
La Financière Responsable renforce son équipe commerciale
La Financière Responsable vient de recruter Arielle Cressent au poste de responsable de la clientèle. L’ancienne responsable des investissements du groupe IRCEM devient également membre du comité de direction de la Financière Responsable. Elle aura pour objectif de développer la clientèle institutionnelle et privée.
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Aberdeen va perdre 20 milliards de livres d’actifs gérés pour Phoenix
Phoenix va réinternaliser 20 milliards de livres d’actifs actuellement gérés par Aberdeen, a-t-il annoncé lors de la publication de ses résultats le 8 septembre. Actuellement, 5 milliards de livres sur les 39 milliards d’actifs du portefeuille d’annuities du groupe britannique sont gérés en interne. Il s’apprête à y ajouter 20 milliards de livres environ. Il s’agit d’une évolution dans la gestion des actifs annuities de Phoenix, en vue de réduire les coûts. Le groupe précise toutefois n’avoir aucune intention de devenir une société de gestion à part entière, ni de gérer des actifs externes. -
BDL Capital Management ouvre sa gestion actions aux particuliers
La société de gestion institutionnelle lance BDL Club Invest, qui offre un accès direct et 100 % digital à sa gestion en actions. -
BlackRock va gérer 80 milliards de dollars pour Citi
Le géant américain de la gestion d’actifs va s’occuper de milliers de clients de Citi Wealth. Des salariés de l'entité devraient rejoindre BlackRock. -
M&G investit 300 millions de dollars dans le label musical Seeker Music
Seeker est une société privée détenue à 100 % par M&G, dont le portefeuille d'actifs immatériels est géré par son activité de marchés privés aux 90 milliards d’euros sous gestion. -
Nikko AM devient officiellement Amova AM
Le changement de nom avait été annoncé il y a un an environ. La société de gestion japonaise Nikko Asset Management est devenue officiellement ce 1er septembre Amova Asset Management. Elle dévoile également un nouveau logo et de nouvelles couleurs. La société, fondée en 1985, dit vouloir se positionner de façon à se développer davantage à l’international. -
Gestion d’actifs : ce qu’il faut retenir du mois d’août
L’Agefi a compilé pour vous les (rares) faits marquants de ce mois d’août afin d’être au point pour la rentrée.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Xtrackers lance un ETF sur la défense
L’ETF de DWS cible aussi la cybersécurité et l’espace.
Les plus lus
- L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
- WisdomTree met au point un ETF sur l’informatique quantique
- BlackRock perd un mandat de 14,3 milliards d’euros du néerlandais PFZW
- Fidelity International lance le premier ETF semi-transparent européen
- M&G renoue avec la collecte nette au premier semestre 2025
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Hong Kong: le sort du magnat des médias Jimmy Lai, emprisonné, inquiète en raison de sa santé fragile
Washington - S’il mourait en prison, le magnat des médias pro-démocratie de Hong Kong, Jimmy Lai, deviendrait un porte-parole plus puissant encore de la liberté, selon son fils Sebastien Lai, interrogé par l’AFP lors d’un passage à Washington. «C’est horrible pour moi de dire cela, mais si mon père mourait en prison, il deviendrait en réalité un symbole encore plus fort pour la liberté, un martyr de ses convictions», a estimé Sebastien Lai, en visite à Washington pour rencontrer des responsables et parlementaires américains et réclamer une plus forte pression internationale sur Pékin. Accusé de sédition et de collusion avec des forces étrangères lors des manifestations prodémocratie de 2019 dont il a été une figure clé, Jimmy Lai, 77 ans, est emprisonné depuis décembre 2020. Jugé pour atteinte à la sécurité nationale lors d’un procès fleuve entamé en décembre 2023, il encourt une peine pouvant aller jusqu'à la perpétuité. Il a plaidé non coupable. Le jugement, mis en délibéré, sera annoncé «en temps utile», a indiqué fin août une juge du tribunal de Hong Kong. Selon Sebastien Lai, la libération de son père serait dans l’intérêt même des autorités chinoises. «Comme on l’a vu avec beaucoup de dissidents, une fois libérés, ils perdent une grande partie de leur supposé pouvoir», a-t-il fait remarquer. Fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd’hui interdit, Jimmy Lai est accusé d’avoir demandé à des gouvernements occidentaux qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong, après la répression du mouvement pro-démocratie. Il est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans des éditoriaux signés de son nom. Ces deux infractions sont sévèrement réprimées par la loi. La première en vertu de celle sur la sécurité nationale, adoptée après les manifestations parfois violentes de 2019 dans l’ex-colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997. L’autre selon une loi