
Le portefeuille de logistique Pâris, changerait d’acquéreur
En juin, ces actifs industriels français ont été acquis par appel d’offres par Bridge Industrial, contraint de passer la main.

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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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Gaza-ville: sous les bombes, les Palestiniens fuient l'assaut israélien
Nousseirat - A bord de tracteurs, charrettes ou camionnettes surchargées, parfois même à pied, des Gazaouis affluent en flux continu par la grande route côtière dans le centre du territoire palestinien, fuyant la ville de Gaza, au nord, où Israël intensifie son assaut. «On a été déplacés de force sous des bombardements intensifs», témoigne Saeb al-Mobayed, venus du nord de la ville de Gaza. «Beaucoup de bâtiments ont été détruits», et «des mosquées près d’endroits abritant des déplacés ont également été visées, nous forçant à partir», ajoute-t-il. Les déplacés de ce nouvel exode de populations dans la bande de Gaza, ravagée par près de deux ans de guerre, laissent derrière eux un paysage de ruines, où des nuages de poussière s'élèvent au dessus de montagnes de décombres et d’immeubles détruits par les bombes israéliennes. L’armée a appelé mardi tous les habitants de Gaza-ville, le principal centre urbain du territoire, à en partir immédiatement vers le sud, avertissant qu’elle allait y frapper durement le mouvement palestinien Hamas. L’ONU estime qu’environ un million de personnes vivent dans la ville et ses alentours. Sur la route, défilent des véhicules souvent cabossés où s’entassent les passagers, et qui croulent sous des empilements de meubles, tables, chaises, et matelas. D’autres doivent se contenter de pousser à la main de lourdes charrettes, ou des vélos. «Qu’ils ouvrent les postes-frontières, qu’ils mettent fin à la guerre et qu’ils permettent à la vie de revenir à la normale, comme avant. Ça suffit», exhorte parmi ces déplacés Ahmed Shamlakh. L’armée israélienne affirme que ces Gazaouis trouveront nourriture, tentes et médicaments, dans une zone qu’elle qualifie d’"humanitaire» à Al-Mawasi, au sud. Mais selon le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, dans le centre et le sud du territoire il n’y a «pas d’abri, pas d’espace pour installer des tentes, pas de nourriture et pas d’eau potable» Et en près de deux ans de guerre, l’armée a souvent bombardé des zones déclarées «humanitaires» dans la bande de Gaza, affirmant y viser des combattants du Hamas. «Humiliation» Quasiment toute la population gazaouie a été déplacée au moins une fois depuis le début de l’offensive israélienne, lancée en représailles à une attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël, le 7 octobre 2023. A Gaza-ville, où des avions militaires ont largué des centaines de tracts ordonnant aux habitants d'évacuer, Khaled Khuwaiter n’en peut plus. «Je demande à Israël: où sommes nous censés aller ?», interpelle cet homme de 36 ans, qui a déja du fuir son quartier pilonné de Zeitoun. «Les bombardements sont partout, les gens meurent partout. Nous n’avons plus que Dieu, puisque le monde nous regarde nous faire massacrer et ne fait rien». «L'évacuation est une humiliation» s’indigne Mirvat Abu Muammar, 30 ans, également déjà déplacée avec son mari et leurs trois enfants, et qui dit manquer de tout. Avec sa famille, elle «attendra de voir». «Ca fait deux ans que nous n’avons pas eu un moment de répit ou de sommeil. Juste la mort, la destruction, et le désespoir». L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. D’après l’armée, 47 captifs restent retenus à Gaza dont 25 présumés morts, sur un total de 251 personnes enlevées ce jour là. L’offensive israélienne a fait au moins 64.605 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. © Agence France-Presse -
Immigration: les entrées irrégulières et les demandes d'asile baissent, et pourtant la pression reste très forte pour serrer la vis
