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« Sentinelle orientale » : la France déploie des Rafale en Pologne face à la menace des drones russes
Mińsk Mazowiecki - Les deux Rafale français s’envolent au-dessus des zones boisées de la campagne polonaise. Leur mission : intercepter tout drone russe qui franchirait les frontières de l’Otan, dans le cadre de l’opération «sentinelle orientale» déclenchée vendredi par l’Alliance atlantique. Quelques minutes plus tôt, la sonnerie a retenti dans le hangar qui héberge le détachement de 68 militaires français sur la base de Minsk Mazowiecki, à une cinquantaine de kilomètres de Varsovie. Les capitaines Justine et Hugo, dont le patronyme ne peut être dévoilé, s'équipent alors et rejoignent en quelques minutes leur avion, armé de quatre missiles air-air Mica et d’un canon de 30 mm. «L'équipe d’alerte vit sur place, prête à décoller au coup de sifflet», explique le commandant Victor, chef du détachement dépêché par Paris pour participer à cette mission de l’Otan. Celle-ci a été décidée vendredi après l’intrusion en Pologne dans la nuit du 9 au 10 septembre de 19 drones russes à longue portée depuis la Biélorussie et l’Ukraine voisines. Trois de ces drones ont été abattus dans l’espace aérien polonais, une première dans l’histoire de l’Alliance créée en 1949. «Intentionnel ou non, c’est dangereux. Et inacceptable», a justifié le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte en annonçant l’opération destinée à renforcer le flanc oriental de l’Alliance. «Premiers déployés» Des Eurofighter allemands et britanniques, ainsi que des F-16 danois, déployés sur d’autres bases, participent également à «Eastern Sentry». La position de la base de Minsk Mazowiecki rend la contribution des trois Rafale français essentielle, estime le lieutenant-colonel Marcin Boruta, de l’armée de l’air polonaise, car elle est située à 120 kilomètres de la frontière bélarusse et 150 kilomètres de l’Ukraine, et «c’est la base la plus importante à l’Est de Varsovie». Heureux hasard, les trois Rafale étaient déjà en Pologne depuis quelques jours dans le cadre d’un exercice, dit «ACE» de l’Otan, visant à disséminer sur court préavis une force aérienne sur différentes bases. Quelques heures après le lancement d’Eastern Sentry, «on était les premiers déployés, nos avions étaient prêts à prendre l’alerte», selon le capitaine Lucas, navigateur-officier systèmes d’armes sur Rafale. Celle-ci n’a pas tardé : dès samedi, deux Rafale ont eu un «Alpha scramble», un «déclenchement réel», décrypte le capitaine Lucas. Le commandement des opérations aériennes, basé en Allemagne, «nous a demandé d’aller chercher des drones qui avaient été détectés au-dessus des territoires ukrainien et biélorusse en direction de la Pologne». Ces drones n’ont finalement pas franchi la frontière et n’ont donc pas été interceptés. Missile ou obus de canon ? En cas d’intrusion en Pologne de drones Gueran-2 bourrés d’explosifs ou de Gerbera, des drones leurres et d’observation, comme ceux que Moscou lance par centaines quasiment chaque nuit contre l’Ukraine, les avions de chasse de l’Otan ont pour mission de les trouver, de les identifier, de «remonter l’information» et le cas échéant de les détruire. Faut-il neutraliser un drone de quelques dizaines de milliers d’euros avec un missile en coûtant 600.000 ou privilégier les obus de canon, bien moins onéreux? Pour le capitaine Lucas, le coût n’entre pas en ligne de compte. «Ce qui va déterminer, c’est le risque consenti, les passes canon ne sont pas simples et ça va dépendre de la proximité avec le sol», explique-t-il. Face à des drones volant à faible vitesse à quelques centaines de mètres d’altitude, tirer au canon peut s’avérer dangereux à proximité de zones habitées. Outre le message de solidarité entre Etats de l’Otan, l’appartenance des trois Rafale déployés en Pologne aux Forces aériennes stratégiques (FAS), la composante nucléaire aéroportée française, répond à un «choix qui n’est pas anodin», estime Etienne Marcuz, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). «Le déploiement des FAS en Pologne crédibilise la parole présidentielle sur la dimension européenne de la dissuasion française en la concrétisant», explique-t-il sur X, alors que le président Emmanuel Macron s’est dit «prêt à engager un dialogue stratégique avec nos partenaires européens qui y sont prêts». Mathieu RABECHAULT © Agence France-Presse -
