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L’érosion du crowdfunding ralentit
La collecte du premier semestre n’a reculé que de 1,3% par rapport à la même période en 2024. Le marché est porté par une hausse du prêt dans les énergies renouvelables alors que l’immobilier se replie de 15% et que l’investissement en equity s’est effondré de près de 50%. -
L’Allemagne porte l'activité en zone euro, pas la France
Le secteur privé de la zone monétaire est de nouveau en croissance en septembre. Les indices PMI pour la période dépassent les prévisions en dépit de chiffres inférieurs aux attentes dans l’Hexagone. Le secteur manufacturier reste le principal point noir. -
L’AMF secoue les sociétés de gestion sur la rémunération des CGP
En sanctionnant Altaroc Partners, le régulateur envoie un avertissement clair à toute l’industrie de la gestion d’actifs, selon lequel les rétrocessions ne sont tolérées que si elles s’accompagnent d’une réelle valeur ajoutée pour l’épargnant. Cette décision ravive le débat sur la viabilité d’un modèle de rémunération déjà fragilisé. -
Le « risk management » selon Jerome Powell
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Que penser des stablecoins de paiement ?
L'administration Trump vise à permettre aux entreprises d’utiliser des stablecoins de paiement (STCP) hors des États-Unis, notamment pour perpétuer l’hégémonie du dollar et développer une demande de bons du Trésor US. Mais la question de l'ancrage domestique ne doit pas être occultée, analyse Vivien Levy-Garboua. Avec des conséquences massives pour les banques et l'industrie des paiements.
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L’industrie mondiale des ETF approche les 18.000 milliards de dollars sous gestion
Il s'agit d'un record, porté principalement par trois grands fournisseurs.
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«L'immigration est un atout crucial pour les Etats-Unis»: l'OCDE s'alarme de la politique de Trump sur les visas dans la tech
Paris - «L’immigration est un atout crucial pour les Etats-Unis», affirme l'économiste en chef de l’OCDE, Alvaro Pereira, dans un entretien avec l’AFP à l’heure où l’administration Trump s’attaque aux visas dans le secteur technologique après avoir lancé une chasse aux immigrés clandestins. L'économiste, en partance pour la Banque du Portugal où il a été nommé gouverneur, observe aussi que l’effet des surtaxes douanières imposées par les Etats-Unis à ses partenaires «met du temps» à se matérialiser dans la croissance mondiale, dont les prévisions ont été revues en hausse par l’institution mardi, à 3,2% pour 2025, mais que plusieurs signes de ralentissement sont bien là. Par ailleurs, la France «doit être très prudente sur ses finances», a affirmé M. Pereira qui ne se montre pas opposé sur le principe à une taxation sur les plus hauts patrimoines, tout en demeurant prudent. QUESTION: En augmentant sa prévision de croissance mondiale pour 2025, l’OCDE se montre-t-elle moins pessimiste sur l’effet des droits de douane américains sur l'économie? REPONSE: L’impact des droits de douane met plus de temps à se faire sentir sur l'économie, en partie parce que de nombreuses entreprises dans de nombreux pays ont anticipé ces surtaxes avant leur entrée en vigueur. Elles ont décidé d’agir et d’exporter aux États-Unis et d’autres pays afin d'éviter ces droits de douane. Cela dit, nous constatons déjà une croissance moindre et une inflation plus forte que prévu. Généralement, quand l'économie se porte très bien, la croissance se situe autour de 4%, donc nous en sommes loin. Q: Avec des restrictions sur les visas de la tech aux Etats-Unis, Donald Trump continue de s’attaquer aux immigrés. Est-ce une menace pour l'économie américaine? R: Continuer à attirer des personnes hautement qualifiées (...) est un atout crucial pour l'économie américaine, et cela ne fera que s’accentuer avec l’essor de l’IA, car il existe fondamentalement une pénurie importante de main-d'œuvre dans le secteur technologique. Les États-Unis et l’Allemagne sont les deux pays de l’OCDE qui connaissent les pénuries de main-d'œuvre les plus importantes dans ces secteurs. Il y a manifestement déjà moins de croissance de la main-d'œuvre, ce qui aura évidemment un impact sur le PIB. Nous n’avons pas intégré dans nos prévisions les derniers changements qui ont eu lieu il y a seulement deux ou trois jours. Q: