Fidelity bouleverse la facturation de sa gestion active

Fidelity
Brian Conroy, president de Fidelity International  -  Bloomberg

Le gestionnaire d’actifs Fidelity International a annoncé mardi un nouveau modèle de tarification de sa gestion active en actions. Une initiative qui vise à répondre aux critiques sur la réelle valeur ajoutée de la gestion active par rapport à la gestion indicielle ou passive. Fidelity International, qui affiche plus de 300 milliards de dollars d’encours à fin juin, va ainsi réduire ses frais fixes de gestion annuels et mettre en place des frais de gestion variables liés à sa performance, pour ses 400 fonds actions, qui représentent 180 milliards de dollars.

Dans le détail, «lorsque nous réaliserons une surperformance nette de frais, nous la partagerons avec le client et lorsque la performance se situera au même niveau ou en dessous du benchmark, les clients bénéficieront de niveaux de frais plus faibles dans le cadre de ce nouveau modèle», explique un communiqué du groupe. Ces frais de gestion variables seront encadrés par un plancher et un plafond. Le gérant n’a pas précisé sa grille tarifaire. « Nous pensons qu’à l’avenir une grande majorité de gérants d’actifs facturera aussi sur une base variable », a commenté Brian Conroy, président de Fidelity International, lors d’une conférence téléphonique.

Par ailleurs, Fidelity a tranché dans la débat sur la facturation de la recherche. MIF 2 imposera dès 2018 la stricte séparation des coûts de recherche et d’exécution. Le gestionnaire passera le coût de cette recherche à ses clients. Un choix minoritaire dans l’industrie, également défendu par Carmignac, alors que la majorité des grands asset managers dit vouloir assumer cette charge sur ses fonds propres. «Pour la gestion action gérée activement, nous avons décidé d’adopter le modèle CSA-RPA (commission sharing agreement - research payment account) pour la recherche externe, en introduisant une réduction de nos frais de gestion de base au moins équivalente au coût de la recherche externe», précise Fidelity.

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