Au cours du mois d’octobre, les fonds communs de placement espagnols ont enregistré une collecte nette de 2,83 milliards d’euros, signant ainsi un huitième mois consécutive de souscriptions nettes positives, selon des données publiées par Inverco, l’association professionnelle espagnole de la gestion d’actifs. Depuis le début de l’année 2016, la collecte nette du secteur s’élève désormais à 11 milliards d’euros. Grâce à cette performance, les encours des fonds communs de placement espagnols s’élèvent à 229,74 milliards d’euros, en hausse de 1,2% ou 2,73 millions d’euros par rapport au mois de septembre. Depuis le début de l’exercice, les actifs sous gestion ont progressé de près de 10 milliards d’euros, soit une croissance de 4,5%.
Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a déclaré mardi qu’il avait l’intention de quitter son poste à la mi-2019, que le Royaume-Uni ait bouclé ou non ses négociations avec ses partenaires sur la sortie du pays de l’Union européenne (UE). Lorsqu’il a pris la tête de la BoE en 2013, il était entendu que Mark Carney accomplirait un mandat de cinq ans au lieu des huit habituels. Le banquier central a cependant décidé le mois dernier de rester une année de plus à la tête de la BoE.
L’inflation en Grande-Bretagne a baissé plus que prévu en octobre, à 0,9% sur un an alors que les économistes l’attendaient à 1,1%, montrent les données publiées mardi par l’Office des statistiques nationales. La Banque d’Angleterre s’attend à ce que l’inflation atteigne autour de 2,7% dans environ un an, la baisse de la livre sterling dans le sillage du vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne renchérissant le coût des importations.
Le Nasdaq a annoncé hier la nomination à sa tête d’Adena Friedman, à partir du 1er janvier prochain. L’actuel directeur général de la Bourse américaine, en poste depuis 14 ans, Bob Greifeld, deviendra président du conseil d’ici à la fin de l’année, en remplacement de Borje Ekholm, qui dirigera Ericsson à partir de janvier prochain.
Le ministre russe de l’Economie, Alexeï Oulioukaïev, interpellé mardi matin, a été officiellement inculpé pour corruption, a annoncé mardi le Comité d’enquête, principal organe chargé des poursuites judiciaires en Russie. Cette inculpation intervient après une plainte déposée contre lui par le premier groupe pétrolier russe, Rosneft. Rosneft affirme que le ministre l’a menacé à propos de l’achat de son concurrent Bachneft, indiquent les enquêteurs.
La croissance économique a été stable dans la zone euro au troisième trimestre, confirme une deuxième estimation publiée mardi par Eurostat. Le produit intérieur brut (PIB) des 19 économies partageant la monnaie unique a progressé sur la période juillet-septembre de 0,3% d’un trimestre sur l’autre et de 1,6% sur un an, comme en première estimation et comme au deuxième trimestre. Pour l’ensemble de l’Union européenne, Eurostat fait état d’une croissance de 0,4% au troisième trimestre par rapport au deuxième, et de 1,8% en rythme annuel, comme en première estimation.
Après le résultat des élections américaines, les dettes en devises locales sont également menacées à court terme mais restent attractives d'un point de vue fondamental.
La hausse des rendements américains s'étend à ceux de la zone euro, avec une augmentation plus marquée des spreads italiens avant le référendum du 4 décembre.
Le FRR a mis en œuvre dès 2008 une stratégie d’investisseur responsable. Un des axes de cette stratégie consiste à soutenir la recherche permettant d’évaluer les enjeux sociétaux et environnementaux liés à son activité, détecter l’émergence de bonnes pratiques d’investisseur responsable et d’améliorer ses connaissances et pratiques. Conscient des enjeux du réchauffement climatique et de sa responsabilité d’investisseur, le FRR a décidé de poursuivre ses engagements en devenant partenaire du projet collaboratif « Climate Risk Impact Screening » lancé par la société Carbone 4. Ce projet multipartenaire a pour objectif d’« élaborer une méthode et des outils qui permettront de réaliser des analyses des risques physiques de portefeuilles d’actifs corporate, souverains et infrastructure. Il n’existe pas à ce jour de méthodologie pour évaluer le niveau de risque climatique d’un portefeuille d’actifs financiers sur la base d’une analyse par actif et qui couvrirait l’ensemble des géographies, secteurs et aléas climatiques. » (source : Carbone 4) Le projet a débuté en octobre 2016 et doit se terminer en décembre 2017 par : La mise en place de la première méthodologie d’analyse des risques physiques liés au changement climatique d’un portefeuille financier ; Le déploiement d’un outil et de bases de données climatiques et sectorielles permettant de réaliser cette analyse de risque ; La création d’une méthodologie de place qui permette de progressivement limiter l’exposition du secteur financier aux conséquences du changement climatique. Le FRR se félicite de participer à ce projet en tant que premier sponsor aux cotés de l’Agence Française de Développement et de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les informations détaillées sur le projet sont disponibles sur le site de la société Carbone 4
