros, a établi son dernier plan stratégique en associant toutes ses parties prenantes qui ont fait émerger 45 projets pour 2018. Catherine Monnier, déléguée générale, présente cette initiative dans le cadre de la participation au Prix des Couronnes Instit Invest dans la catégorie Gouvernance.
Le patron de Bill Gross a déclaré à CNBC jeudi que l’influent gérant « se trompe et se trompe beaucoup » cette année. Bill Gross gère le fonds Janus Henderson Global Unconstrained Bond, lequel a subi plus de 200 millions de dollars de rachats le mois dernier, selon Bloomberg, ce qui a ramené ses actifs à 1,25 milliard, contre 2,2 milliards en février. Le fonds perd 7 % cette année.Au cours de cette interview à CNBC, le CEO de Janus Henderson, Richard Weil, a évoqué la performance de Bill Gross. Il admet que le gérant a réalisé de mauvais paris. « Il croit encore à son hypothèse de base selon laquelle l’inflation ne va pas être ingérable », a expliqué Richard Weil. « Et il n’a pas perdu foi dans sa croyance fondamentale. Mais il se trompe et se trompe beaucoup sur le court terme ».
Qui sont les plus gros investisseurs mondiaux dans l’immobilier. Un article de Preqin s’intéresse au club d’investisseur détenant plus d’un milliard de dollars de placements immobiliers, ‘$1bn Club’. Représentant seulement 8% des investisseurs (499) dans cette classe d’actifs dans le monde, ils pèsent pour 85% du capital alloué soit 2,5 billions de dollars. Leur nombre en juillet 2018 a augmenté de 13% par rapport à 2017 où ils étaient 442. Les investisseurs institutionnels (fonds de pensions, caisses de retraite du secteur public, assureurs) représentent plus des deux tiers (69%) de ce club, attirés par la stabilité de la classe d’actif au regard de leur passif de long terme. Les fonds de pension publics et les compagnies d’assurance constituent les membres les plus représentés du club avec respectivement 28% et 21% des investisseurs et représentant chacun 26% des allocations globales. Dans le top 10, on retrouve en tête le fonds souverain Abu Dhabi Investment Authority avec 62,1 milliards de dollars investis dans l’immobilier; en troisième position, l’assureur américain New York Life Insurance Company. Aviva Investor arrive en quatrième position (46,6 milliards de dollars), suivi par Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de Dépôt du Québec (42 milliards de dollars) et par l’assureur Swiss Life (40,7 milliards de dollars). Les 499 investisseurs du club allouent en moyenne de 11,1% de leurs actifs à l’immobilier avec une allocation cible de 12,1% contre 8,0% pour les autres investisseurs. Ces grands investisseurs immobiliers affichent un plus grand appétit pour les financements alternatifs que les autres investisseurs immobiliers: 53% des membres de ce club utilisent des comptes séparés - separate account (SA) - contre 19% pour les autres investisseurs, 55% ont recours aux joint-ventures contre 23% pour les autres et 42% passent par des co-investissements contre 23% pour le reste des investisseurs. Pour les 12 prochains mois, Prequin indique que ces grands investisseurs vont abaisser le couple rendement/risque. La majorité de ces acteurs va rechercher des fonds core et core plus (65% et 60% respectivement). Les investisseurs ciblent davantage des véhicules à valeur ajoutée que des fonds opportunistes, illustrant la réduction des risques des portefeuilles. Géographiquement, les investisseurs recherchent, pour les 12 prochains mois, surtout des actifs en Europe. TV
Les investissements dans les fintech dans le monde ont bondi sur les six premiers mois de l’année 2018. D’après l’étude « The Pulse of Fintech » du cabinet d’audit KPMG, 57,9 milliards de dollars ont été investis dans des fintech sous forme de levées de fonds ou d’acquisition au premier semestre 2018, soit déjà près du double des montants investis tout au long de l’année 2017 (31 milliards de dollars). Deux énormes deals sont venus booster les chiffres : Ant Financial (la branche financière du géant chinois AliBaba) a levé 14 milliards de dollars et WorldPay a été acquis par son concurrent Vantiv pour 12,9 milliards de dollars. Les États-Unis ont accueilli près de la moitié des levées de fonds et des acquisitions 427 sur 875 pour 14,2 