
RSE bien ordonnée commence par soi-même

Le 14 octobre dernier, l’Autorité des marchés financiers (AMF) adoubait les quatre premiers organismes de formation habilités à organiser le module optionnel « finance durable » de la certification AMF : AFG Formation, Bärchen, First Finance et Juris Campus. Les candidats pourront mettre leurs connaissances à l’épreuve dès le début de l’année prochaine. « Nous sommes en train de constituer, avec ces organismes, la base commune d’examen dont seront extraites les 60 questions du questionnaire à choix multiples relatif à la finance durable », explique Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants à l’AMF.
Qui concerne-t-il ? « Toutes les personnes qui ont un intérêt à le passer, répond-elle. Mais nous visons plus particulièrement les vendeurs, au sens des textes européens. » A partir d’août 2022, les conseillers en investissements financiers devront en effet recueillir les préférences ESG (environnement, social, gouvernance) de leurs clients en application de la directive MIF 2. « Avec ce module, nous leur donnons les moyens d’assurer cette obligation. Plus globalement, il est essentiel de développer une culture et un langage communs autour des produits visant à financer les transitions majeures de notre économie. »
Acculturation
Il est trop tôt pour savoir comment la finance se saisira de ce module, mais les services de formation se sont déjà emparés de la thématique. Ainsi, le groupe Société Générale (133.000 collaborateurs dans 61 pays) s’est doté d’un programme de formation RSE (responsabilité sociétale des entreprises) qui repose sur quatre piliers. Le premier concerne la sensibilisation et l’acculturation de tous les collaborateurs via une trentaine de Mooc généralistes. Depuis un an, la banque déploie également, par équipe de 8 à 14 personnes, l’atelier de trois heures proposé par « La Fresque du climat » – association engagée, depuis fin 2018, dans une mission d’éducation de tous les publics sur l’impact des activités humaines sur le changement climatique. « Un formidable levier de prise de conscience », souligne Nathalie Dupuis, responsable du programme groupe (lire ‘La Parole à...’). Les 1.200 top dirigeants vont aussi bénéficier d’une formation de deux heures à la transition énergétique.
Le deuxième pilier repose sur un Mooc d’une heure axé sur la gestion des risques environnementaux et sociaux (ESRM) dans le secteur financier. Obligatoire, il a déjà été diffusé en onze langues auprès de plus de 40.000 collaborateurs. S’y ajoutera un autre module obligatoire, actuellement en cours de développement, portant sur les réglementations françaises et européennes qui entreront en vigueur à l’été 2022, comme le niveau 2 de la Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), MIF 2, la loi énergie-climat...
Le troisième pilier est celui de l’expertise. La transition énergétique fait l’objet de deux modules de deux heures (fondamentaux et applications métier) délivrés auprès de douze business units en contact avec la clientèle, en collaboration avec Enea Consulting. Trente sessions, accessibles en replay, ont été organisées à ce jour. « Il s’agit d’un programme très poussé déployé partout dans le monde, qui concerne a minima tous les collaborateurs en ‘front’. Nous aurons au moins 10.000 personnes formées d’ici à la fin de l’année 2021 et le déploiement se poursuivra en 2022 », complète Nathalie Dupuis. Ce à quoi il faut encore ajouter le certificat ESG Analyst (Cesga), qui cible une population plus réduite. Une cinquantaine d’analystes sont certifiés.
Enfin, le quatrième pilier donne la parole aux meilleurs experts en RSE et transition énergétique de la banque par le biais de webinaires portant sur différentes thématiques, des plus généralistes au plus pointues.
Ateliers opérationnels
Chez Natixis, une première action d’acculturation de l’ensemble des collaborateurs à la RSE a été initiée dans la foulée du plan stratégique 2018-2020, par le biais de ressources et formations en libre accès, dont un Mooc suivi par près de 1.000 personnes. « Dans le cadre du nouveau plan pour 2024 lancé en juin dernier, nous avons déployé une formation e-learning obligatoire sur ce qu’est la RSE au sens large, et sur les actions et la stratégie de nos métiers en la matière, afin que tous nos collaborateurs puissent contribuer à l’atteinte de nos objectifs », détaille Cristel Guillain, responsable transformation et talents. Le module, d’ores et déjà suivi par 80 % des collaborateurs, est complété par des ateliers plus opérationnels (changement climatique, biodiversité...) en fonction des besoins métier.
