
Chypre toujours sous la menace du couperet du 25 mars

Les discussions entre la Russie et Chypre se sont soldées par un échec, le ministre russe des Finances Anton Siluanov, ayant déclaré que les investisseurs du pays n'étaient guère intéressés ni par les réserves de gaz chypriotes, ni par son secteur financier. L’option avancée d’une nationalisation des fonds de pensions n’a pas non plus reçu l'écho favorable qu’espéraient les chypriotes. La chancelière Angela Merkel l’a même jugée inacceptable. L’Union européenne a donné à Chypre jusqu'à lundi pour trouver les quelques six milliards d’euros nécessaires pour compléter son plan de sauvetage, sous peine d’un effondrement de son système financier qui entraînerait sans doute son éviction de la zone euro. La BCE a en effet prévenu les dirigeants chypriotes que, faute de solution, elle cesserait dès le 25 mars de fournir des liquidités. Bank of Cyprus, la première banque chypriote, a exhorté le gouvernement à adopter sans plus attendre la mesure proposée par la zone euro de taxer les dépôts bancaires de plus de 100.000 euros. Par ailleurs, Nicosie, a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec la Grèce portant sur la reprise des filiales grecques des banques chypriotes ce qui met fin à une période d’incertitudes concernant le sort de ces activités.
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