
Azimut lance un fonds d’actions pakistanaises
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RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
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La Financière de L’Echiquier (LFDE) a liquidé le fonds Echiquier QME ce vendredi 12 septembre. Ce fonds, lancé en août 2015, s’appuyait sur une méthode de gestion quantitative propriétaire appliquant de manière systématique des stratégies de trading sur actions, taux, obligations souveraines et devises. Il était géré par Ludovic Berthe et Alexis Grutter et était le dernier fonds alternatif de LFDE. -
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Argentine : des milliers de manifestants contre les coupes budgétaires voulues par Javier Milei
Buenos Aires - Des milliers d’Argentins manifestaient mercredi à Buenos Aires, l’une des mobilisations les plus suivies des derniers mois, pour faire pression sur le Parlement, qui débat des vetos répétés du président ultralibéral Javier Milei à des financements pour l’université et la santé pédiatrique. Sur fond d’un imposant dispositif policier, universitaires, hospitaliers, et comme chaque mercredi retraités, se sont réunis aux abords du Parlement, derrière des banderoles «Non au veto !», leurs rangs gonflés par des syndicats et diverses organisations de gauche radicale, a constaté l’AFP. Les manifestants espèrent une nouvelle rébellion des députés pour annuler les vetos récemment apposés par le président ultralibéral Milei à deux textes: un sur une dotation accrue pour l’université publique, l’autre sur «l’urgence pédiatrique» -budgétaire, en fait- pour le plus grand hôpital pédiatrique du pays, le Garrahan (4.700 employés). Le Parlement peut techniquement annuler un veto présidentiel, en rassemblant une majorité des deux-tiers des deux chambres, comme il l’a fait en août sur une loi de financement du handicap, infligeant à Javier Milei un revers législatif marquant. Après les députés mercredi, il reviendra au Sénat de débattre des deux vetos dans les prochains jours. Indépendamment de ces textes, sur des financements à échéance 2025, Javier Milei a présenté dimanche son projet de budget 2026, sans dévier de son cap d’austérité, en vue d’un équilibre budgétaire «non négociable». Mais, secoué en début de mois par un cuisant revers électoral lors d’une importante élection régionale, il a adopté un ton plus modéré qu'à l’accoutumée, et promis pour 2026 des gestes --des hausses supérieures à l’inflation-- sur les retraites, l'éducation et la santé, sévèrement définancés en 21 mois de sa présidence. «Mais ça c’est pour l’année prochaine ! Cette année, on n’a rien eu !» protestait dans la manifestation Florencia Garcia, 39 ans, administrative de l’hôpital Garrahan, dénonçant à l’AFP «la fuite de professionnels à cause des bas salaires, et de tout ce qui nous manque». «La réalité c’est qu’on ne peut pas continuer comme ça !» Promesses budgétaires «très loin» du compte, ont réagi pour leur part les universités publiques, pour qui le budget annoncé ne fait que «consolider les pertes subies» sur les salaires ou le fonctionnement, et «creuser l’ajustement infligé au système universitaire et scientifique». Le conseil des universités du pays a estimé que près de 7.300 milliards de pesos (4,9 milliards de dollars) seraient nécessaires pour que l'éducation supérieure «fonctionne normalement», et non les 4.800 milliards de pesos (3,2 milliards USD) promis pour 2026 par Milei. © Agence France-Presse -
Jair Bolsonaro diagnostiqué d’un cancer de la peau après sa condamnation
Brasilia - Moins d’une semaine après sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat, l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a reçu mercredi une autre mauvaise nouvelle: un diagnostic de cancer de la peau. L’ancien dirigeant (2019-2022), 70 ans, souffre d’une série de problèmes de santé, dont certains dérivent d’un attentat à l’arme blanche subi en 2018 en pleine campagne électorale. Mardi, il avait été admis dans une clinique privée de Brasilia à la suite d’un malaise. Il a pu en sortir mercredi et regagner sous escorte policière le domicile où il est assigné à résidence depuis début août. Dimanche, il avait déjà été autorisé à se rendre à cette même clinique privée, DF Star, durant quelques heures pour subir une biopsie cutanée. Cette biopsie a permis de détecter un «carcinome à cellules squameuses», soit «un type de cancer de la peau qui peut avoir des conséquences plus sérieuses», a déclaré aux journalistes le docteur Claudio Birolini, peu après la sortie d’hôpital de son patient. Selon le bulletin médical de la clinique, la biopsie a détecté le carcinome dans «deux des huit lésions» retirées dimanche. Ce diagnostic demande un «suivi médical et des réévaluations périodiques», précise le bulletin. Mais le docteur Birolini a affirmé que l’ex-président ne devrait pas suivre pour le moment de «traitement actif» comme par exemple une chimiothérapie. «Mon père a déjà livré des batailles plus difficiles et en est sorti victorieux. Il en ira de même pour celle-là», a réagi sur le réseau social X son fils aîné, Flavio Bolsonaro. Procès historique Jair Bolsonaro a été admis à la clinique DF Star mardi après avoir souffert de vomissements, de vertiges et d’une baisse de la pression artérielle. Après avoir passé la nuit en observation, il a présenté une «amélioration des symptômes et de sa fonction rénale après un traitement médical par voie intraveineuse», selon ses médecins. Depuis le coup de couteau reçu dans l’abdomen lors d’un bain de foule en 2018, l’ex-président a été opéré à plusieurs reprises. En avril, il a subi une lourde intervention chirurgicale. La Cour suprême a condamné Jair Bolsonaro à 27 ans de réclusion à l’issue d’un procès historique qui l’a reconnu coupable d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir après sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022. Mais il ne pourra être incarcéré qu’après l'épuisement de tous les recours possibles, et sa défense a déjà annoncé qu’elle ferait appel prochainement. L’ex-président est assigné à résidence depuis le 4 août pour des soupçons d’entrave à son procès. Ses partisans poussent pour une amnistie de l’ancien chef d’Etat et de centaines de sympathisants bolsonaristes condamnés pour tentative de coup d’Etat. © Agence France-Presse -