Des formations dédiées ont également été mises en place pour les analystes risques, gérants, chargés d’affaires... sur la réglementation RSE, les outils de screening ou l’utilisation du « green weighting factor », une méthode interne qui vise à orienter les financements vers les projets les plus durables. Et, depuis 2017, un groupe d’experts rassemblés au sein du hub « Green & Sustainable », épaule les chargés d’affaires au sein de la banque de grande clientèle. « Etant donné la maturité de nos équipes sur ces sujets, nous espérons que le nouveau module de certification AMF leur sera accessible sans formation supplémentaire », commente Cristel Guillain.
Mais une RSE bien ordonnée commence par soi-même. « Nous formons, par exemple, nos développeurs à construire du code moins gourmand en calcul et nos ingénieurs de production, chargés de l’infrastructure, à adopter la ‘sobriété numérique’, souligne la responsable RH. Nous avons par ailleurs investi dans un ambitieux programme de mobilité et de développement des compétences, Jobs in motion, qui nous permet de faire évoluer nos collaborateurs sur les métiers d’avenir. C’est aussi cela, avoir un impact durable. »
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Le Caire - L’Iran a annoncé mardi avoir convenu d’un nouveau cadre de coopération avec l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après avoir suspendu sa collaboration avec le gendarme onusien du nucléaire dans le sillage de la guerre contre Israël en juin. Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, a salué «une étape importante dans la bonne direction». Il a indiqué sur X s'être entendu lors d’une réunion au Caire avec le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi «sur des modalités pratiques pour reprendre les inspections en Iran» des activités nucléaires. La rencontre au Caire, à laquelle a participé le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, était la première entre MM. Araghchi et Grossi depuis la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque israélienne sur l’Iran en juin. Le dossier du nucléaire iranien empoisonne de longue date les relations de l’Iran avec les Occidentaux. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique. L’Iran dément vigoureusement avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire pour des besoins civils. Après la rencontre au Caire, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, a annoncé que «l’Iran et l’AIEA étaient parvenus à une entente sur la manière d’agir dans ce nouveau contexte, après les attaques illégitimes menées par les Etats-Unis et le régime sioniste contre les installations nucléaires pacifiques de notre pays», sans autre précision. «Nouvelle relation» Plus tard, MM. Araghchi et Grossi ont signé un accord intitulé «Modalités techniques pour la mise en œuvre des inspections». M. Abdelatty a dit espérer que l’accord «marquera le véritable point de départ d’une nouvelle relation entre les deux parties, caractérisée par une plus grande transparence». Il a aussi espéré qu’il «favorise une entente» d’abord avec les pays européens ayant menacé de rétablir les sanctions contre l’Iran, puis «conduise à un retour à la table des négociations entre l’Iran et les Etats-Unis». MM. Araghchi et Grossi ont ensuite rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui a salué «une étape positive vers la désescalade». Téhéran avait suspendu sa coopération avec l’AIEA après la guerre déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël sur le sol iranien. L’Iran avait reproché à l’AIEA de ne pas avoir condamné les bombardements israéliens, puis américains, qui ont visé ses installations nucléaires durant le conflit. Téhéran estime également que l’AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement de l’attaque israélienne surprise, car elle a été lancée au lendemain du vote d’une résolution critique sur le programme nucléaire iranien au siège de l’agence à Vienne. Depuis juillet, une loi votée au Parlement iranien bannit en principe toute coopération avec l’AIEA. Menaces de sanctions Des inspecteurs de l’agence ont néanmoins fait un bref retour en Iran fin août pour remplacer le combustible du site de Bouchehr, la principale centrale nucléaire de production d'électricité du pays. Mais ils n’avaient pu accéder aux sites bombardés en juin et dont l'étendue exacte des dégâts n’est pas connue. La