Le fonds souverain d’Arabie Saoudite au coeur du prochain procès de Tesla

Des dirigeants du fonds souverains sont appelés à témoigner sur leurs intentions de financer la privatisation de Tesla.
Thibaud Vadjoux
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Le directeur du fonds souverain d’Arabie Saoudite (PIF), Yasir Al-Rumayyan, ainsi que trois autres responsables du fonds, sont appelés par Telsa à venir témoigner et le défendre dans le procès qui oppose des investisseurs à Tesla et à Elon Musk. Le procès doit s’ouvrir mardi 17 janvier à San Francisco pour environ dix jours. Les actionnaires de Tesla reprochent au patron de Tesla d’avoir tenu des propos «complètement faux» dans des tweets d’août 2018 dans lesquels celui-ci disait se préparer à retirer de la cote le fabricant de voitures, pour 420 dollars l’action, et qu’il disposait d’un «financement sécurisé». L’action vaut aujourd’hui 108 dollars. Am considering taking Tesla private at $420. Funding secured. — Elon Musk (@elonmusk) August 7, 2018 Elon Musk assure qu’il avait obtenu un accord non écrit («handshake deal») du fonds souverain d’Arabie Saoudite à la suite d’une réunion fin juillet et qu’il n’avait aucun doute sur la finalisation de l’opération. Cette déclaration sur les réseaux sociaux a déclenché une enquête de la «Securities and Exchange Commission» (SEC). Dans des échanges par messagerie, révélés en avril 2022, Elon Musk critique le fonds souverain de ne pas avoir tenu parole. Il affirme que le PIF discutait d’une privatisation depuis deux ans, qu’elle était soutenue par le Royaume et que le PIF s’était déjà renforcé dans Tesla à hauteur de 5% du capital. Le PIF soutient qu’il voulait disposer de plus d’informations sur le groupe avant d’aller plus loin dans des discussions.

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