milliards de dollars. Si le continent européen compte moins de transactions (198), il représente le plus gros marché en montants investis avec 26 milliards de dollars, suivi par l’Asie (16,8 milliards de dollars pour 162 deals). La France dans la course aux fintech La France est en bonne place avec 218 millions d’euros levés pour 34 deals depuis le début de l’année. Le montant des transactions s'élève avec un ticket moyen qui atteint 6,4 millions d’euros contre 2,7 millions d’euros en 2016 et 5,4 millions d’euros en 2017. Ledger (blockchain) a constitué la plus grosse opération du semestre avec 61 millions d’euros. La start-up Alan avec 23 millions d’euros levés donne du poids à l’insurtech. Le marché devrait tenir sa dynamique. «Un nombre de rachats important a été annoncé au deuxième trimestre 2017, qui seront closés au troisième trimestre pour un montant total annoncé de l’ordre de 0,4 milliards d’euros», indiquent Fabrice Odent, associé responsable des activités bancaires, et Mikaël Ptachek, senior manager, responsable de la practice fintech, chez KPMG Franc faisant référence au Compte Nickel, Pumpkin, Kisskissbankbank, Dalenys, Credit.fr, respectivement en cours d’acquisition par BNPP, CM Arkea, La Banque Postale, BPCE et Tikehau Capital. Sur le marché, les plus gros investisseurs sont AXA, Crédit Mutuel Arkéa, BNP Paribas ou encore BPCE. Pour les trimestres à venir, le marché devrait être soutenu par la Station F, l’incubateur qui a ouvert au début de l’été à Paris avec l’implication de nombre de groupes internationaux et d’institutions financières tels que Microsoft, Ubisoft, Amazon et de grandes banques et assureurs français, souligne KPMG, et par les des différentes annonces d’Emmanuel Macron telles que le « Passeport talents » ou la dotation d’un fonds européen destiné à accélérer la croissance des start-up. TV
Didier Roman a quitté début août Tocqueville Finance où il était gérant depuis plus de 15 ans pour « se consacrer à d’autres projets ». L’information, révélée par Citywire, a été confirmée à NewsManagers par une porte-parole de la société de gestion française. Ancien journaliste, Didier Roman co-gérait Tocqueville PME et Tocqueville Odyssée. Tocqueville PME est désormais géré par Alexandre Voisin et Matthieu Tassy, qui étaient déjà co-gérants du fonds aux côtés de Didier Roman, explique la porte-parole. Pour Tocqueville Odyssée, Alexandre Voisin, co-gérant du fonds, poursuit la gestion de ce fonds appuyé par Michel Saugné, directeur adjoint de la gestion.« La gestion de Tocqueville Finance est une gestion collégiale. Chaque fonds est suivi par un binôme de gérants », rappelle-t-on au sein de la société de gestion. Des recrutements devraient également avoir lieu au sein de la gestion collective et seront communiqués ultérieurement.Ce départ intervient alors que La Banque Postale Asset Management a récemment augmenté sa participation dans Tocqueville Finance à 97 %.
Les principaux responsables du gouvernement italien se réunissent aujourd’hui mercredi pour discuter du budget pour 2019, a annoncé hier le vice-président du Conseil, Luigi Di Maio lors d’une interview à la radio. Vendredi, les arbitrages budgétaires 2019 ont été rendus lors d’une réunion avec les principaux ministres concernés et seront présentés en septembre, a dévoilé le président du Conseil italien Giuseppe Conte. Lundi, Luigi Di Maio avait déclaré que si l’Italie allait essayer de se conformer aux règles budgétaires de l’Union européenne, leur respect n'était pas la priorité du nouveau gouvernement, car elles ne doivent pas empêcher la mise en oeuvre des réformes.
Le Groupe Pasteur Mutualité a réalisé son premier investissement direct dans une start-up médicale. D'autres projets d'investissement sont déjà à l'étude pour soutenir des équipes médicales innovantes qui rencontrent des difficultés à trouver des financements. Jean-Pierre Cave, trésorier du Groupe Pasteur Mutualité, explique la démarche de la mutuelle dans le private equity pour le Prix des Couronnes dans la catégorie de la meilleure initiative en matière de financement des PME.
Comment concilier les promesses de campagne avec les exigences européennes ? Le ministre italien de l'Economie, Giovanni Tria, est soumis à forte pression.