Bruxelles - Moins d’entrées irrégulières, moins de demandes d’asile... Et pourtant, l’Europe subit toujours une pression très forte pour durcir sa politique migratoire, une dynamique qui se reflète dans les propositions en débat parmi les Vingt-Sept. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au cours de la première moitié de l’année, le nombre d’entrées irrégulières sur le territoire européen a chuté de 20% selon l’agence européenne de frontières Frontex. Elles ont dégringolé sur la route des Balkans et se concentrent désormais en Méditerranée. Les demandes d’asiles enregistrées dans les pays de l’Union européenne et ses voisins ont elles aussi reculé de 23% par rapport à la même période l’an dernier, selon des données publiées lundi. Face à la poussée de la droite et de l’extrême droite, l’Europe a pourtant rarement été sous une telle pression pour serrer la vis sur l’immigration. «Il y a au niveau politique ce sentiment qu’il faut répondre aux attentes des citoyens», note Camille Le Coz, directrice du centre de réflexion Migration Policy Institute Europe, évoquant la «montée de partis anti-migrants» partout sur le continent. Pour ces groupes politiques, la baisse du nombre d’arrivées est loin d'être suffisante. «Cela ne peut pas être le seul critère à prendre en compte», souligne, dans un entretien à l’AFP, l’eurodéputé du Rassemblement national et ancien patron de Frontex Fabrice Leggeri, plaidant pour qu’elle se conjugue avec une hausse significative des renvois. Moins de 20% des décisions d’expulsion de migrants sont actuellement suivies d’effets au sein de l’UE, une statistique régulièrement brandie par les partisans d’une ligne migratoire plus ferme. «Alléger la pression» Pressée à agir sur cette question, tout particulièrement par l’Allemagne, l’Autriche et les pays scandinaves, la Commission avance à marche forcée. Quelques mois seulement après l’adoption d’une loi titanesque sur la migration, qui doit entrer en vigueur en 2026, l’exécutif européen a mis trois propositions supplémentaires sur la table. Elles permettront «d’alléger la pression sur nos systèmes d’asile», a assuré lundi le commissaire chargé des questions migratoires, Magnus Brunner. Si elles venaient à être adoptées, les nouvelles propositions de la Commission permettraient aux Etats membres: - D’ouvrir des centres en dehors des frontières de l’UE pour y envoyer les migrants dont la demande d’asile aurait été rejetée, les fameux «hubs de retours». - De sanctionner plus durement les migrants qui refusent de quitter le territoire européen, via notamment des périodes de détention plus longues. - De renvoyer des migrants vers des pays dont ils ne sont pas originaires mais que l’Europe considère comme «sûrs». «Popcorn» Autant de mesures qualifiées de «cruelles» par la gauche et les associations de protection de migrants. Mais sur lesquelles les groupes de droite au Parlement et les Etats membres veulent avancer vite. Sous l’impulsion du Danemark, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, les Vingt-Sept ont déjà entamé l’examen de plusieurs de ces mesures, ont affirmé plusieurs sources à l’AFP. Ils espèrent adopter une position commune d’ici la fin de l’année, malgré des réticences exprimées notamment par l’Espagne, l’Irlande et le Portugal sur les questions de respect des droits humains. L’objectif est d’entamer des négociations en début d’année prochaine avec le Parlement, théâtre de tractations très difficiles, notamment sur la question des «hubs de retour», selon plusieurs eurodéputés qui y prennent part. Des discussions extrêmement périlleuses sont par ailleurs en cours entre les Etats membres et la Commission sur une nouvelle répartition des demandeurs d’asile sur le continent. L’idée est d’identifier quels sont les pays de l’UE les plus confrontés à une «pression migratoire». Et de déterminer, sur cette base, combien de migrants les autres Etats membres sont prêts à «relocaliser» sur leur sol, ou quelle aide financière ils sont prêts à leur verser. L’exécutif européen doit présenter sa copie aux Vingt-Sept le 15 octobre. «Préparez le popcorn», glisse un fonctionnaire européen, prédisant des négociations extrêmement «sensibles». Camille CAMDESSUS © Agence France-Presse