
d’ ampleur du risque de longévité est trop importante pour être assumé par les seuls assureurs
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Dans un pays où le patrimoine se transmet plus qu’il ne se construit, la concentration croissante des héritages menace la dynamique économique en freinant l’investissement productif et la mobilité sociale. -
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Entre charte de déontologie, convention avec les notaires et proposition de loi, les initiatives se succèdent pour fixer un cadre à une profession en plein essor, mais encore peu réglementée.
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BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
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Aide à la conduite: le chinois Xiaomi va effectuer une correction à distance pour régler un défaut logiciel sur 110 000 véhicules
Pékin - Le constructeur chinois Xiaomi va effectuer une correction à distance sur plus de 110.000 voitures électriques déjà sur le marché pour un défaut du système d’aide à la conduite, quelques mois après un accident mortel. Les firmes technologiques et les constructeurs automobiles chinois sont lancés dans une course au développement de technologies d’aide à la conduite, nouveau champ de bataille d’un marché ultra-compétitif. Mais ces technologies ont fait l’objet de vifs débats après un accident mortel en mars impliquant un véhicule SU7, le modèle phare de Xiaomi, au moment où son mode d’aide à la conduite était activé. «Le système pourrait présenter une insuffisance dans la reconnaissance, l’alerte ou la gestion de scénarios extrêmes», a affirmé vendredi l’administration chinoise pour la régulation du marché dans un communiqué. Xiaomi «procédera à une mise à jour logicielle gratuite par OTA (à distance) pour éliminer ce défaut», ajoute le document. Le constructeur, sur le réseau social Weibo, a confirmé une mise à jour à distance et gratuite de ses voitures SU7 produits avant le 30 août 2025. Selon le régulateur, 116.887 véhicules sont concernés. Accident mortel Trois jeunes étudiantes avaient été tuées lors de l’accident survenu en mars, au moment où le système du SU7 proposé sous l’appellation «autopilote» (Navigate On Autopilot - NAO) était activé. Le véhicule avait détecté un obstacle sur une section en chantier de l’autoroute et émis un avertissement avant de rendre le pilotage au conducteur, avait expliqué Xiaomi dans un rapport. Quelques secondes plus tard, le véhicule avait percuté une barrière à la vitesse de 97km/h. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient le véhicule en flammes, puis l'épave calcinée. Cette tragédie avait lancé en Chine un débat autour de la publicité dont font l’objet ces véhicules, parfois présentés comme capables de conduite autonome, ainsi que sur les causes de l’incendie ou encore sur la possibilité d’ouvrir les portes en cas d’urgence. «Priorité absolue» Le système «autopilote» proposé par le SU7 «augmentait le risque de collision (...) en l’absence d’intervention rapide du conducteur», a conclu vendredi le régulateur chinois. Xiaomi fait de la sécurité des utilisateurs une «priorité absolue», a de son côté réagi l’entreprise sur Weibo, ajoutant qu’aucune pièce physique ne devait être remplacée. Les corrections logicielles à distance, sans retour chez le concessionnaire, sont une pratique courante chez les constructeurs automobiles. Mais la nouvelle de la mise à jour logicielle a relancé le débat public autour de l’accident de mars: un mot-dièse lié à cette annonce avait été consulté plus de 70 millions de fois sur Weibo vendredi après-midi. Lancé en mars 2024, le SU7 a marqué l’entrée audacieuse du géant de l'électronique grand public et des smartphones dans le marché chinois des véhicules électriques. En juillet 2025, Xiaomi avait déjà livré un total de plus de 300.000 SU7, selon des données du Centre chinois de technologie et de recherche automobile, publiées à l'époque et citées par l’agence Bloomberg. Le modèle SU7 n’est aujourd’hui pas officiellement disponible à la vente à l'étranger, mais il pourrait faire son entrée dans les prochaines années sur le marché européen. © Agence France-Presse -
Le CAC 40 en hausse avant un important appel entre Donald Trump et Xi Jinping
Paris - La Bourse de Paris progresse vendredi, avant de se focaliser sur un entretien téléphonique prévu entre le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, à la tête des deux premières puissances économiques du monde. L’indice vedette CAC 40 grimpait de 0,67% vers 10h00, en hausse de 52,90 points à 7.907,51 points. Jeudi, la Bourse a terminé en hausse de 0,87%, à 7.854,61 points. «L’attention se concentrera sur l’appel entre Donald Trump et Xi Jinping», à 13H00 GMT, «susceptible d’influencer fortement le climat de marché», soulignent les économistes de Deutsche Bank. «Les discussions devraient porter notamment sur TikTok et sur la possibilité d’un apaisement plus durable dans les tensions commerciales. Pour l’heure, les droits de douane restent inférieurs à leur pic observé début avril, mais la situation repose sur une extension provisoire de 90 jours, qui court jusqu’en novembre», ont-ils poursuivi. Il s’agit du second entretien téléphonique entre les deux hommes depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, et du troisième depuis le début de l’année, en comptant un appel en date du 17 janvier. «Une prolongation de la trêve commerciale est possible» entre les deux premières puissances économiques du monde, estime Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, «mais la durée des négociations laisse à la Chine le temps de réduire sa dépendance technologique aux États-Unis». Par exemple, «Pékin a ordonné à Alibaba, ByteDance et d’autres géants technologiques de cesser leurs achats d’une puce conçue spécialement pour le marché chinois par