datant de l'ère coloniale. La santé du militant s’est nettement détériorée en prison. Diabétique, il souffre d’insuffisance cardiaque et ne reçoit que des soins médicaux limités. Il a été maintenu à l’isolement dans une cellule étouffante, sans climatisation. Pour Sebastien Lai, les pays occidentaux comme la France devraient convaincre la Chine qu’il y aurait «des conséquences très concrètes» pour Hong Kong si son père devait mourir en prison. Il a salué le soutien de l’Allemagne et du Royaume-Uni, où il réside aujourd’hui et dont son père Jimmy a acquis la nationalité en 1994. «On ne peut pas vraiment faire beaucoup plus que de donner la citoyenneté à quelqu’un», a-t-il fait valoir. Quant au président américain Donald Trump, il a promis pendant sa campagne de «sortir de là» le militant hongkongais. «Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver», a réaffirmé le président américain le 14 août sur Fox News, précisant avoir mentionné le dossier auprès du numéro un chinois Xi Jinping. Shaun TANDON © Agence France-Presse -
Festival international du film de Toronto: le monde du cinéma s'affronte autour d'un documentaire israélien sur le 7-Octobre
Toronto - Un documentaire sur un ancien militaire israélien, qui doit être présenté en avant-première au festival du film de Toronto après avoir initialement été retiré du programme, cristallise les profondes divisions d’Hollywood sur le conflit à Gaza. «The Road Between Us: The Ultimate Rescue» retrace comment le général israélien à la retraite Noam Tibon a sauvé sa famille et d’autres personnes lors des attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Il sera projeté mercredi au plus grand festival de cinéma d’Amérique du Nord. Le film, produit au Canada, utilise notamment des images de caméras corporelles du Hamas lors des attaques qui ont fait 1.219 morts en Israël, principalement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les données officielles. Les organisateurs avaient initialement évoqué le manque de «clarté juridique» autour de ces images pour retirer le film de la programmation, le mois dernier. Avant de le réintégrer face aux multiples accusations de censure. Plus de 1.000 personnalités de l’industrie du divertissement, dont Amy Schumer et Debra Messing, avaient signé une pétition accusant le festival de réduire les voix juives aux silences. Et ce week-end, le réalisateur Barry Avrich a balayé ce prétendu problème juridique. «Pour autant que je sache, le Hamas ne dispose pas d’un organe de gestion des droits d’auteur», a-t-il ironisé dans une table ronde. Dans un communiqué, les organisateurs du festival ont finalement déclaré avoir trouvé «une solution pour satisfaire les importantes préoccupations en matière de sécurité, de légalité et de programmation», tout en s’excusant pour «la douleur et la frustration» provoquées par leur réponse initiale. Hollywood opposé "à lui-même» Barry Avrich a salué, sur le site spécialisé Deadline, la «réaction de la communauté cinématographique de Hollywood». Le sujet est pourtant loin d’y faire l’unanimité. Dans une tribune publiée lundi dans le New York Times, la vétéran du divertissement Sharon Waxman a estimé que la guerre à Gaza déclenchée par Israël après le 7-Octobre «oppose Hollywood à lui-même». Pour une industrie à la fois progressiste et influencée par un puissant lobby pro-israélien, la question «reste un sujet explosif, avec des convictions profondes et exacerbées» de part et d’autre, écrit-elle. Lundi également, plus de 1.500 acteurs et professionnels du cinéma, dont Olivia Colman et Mark Ruffalo, se sont engagés dans une lettre ouverte à ne pas travailler avec des organisations cinématographiques israéliennes, qu’ils ont accusées d'être «impliquées dans un génocide» à Gaza. La guerre déclenchée par Israël sur le territoire palestinien après les attaques sans précédent du Hamas a tué près de 65.000 personnes à Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé dirigé par le gouvernement du Hamas, considérés comme fiables par les Nations unies. «Une famille, pas un pays» Avant la première mercredi de «The Road Between Us» et d'éventuelles manifestations, le réalisateur a déclaré à Deadline vouloir faire appel à sa propre équipe de sécurité pour compléter celle du festival. La police de Toronto a fait état à l’AFP d’une «forte présence» sur les lieux du festival, sans autre précision. Le documentaire raconte comment le général Tibon a «voyagé de Tel Aviv au kibboutz Nahal Oz pour tenter de sauver son fils», journaliste de renom, ainsi que d’autres membres de sa famille. Il s’appuie sur des interviews inédites, des images de caméras de sécurité du kibboutz et des caméras portées par des combattants du Hamas. Et il a été monté selon les codes des «thrillers», son auteur qualifiant même le soldat comme un héros du monde réel rappelant le film d’action «Taken», avec Liam Neeson. «On le regarde comme un homme qui finalement, ce jour-là, a montré du leadership», estime Barry Avrich. Mais «ce n’est pas vraiment un film politique. Il est enveloppé dans le drapeau d’une famille, pas d’un pays», a-t-il assuré au Hollywood Reporter. Une précision qui pourrait avoir échappé au microcosme hollywoodien. Andrew MARSZAL and Ben SIMON © Agence France-Presse -
