Icade dévoile sa nouvelle stratégie

Présente lors du salon de l’immobilier à Cannes, la filiale de la CDC se revendique « foncière-développeur »
Valérie Riochet

Icade, la filiale foncière et immobilière de la Caisse des dépôts et consignations, est revenu le temps du Mipim, le marché international des professionnels des marchés de l’immobilier, sur ses tout derniers projets d’envergure. «Icade, c’est une entreprise, une marque et trois métiers», a égrené son président Serge Grzybowski, en déclinant l’intervention de la foncière en qualité d’investisseur, de promoteur et de société de services. En optant en novembre dernier pour le statut fiscal Siic (Société d’investissements immobiliers Cotées), Icade se positionne comme une «foncière-développeur», et confirme sa vocation de foncière diversifiée. «La construction sur 60.000 m² à Villejuif du nouveau siège opérationnel de LCL, qu’Icade réalise en tant que promoteur-investisseur, illustre notre modèle d’entreprise : être à la fois une foncière et un développeur», explique le dirigeant.

Repoussée à l’été prochain, la livraison des docks en Seine qui accueilleront la Cité de la Mode et du Design, le long des berges, a également été l’occasion pour la filiale de la CDC de jouer son rôle d’aménageur public, d’investisseur (la CDC est le premier investisseur) et de promoteur tout en proposant ses compétences de gestion et de maintenance. Dans l’escarcelle de la Siic d’autres chantiers vont voir le jour comme la Cité sanitaire de Saint-Nazaire qui regroupera en 2001 l’hôpital de la ville et des cliniques privées ou encore les entrepôts Mac-Donald, considérés comme le bâtiment le plus long de Paris et qui accueillera fin 2012 logements, commerces, bureaux, bien d’équipements… sur 165.000 m². Et le rythme ne faiblira pas, puisque dans les quatre ans à venir «2,7 milliards d’euros seront investis sur des projets pour l’heure totalement identifiés», poursuit Serge Grzybowski. Entre le développement de centres commerciaux, notamment à Montpellier, la rénovation d’immobilier de bureaux (Tour Descartes à La Défense…), ou encore les investissements dans des services de santé, le rendement brut moyen pour l’ensemble de ces investissements nouveaux est estimé à 6,7 %. «Sur les 2,7 milliards d’euros qui seront injectés dans ces divers projets, 1,6 milliard d’euros proviendront de la cession de logements résidentiels et de la vente d’actifs immobiliers tertiaires, dont nous n’attendons plus de création de valeur», précise Serge Grzybowski.

Un évènement L’AGEFI

Plus d'articles

Contenu de nos partenaires

Les plus lus de
A lire sur ...