Le retard dans l’hydroélectricité coûte cher à la France

La Cour des Comptes a exhorté lundi le gouvernement à accélérer l’ouverture à la concurrence des concessions des installations hydroélectriques en France, estimant le manque à gagner pour les finances publiques à plusieurs centaines de millions d’euros. La Cour juge que les retards consentis par la France risquent «d’accréditer le sentiment que la France s’oppose à l’ouverture de son marché de la production d'électricité», en contravention avec la législation européenne. La France compte 400 barrages hydroélectriques en concession, dont 80% sont exploités par EDF et 12% par GDF-Suez. Dans un référé, la Cour déplore que, depuis qu’elle a été votée en 2006, une redevance sur les ventes d'électricité entrant en vigueur lors du renouvellement des concessions n’ait jamais été appliquée. Elle en estime le produit théorique à un peu plus de 520 millions d’euros annuellement, cette somme devant être partagée à parts égales entre l’Etat et les collectivités locales.

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