
Inflows of EUR11.1bn for Amundi for January-March
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Carole Besnard prend la tête des finances de Geodis
Elle succède à David-Olivier Tarac, appelé à la tête de la toute nouvelle direction Intelligence artificielle du transporteur et logisticien. -
Lupus alpha recrute Simona Firescu pour la France
L’ex collaboratrice de Natixis, spécialiste de la distribution, rejoint le gestionnaire d’actifs allemand pour développer sur le territoire français les ventes wholesale. -
Jupiter AM accueillera comme CIO l’ancien directeur des investissements de Royal London AM
La société de gestion britannique Jupiter Asset Management a nommé Piers Hillier en qualité de directeur des investissements. Il prendra ses fonctions à compter de février 2026. -
UBS AM lance des ETF obligataires
UBS Asset Managemnet vient de lancer les ETF UBS EUR Treasury Yield Plus UCITS et UBS USD Treasury Yield Plus UCITS. Ils visent à surperformer leurs indices Bloomberg Treasury respectifs en ciblant un spread ajusté aux options (OAS) plus élevé, tout en maintenant un alignement étroit sur la duration, la qualité de crédit et l’exposition pays. -
Le sentiment des investisseurs allemands se stabilise en septembre après la chute d’août
Les indicateurs de l’institut Zew perçoivent un frémissement d’optimisme concernant les perspectives économiques de toutes les zones couvertes. La perception de la situation, elle, bégaie. -
Anglo American et Codelco bouclent un gros accord dans le cuivre au Chili
La création d’une coentreprise pour exploiter deux gisements adjacents devrait déboucher sur une création de valeur de 5 milliards de dollars à moyen terme.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

Kraken étend son offre de trading actions et ETF à l'Union européenne
La plateforme d'échange de cryptomonnaies se lance dans le trading d’actions américaines et ETF, via des jetons xStocks de la blockchain Solana.
Les plus lus
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Valérie Baudson : «Amundi n'a pas besoin d'acquisition pour croître»
- En deux ans, les ETF «datés» ont réussi à se faire une place en Europe
- New York Life réunit son actif général et sa gestion d’actifs
- L’Union européenne cherche la clé d’une épargne retraite commune
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
L'union fait la force
Laurent Favre, président du Club économique franco-allemand : « Inutile de nous poser en victimes de l'Europe ! »
A la tête d'OPmobility et président du Club économique franco-allemand (CEFA), Laurent Favre souligne le rôle moteur de ce tandem de pays -
Gaza : Israël accusé de "génocide" par une commission mandatée par l’ONU
Genève - Pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU a accusé mardi Israël de commettre un «génocide» à Gaza depuis octobre 2023 avec l’intention de «détruire» les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre et d’autres responsables israéliens. La commission, qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, est arrivée "à la conclusion qu’un génocide se produit à Gaza et continue de se produire» dans ce territoire palestinien, a déclaré à l’AFP sa présidente, Navi Pillay. C’est la première fois qu’une commission d’enquête mandatée par l’ONU accuse Israël de «génocide». Selon Mme Pillay, le rapport devrait «inciter les hauts dirigeants de l’ONU» à en faire autant. Après la publication du rapport, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a indiqué voir des «preuves grandissantes» d’un «génocide» à Gaza. Israël a «rejeté catégoriquement» ce «rapport biaisé et mensonger» et appelle à la «dissolution immédiate» de cette commission mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Chris Sidoti, l’un des trois commissaires, a balayé en conférence de presse les réponses israéliennes, affirmant qu’elles semblaient sorties de «ChatGPT» : «Ils disent toujours la même chose» et n’apportent «jamais de preuves». Selon la commission, les autorités et forces de sécurité israéliennes ont commis «quatre des cinq actes génocidaires» définis par la Convention de 1948 sur le génocide. A savoir: «meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe». «Peuple israélien trahi» Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient «incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n’avaient) pas pris de mesures» pour les en empêcher. «La population israélienne a été trahie par son gouvernement (...) qui poursuit depuis deux ans cette guerre génocidaire», a affirmé M. Sidoti. «Le traumatisme» du 7-Octobre a été «manipulé par Netanyahu et ses acolytes», a-t-il dit. La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP. Depuis, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré de détruire le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza. La campagne de représailles militaires dans le territoire palestinien a fait près de 65.000 morts, selon des données du ministère de la Santé de la bande de Gaza, des données jugées fiables par l’ONU. «Il existe une intention de détruire les Palestiniens à Gaza», a relevé Mme Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda et juge à la Cour pénale internationale (CPI). Les plus hauts dirigeants israéliens «ont orchestré une campagne génocidaire», a ajouté la Sud-Africaine de 83 