Les perspectives économiques rendent probable l’objectif des 4.000 sur le CAC fin 2009

Olivier Lazar, président du directoire d’Olympia Capital Gestion
Bruno de Roulhac

L’Agefi: Anticipez-vous un rally de fin d’année et un retour sur les plus hauts de mi-octobre ?

Olivier Lazar : Les marchés ont très naturellement corrigé après la publication des résultats plutôt bons respectant à la lettre l’adage «sell on the news». En parallèle les intervenants ont craint de voir le G20 ou la Fed modifier la politique accommodante sur les liquidités et les taux. La situation actuelle autorise la mise en place d’opérations de carry trade – emprunt de dollar à taux quasiment nul et utilisation des capitaux pour acheter d’autres actifs – très porteuses pour les marchés d’actions et poussant le dollar à la baisse. La majeure partie des performances des fonds étant maintenant réalisée, les volumes de transaction vont baisser, augmentant ainsi la volatilité. Les marchés sont mécaniquement haussiers tant que le dollar est sous pression grâce à l’importance des liquidités réelles ou empruntées. Les entreprises n’ont pas déçu, et les perspectives macroéconomiques s’améliorent, rendant probable l’objectif des 4.000 sur le CAC fin 2009.

La sortie de récession vous incite-t-elle à être plus optimiste sur les perspectives bénéficiaires 2010 ?

La crise de 2008-2009 a montré à quel point les entreprises ont rapidement réagi en ajustant les capacités de production peut-être parfois même de manière excessive. Il ne peut y avoir de reprise générale des résultats sans que les équilibres ne soient complètement retrouvés. Financement de l’activité, reprise de la consommation, aide des Etats, sont autant de points encore à régler qui empêchent toute possibilité d’euphorie. Néanmoins, des gains de productivité très importants ont été réalisés laissant espérer un effet positif sur les bénéfices 2010.

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