
HSBC fait durer le suspense sur la vente de sa filiale française

Ce matin, lors de la publication de ses résultats, la banque HSBC confirmé son recentrage sur l’Asie, où elle réalise 90% de ses bénéfices.
Concernant la vente de sa filiale française, « nous poursuivons la revue stratégique de nos opérations de banque de détail en France et sommes en négociation pour une vente potentielle, bien qu’aucune décision n’ait encore été prise. Si une vente est mise en œuvre, compte tenu de la performance sous-jacente du commerce de détail en France, une perte sur cette vente est attendue », écrit HSBC dans son rapport annuel.
Aux Etats-Unis, la banque confirme par ailleurs continuer « d’explorer des options stratégiques en ce qui concerne notre franchise de vente au détail aux États-Unis, en cherchant à nous concentrer sur nos produits de gestion de patrimoine et de clientèle Jade et Premier à valeur nette élevée, tout en examinant d’autres options en ce qui concerne notre présence dans la banque de détail ». PLus tôt dans la semaine, des articles de presse ont dévoilé que la banque s’apprêtait à se retirer de la banque de détail aux Etats-Unis.
Pour 2020, la banque a annoncé un bénéfice net attribuable aux actionnaires en baisse de 35% en 2020, à 3,9 milliards de dollars, contre 5,97 milliards de dollars un an plus tôt. La banque a réalisé un produit net bancaire (PNB) de 50,43 milliards de dollars, en baisse de 10%.
La banque a revu à la baisse son objectif de rendement des fonds propres (RoTE) situé entre 10% et 12% en 2022. Elle vise désormais un RoTE supérieur ou égal à 10% à moyen terme. En 2020, le RoTE de HSBC s’est établi à 3,1%, contre 8,4% lors de l’exercice précédent.
Plus d'articles du même thème
-
Les gérants crédit abordent la rentrée sous tension
Le Panel Crédit de L’Agefi n’est plus aussi enthousiaste qu’à la veille de la période estivale. Si les fondamentaux et les flux de capitaux demeurent des soutiens solides, les valorisations inquiètent. -
Les gestions ne croient pas à une poursuite de la progression des Bourses
Le panel Actions table sur un léger recul du Nikkei et sur une stabilité du S&P 500 à un horizon de six mois. Les indices européens gagneraient moins de 4% sur la période, loin de rattraper leur retard. -
Les actions restent plébiscitées dans les portefeuilles des gérants
Les actifs risqués pèsent toujours 51% des allocations du Panel, même si un tiers des gestions ont renforcé leur poids, pour un quart d'entre elles qui l’ont allégé.
ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Boeing essaie de contourner la grève en cours dans ses activités de défense
- Le Crédit Agricole a bouclé l'acquisition de Banque Thaler
- Les dettes bancaires subordonnées commencent à rendre certains investisseurs nerveux
Contenu de nos partenaires
-
Vote de confiance : Bruno Retailleau veut se sortir de la crise
Le président des Républicains pose les conditions de la participation du parti au prochain gouvernement. Depuis Port-Marly dimanche, où se tenait la rentrée des Républicains, il a aussi plaidé pour que le prochain Premier ministre soit nommé rapidement -
Pour Bruno Retailleau, "hors de question" que LR accepte un Premier ministre de gauche
Le Port-Marly - Le président du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a averti dimanche qu’il était «hors de question» que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste à Matignon, posant ses conditions pour que LR se maintienne au gouvernement si François Bayrou tombait lundi. «Il est hors de question, comme vous le savez, qu’on accepte demain (lundi) qu’un Premier ministre socialiste soit nommé à Matignon», a affirmé l’actuel ministre de l’Intérieur lors de son discours de clôture de la rentrée politique des Républicains à Port-Marly, dans les Yvelines. Avec cette déclaration, il a pris le contre-pied du président des députés LR Laurent Wauquiez, assis au premier rang, qui a écarté une «censure automatique» d’un Premier ministre socialiste avant de connaître le programme qu’il compte appliquer. «Vous allez faire tomber des gouvernements qui se présentent sans même savoir ce qu’ils veulent faire ?», s’est-il interrogé sur LCI, assurant que si l’exécutif comportait «des ministres de LFI ou applique le programme du Nouveau Front populaire» il y aurait évidemment censure. Bruno Retailleau, qui appelle les parlementaires LR à voter la confiance au gouvernement Bayrou, a par ailleurs annoncé son intention de proposer un accord de gouvernement au prochain Premier ministre si celui de François Bayrou tombait lundi, dans des déclarations à la presse en marge de la rentrée de LR. Cet accord, qui pourrait également s’appeler «contrat ou engagement», contiendrait deux priorités qui sont le budget et «une partie régalienne». «C’est une sorte d’engagement» pour vérifier que les conditions d’entrée dans le prochain gouvernement seront «compatibles avec l’idée que l’on se fait du redressement de la France», a ajouté l’actuel ministre de l’Intérieur. «On ne rentrera pas au gouvernement à n’importe quelle condition», a martelé le Vendéen, qui appelle à une rapide nomination d’un nouveau Premier ministre si le gouvernement de François Bayrou était bien renversé lundi. «Le temps presse. La fenêtre de tir est courte», a-t-il affirmé, d’autant que le mois de septembre risque à ses yeux «d'être propice au désordre» avec deux journées de mobilisation, les 10 et 18 septembre. M. Retailleau n’a pas épargné le RN, l’accusant d'être «dans une stratégie de déstabilisation». © Agence France-Presse -
Dissolution ou pas ? Le « socle commun » se prépare au pire, juste au cas où
Tous les partis ont entamé des préparatifs à des degrés divers, tout en espérant que la dissolution n'aura pas lieu. A Horizons notamment, les cadres martèlent que le parti est prêt pour imposer toujours un peu plus Edouard Philippe comme le candidat du bloc central pour la présidentielle