
S&P alerte sur la réforme des fonds monétaires
La proposition de réforme par la Commission européenne des fonds monétaires en Europe pourrait bien avoir des «conséquences non souhaitées», selon l’agence de notation dans une note de recherche. Côté gestionnaires d’actifs, les acteurs de taille modeste pourraient être exclus du marché, tandis que côté investisseurs, la réforme pourrait entraîner des coûts plus élevés et une transparence réduite.
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TikTok : un accord sino-américain trouvé sur un contrôle national et la gestion des données
Washington - Un accord a été trouvé entre les États-Unis et la Chine concernant TikTok, la version américaine de la plateforme devant selon Washington passer sous contrôle national, a déclaré mardi Donald Trump. «Nous avons un accord pour TikTok. J’ai conclu un accord avec la Chine. Je vais parler vendredi au président (chinois) Xi (Jinping) pour tout confirmer», a dit le président américain à des journalistes avant de partir pour une visite d’État au Royaume-Uni. Le chef de l’État américain avait déjà fait état lundi d’une résolution du dossier TikTok, à formaliser avec son homologue chinois. Selon le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, le protocole prévoit que la plateforme de partage de courtes vidéos passe sous contrôle américain avec l’entrée ou la montée au capital d’un ou plusieurs investisseurs basés aux États-Unis. Lundi, l’adjoint au responsable de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC), Wang Jingtao, a indiqué que les parties s'étaient entendues sur «l’utilisation sous licence de l’algorithme» et d’autres fonctionnalités protégées par la propriété intellectuelle. L’accord implique également que la maison mère de la plateforme, ByteDance, «confie la gestion des données et de la sécurité des contenus des utilisateurs américains» à un tiers, selon le dirigeant chinois. Cette question de la propriété de l’algorithme et du contrôle des données des utilisateurs est au cœur des préoccupations des élus américains. Le Congrès a adopté, au printemps 2024, une loi imposant à ByteDance de céder le contrôle de TikTok aux États-Unis sous peine d’interdiction. Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d’utilisateurs de TikTok aux États-Unis ou ne soient en mesure d’influencer l’opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social. TikTok a admis que des employés basés en Chine avaient eu accès à des données d’utilisateurs américains, mais a assuré que rien n’avait été communiqué au gouvernement chinois. La possibilité pour TikTok US d’utiliser l’algorithme, qui resterait propriété de ByteDance, et non une séparation pure et simple, ne résoudrait pas totalement les questions soulevées par le Congrès. La date limite, initialement fixée au 19 janvier, a déjà été repoussée à trois reprises par le président Trump. Selon plusieurs médias américains, un protocole avait été trouvé en avril, avant que les relations commerciales et diplomatiques entre Chine et Etats-Unis ne se tendent brutalement, sur fonds de nouveaux droits de douane. Il prévoyait la participation du groupe informatique Oracle, qui héberge déjà les données de TikTok US sur ses serveurs américains, ainsi que du gestionnaire d’actifs Blackstone et de l’entrepreneur Michael Dell. D’autres candidats à un rachat de la plateforme s'étaient positionnés, en particulier le «Project Liberty» de l’entrepreneur Frank McCourt et la start-up d’intelligence artificielle (IA) générative Perplexity AI, chacun voulant intégrer l’application à un modèle plus large. © Agence France-Presse -
CAC 40 en repli : la Bourse de Paris sous pression face à la Fed et à la montée de l'euro
Paris - La Bourse de Paris a terminé en baisse de 1% mardi, cédant face aux anticipations de baisse des taux de la Banque centrale américaine (Fed) et affectée par la montée de l’euro face au dollar. L’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, a perdu 1,00%, soit 78,71 points, pour s'établir à 7.818,22 points. Lundi, il avait gagné 71,69 points (+0,92%), à 7.896,93 points. Le marché anticipe une baisse de 0,25 point de pourcentage des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi, qui sont dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre 2024. La banque centrale des États-Unis a d’ailleurs entamé mardi sa réunion sur les taux directeurs dans une configuration particulière: un conseiller de Donald Trump, devenu gouverneur in extremis, est à la même table qu’une responsable que l’exécutif cherche à limoger. Un des principaux conseillers économiques de M. Trump, Stephen Miran, a été propulsé à l’un des postes les plus prestigieux de la Fed après la démission surprise de la gouverneure Adriana Kugler. Le Sénat à majorité républicaine s’est dépêché de confirmer sa nomination, validée lundi soir en séance plénière, ce qui a permis à M. Miran de prêter serment mardi matin, juste à temps pour participer