
La Banque Bénédict Hentsch devient Geneva Swiss Bank
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Le directeur général de CVC envisagerait de quitter ses fonctions dans les deux prochaines années
Son successeur serait trouvé en interne. -
La France se rapproche dangereusement du clan des mauvais payeurs du Sud
Dans son étude sur les retards de paiement en entreprises, le cabinet Altares pointe le mauvais classement de l'Hexagone qui connaît la plus forte dégradation en Europe. Pourtant des solutions existent, à commencer par celle de changer d'état d'esprit et d'afficher les bons payeurs, estime le directeur des études. -
Le FEI engage 30 millions d'euros dans un fonds de dette dédié au secteur de la défense
Le véhicule, géré par Sienna Investment Managers, vise une taille cible de 500 millions d’euros à 1 milliard d'euros d'ici 2026
Sujets d'actualité
ETF à la Une

BlackRock lance le premier ETF adossé à la méthodologie MSCI World sur la neutralité géographique et sectorielle
Premier fonds listé à commercialiser cette méthodologie MSCI World, l'ETF iShares MSCI World Sector & Country Neutral Equal Weight Ucits vise, selon la société de gestion, un meilleur accès aux entreprises potentiellement sous-évaluées.
Les plus lus
- Nicolas Namias assure que le projet de fusion des gestions d’actifs de BPCE et Generali se poursuit
- Eramet subit deux revers en Indonésie
- Jean-Baptiste Tricot (Axa) : « Nous continuerons à travailler avec Axa IM dans les mêmes conditions »
- Le fonds de pension néerlandais PFZW poursuit la rotation drastique de ses gérants
- CNP Assurances pourrait céder trois immeubles dans le centre de Paris
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Journée de grève: Bruno Retailleau annonce qu'un «sabotage» a été déjoué dans le Morbihan
Paris - Une tentative de sabotage sur le réseau d’eau dans le Morbihan a été déjouée et «des points de blocage débloqués» en région parisienne, a annoncé jeudi Bruno Retailleau, promettant d'être «intraitable» en cas de débordements lors de la journée de grève du 18 septembre. «Dans le Morbihan, il y a eu une tentative de sabotage sur un réseau d’eau, il y a une vanne qui était fermée», a expliqué le ministre démissionnaire de l’Intérieur à la presse lors d’un déplacement porte d’Orléans. «On a eu des tentatives de blocages sur Paris. Autour de Paris, c’est des dépôts de bus à Aubervilliers, par exemple, à Saint-Denis. On a déjà débloqué un certain nombre de blocages. D’autres tentatives sont en cours, elles subiront le même sort: nous débloquerons les dépôts partout en France», a encore assuré Bruno Retailleau. Entre 5 et 8.000 «individus dangereux» «venus mettre le désordre» sont attendus lors de cette journée de mobilisation à travers la France, où jusqu'à 900.000 personnes pourraient descendre dans la rue, une première depuis le mouvement contre les retraites de 2023, qui avait régulièrement réuni un million de manifestants. «La consigne est très très claire: dès qu’il y a le moindre dérapage, il faut que les forces de l’ordre aillent au contact pour interpeller, pour remettre les individus à la justice. La consigne, elle est simple. C’est de ne supporter aucun blocage quand il y a blocage, c’est de ne supporter aucun blocage. Quand il y a blocage, on débloque», a poursuivi le ministre de l’Intérieur. «Nous serons intraitables.» Environ 80.000 policiers et gendarmes sont mobilisés sur l’ensemble du territoire, appuyés par vingt-quatre Centaures (dont huit à Paris), les véhicules blindés de la gendarmerie, et dix engins lanceurs d’eau (deux à Paris). Les points d’attention pour les forces de l’ordre restent, comme lors du mouvement «Bloquons Tout» du 10 septembre, les villes de Rennes, Nantes, Toulouse, Dijon, Lyon, Montpellier ou encore Bordeaux. Les organisations syndicales appellent à faire grève et à manifester pour contester des mesures budgétaires qualifiées de «brutales» annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu n’a pour l’heure pas écartées. © Agence France-Presse -
Etats-Unis: l'expulsion de l'étudiant pro-palestinien Mahmoud Khalil ordonnée par une juge
Washington - Une juge américaine a ordonné l’expulsion du militant pro-palestinien Mahmoud Khalil vers l’Algérie ou la Syrie, selon un arrêt rendu public mercredi. Cette décision est susceptible d’appel. Le leader du mouvement de contestation pro-palestinienne de l’université Columbia, à New York, devra «être expulsé des Etats-Unis vers l’Algérie, ou à défaut vers la Syrie» en raison d’une irrégularité dans sa demande de titre de séjour, a statué une juge de Louisiane, Jamee Comans, dans un arrêt prononcé le 12 septembre. Né en Syrie de parents palestiniens et titulaire d’une carte de résident américain, Mahmoud Khalil avait été arrêté le 8 mars à New York par la police fédérale des frontières (ICE) et incarcéré en Louisiane. Il avait été libéré le 21 juin, mais sa procédure d’expulsion était toujours en cours. Devenu le symbole de la volonté du président américain Donald Trump de museler le mouvement de soutien à la Palestine sur les campus, Mahmoud Khalil a été accusé par l’administration Trump d'être un «soutien du Hamas». Fraîchement diplômé de Columbia