
Près de la moitié du «Panel Allocation» s’allège en actions
Alors que la crise grecque prend davantage d’ampleur de jour en jour, les membres du «Panel Allocation» font preuve de plus de prudence sans pour autant manifester de fortes inquiétudes. Ainsi, la moitié des gestions ont conservé inchangée leur allocation, tandis que l’autre moitié a réduit le poids des actions dans les portefeuilles. Si State Street a réduit sa pondération sur les actions de 1 point, ING IM de 3 points, Natixis AM de 5 points et Groupama AM de 7 points, Robeco et Dexia n’ont pas hésité à abaisser leur poche actions, respectivement de 10 et 15 points.
Cet arbitrage s’est fait essentiellement au profit des obligations, un choix fait par les bureaux ayant réalisé les plus faibles variations (State Street, ING IM, Natixis AM et Groupama AM). En revanche, Dexia joue nettement la prudence en ouvrant de nouveau sa poche monétaire, avec 15% de cash. Pour sa part, Robeco Gestions préfère prendre d’autres paris en réallouant ses fonds des actions vers les actifs alternatifs, qui représentent désormais un quart de son portefeuille.
Seule exception à ce mouvement défensif, UFG-LFP s’est renforcé en actions de 5 points, y consacrant maintenant la moitié de son portefeuille. Un arbitrage réalisé au détriment des actifs alternatifs. Toutefois, malgré ce relèvement UFG-LFP est neutre sur les actions, alors que près de 60% des panélistes confirment leur surpondération sur cette classe d’actifs.
Si les gestions surpondèrent toujours les actions, elles ont réduit de 2 points leur poids dans le portefeuille global de 49% à 47%, et relevé leur part de cash de 3% à 5%, tout en restant neutre, soit un retour sur le niveau de mars dernier. En revanche, le Panel revient de sous-pondérer à neutre sur les obligations, en y consacrant 40% de son portefeuille. Enfin, les gestions surpondèrent toujours les actifs alternatifs, une poche qui offre plus de potentiel de hausse que les autres actifs.
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