ans, ancienne Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. «Complicité» La commission n’est pas une instance juridique mais ses rapports peuvent accroître la pression diplomatique et servent à recueillir des preuves que les tribunaux peuvent utiliser. Mme Pillay a expliqué la commission a l’obligation de partager ses informations avec les institutions judiciaires, qu’elles soient nationales ou internationales. Elle a appelé les États membres à «agir maintenant» car «il n’est pas nécessaire d’attendre que la Cour internationale de Justice déclare un génocide». «Lorsque des signes et des preuves manifestes de génocide apparaissent, l’absence d’action pour y mettre fin équivaut à une complicité», a-t-elle averti. Depuis le début de la guerre, Israël a été accusé à plusieurs reprises de commettre un génocide à Gaza, par diverses ONG, des experts indépendants de l’ONU, et jusque devant la justice internationale, à l’initiative de l’Afrique du Sud. Les autorités israéliennes rejettent vigoureusement ces accusations. A La Haye, la Cour internationale de justice (CIJ) avait sommé Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide. Quatre mois après, le procureur de la CPI avait demandé que des mandats d’arrêt soient délivrés à l’encontre de MM. Netanyahu et Gallant, soupçonnés de crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Agnès PEDRERO © Agence France-Presse -
Gaza sous les bombes : offensive israélienne majeure, drames humains et scènes de ruines
Gaza - «Nous avons sorti des enfants déchiquetés», lance Abou Abed Zaqout devant les décombres d’un immeuble qui a été frappé dans la nuit à Gaza-ville, où l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive majeure. Au matin, il tente avec d’autres hommes de retrouver d'éventuels survivants ou les dépouilles des personnes qui se trouvaient dans ce bâtiment avant qu’il soit visé par une frappe aérienne israélienne, selon son récit. La Défense civile de Gaza, qui dispense les premiers secours dans le territoire palestinien, a indiqué à l’AFP avoir découvert 12 corps après huit heures d’opérations de recherche sur ce site. Interrogée sur ce bombardement dans le quartier d’al-Tuffah, dans le nord-est de la ville, l’armée israélienne a dit qu’elle se renseignait. «Il y avait environ 50 personnes à l’intérieur, dont des femmes et des enfants, je ne sais pas pourquoi ils ont été bombardés», a indiqué Abou Abed Zaqout, avec émotion. Alors que des hommes peinent à extraire un corps d’un tas de morceaux de béton, le bourdonnement des drones israéliens ne cesse pas. «Notre mort est proche, comme celle des autres habitants», commente une voisine, Mayssa Abou Jamaa, 38 ans, qui raconte que ses enfants ont été réveillés en pleine nuit, «terrifiés» par le bombardement. «Des cris sous les décombres» L’armée israélienne a intensifié son offensive dans la ville de Gaza ces dernières semaines, annonçant mardi avoir commencé à étendre ses opérations terrestres «dans ce principal bastion du Hamas» palestinien dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans le territoire palestinien. «Nous savons qu’il y a des milliers de terroristes du Hamas», a indiqué un responsable militaire israélien devant des journalistes, disant que les troupes entraient dans le centre de la ville. D’après des témoignages d’habitants recueillis par l’AFP, les véhicules de l’armée se trouvent principalement dans le nord de la ville, ainsi que dans le sud, dans le quartier de Tel al-Hawa. «Nous avons très peur», confie Ibrahim al-Bacheti qui vit dans le sud de la ville, «beaucoup de personnes autour de nous sont parties, et nous ne savons pas ce qui nous attend.» Après avoir entendu des explosions dans la nuit, il raconte être sorti dans son quartier, Sabra, pour découvrir un paysage de destructions. «Nous avons entendu des cris sous les décombres» d’un bâtiment détruit, dit l’homme de 35 ans. L’armée a largué des tracts sur son quartier dans la matinée, sommant les habitants de quitter les lieux, «même à pied», en raison de l’imminence d’opérations militaires. «Stop!» A la frontière avec le territoire palestinien, un photographe de l’AFP qui se trouvait côté israélien, a vu de gigantesques nuages de fumée s'élever autour de paysages dévastés par les bombardements. Dans l’ouest de la ville de Gaza, lundi, la tour al-Ghafri a également été détruite par l’armée israélienne. «Ils nous ont informés de leur intention de démolir la tour, alors nous sommes sortis», a raconté Ossama Abou Hassira, qui rejette les déclarations de l’armée israélienne affirmant que des bâtiments sont visés car ils servent à des «terroristes». «Le seul objectif de Netanyahu, c’est nous pousser vers le sud», ajoute-t-il. Les autorités israéliennes ont dit préparer l’accueil de Palestiniens fuyant le nord de la bande de Gaza vers le sud, dans une zone qu’elles qualifient «d’humanitaire», ce que contestent de nombreuses ONG opérant dans le territoire assiégé. «Les dirigeants du Hamas, du Jihad, du Front populaire et du Fatah doivent faire la paix avec les Juifs, stop! Chaque jour, nous avons 200 martyrs», supplie M. Abou Hassira, en référence à des groupes palestiniens. Autour de lui, tout est gris. Les passants, comme ceux qui se tiennent devant l’immeuble effondré d’al-Tuffah, regardent sonnés ce décor apocalyptique, un océan de ruines à perte de vue. © Agence France-Presse