Dans le cadre des Clubs Dates Invest, qui se sont tenus le 24 mai dernier à Lyon, Erick Muller (Muzinich & Co), Julien Rérolle (Spread Research), Jérémie Garrot (L’Auxiliaire) et Thibaut Dietsch (Sham) ont débattu des vertus des obligations d’entreprises et des dettes privées pour doper leur rendement financier dans un contexte de taux bas.
Le hedge fund suisse a gelé hier le fonds de sa stratégie ARBF alors que la suspension mardi de son responsable a provoqué de nombreuses demandes de retraits.
Réunis à Lyon le 24 mai dans le cadre des Clubs Dates Invest, Jean-Luc Hivert, directeur de la gestion diversifiée et obligataire chez La Française AM, Philippe Frémond, responsable de la gestion obligataire chez Apicil, et Pierre Fromont, directeur de la gestion financière à la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté, ont évoqué les stratégies obligataires à adopter pour faire face à une prochaine hausse de taux en Europe.
L'Eiopa, l'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles, a publié un rapport traitant de l'opportunité offerte par le cyber-risque aux compagnies d'assurance européennes. Il revient également sur les défis qu'il implique.
Le groupe Axa a annoncé, ce 1er août, qu'il compte céder Axa Life Europe (« ALE »), sa plateforme spécialisée dans la conception, la production et la distribution des produits « Variable Annuities » d’AXA en Europe, après avoir reçu une offre irrévocable de la société de capital-investissement Cinven.
Janus Henderson tourne une page importante de sa récente histoire. A l’occasion de la publication de ses résultats, ce 31 juillet, le conseil d’administration de Janus Henderson a annoncé la nomination de Dick Weil en tant qu’unique directeur général de Janus Henderson Group. Andrew Formica, jusque-là co-directeur général, va donc démissionner de son poste et quitter le conseil d’administration. « Maintenant que nos plans d’intégration progressent de façon significative, notre conseil d’administration a considéré que la structure avec deux co-directeurs généraux a atteint ses objectifs et que le moment est venu pour Janus Henderson d’être de nouveau dirigé par un seul et unique directeur général », a expliqué Richard Gillingwater, président du conseil d’administration de Janus Henderson, cité dans un communiqué. Cette décision « reposait sur un processus très rigoureux » mis en œuvre depuis plusieurs mois et le conseil d’administration a estimé que « Dick Weil est la personne la mieux placée pour amener Janus Henderson à franchir une nouvelle étape », a ajouté le gestionnaire d’actifs dans un communiqué.Andrew Formica met ainsi un terme à plus de 10 ans à la tête du groupe Henderson puis de Janus Henderson. Il ne quitte pas définitivement le groupe puisque qu’il a accepter « de continuer en qualité de conseiller pour accompagner le groupe dans ses derniers efforts d’intégration jusqu’à la fin de l’année », a indiqué Richard Gillingwater, président du conseil d’administration de Janus Henderson. Le départ d’Andrew Formica n’est pas sans conséquence pour le groupe. En effet, la société versera une indemnité de départ d’environ 12 millions de dollars, intégrant des primes de long terme, qui se reflètera dans ses résultats du troisième trimestre, a-t-elle annoncé.En parallèle, Phil Wagstaff, responsable mondial de la distribution, a décidé que « le moment est venu de faire une pause dans sa carrière », étant donné que l’intégration avance bien et que l’équipe de distribution est désormais bien en place. L’intéressé travaillera en étroite collaboration avec Dick Weil au cours des six prochains mois « pour assurer une transition en douceur », précise Janus Henderson.Cette modification en profondeur de la gouvernance intervient alors que Janus Henderson a conclu le deuxième trimestre 2018 sur une décollecte nette de 2,7 milliards de dollars, après 2,7 milliards de dollars de sorties nettes au trimestre précédent. Dans le détail, la société de gestion a enregistré 1,1 milliard de dollars de rachats nets sur ses stratégies actions et 600 millions de dollars de sorties nettes sur ses stratégies obligataires. Dans le même temps, les stratégies actions quantitatives ont subi une décollecte nette de 800 millions de dollars tandis que les stratégies alternatives ont accusé 700 millions de rachats nets. Seules les stratégies multi classes d’actifs ont terminé le trimestre en territoire positif, avec une collecte nette de 500 millions de dollars.Au 30 juin 2018, les actifs sous gestion de Janus Henderson ressortent à 370,1 milliards de dollars, contre 371,9 milliards de dollars à fin mars 2018 et 334,9 milliards de dollars à fin juin 2017.Au cours du deuxième trimestre 2018, Janus Henderson a dégagé un bénéfice net 140,6 millions de dollars, contre 165,2 millions au trimestre précédent et 41,7 millions au deuxième trimestre 2017. Ses revenus s’établissent à 592,4 millions de dollars au 30 juin 2018, contre 587,7 millions à fin mars 2018 et 396,6 millions à fin juin 2017.