Reconnaissance de la Palestine : selon la diplomatie palestinienne, un message à Israël sur "les illusions" de l'occupation
Ramallah - La reconnaissance prochaine de la Palestine par plusieurs Etats dont la France, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, adresse un message clair à Israël sur les «illusions» de l’occupation, a déclaré mercredi la ministre des Affaires étrangères palestinienne, Varsen Aghabekian Chahine. Dans un entretien accordé à l’AFP à quelques jours du sommet sur la question palestinienne que Paris et Ryad doivent coprésider le 22 septembre à l’ONU, et où plusieurs pays ont promis de reconnaître l’Etat de Palestine, Mme Aghabekian, qui s'était dite «choquée» par l’inaction de l’Union européenne face à la guerre à Gaza, voit dans ce nouvel élan diplomatique la réalisation d’une promesse de la communauté internationale qu’elle attendait depuis longtemps. Q: A quoi vous attendez-vous la semaine prochaine? R: Cette reconnaissance ne changera pas immédiatement la situation sur le terrain. Certains diront peut-être: +mais qu’est-ce que cette reconnaissance, qu’est-ce que cela signifie si je ne vois pas la fin de l’agression contre la bande de Gaza?+, mais ça contribue à mettre fin à l’agression contre la bande de Gaza. La reconnaissance n’est pas symbolique. C’est quelque chose de très important, car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours. Elle envoie également un message clair aux Palestiniens : +nous soutenons votre droit à l’autodétermination+, elle renforce le concept et la solution à deux Etats. Cela nous donne un élan pour l’avenir car on pourra s’appuyer sur ça et chaque pays qui reconnaîtra la Palestine prendra des engagements fondés sur cette reconnaissance. Chaque étape compte. Nous ne pouvons pas nier le fait que la reconnaissance nous rapproche de la concrétisation effective de l’Etat, mais oui, nous devons également travailler à un cessez-le-feu permanent [à Gaza] et à d’autres aspects nécessaires pour que les gens voient un avenir en Palestine. Q: Israël critique ces annonces de reconnaissance, que lui répondez-vous? R: Le monde d’aujourd’hui comprend et voit ce dont Israël est capable en tant qu’Etat occupant, expansionniste et annexionniste, et comprend ce qu’Israël dit, car il n’hésite pas à le dire. Israël dit au monde: +je veux aller de l’avant, je veux construire ce grand Israël+, ce qui implique une atteinte à la sécurité, à l’indépendance et à la souveraineté des Etats voisins. Et la non-reconnaissance renforcera les extrémistes de tous bords [israéliens et palestiniens, NDLR], car ceux-ci ne veulent pas voir deux Etats coexister. Q: Et si Israël refuse? R: Israël ne veut pas négocier. Allons-nous donc rester à la merci de cet Etat occupant jusqu'à ce qu’il commence à penser que nous voulons peut-être négocier ? Si les gens pensent qu’Israël va se présenter à la table des négociations, cela n’arrivera jamais. Depuis que nous nous sommes engagés dans ce processus de paix [avec les accords d’Oslo en 1993, NDLR], nous avons vu davantage de nos terres annexées par Israël, davantage d’activités de colonisation, davantage de violence de la part des colons et davantage d'étouffement de notre vie. Nous ne laisserons pas cela continuer. Nous demandons simplement que nos droits, tels qu’ils sont consacrés par le droit international, soient respectés. Et nous savons qu’ils [le gouvernement israélien du Premier ministre Benjamin Netanyahu, NDLR] vont essayer d’annexer davantage, et nous le voyons sur le terrain. Nous voyons les barrières érigées à l’entrée des villages et des villes. La violence va s’intensifier. [Mais] Israël ne peut pas continuer à agir comme un Etat au-dessus des lois, car s’il veut vivre dans la paix et la sécurité dans la région, il doit agir comme un Etat normal. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et dire: +c’est Israël, nous ne pouvons rien y faire+. Q: L’opposition des Etats-Unis est-elle un problème? R: Au bout du compte, le monde entier sera d’un côté, et probablement Israël et quelques pays de l’autre. [Ces reconnaissances] changent la donne, et nous devons donc les envisager positivement et continuer d’avancer. Nous espérons que [les Etats-Unis du président américain Donald Trump] finiront par accepter ce qui est nécessaire dans cette région, c’est-à-dire deux Etats. Q: Certains pays lient leur reconnaissance à un cessez-le-feu à Gaza ou au désarmement du Hamas. Cela peut-il freiner votre élan ? R: En ce qui concerne le désarmement du Hamas, je pense qu’il y a un consensus à ce sujet. Et par ailleurs, même le Hamas dit qu’il ne veut pas faire partie du gouvernement de Gaza après la guerre. Donc si un accord de paix est conclu et qu’il y a un cessez-le-feu permanent, cela ne devrait pas poser de problème. Chloe ROUVEYROLLES-BAZIRE © Agence France-Presse