à la réunion. En parallèle, le président américain cherche à limoger la gouverneure Lisa Cook, qu’il accuse d’avoir menti pour obtenir des emprunts immobiliers à des taux plus favorables. Une cour d’appel américaine a confirmé lundi qu’elle pouvait rester temporairement en fonction, mais l’administration Trump devrait porter l’affaire devant la Cour suprême. Les anticipations de baisse de taux et les pressions politiques que subit la Fed ont propulsé l’euro à un plus haut niveau depuis quatre ans. «Le niveau de l’euro (face au dollar) commence à devenir problématique pour les entreprises européennes qui exportent et cela se cumule avec les droits de douane» américains imposés à l’Europe, explique à l’AFP Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marchés chez IG France. De quoi peser fortement sur les places boursières européennes, qui payent «les effets d’un euro trop fort sur la compétitivité des entreprises exportatrices européennes», poursuit-il. Les banques perdent pied Les valeurs bancaires souffrent des anticipations de baisse des taux directeurs des banques centrales, car elles ont ainsi une moindre «capacité à former leurs marges pour les crédits notamment», explique Alexandre Baradez. «Compte tenu de la situation financière tendue de la France, certains acteurs du marché se séparent des entreprises du secteur financier», affirme quant à lui Andreas Lipkow, analyste indépendant. L’action Société Générale a perdu 3,57% à 56,76 euros, Crédit Agricole a terminé en baisse de 1,76% à 16,45 euros et BNP Paribas a glissé de 1,44% à 76,17 euros. Kering toujours ravi Le titre du groupe de luxe Kering s’est à nouveau inscrit en forte hausse sur la séance mardi, profitant d’informations de presse selon lesquelles Francesca Bellettini, actuellement directrice générale adjointe, deviendrait la directrice générale de Gucci, vaisseau amiral du groupe. Kering a terminé en nette hausse de 3,11% à 263,30 euros. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
Assassinat de Charlie Kirk : l'assassin présumé, Tyler Robinson, va être inculpé
Provo - Tyler Robinson, l’homme de 22 ans accusé d’avoir assassiné l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk, doit être formellement inculpé mardi par les autorités dans l’Utah, alors que son mobile précis demeure mystérieux, près d’une semaine après ce nouvel accès de violence politique au Etats-Unis. Sans attendre de détail sur les motivations du meurtrier présumé et alors qu’aucun complice n’est connu à ce stade, l’administration Trump a accusé la gauche d’avoir influencé son geste et annoncé son intention de classer la mouvance antifasciste comme organisation «terroriste» intérieure. Loin de Washington, c’est à Provo dans l’Utah, près du lieu du drame, que le procureur local doit annoncer à 12H00 (18H00 GMT) l’inculpation formelle de Tyler Robinson lors d’une conférence de presse qui pourrait permettre d’en apprendre davantage sur l’enquête. Le jeune homme est attendu au tribunal trois heures plus tard pour une première audience judiciaire. Trente-trois heures après le tir qui a tué Charlie Kirk, Tyler Robinson a été arrêté, dénoncé par son père qui l’a reconnu sur des images diffusées par la police. S’il ne coopère pas avec les autorités depuis son arrestation, son implication présumée est confirmée par la correspondance entre des traces d’ADN prélevées près du lieu du crime et celui de Tyler Robinson, a annoncé lundi Kash Patel. Le directeur du FBI a également mentionné un mot qu’aurait laissé l’assassin présumé avant de passer à l’acte. «Le suspect a écrit, en gros, +j’ai l’opportunité d'éliminer Charlie Kirk, et je vais la saisir+". «Terrorisme intérieur» Charlie Kirk a été assassiné mercredi d’une balle dans le cou alors qu’il animait un débat sur un campus universitaire dans l’Utah, dans l’ouest du pays, un drame qui a souligné les profondes fractures politiques américaines. Cette figure de la droite américaine âgée de 31 ans utilisait ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionalistes sur la famille auprès de la jeunesse. Le président américain, qui doit beaucoup à Charlie Kirk pour sa victoire face à Kamala Harris en novembre dernier, a été prompte à dénoncer la rhétorique de la «gauche radicale» accusée d'être, au moins en partie, responsable de l’assassinat. Le vice-président JD Vance a répété ces attaques lundi en animant lui-même, sous les ors de la Maison Blanche, le podcast tenu jusqu’alors par Charlie Kirk. Il a assuré que beaucoup, à gauche, «développent un climat dans lequel de telles choses vont forcément se passer.» «C’est un vaste mouvement de terrorisme intérieur», est allé jusqu'à dire Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump, promettant de tout faire pour «déraciner et démanteler ces réseaux terroristes.» Le président américain assistera dimanche à une cérémonie d’hommage à Charlie Kirk organisée dans un stade de l’Arizona (sud-ouest). © Agence France-Presse