
La contraction de l'économie dans la zone euro s’accentue

La contraction de l'économie de la zone euro s’est encore accentuée ce mois-ci, au vu des premiers résultats des enquêtes Markit auprès des directeurs d’achats du secteur privé. Markit, qui a réalisé l’essentiel des enquêtes avant l’annonce du plan d’aide à Chypre, estime que les enquêtes définitives début avril pourraient être encore plus mauvais. L’indice «flash» composite des directeurs d’achat dans les services et l’industrie est tombé à 46,5 en mars après 47,9 en février. Selon Markit, ces données suggèrent une contraction de 0,3% du PIB de la zone euro au premier trimestre. C’est plus pessimiste que la contraction de 0,1% anticipée en moyenne par une soixantaine d'économistes interrogés la semaine dernière par Reuters, qui tablaient aussi sur une timide sortie de récession (+0,1%) au deuxième trimestre grâce à l’Allemagne. Les enquêtes suggèrent cependant que l’Allemagne montre aussi des signes d’essoufflement. L’indice composite «flash» y a baissé à 51 en mars, après 53,3 en février, tout en se maintenant au-dessus de la barre des 50 pour le quatrième mois d’affilée. Les enquêtes soulignent aussi la divergence persistance entre l’Allemagne et la France, où l’activité s’est contractée à un rythme sans précédent depuis mars 2009, il y a quatre ans, au vu des PMI, sous l’impact d’une forte dégradation du secteur des services. L’indice composite «flash» a reculé à 42,1 en France après 43,1 en février.
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