Le Lloyd’s of London préparerait sa révolution. Selon Reuters, Le marché plus que tricentenaire de l’assurance londonnienne a lancé une revue portant sur l’ensemble de ses activités, ainsi que sur sa structure tout à fait particulière, pour rester compétitif et répondre aux besoins de ses clients comme de ses membres. Cette étude stratégique intervient alors que le Lloyd’s a accusé une perte de 2 milliards de livres sterling l’année dernière et s’apprête à perdre son directeur général Inga Beale. La perspective du Brexit a été un autre élément moteur dans la décision. Le Lloyd’s est composé de plus de 80 membres et d’un organe central, qui peut lui-même agir comme un assureur en s’immisçant dans leurs activités quotidiennes. Cet organe agit également comme un régulateur, sous les auspices du gouvernement britannique. Le président du Lloyd’s Bruce Carnegie-Brown a indiqué à Reuters qu’une série d’améliorations était à l'étude, mais a réfuté l’expression «revue stratégique» qui impliquerait, selon lui, un état de crise qui n’est pas.
L’assureur italien Generali a annoncé ce mardi le départ de son directeur financier, Luigi Lubelli, qui souhaite «entreprendre d’autres défis professionnels». Il sera remplacé au 1er septembre par Cristiano Borean, l’actuel directeur financier de Generali France. Deux nouvelles fonctions ont par ailleurs été créées par le directeur général pour renforcer la gouvernance du groupe face au plan stratégique 2019-2021, lequel sera annoncé cet automne. Le poste de “general manager” sera occupé par Frédéric de Courtois, tandis que Jaime Anchùstegui Melgarejo devient “PDG International”. Au premier semestre, le total des actifs sous gestion du groupe a enregistré une hausse de 0,8%, pour s’établir à 490,4 milliards d’euros. Dans le détail, le portefeuille de l’assureur s’élève à 419,6 milliards d’euros, tandis que les actifs sous gestion pour compte de tiers atteignent 70,8 milliards d’euros. Le groupe, qui vient de se défaire de sa filiale allemande Generali Leben pour “réduire significativement [son] exposition aux taux d’intérêt”, escompte désormais des produits de cession de plus de 1,5 milliard d’euros, contre une cible initiale d’un milliard d’euros. AB.
Le groupe Apicil va se porter acquéreur de 100 % des parts de The OneLife Holding SARL Luxembourg auprès de J.C. Flowers & Co l’actuel actionnaire. OneLife est une société indépendante spécialiste des solutions de gestion des actifs et du patrimoine personnalisées. Alors qu’Apicil est présent depuis 4 ans au Luxembourg sur le marché de l’assurance vie, OneLife vient « parfaitement » compléter son dispositif au Luxembourg. « La présence renforcée d’Apicil au Luxembourg se justifie par le statut de premier plan de cette place financière pour la gestion de patrimoine, et par la protection spécifique qu’elle offre au travers du « triangle de sécurité » qui protège légalement les avoirs des souscripteurs », explique le groupe d’assurances français, qui parle d’une «étape décisive» de son développement. Créé il y a 25 ans et implanté à Capellen au Luxembourg, OneLife compte 145 salariés et plus de 31 000 assurés. La collecte a été de 506 millions d’euros l’an dernier et les encours s’établissent à 5,2 milliards d’euros (dont 97% sont des UC et des fonds dédiés). L’opération, dont le montant n’est pas dévoilé, portera les encours d'épargne assurantielle et bancaire d’Apicil à environ 20 milliards d’euros en 2019, contre 13,2 milliards en 2017. Cette transaction s’inscrit dans le plan stratégique «Défis 2020» d’Apicil, lancé en janvier 2017 et qui vise notamment à développer des solutions personnalisées de gestion du patrimoine dans toute l’Europe, depuis le Luxembourg, au moyen de la libre prestation de service (LPS). Elle est soumise à l’approbation des autorités de tutelle luxembourgeoise et française.