Nvidia», souligne John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank. «Mais les grands acteurs chinois, comme Alibaba et Baidu, peinent encore à développer des alternatives locales capables de rivaliser en efficacité énergétique et en compatibilité logicielle» avec les géants américains, à commencer par Nvidia. Par ailleurs, cet appel suit de peu une démonstration de force diplomatique de Xi Jinping, qui a organisé début septembre en Chine un grand sommet avec, entre autres, les dirigeants russe et indien. Piqué au vif par la complicité affichée par le président chinois et Vladimir Poutine ainsi que par le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, pendant un grand défilé militaire à Pékin, Donald Trump avait alors accusé Xi Jinping de «conspirer» contre les Etats-Unis avec ses invités. «En résumé, la semaine s’achève sur une guerre des puces qui s’intensifie (...) et des risques politiques et géopolitiques persistants», conclut Ipek Ozkardeskaya. BNP Paribas salué Vers 09H50, BNP Paribas gagnait 1,47% à 79,54 euros. Société Générale prenait 1,32% à 58,16 euros et Crédit Agricole 0,95% à 16,46 euros. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
Sébastien Lecornu cherche à séduire les socialistes avant de former son équipe gouvernementale
Paris - Après le test de la rue, retour à la case «politique": au lendemain d’une journée de mobilisation sociale, le Premier ministre Sébastien Lecornu poursuit sa quête d’une stabilité au Parlement et d’un gouvernement susceptible d’incarner une «rupture». Sans se presser. Près de deux semaines après sa nomination, le 8 septembre, la composition de son gouvernement se fait toujours attendre et ne devrait pas intervenir avant «fin septembre, début octobre», selon plusieurs sources dans le camp présidentiel. A quand un gouvernement Lecornu ? «C’est peu probable» avant qu’Emmanuel Macron ne s’envole lundi pour l’Assemblée générale des Nations-unies à New York, «plutôt après» son retour jeudi, précise un proche du chef de l’Etat. «Ils sont quand même encore loin de faire la liste, ils sont encore sur le quoi», insiste-t-il, c’est-à-dire sur le contenu de la feuille de route du prochain gouvernement, plus que sur sa composition. Pour l’heure, les ministres démissionnaires du gouvernement de François Bayrou sont toujours en place en mode «gestion des affaires courantes». Et le nouveau locataire de Matignon passe surtout beaucoup de temps à tenter de résoudre l'équation d’une majorité introuvable et d'échapper à la censure dès le prochain écueil, le vote du budget 2026 à l’automne. «Le focus, c’est sur comment on arrive à avoir un quart de discussion avec le PS», considéré comme seule force d’appoint possible pour une non-censure, relève un cadre du camp présidentiel. «L’idéal c’est de former après avoir topé avec les socialistes mais il faudra quand même un gouvernement même si c’est pas encore topé», dit-il. Selon plusieurs sources, le changement de gouvernement pourrait «intervenir jeudi soir ou vendredi prochain», au retour de New York. Mais d’autres pointent l’intérêt d’attendre l'élection du Bureau de l’Assemblée nationale (sa principale instance exécutive), le 2 octobre. En effet, si des parlementaires entrent au gouvernement, ils ne seront pas immédiatement remplacés et leurs voix manqueront à l’appel. Quels ministres à quels postes ? Quelques poids-lourds du gouvernement sortant, Gérard Darmanin (Justice), Bruno Retailleau, le chef des Républicains (LR) à l’Intérieur, ou encore Catherine Vautrin (Travail et Santé) semblent assurés de rester, pas forcément au même poste. Le portefeuille des Armées, détenu depuis 2022 par Sébastien Lecornu, pourrait échoir à Catherine Vautrin ou au député et ex-ministre délégué aux Anciens combattants Jean-Louis Thiériot, issu lui aussi de LR, selon plusieurs sources. L’ex-Premier ministre Manuel Valls, à la manoeuvre sur le statut de la Nouvelle-Calédonie, pourrait rester aux Outre-mer. Le sort d’Elisaeth Borne paraît plus incertain à l’Education nationale, certains pointant des pistes de sortie comme la Cour des comptes, que son président Pierre Moscovici s’apprête à quitter. Même interrogation pour la ministre sortante de la Culture, Rachida Dati, à ce poste depuis janvier 2024 avec la bénédiction d’Emmanuel Macron, par ailleurs en campagne pour la Mairie de Paris et en attente d’un procès pour corruption et trafic d’influence. Idem pour le ministre de l’Economie Eric Lombard dont le nom est trop associé au plan d'économies budgétaires sur lequel François Bayrou a trébuché. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin et le vice-président de l’Assemblée et ex-ministre de l’Industrie Roland Lescure sont cités comme possibles successeurs. Pour quel pacte avec les socialistes ? Les socialistes, qui excluent d’entrer dans un gouvernement Lecornu, vont mettre la barre très haut pour un pacte de non-censure. «Il faut que ça leur fasse très mal ", lance un cadre socialiste. Ils ont mis sur la table un contre-budget. Ils proposent de diviser par deux l’effort budgétaire de 44 milliards d’euros initialement avancé par François Bayrou. Mais «Lecornu dit qu’en dessous de 37-38 milliards on est mal», résume un cadre de la macronie. Autre sujet inflammable, la taxe Zucman - 2% chaque année sur les fortunes de plus de 100 millions d’euros - devenue un étendard de la gauche mais qui reste très décriée à droite et chez les macronistes. S’il s’est dit prêt à travailler sur des «questions de justice fiscale», le Premier ministre a appelé à faire «attention au patrimoine professionnel, car c’est ce qui permet de créer des emplois et de la croissance en France». La gauche, qui voudrait que le recours à l’article 49.3 de la Constitution soit écarté, réclame aussi a minima la suspension de la réforme des retraites de 2023. Valérie LEROUX, Anne RENAUT, Francesco FONTEMAGGI © Agence France-Presse