Le débat monte en Europe sur une taxation des hauts patrimoines. Est-ce une solution crédible pour restaurer les finances publiques? R: Davantage que de parler d’une taxe spécifique, l’important est de déterminer quel type de politique peut-on mettre en place en matière de fiscalité et de coupes dans les dépenses pour atteindre un niveau de dette plus bas. Selon l’OCDE, la bonne manière (de réaliser des économies) est de s’assurer que vous faites tout ce que vous pouvez pour réduire la dette. Certains pays pensent que cela doit être à travers la TVA, d’autres l’impôt sur le revenu. D’autres pensent à d’autres taxes, d’autres à une baisse de dépenses. Il existe de nombreuses manières de faire. Si l’Europe est plus réglementée que d’autres régions du monde, si l’Europe offre un environnement commercial moins favorable, si l’Europe impose des taxes plus élevées... Cela signifie que les entrepreneurs, plutôt que d’investir en Europe, chercheront ailleurs. C’est pourquoi j’insiste sur la nécessité de réformes. Q: Avec ses finances exsangues et sa crise politique, la France est-elle l’homme malade de l’Europe? R: La France doit être très prudente sur ses finances dans les prochaines années. Il faut tirer les leçons de ce qui s’est passé dans des pays comme l’Italie, le Portugal et d’autres. Ces pays sont revenus à la discipline budgétaire, alors que la France continue d’augmenter (sa dette). Une consolidation importante a eu lieu l’année dernière, et il est important de la poursuivre car en cas de crise certaines surprises pourraient se produire. Ces surprises doivent être évitées à tout prix. Ali BEKHTAOUI © Agence France-Presse -
Le CAC 40 en forte hausse, stimulé par Wall Street et l'élan de la tech
Paris - La Bourse de Paris s’affichait en nette hausse mardi, profitant de l'élan la veille de Wall Street où des records avaient été franchis, dans un marché bénéficiant aussi d’un baromètre d’activité en zone euro. L’indice vedette CAC 40 prenait 71,45 points (+0,91%) vers 10H15, heure de Paris, s'établissant à 7.901,56 points. La veille, il avait perdu 0,30%, soit 23,48 points. L’activité économique du secteur privé en zone euro a atteint en septembre sa plus forte croissance depuis seize mois, selon un baromètre calculé sur la base de sondages d’entreprises, qui s’est établi à 51,2 en septembre contre 51 en août, restant nettement au dessus de la barre des 50 au dessus de laquelle l’activité progresse. En France au contraire, l’activité du secteur privé s’est de nouveau contractée en septembre, pour le 13e mois d’affilée, alors qu’elle semblait se stabiliser en août, avec un baromètre à 48,4, au plus bas depuis cinq mois, alors qu’il redressait la barre les mois précédents. «Les turbulences politiques en France ont incité certaines entreprises à revoir leurs prévisions de croissance à la baisse, d’autres participants à l’enquête craignant par ailleurs que le maintien d’un environnement défavorable à la demande, conjugué à de fortes pressions concurrentielles, ne fasse chuter leurs niveaux d’activité dans les douze prochains mois», expliquent les auteurs du baromètre PMI Flash HCOB, publié par S&P Global et la Hamburg Commercial Bank. «Alors que la semaine dernière était dominée par les nombreuses réunions de banques centrales, le focus revient vers la conjoncture cette semaine avec la publication des premières enquêtes pour septembre dans les pays développés, dont les PMI avancés de S&P global aujourd’hui», qui sont des indices mesurant l’activité économique, avait averti dès le début de matinée une note de Xavier Chapard, stratégiste de LBPAM. Sur le marché de la dette, le rendement de l’emprunt français s'établissait à 3,55% vers 10H15, heure de Paris, en très légère baisse par rapport à la veille (3,54%). Son équivalent allemand était à 2,74% (contre 2,75% lundi) et l’italien à 3,53%, contre 3,54% précédemment. Les investisseurs attendent également des interventions de responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed), dont celle de son président Jerome Powell aujourd’hui. La tech profite de l’effet Nvidia Lundi soir à Wall Street, les trois principaux indices ont signé des nouveaux records en séance et en clôture, portés par l’annonce du géant américain des semi-conducteurs Nvidia d’investir 100 milliards de dollars dans OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT. A la cote parisienne, Atos prenait 3,08% à 48,90 euros et STMicroelectronics 2,77% à 24,64 euros. Euronext CAC40 © Agence France-Presse -