Népal : à la prison de Katmandou, les évadés d'un jour regagnent leur cellule
Katmandou - «C'était terrible à l’extérieur... alors je rentre». Quelques jours seulement après s'être enfui de sa prison de la capitale népalaise Katmandou, Avinash Rai, 46 ans, s’est représenté à sa porte, le ventre plein d’un bon repas pris en famille. Comme lui, plus de 13.500 détenus ont profité des émeutes meurtrières qui ont renversé, la semaine dernière, le gouvernement népalais pour fausser compagnie à leurs gardiens. Quand il évoque le désordre qui a précipité son évasion, Avinash Rai en tremble encore. «Nos vies étaient en danger», décrit-il, ses deux sacs en bandoulière, avant de rejoindre sa cellule. «C'était fou. Il y avait des milliers de manifestants hors de contrôle qui criaient à l’extérieur et aucun policier nulle part», raconte le détenu. «Il y avait le feu partout, des actes de vandalisme. Et soudain, les portes se sont ouvertes». Il les a franchies sans réfléchir, poussé vers la liberté dans un pays en plein chaos. Les troubles ont éclaté le 8 septembre lorsque la police a ouvert le feu sur des milliers de jeunes manifestants, réunis sous la bannière de la «Génération Z», qui dénonçaient le blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites. Au moins 19 protestataires ont été tués ce jour-là à Katmandou et dans le reste du pays. «Revenez plus tard» Le lendemain, la colère s’est déchaînée dans les rues de la capitale, où les symboles du pouvoir, le parlement en tête, ont été incendiés, détruits ou pillés. Au pouvoir depuis 2024, le Premier ministre KP Sharma Oli a dû démissionner. Au total, 73 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan officiel publié mercredi. «Les autorités de la prison, ou ce qu’il en restait, nous ont dit +partez, et revenez plus tard, quand ce sera plus sûr+", se souvient Avinash Rai. Condamné à vingt-deux mois de prison pour contrebande avec l’Inde, il ne lui en reste plus que deux à purger. Alors il a décidé, sagement, de suivre le conseil de ses geôliers. «C'était fou que tous ces gens aient pu s'évader», s'étonne encore Nagendra Sreshtha, un ami venu le raccompagner. «On lui a dit que c'était dans son intérêt de rentrer en prison de son plein gré». En échange, Avinash Rai espère désormais «un peu de clémence» du gouvernement provisoire mis en place jusqu’aux élections prévues en mars 2026. D’autres que lui ont fait ce pari. Selon le porte-parole de la police, Binod Kharel, environ 5.000 évadés avaient retrouvé mercredi leur cellule, pour la plupart volontairement. Parmi ceux qui se pressent devant la prison de Bakhu, il y a aussi Som Gopali, 40 ans. Condamné à cinq ans pour agression, il revient accomplir les neuf mois qui lui restent. «Pas une évasion» Une dernière étreinte avec son épouse, et il franchit la lourde porte de l'établissement. «Ca a été un choc quand Som m’a téléphoné pour me dire qu’il était dehors. J'étais sidérée», confie sa sœur Preeti Yonyan, 42 ans, qui se pince encore pour croire à sa sortie inattendue. «Il n’aurait pas tenu très longtemps dehors, avec la police à ses trousses», raisonne-t-elle. Noircis par les flammes, recouverts de graffitis à la gloire de la «Génération Z», les hauts murs de la maison d’arrêt de Bakhu ont gardé les traces de l’assaut lancé par les émeutiers. «La structure des bâtiments n’a pas été atteinte mais il n’y a plus de couvertures, de matelas ou d'équipement. Et de la suie partout», témoigne Savyata Bahkati, 22 ans, volontaire pour une association qui intervient en détention. «Ils ont commencé à nettoyer les murs et à les repeindre», poursuit-elle, «mais ça va encore prendre trois ou quatre jours». Les derniers candidats à la réincarcération se pressent devant la prison. «Ce n'était pas une évasion. Mon fils est innocent», répète Suresh Raj Aran, 40 ans, espérant que Sevak, 23 ans, ne soit pas puni pour s'être fait la belle. «Bien sûr, je préfère qu’il soit à la maison», dit-elle, «mais dans le respect de la loi». Bhuvan BAGGA © Agence France-Presse -
Parole parole
Déçu par leur rencontre avec Sébastien Lecornu, le PS envisage la censure « dès la déclaration de politique générale »
Rien de constructif n’est ressorti du premier round de discussion entre le Premier ministre et les socialistes, ce mercredi matin. Le mot de « justice fiscale » a bien été prononcé, mais sans véritable contenu, laissant les cadres du PS sceptiques sur la « rupture » promise par le nouveau locataire de Matignon