Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les créations d’emplois aux Etats-Unis ont continué à ralentir en août, affectant l'ensemble du marché du travail. Avec des révisions annuelles encore attendues la semaine prochaine, cela pourrait finalement soutenir l’idée d’une baisse des taux des Fed funds encore plus marquée, peut-être dès septembre.
Yves Mazin, co-fondateur de Version Patrimoine et président de la CNCGP, a décrypté l'impact d'un contexte tendu et incertain sur les stratégies patrimoniales des ménages.
Les obligations souveraines à long terme ont subi une nouvelle correction violente début septembre. Les facteurs fondamentaux comme les facteurs techniques ne permettent pas d’envisager un changement de la tendance.
L’inflation américaine est restée stable et conforme aux attentes en juillet. Les données sur la progression des dépenses et des revenus des ménages restent étonnamment élevées, même si elles ne modifient pas les prévisions des marchés selon lesquelles la Fed procèdera à une baisse de taux le 10 septembre.
Contrairement aux entreprises européennes, moins avantagées par l’effet dollar et la technologie, les bénéfices des entreprises américaines ont encore rebondi au deuxième trimestre. Les marges résistent et les tarifs douaniers n’ont eu que peu de conséquences jusqu’à présent.
La décision sans précédent du président Donald Trump de vouloir destituer la gouverneure Lisa Cook accroît les craintes de voir la banque centrale baisser ses taux courts pour des raisons politiques au détriment de l’inflation future. Mais les analystes conseillent aussi de parier contre le billet vert, et même contre les taux longs.
Théoriquement orienté sur le thème du marché du travail, le Symposium 2025 organisé par la Fed à Kansas City a finalement surtout abordé les sujets de dominance fiscale et d’indépendance de banque centrale.
La lettre envoyée à Lisa Cook en vue de sa destitution pour falsification de documents a relancé le débat sur l’indépendance de la banque centrale. Le président des Etats-Unis y verrait une occasion d’obtenir quatre membres sur sept favorables à ses idées plus accommodantes au sein du Board de la Fed.
La nouvelle stratégie de long terme de la banque centrale américaine présentée par Jerome Powell le 22 août à Jackson Hole devrait être plus simple, et peut-être plus lisible ou prévisible. Elle pourrait aussi être un peu plus restrictive, davantage ciblée sur la stabilité des prix et un peu moins sur l’emploi.
Les Etats-Unis ont créé 73.000 nouveaux postes en juillet, alors que les économistes anticipaient un gain de 100.000. Les chiffres des mois de juin et mai ont en outre été fortement revus à la baisse. La pression s'accroît en faveur d'un assouplissement monétaire de la Fed dès septembre.
L’indice des prix préféré de la banque centrale américaine remonte encore un peu, lui donnant raison sur la pause dans l’assouplissement monétaire encore prolongée mercredi.
La Réserve fédérale a laissé ses taux inchangés mercredi, pour la cinquième réunion consécutive, mais deux membres dissidents ont voté en faveur d'une baisse.
Le Comité de politique monétaire ne devrait pas donner lieu à une décision de baisse de taux ce mercredi. Mais les dissensions en son sein le rendront particulier, voire potentiellement historique si deux membres du board de la Fed venaient à voter contre le maintien attendu des taux.
Les marchés pourraient mal réagir à l’idée d’un président dépendant de l’exécutif, d’autant plus s’il est nommé cet automne et s’exprime «à la place» de Jerome Powell avant même l’entrée en vigueur de son mandat. Mais encore plus à une éviction anticipée, encore évoquée mercredi.
Les chiffres annuels cachent un certain redémarrage de l’inflation hors logement et automobile en rythme mensuel. Cela pourrait illustrer un début de l’effet de la hausse des droits de douane, encore compensé par la désinflation sur certaines composantes.
Pour le responsable mondial de la recherche au sein de Natixis CIB, la place du billet vert sur les marchés de changes et dans les réserves mondiales est vouée à s’affaiblir, pour des raisons conjoncturelles et structurelles.
En temps de stress sur les marchés, la Fed inonde le monde de dollars. Ses contreparties s'inquiètent aujourd'hui du maintien de ce filet de sécurité essentiel à la stabilité financière si Donald Trump décidait d'empiéter sur l'indépendance de la banque centrale.
Les sociétés de gestion et les banques interrogées par L’Agefi ont fortement remonté leurs anticipations sur l’euro-dollar. Elles ont en revanche peu touché à leurs prévisions de taux au cours du mois de juin.