En octobre, les encours des fonds commercialisés en Suède ont augmenté de 44 milliards de couronnes suédoises (4,8 milliards d’euros) pour atteindre 3.458 milliards de couronnes suédoises (383 milliards d’euros), soit le niveau le plus élevé jamais atteint, selon l’association suédoise des fonds d’investissement Fondbolagens Förening. Cette hausse des encours est notamment le résultat de souscriptions nettes de 2,6 milliards de couronnes suédoises (288 millions d’euros) en octobre. La collecte a été dopée par les fonds actions, qui voient entrer 3,1 milliards de couronnes (343 millions d’euros). C’est le quatrième mois consécutif de collecte pour les fonds actions, observe l’association professionnelle. Dans ce domaine, les investisseurs se sont principalement portés sur les fonds actions suédoises (1,4 milliard de couronnes). Les fonds diversifiés ont drainé 2,1 milliards de couronnes (232 millions d’euros), tandis que les fonds obligataires affichent une très légère collecte (600 millions de couronnes). En revanche, les fonds monétaires et les hedge funds voient sortir respectivement 1,2 milliard de couronnes (133 millions d’euros) et 2,3 milliards de couronnes (255 millions d’euros). Depuis le début de l’année, la collecte des fonds suédois ressort à 13,2 milliards d’euros (1,5 milliard d’euros), poussée par les fonds actions (12,2 milliards de couronnes) et les fonds diversifiés (15,7 milliards de couronnes). Les investisseurs sortent en revanche massivement des fonds monétaires (19,5 milliards de couronnes).
Les investisseurs ont retiré plus de 200 milliards de dollars des fonds actions depuis le début de 2016, selon des données de Morningstar compilées pour le Financial Times fund management. Pour expliquer cela, les sociétés de gestion invoquent les inquiétudes grandissantes sur la politique des économies développées. Les rachats de cette année sont les pires pour les gérants actions depuis 2011, où les retraient avaient atteint 148 milliards de dollars.
Le nombre des multimillionnaires est en forte hausse en Suisse. Alors qu’en 2010, 10.500 contribuables déclaraient une fortune de plus de 10 millions de francs, ils étaient 2.800 de plus trois ans plus tard, soit une augmentation de 26%, rapporte L’Agefi suisse. Les 13.246 privilégiés de cette catégorie représentaient en 2013 0,26% de toutes les personnes physiques imposables. Ensemble, elles possédaient environ 485 milliards de francs, soit presque un tiers (29,1%) de toute la fortune nette du pays, comme le montrent des données de l’Administration fédérale des contributions publiées le 11 novembre. En 2010, les personnes détenant plus de 10 millions de francs déclaraient un peu plus du quart (26,2%) de la fortune nette totale.
Les robo-conseillers ou «robo-advisors» ne sont pas prêts de remplacer les hommes, selon Alfredo Piacentini, associé chez Decalia Asset Management. «Je ne crois pas qu’ils représentent l’avenir de la gestion et cela pour une simple et bonne raison: ils devront toujours se baser sur des données passées et n’auront pas de capacité prévisionnelle. On ne peut pas quantifier quelque chose de fondamentalement qualitatif. Pourtant, je peux vous assurer que si j’y voyais la moindre opportunité concrète, je serais le premier à y aller. Mais je n’y crois pas, comme j’ai d’ailleurs toujours résisté à la gestion passive. Après tout, qu’elle serait notre valeur ajoutée de gérant si j’y croyais?», explique dans les colonnes du quotidien Le Temps Alfredo Piacentini qui a rejoint Decalia (ex-Dalia Capital) il y a deux ans après avoir quitté la banque Syz qu’il avait cofondé avec Paolo Luban et Eric Syz.
BNP Paribas Investment Partners a annoncé l’extension de la mesure de l’empreinte carbone à près de 100 fonds actions et poursuit la mise en œuvre de sa stratégie climat de -2°C qui repose sur les trois piliers de l’allocation du capital, la gestion responsable, l’implication et la transparence. Après avoir annoncé la publication de l’empreinte carbone de 26 de ses fonds en 2015, en amont de la COP 21, la filiale de gestion de la banque française va calculer l’empreinte carbone de 70 fonds supplémentaires.BNPP IP a développé une méthodologie propriétaire de calcul pour permettre à ses clients d’accéder à des données qu’elle assure «fiables». Elle mesure et diffuse uniquement l’empreinte carbone de fonds qui répondent à une double contrainte : un minimum de 90% des valeurs présentes dans leur indice de référence doit disposer d’une donnée carbone et cette donnée doit être tangible et mesurable à plus de 50%. Parallèlement, BNPP IP assure vouloir «sensibiliser» ses gérants aux enjeux du changement climatique, en mettant à leur disposition un outil développé par ses équipes, leur permettant d'évaluer l’impact de leurs choix d’investissement sur l’empreinte carbone de leur portefeuille.
