
60 secondes avec Philippe de Vandière, Altedia Investment Consulting
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Présidentielle en Côte d'Ivoire: exclusion de Gbagbo et Thiam, les deux principaux opposants, alors que Ouattara est favori
Abidjan - La présidentielle ivoirienne du 25 octobre se déroulera sans les deux principaux opposants: les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été définitivement rejetées, renforçant le statut de favori du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara. Le climat politique est tendu en Côte d’Ivoire depuis plusieurs semaines: l’opposition qui s’attendait à l’exclusion de ses leaders dénonce une élection tronquée et s’oppose à un quatrième mandat de M. Ouattara qu’elle juge inconstitutionnel. Lundi, le Conseil constitutionnel a estimé que Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ne pouvaient concourir car ils sont radiés de la liste électorale, le premier en raison d’une condamnation judiciaire et le second pour des questions de nationalité. «Le Conseil constitutionnel a de façon constante exigé la qualité d'électeur comme condition d'éligibilité», a déclaré la présidente du Conseil constitutionnel Chantal Nanaba Camara. Laurent Gbagbo n’avait par ailleurs pas obtenu le nombre de parrainages valides requis, selon Mme Camara. Le Conseil a retenu cinq candidatures dont celle du chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième mandat et s’avancera comme le grand favori du scrutin du 25 octobre. «Les Ivoiriens espéraient que le Conseil défendrait leur droit fondamental de choisir leur président par la voie des urnes. Au lieu de cela, ils se retrouvent face à un véritable plébiscite organisé du président sortant, pour un quatrième mandat anticonstitutionnel», a réagi Tidjane Thiam dans un communiqué transmis à l’AFP. «Obtenir justice» «Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays. Nous n’abandonnerons jamais cette lutte jusqu'à obtenir justice», a-t-il ajouté. De son côté, Sébastien Dano Djedje, le président exécutif du Parti des peuples Africains - Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, s’est dit «déçu» de la décision du Conseil, mais «pas surpris» expliquant que «le coup était monté depuis longtemps pour éliminer les adversaires». «Nous comptions sur la bonne foi et la technicité du Conseil constitutionnel pour dire le droit», a-t-il poursuivi auprès de l’AFP, estimant toutefois que «rien n’est fini». La décision du Conseil constitutionnel n’est pas susceptible de recours. Accusé par l’opposition de choisir ses adversaires, le pouvoir répond régulièrement qu’il ne fait que suivre des décisions prises par une justice indépendante. Alassane Ouattara assure également que son quatrième mandat est conforme à la Constitution. La loi fondamentale ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats, mais le Conseil constitutionnel a estimé en 2020 qu’avec la nouvelle Constitution adoptée quatre ans plus tôt, le compteur des mandats présidentiels avait été remis à zéro. Pour cette présidentielle, le chef de l’Etat au pouvoir depuis 2011 affrontera les anciens ministres Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, ainsi que l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Lagou, déjà candidate en 2015. Jean-Louis Billon est un dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), la formation de M. Thiam. Dans un texte publié sur sa page Facebook, l’ancien ministre du Commerce a estimé que sa candidature devient «l’alternative crédible pour une Côte d’Ivoire unie, apaisée et prospère». Le candidat Ahoua Don Mello est de son côté un dissident du Parti des peuples Africains - Côte d’Ivoire (PPA-CI) de M. Gbagbo. Les mots d’ordre des deux grands partis d’opposition vont être particulièrement scrutés dans les jours à venir et la question d’une union face à Alassane Ouattara pourrait prochainement se poser. «Ce serait bien que l’opposition se réunisse autour d’un candidat. Ce n’est pas la fin, il faut maintenant travailler ensemble pour obtenir l’alternance», a déclaré devant la presse Mme Ehivet Gbagbo, lundi soir. D’autres figures de la politique ivoirienne seront absentes du scrutin comme Pascal Affi N’Guessan qui n’a pas obtenu le nombre de parrainages requis. Au total, 55 candidatures sur les 60 déposées ont été retoquées par le juge constitutionnel. Lucie DE PERTHUIS © Agence France-Presse -
Guerre en Ukraine: Kiev assure qu'un missile russe Iskander a été utilisé pour frapper le siège du gouvernement dimanche
Kiev - L’attaque russe qui a endommagé dimanche le siège du gouvernement ukrainien à Kiev, une première en plus de trois ans de guerre, a été menée avec un missile balistique Iskander, a indiqué lundi le bras droit du président ukrainien. «Pour la première fois, l’ennemi a attaqué le bâtiment du gouvernement ukrainien — une frappe de missile balistique Iskander», a écrit sur X Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Il a précisé avoir évoqué cette attaque lors d’un appel avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. Le puissant missile balistique Iskander est très utilisé par la Russie contre l’Ukraine. La Russie a lancé dimanche sa plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022. L’ambassadrice de l’UE en Ukraine, Katarina Mathernova, avait indiqué plus tôt avoir visité le siège du gouvernement, et y avoir constaté le «trou béant» laissé par l’impact ainsi que