Le député de Guadeloupe, Olivier Serva, acquiert la nationalité béninoise pour dénoncer la xénophobie en France
Paris - Pour dénoncer la montée d’un climat xénophobe en France, le député de Guadeloupe Olivier Serva a décidé de devenir binational: il a acquis la citoyenneté béninoise profitant d’une loi votée dans ce pays d’Afrique de l’Ouest pour les descendants d’esclaves. Depuis 2024, le Bénin permet à toute personne ayant un ancêtre africain déporté durant la traite transatlantique la possibilité d’acquérir sa nationalité. Ses côtes furent l’une des plaques tournantes du commerce triangulaire organisé par les puissances européennes. Plusieurs Afro-descendants ont déjà pu bénéficier de cette loi, dont des célébrités, comme la chanteuse américaine de R’n’b Ciara. A 51 ans, Olivier Serva a également souhaité prendre la nationalité béninoise, après avoir foulé pour la première fois le sol de ce pays en janvier, comme il l’explique à l’AFP. Le Bénin recouvre une partie de l’ancien plateau du Dahomey d’où une partie de ses ancêtres sont originaires: son ascendance a pu être établie grâce à des tests génétiques et des recherches généalogiques. Sur place, l'élu s'émerveille d’un «pays en chantier avec un potentiel incroyable», où persiste certes de la pauvreté mais résolument «tourné vers l’avenir». Face au palais présidentiel à Cotonou, où trône désormais une statue en bronze de plus de 30 mètres représentant une amazone, ces femmes guerrières qui ont combattu les troupes coloniales françaises au XIXème siècle, le député dit avoir été profondément ému. «Porte du Non-Retour» Mais bien plus encore, lorsqu’il parcourt à Ouidah (ville côtière du Bénin) et la «route des esclaves», qui conduit jusqu'à la Porte du Non-Retour, une structure en béton et bronze qui commémore la déportation des esclaves. Sur ces quatre kilomètres, plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants furent conduits, souvent pieds nus et enchaînés, vers les bateaux négriers qui les emportaient dans un exil sans retour. «Penser que vos aïeux sont passés par là, j’en suis sorti bouleversé.» De retour en France, le député qui siège à l’Assemblée nationale depuis 2017, d’abord sur les bancs macronistes puis sur ceux du groupe Liot (centre), se heurte à la montée d’un climat xénophobe. «Français de papiers», «submersion migratoire»... Olivier Serva dresse la longue liste «des mots ou propos racistes qui ne disent pas leur nom» entretenus notamment, accuse-t-il, par le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau. «La France doute, et il faut trouver un bouc émissaire. L'étranger est tout trouvé, tout désigné», regrette l'élu. Pour certains, «les supposés maux de la France viendraient des Africains, ce que je trouve tout à fait injuste lorsque l’on se penche sur notre histoire», explique Olivier Serva qui a co-fondé un petit parti centriste Utiles, émanation du groupe Liot. «En tant que député français, je veux affirmer avec fierté à mes homologues députés d’abord, mais à la France en général, que je suis fier aussi d'être Africain». C’est l’une des raisons pour lesquelles «j’ai décidé de demander la nationalité», obtenue le 21 mai par décret signé de la main du président béninois Patrice Talon. Spike Lee, ambassadeur Depuis sa première élection en 2016, Patrice Talon a fait du tourisme mémoriel et du renforcement des liens avec la diaspora africaine et des Afro-descendants l’un des leviers de sa politique économique, à l’instar du Ghana, son voisin anglophone. Il a ainsi nommé en juillet le réalisateur américain Spike Lee et sa femme, la productrice et avocate Tonya Lewis Lee, «ambassadeurs thématiques de la République du Bénin auprès de la diaspora Afro-descendante des Etats-Unis d’Amérique». La modernisation du Bénin s’est aussi accompagnée d’un virage autoritaire, ses principaux opposants sont désormais en exil ou en prison. Interrogé sur ce recul démocratique, Olivier Serva répond: «Ce n’est pas ce que j’ai vu (...) J’ai plutôt vu un Président Patrice Talon qui a fait deux mandats, qui ne se représente pas en 2026 et ne s’accroche pas au pouvoir». Un proche de M. Talon, son ministre de l’Economie Romuald Wadagni, sera alors le candidat de la coalition au pouvoir pour la présidentielle. Camille MALPLAT © Agence France-Presse