Alzheimer: pour l'heure, sceptique, la HAS refuse le remboursement du Leqembi
Paris - Le Leqembi, un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer, ne sera pas remboursé dans l’immédiat en France. Sa Haute autorité de santé (HAS) se montre sceptique, évoquant des effets secondaires bien trop lourds au regard de bénéfices insignifiants. «L’accès précoce à Leqembi n’a pas été retenu», a résumé Pierre Cochat, président de la commission de la transparence de la HAS, à l’occasion d’un avis rendu mardi par l’institution et très attendu par les spécialistes de la maladie d’Alzheimer, la plus courante des démences avec des dizaines de millions de malades dans le monde. Le Leqembi (lécanémab), développé par les laboratoires Biogen et Eisai, est l’un des principaux espoirs auxquels s’accrochent les associations de patients et de proches, ainsi qu’un traitement au fonctionnement semblable, le Kisunla (donanémab) d’Eli Lilly. Lors de leurs essais cliniques, ces médicaments ont permis de ralentir légèrement le déclin de patients dont la maladie commençait. Nombre de spécialistes y voient donc une avancée majeure, alors que la recherche de médicaments anti-Alzheimer patine depuis des décennies. Mais d’autres regrettent un espoir illusoire, estimant que les bénéfices observés sont si maigres qu’ils ne font pas de différence pour les patients, d’autant que des effets graves et parfois mortels - hémorragies et œdèmes cérébraux - sont clairement avérés. Vive controverse Selon ces sceptiques, la faible efficacité de ces médicaments signifie que la recherche se concentre depuis trop longtemps sur une piste inadéquate, suivie par Leqembi comme Kisunla: chercher à limiter la formation de plaques de protéines dites amyloïdes dans le cerveau des malades. La HAS, dont les avis sont consultatifs mais généralement suivis par le gouvernement, s’exprime donc à un moment où la controverse reste vive et où d’autres autorités sanitaires se sont déjà prononcées. Les Etats-Unis ont déjà approuvé ces traitements et l’Union européenne (UE) a fait de même. Mais, après avoir initialement refusé son feu vert, celle-ci n’a finalement donné son approbation qu’au printemps dernier, la restreignant aux patients les moins à risque d’effets graves. Surtout, autorisation ne veut pas dire remboursement, et ce alors que ces médicaments ont un coût élevé: ils coûtent plusieurs dizaines de milliers de dollars par an aux Etats-Unis. Signe que la distinction est importante, le Royaume-Uni a déçu les associations en autorisant ces traitements sur le principe, mais sans valider leur remboursement. C’est sur ce dernier point que la HAS devait se prononcer et, plus spécifiquement, sur le bien-fondé d’un «accès précoce». Celui-ci signifie que le médicament peut, dès maintenant, être remboursé à un prix fixé par son fabricant. Cela permet de ne pas attendre la procédure normale. L’intérêt est pour les patients de disposer d’un traitement innovant, et pour le laboratoire de vite commercialiser son médicament. Bénéfices «très insuffisants» Ce ne sera pas le cas pour le Leqembi. La HAS conclut, au vu des études fournies par les laboratoires, que rien ne justifie d’accorder un tel traitement de faveur. «On sait bien à quel point tout le monde avait beaucoup d’espoir», a reconnu M. Cochat. Mais il met en regard des bénéfices «très insuffisants par rapport à ce qu’on attendait» avec «des effets secondaires qui ne sont pas faibles du tout». Cela ne remet pas en cause la possibilité que le Leqembi soit un jour remboursé en France. La HAS, qui se prononcera d’ici à quelques mois sur l’opportunité d’une procédure normale, assure que rien n’est exclu. Mais «c’est évident qu’on ne peut pas s’attendre à une évaluation mirobolante», a prévenu M. Cochat. Au sein du monde médical, cette décision a suscité des réactions contrastés, entre convaincus et sceptiques du Leqembi. «Il y a quand même une déception», admet auprès de l’AFP le chercheur Bruno Dubois, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), appelant à ne pas négliger l’intérêt de «quelques mois en plus à pouvoir parler à ses petits-enfants ou aller au théâtre». Au contraire, «c’est la meilleure décision pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et leurs familles», assure à l’AFP le psychiatre britannique Rob Howard, spécialiste du grand âge à l’University College de Londres, selon qui des données plus récentes confirment que Leqembi et Kisunla «ne modifient pas réellement la maladie». Julien DURY © Agence France-Presse