rencontre entre MM. Araghchi et Grossi est intervenue au moment où la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne (groupe E3) menacent de rétablir fin septembre des sanctions contre l’Iran, suspendues depuis 2015 par un accord international sur le nucléaire conclu alors avec Téhéran. Une clause de cet accord, enclenchée fin août, permet le rétablissement de ces sanctions si une partie estime que l’Iran ne respecte pas ses engagements. L’accord de 2015, signé par l’E3, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et l’Iran prévoyait d’importantes restrictions au programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée progressive des sanctions. En 2018, sous le premier mandat du président Donald Trump, les Etats-Unis avaient décidé de s’en retirer et avaient rétabli leurs propres sanctions. Téhéran s'était ensuite affranchie de certains engagements, en accélérant l’enrichissement d’uranium. L’Iran a enrichi de l’uranium au niveau élevé de 60%, selon l’AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d’une bombe atomique. © Agence France-Presse -
La bourse de New York termine sur des records dans l'attente des taux de la Fed
Washington - La Bourse de New York a terminé à de nouveaux sommets mardi, abordant avec optimisme la publication de plusieurs indicateurs d’inflation aux Etats-Unis susceptibles de donner de nouveaux indices sur la trajectoire monétaire privilégiée par la Réserve fédérale (Fed). Le Dow Jones a avancé de 0,43%, à 45.711,34 points, l’indice Nasdaq a pris 0,37% à 21.879,49 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,27% à 6,512,61 points. «Le groupe des mégacapitalisations a joué un rôle moteur en contribuant à soutenir les principaux indices», souligne auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com. Nvidia a ainsi gagné 1,46%, Alphabet (Google) 2,39% et Amazon a avancé de 1,02%. Globalement, les investisseurs sont «dans l’expectative des données sur l’inflation, avec l’indice des prix à la production (PPI) qui sera publié mercredi, puis jeudi avec l’indice des prix à la consommation (CPI)», relève Patrick O’Hare. «Les acteurs du marché s’attendent non seulement à ce que la Fed abaisse ses taux en septembre, mais aussi en octobre et en décembre», note l’analyste. Selon l’analyste, les données sur l’inflation donneront par conséquent «une base pour réévaluer la probabilité de ces baisses de taux». La banque centrale des Etats-Unis est investie d’un double mandat pour le pays, consistant à la fois à surveiller le marché de l’emploi et à maintenir l’inflation proche de 2% sur le long terme. Toutefois, prévient M. O’Hare, «il semble que les marchés financiers se concentrent davantage sur l’affaiblissement du marché du travail que sur les données d’inflation pour le moment». Mardi, ils ont gardé un oeil sur la forte révision à la baisse des chiffres de l’emploi américain entre avril 2024 et mars 2025, sans pour autant y réagir négativement. Selon le Bureau des statistiques du travail (BLS), les entreprises américaines ont au final créé 911.000 emplois de moins sur l’ensemble de l’année fiscale 2024-2025, soit quasiment deux fois moins que ce qui avait été rapporté initialement. «Pour ce marché, les mauvaises nouvelles économiques sont synonymes de bonnes nouvelles en matière de baisse des taux», résume Patrick O’Hare. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se tendait par rapport à la clôture lundi, à 4,08% contre 4,04%. Côté entreprises, Apple (-1,48% à 234,35 dollars) a souffert de la présentation de sa nouvelle gamme d’iPhone 17. L’entreprise a présenté un modèle «Air» ultrafin, a promis des progrès sur l’autonomie et les objectifs photographiques, mais n’a pas annoncé d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA). La firme de Cupertino (Californie) a aussi annoncé que les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme. La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance («cloud computing») CoreWeave a bondi de 7,13% à 100,22 dollars après avoir annoncé le lancement d’un fonds de capital-risque dédié aux investissements dans l’IA. Le spécialiste néerlandais des infrastructures et services IA Nebius (+49,42% à 95,72 dollars) s’est envolé à l’annonce d’un partenariat avec Microsoft. Nebius dédira une partie des ressources de son nouveau data center au géant américain de l’informatique. Nasdaq © Agence France-Presse