ACG Management a souhaité renforcer son engagement en faveur de l’investissement responsable en adhérant aux Six Principes pour l’Investissement Responsable (PRI) de l’ONU. «L’adoption des PRI s’inscrit dans la suite logique des actions entreprises depuis plusieurs années et matérialise encore une fois notre engagement en matière d’investissement responsable», déclare Guillaume de Trogoff, directeur général d’ACG Management.Pour mémoire, ACG Management a été en 2006 une des premières sociétés de gestion à adhérer au Pacte Mondial de l’ONUDI. Dans le cadre de leurs décisions d’investissement, ses équipes de gestion s’efforçaient ainsi d’intégrer à leur analyse globale des critères d'évaluation de performance sociale et environnementale pour les sociétés accompagnées.
L’investissement socialement responsable et durable en Europe a connu « une croissance à deux chiffres » entre 2013 et 2015, révèle la septième étude de marché biennale d’Eurosif, l’association européenne de référence pour l’investissement durable et responsable.Cette hausse varie fortement en fonction des pratiques, Eurosif découpant l’investissement durable en plusieurs domaines et ne publiant pas de chiffre global en raison des recoupements possibles.La plus forte croissance a une fois de plus été signée par l’impact investing, qui voit ainsi ses encours bondir de 385 % à 98 milliards d’euros, grâce notamment au dynamisme des Pays-Bas et au développement du marché des obligations vertes. Le secteur reste néanmoins le plus petit parmi les 7 pratiques d’investissement durable identifiées par Eurosif.Ce sont les exclusions qui restent la stratégie la plus répandue, avec plus de 10.000 milliards d’euros d’encours (soit une croissance de 48 % sur deux ans). Les pays leaders dans ce domaine sont la Suisse avec 2.500 milliards d’euros et le Royaume-Uni ainsi que l’Allemagne avec 1.800 milliards d’euros chacun. Cette tendance est confortée par le mouvement de désinvestissement alimenté par le débat sur le changement climatique. L’exclusion normative est la deuxième approche ISR la plus répandue avec plus de 5.000 milliards d’euros d’encours et une croissance de 40 %. La France est en tête avec 2.600 milliards d’euros où ces exclusions deviennent un standard de marché, note Eurosif.L’engagement et les politiques de vote arrivent en troisième position avec 4.270 milliards d’euros. Vient ensuite l’intégration ESG (2.646 milliards d’euros). Le best in class, pratique très appréciée en France, ne pèse que 493 milliards d’euros après une progression de 40 % sur les deux dernières années.Enfin, on trouve en sixième position les investissements thématiques, qui ont augmenté de 146%. La plupart des encours sous gestion dans ce domaine sont en France avec 43 milliards d’euros. Cela indique que les investisseurs portent de plus en plus d’attention aux sujets climatiques comme l’efficacité énergétique ou les énergies renouvelables.
La production de l’Opep a augmenté en octobre, pour atteindre un volume record de 33,64 millions de barils par jour soit 240.000 de plus qu’en septembre, l’excédent venant surtout de Libye, du Nigeria et de l’Irak, des pays qui veulent être exemptés de toute réduction de leur production en raison de conflits, selon le rapport mensuel du cartel publié vendredi. L’Iran, qui veut aussi être exempté pour retrouver sa production antérieure aux sanctions occidentales, a également extrait plus d’or noir. L’annonce a pesé sur les cours du pétrole qui ont terminé en baisse de près de 3% vendredi sur le marché new-yorkais Nymex. Le contrat décembre sur le brut léger américain (WTI) a perdu 1,25 dollar, soit 2,8%, à 43,41 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, l'échéance janvier sur le Brent cédait 1,25 dollar (-2,73%) à 44,59 dollars.
Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi l’octroi à l’Egypte d’un prêt de 12 milliards de dollars (11,0 milliards d’euros) destiné à soutenir les réformes économiques. La télévision publique égyptienne a rapporté peu après qu’une première tranche de 2,75 milliards de dollars avait déjà été versée, portant les réserves de change du pays à 23,3 milliards de dollars. Le versement du reste du prêt sera échelonné en fonction des cinq revues prévues par l’accord, a précisé le FMI. La dernière étape avant le feu vert définitif du FMI a été l’abandon la semaine dernière par la banque centrale de l’arrimage de la livre égyptienne au dollar, avec à la clé une importante dévaluation.
Dans un entretien paru aujourd’hui aux Echos, le ministre des Finances revient sur la mesure qui sera intégrée au projet de loi de finances rectificatives.
Le montant total des bénéfices stockés à l'étranger par les sociétés américaines est estimé à plus de 2.500 milliards de dollars, contre 500 milliards en 2005.
Les banques devraient profiter du mouvement de redressement et de pentification des taux européens en fin de semaine dernière qui a surpris les économistes.
Les Vingt-Huit se sont donné jusqu’à la fin de l’année pour finaliser un compromis, qui pourrait comprendre un nouveau régime pour les importations chinoises.