Pour s'adapter au mieux à ses contraintes de passif, l'Agirc-Arrco a constitué différentes strates au sein de son portefeuille, investies à différents horizons. Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest, Philippe Goubeault, directeur financier de l'institution, nous explique en quoi cette stratification permet de limiter les risques financiers. Il nous éclaire également sur ses projets d'investissement en dette.
Alors que le projet de loi PACTE devrait créer un cadre fiscal favorable destiné à attirer en France les levées de fonds en cryptomonnaies, Bpifrance planche sur sa feuille de route dans ce domaine, révèle le journal Les Echos.
A l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels hier, CNP Assurances a annoncé avoir réalisé 770 millions d’euros de nouveaux investissements "verts" depuis le mois de janvier.
Rugby, VTT, squash, natation, course à pied... certains institutionnels rencontrés cette année par la rédaction d'Instit Invest n'ont pas attendu la rentrée 2018 pour adopter de bonnes résolutions en matière d'activités sportives ! (Re)découvrez les portraits de quatre institutionnels qui parviennent à allier savamment exercice physique et vie professionnelle.
Ce sera certainement le transfert de l’année. Anne Richards, actuellement directrice générale de M&G Investments, filiale de gestion d’actifs de Prudential, a en effet démissionné de son poste, a annoncé ce 27 juillet l’assureur britannique. Cette démission sera effective à compter du 10 août 2018. Elle intervient seulement deux ans après son arrivée et alors que l’assureur britannique est en pleine restructuration de son activité de gestion. L’intéressée ne quitte pas pour autant le secteur, bien au contraire. Dans un communiqué séparé, Fidelity International a en effet annoncé la nomination d’Anne Richards au poste de directrice générale (CEO). Elle rejoindra officiellement la société de gestion en décembre 2018 et sera rattachée à Abigail P. Johnson, présidente de Fidelity.A la suite de la démission d’Anne Richards de M&G Investments, le groupe Prudential a nommé John Foley, actuel directeur général de M&G Prudential, au poste de directeur général des entités régulées que sont M&G d’une part et, de l’autre, et Prudential UK. Formée en 2017, M&G Prudential rassemble au sein d’une même structure M&G Investments et Prudential UK & Europe, qui loge les activités d’assurance vie au Royaume-Uni et en Europe continentale. « Les changements annoncés ce jour reflète l’intégration croissante de ces activités au cours de l’année écoulée et va préparer M&G Prudential à opérer comme une activité indépendante », indique le groupe Prudential dans un communiqué. De fait, M&G Prudential est appelée à être prochainement cotée en Bourse et, ainsi, sortir du giron de Prudential.Outre la nomination de John Foley, le groupe Prudential a également annoncé la nomination de Clare Bousfield, actuelle directrice général de Prudential UK, au poste de directrice financière de M&G Prudential.Anne Richards compte plus de 26 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs, dont plus de 20 ans en tant qu’analyste, gérante de portefeuille et directrice des investissements. Elle avait pris la direction générale de M&G Investments courant 2016 en remplacement de Michael McLintock. Elle arrivait alors en provenance d’Aberdeen Asset Management où elle officiait en qualité de directrice des investissements et de responsable des opérations pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Au cours de sa carrière, elle a également occupé des postes à responsabilités chez JP Morgan Investment Management, Mercury Asset Management et Edinburg Fund Managers, société rachetée par Aberdeen Asset Management en 2003.
La banque publique allemande KfW a racheté les 20% du réseau d'électricité 50Hertz, visés par le chinois State Grid. Face à la Chine, Berlin ne compte pas s'arrêter là.
Après le départ surprise de Frédéric Lavenir de la tête de CNP Assurances, son conseil d’administration, réuni ce 27 juillet 2018 a décidé de nommer Antoine Lissowski, figure du groupe, en qualité de directeur général par intérim à compter du 1er septembre 2018. L’intéressé exercera «cet intérim jusqu'à la nomination du nouveau directeur général», précise le groupe d’assurances dans un communiqué. De fait, «un cabinet de recrutement a été mandaté pour accompagner le choix d’un nouveau directeur général», précise CNP Assurances. Membre du comité exécutif, Antoine Lissowski officie comme directeur général adjoint et directeur financier de CNP Assurances depuis 2007. TC.