des restes du missile. «C’est uniquement parce que le missile n’a pas pu complètement détoner que l’ensemble du bâtiment n’a pas été transformé en ruines», a-t-elle assuré. Andriï Danyk, le chef du service ukrainien des Situations d’urgence, a fait état lundi de 800 à 900 m2 endommagés. L’attaque a provoqué un incendie qui s’est propagé «très rapidement», a-t-il dit à un groupe de journalistes, dont l’AFP, venus visiter les lieux. Après l’attaque record de dimanche, qui a fait plusieurs morts et blessés à travers le pays, Kiev a appelé ses alliés à de nouvelles sanctions économiques contre Moscou, ce à quoi le président américain Donald Trump s’est dit prêt. Andriï Iermak a dit avoir évoqué le «renforcement des sanctions contre la Russie» avec Marco Rubio, ainsi que les garanties de sécurité demandées par Kiev en cas de cessez-le-feu. En parallèle, deux personnes ont été tuées et 16 autres blessées après des attaques ukrainiennes lundi dans l’est de l’Ukraine occupé, a indiqué l’agence d’Etat russe Tass en citant des sources anonymes au sein des autorités prorusses locales. Plus tôt, des médias russes avaient diffusé des vidéos montrant de la fumée s'échappant d'édifices dans la ville de Donetsk, affirmant que ceux-ci avaient été visés par des drones. © Agence France-Presse -
Déchets alimentaires et textile: le Parlement européen va muscler la lutte contre le gaspillage et la fast fashion
Strasbourg - Le Parlement européen s’apprête à adopter définitivement mardi une loi contre le gaspillage alimentaire et les déchets textiles, notamment ceux liés à la fast fashion, ces millions de vêtements à bas coûts importés de Chine. Chaque Européen génère en moyenne par an 130 kilos de déchets alimentaires et une quinzaine de kilos de déchets textiles, secteur où le recyclage est quasi nul, selon l’UE. La nouvelle loi, qui ne détaille pas de mesures concrètes, fixe aux Etats des objectifs contraignants de réduction des déchets dans l’alimentation. En 2030, chaque Etat membre devra réduire de 30% les déchets alimentaires de la distribution, de la restauration et des ménages, et de 10% ceux générés par la transformation et la fabrication des aliments, par rapport aux volumes annuels enregistrés entre 2021 et 2023. En première lecture il y a un an et demi, les eurodéputés avaient voté pour des objectifs plus ambitieux - 40 et 20% - mais il a fallu sceller un compromis avec la Commission et les 27 dans la version définitive. Les professionnels de l’hôtellerie et la restauration souhaitaient, eux, éviter des objectifs contraignants et s’en tenir à de la pédagogie. «La clé réside surtout dans la sensibilisation y compris celle des consommateurs : plus de 50% du gaspillage alimentaire en Europe se produit au niveau des ménages», estime Marine Thizon, à l’Hotrec, le lobby européen des hôtels, restaurants et cafés. Aucun objectif pour le secteur agricole Afin d’atteindre leurs objectifs, les États pourront choisir des programmes de prévention adaptés à l’organisation de leur secteur agroalimentaire. «L’idée est d’adopter des solutions ciblées (...) mettre en valeur les fruits et légumes moches (que la grande distribution ne met pas sur ses étals), clarifier l'étiquetage, donner les invendus encore consommables» aux banques alimentaires et aux associations, explique l’eurodéputée polonaise Anna Zalewska (ECR), rapporteure du texte. Aucun objectif n’est en revanche assigné au secteur agricole, ce que dénoncent des ONG comme le WWF. Après les déchets des ménages et de l’industrie agroalimentaire, «les pertes qui surviennent avant, pendant et après la récolte ou l’élevage représentent une part considérable du gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne de valeur», souligne cette organisation environnementale. Cette loi vient réviser une directive qui existe depuis 2008 sur les déchets dans l’UE. Et à l’initiative des eurodéputés, elle y intègre un secteur qui n’y figurait pas auparavant: l’industrie textile. Dans une logique de pollueur-payeur, les producteurs du secteur devront s’assurer de la collecte, du tri et du recyclage des vêtements en fin de vie et les prendre en charge financièrement. Là encore, il reviendra aux Etats de déterminer les éventuels frais dont devront s’acquitter les producteurs. L’Union européenne met notamment en avant l’impact de la production textile sur la consommation d’eau: la fabrication d’un t-shirt en coton nécessite 2.700 litres d’eau douce (en comptant l’irrigation agricole), de quoi couvrir les besoins en eau potable d’une personne pendant 2 ans et demi. Le Parlement européen cible en particulier la mode «ultra éphémère», la fast fashion, vêtements à bas coûts souvent venus de Chine. Bien qu’elle s’en défende, la plateforme d’origine chinoise Shein est régulièrement présentée comme un emblème des dérives sociales et environnementales de cette mode. La Commission européenne a ouvert en février une enquête contre cette entreprise, soupçonnée de lutter insuffisamment contre la vente de produits illégaux, non respectueux des normes européennes. Bruxelles souhaite également lutter contre l’afflux massif de petits colis bon marché sur son territoire, avec une proposition encore à l'étude visant à imposer une taxe de deux euros par colis. L’an dernier, 4,6 milliards de colis de ce type sont entrés dans l’UE - soit plus de 145 par seconde - dont 91% provenant de Chine. Adrien DE CALAN © Agence France-Presse