Malgré l’émission annoncée de 300 milliards d’euros d’obligations spéciales, les investisseurs devront encore attendre pour obtenir davantage de précisions en matière budgétaire.
Les gouverneurs les plus «restrictifs» pourraient renoncer à la réduction de taux «graduelle» préconisée en septembre. Et donc accélérer le cycle par une nouvelle baisse de 25 pb la semaine prochaine.
Le PIB britannique a progressé en août après deux mois de stagnation, éloignant le risque de récession. Le marché attend une baisse de taux en novembre. Il va désormais se focaliser sur le budget qui sera présenté le 30 octobre.
L'indice des prix a moins ralenti qu'attendu en septembre aux Etats-Unis, avec encore une inflation cœur plus forte que prévu. Sans que cela ne change vraiment la probabilité de voir la banque centrale réduire ses taux de 25 points de base le 7 novembre.
La production industrielle a progressé de 2,9%, à son rythme le plus élevé depuis trois ans, grâce à un rebond dans l’automobile. Mais cette donnée reste volatile et la tendance est à la baisse avec des facteur structurels de long terme pénalisants.
Les gouverneurs les plus accommodants fourbissent leurs arguments en faveur des baisses de taux. Au point que les plus restrictifs ont commencé à changer de ton.
Après un rebond de la volatilité mardi, avant l’attaque d’Israël par l’Iran, les investisseurs étaient attentistes, misant sur l’absence d’escalade. Le pétrole reste l’actif le plus touché par les tensions persistantes dans la région.
Sur les marchés, plusieurs économistes estiment que la banque centrale européenne est en retard dans le cycle d’assouplissement nécessaire. Certains arguments peuvent leur donner raison.
Après l'échec des négociations, les salariés des ports de la côte Est et du Golfe du Mexique arrêtent le travail, interrompant les flux d'une large partie du transport maritime américain.
Le principal syndicat de dockers menace d’arrêter le travail le 1er octobre faute d’entente sur des revalorisations salariales, alors que le précédent accord est caduc. Si le conflit dure, cela pourra avoir des conséquences majeures aux Etats-Unis, sur l’économie et la présidentielle.
L'endettement mondial a atteint un nouveau pic de 312.000 milliards de dollars fin juin, selon l’IIF. La dette publique continue d’augmenter, et les analystes craignent une explosion de celle-ci en raison des besoins créés par la transition énergétique.
Fitch Ratings estime que les pays européens en déficit pourraient prendre en compte les effets multiplicateurs pour leurs futurs choix budgétaires. Or, l'approche connaît ses limites, notamment au-delà d’un certain horizon de temps.