et marié à une dentiste née au Michigan, qui a donné naissance à leur fils alors qu’il était en détention, Mahmoud Khalil dispose d’une carte verte de résident permanent. Dans son arrêt, la juge estime que les irrégularités reprochées à M. Khalil dans sa demande de titre de séjour ne relevaient pas d’un oubli provenant d’une personne «mal informée ou insuffisamment éduquée», mais d’une démarche visant à «présenter délibérément de manière inexacte des faits». Dans une déclaration à l’Union américaine pour les libertés civiles (Aclu), M. Khalil a réagi à son ordre d’expulsion en estimant qu’"il n’est pas surprenant que l’administration Trump continue d’adopter des mesures de rétorsion à mon encontre parce que j’exerce ma liberté d’expression». © Agence France-Presse -
«Un tournant»: les pêcheurs français se réunissent à Boulogne-sur-Mer pour débattre de l'avenir de la filière
Boulogne-sur-Mer - Renouveler la flotte et gérer durablement la ressource: c’est à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), premier port de pêche français, que les professionnels du secteur se réunissent jeudi et vendredi pour débattre de l’avenir de la filière, encore meurtrie par le Brexit. «On est à un tournant pour la pêche française», estime Olivier Le Nézet, président du Comité national des pêches. Il martèle que le secteur, chahuté par le Brexit, la fermeture temporaire du Golfe de Gascogne pour lutter contre les captures accidentelles de dauphins et la restriction redoutée des espaces dédiés à la pêche, a «besoin de stabilité». La quinzième édition de ces assises, organisées par Ouest-France et Le Marin, n’offrira sans doute pas la «visibilité» réclamée par le secteur alors que la réforme de la politique commune de la pêche (PCP européenne) doit aboutir en 2026, en cette période de «réserve» politique. La venue de la ministre démissionnaire chargée de la Mer, Agnès Pannier-Runacher, restait incertaine à la veille de l'événement. Corsaires à l’occasion La France, deuxième producteur européen de produits de la pêche en 2023 (derrière l’Espagne), est un géant fragilisé: une flotte vieillissante, avec des navires d’une moyenne d'âge de 30 ans, difficile à décarboner et peu à même d’attirer de jeunes recrues. Au rang des priorités figurent donc les modalités de renouvellement de la flotte. Une des difficultés réside dans les règles européennes qui ne permettent pas d’acquérir de nouveaux navires plus puissants, au motif que l’augmentation de la puissance (jauge) risquerait d’augmenter les captures de poissons. Une «absurdité» pour les pêcheurs, qui rappellent être soumis à des quotas, et aussi pour de nombreux États côtiers, qui à l’instar de la France, voudraient voir modifier le mode de calcul de la jauge, qui ne distingue pas les espaces à bord utiles à l’effort de pêche de ceux liés au confort des marins ou au traitement des poissons. Une série de tables rondes, réunissant scientifiques, élus locaux et professionnels, permettront de balayer les crises du secteur et de réfléchir à des solutions. Comme le reste de la flotte française, Boulogne-sur-Mer a vu son nombre de navires refluer mais affiche de beaux résultats: en 2024, les ventes locales ont été record en criée, avec 93 millions d’euros (+4%) et des volumes en hausse. Dans cette ville bâtie à flanc de falaise par des marins qui étaient encore occasionnellement corsaires il y a trois siècles, la concurrence dans la Manche, en premier lieu avec le voisin anglais, est une vieille histoire. Et une source perpétuelle d’inquiétude. Après le Brexit, c’est la pêche bretonne qui a perdu le plus de navires, envoyés à la casse faute de pouvoir travailler dans les eaux britanniques, mais les pêcheurs des Hauts-de-France redoutent la restriction de leurs zones de pêche. En mai dernier, ils avaient accueilli avec «soulagement» la prolongation jusqu’en 2038 d’un accord leur permettant de continuer à pêcher dans les eaux britanniques. Mais l’enthousiasme est vite retombé. «On a de la visibilité dans le temps, c’est vrai. Mais cet accord est une coquille vide, parce que les Britanniques ont entre-temps annoncé la création de 43 nouvelles aires marines protégées (AMP) dans des zones où nos navires travaillent», explique à l’AFP Olivier Le Nézet. Cabillaud disparu Au ministère, on tempère, soulignant que la phase de délimitation des AMP n’est pas encore achevée, et on plaide pour une «approche au cas par cas», prenant en compte les spécificités des écosystèmes et des techniques de pêche avant de décider de restrictions. La technique la plus décriée est le chalutage de fond, avec ses filets traînés sur le fond de la mer, dénoncé comme «destructeur». L’ONG Bloom a même attaqué l’Etat français en justice début juillet, exigeant son interdiction totale, en premier lieu dans les AMP. En juin, le gouvernement français avait annoncé un renforcement des AMP, avec une limitation du chalutage de fond sur 4% des eaux hexagonales d’ici fin 2026. Entre surpêche et réchauffement des eaux, la ressource halieutique s’amenuise: au large de Boulogne, le cabillaud a aujourd’hui disparu et le maquereau se raréfie, laissant place à la sardine. Sofia BOUDERBALA © Agence France-Presse