
Les convertibles asiatiques ont fait jeu égal avec les actions sur quinze ans
A l’heure où nombre d’investisseurs retrouvent de l’appétit pour les marchés d’actions émergents, d’autres hésitent encore à s’exposer à cette classe d’actifs, eu égard à sa volatilité historique (plus de 26% de volatilité annualisée contre 20% pour les marchés d’actions européens sur trois ans). Il n’est donc pas inutile d’explorer les supports pouvant offrir une exposition à la dynamique de croissance des marchés émergents, tout en offrant un meilleur couple performance/risque.
C’est notamment le cas pour les marchés asiatiques, qui jouissent à la fois d’entreprises affichant des ratios d’endettement raisonnables et de perspectives de croissance élevées, avec l’avantage de bénéficier d’un marché d’obligations convertibles digne de ce nom. Or, en Asie, les convertibles font quasiment jeu égal avec les actions sur longue période : sur quinze ans, les premières affichent une progression en dollars de +163% alors que les actions asiatiques hors Japon font à peine mieux, avec une hausse de +185% (voir graphique). Le constat est d’autant plus intéressant que la volatilité des marchés de convertibles asiatiques est généralement proche de 12-15%, un niveau sensiblement inférieur à celui des marchés d’actions sous-jacents.
Le timing d’investissement paraît lui aussi attractif: les obligations convertibles asiatiques, à l’image de leurs «cousines» européennes, sont encore décotées. On peut aujourd’hui constituer un portefeuille équilibré affichant un rating moyen comparable à moyenne de l’univers d’investissement (BB+), assorti d’un rendement de près de 3,5% à 4%, d’une participation de 30 à 40% à la hausse des marchés d’actions de la région et d’un plancher obligataire théorique proche de 95% ! A méditer.
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