Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le Parlement espagnol a doté mardi le pays d’un budget pour 2022, marqué par un niveau de dépenses record et de nombreuses mesures sociales dans l’espoir de commencer à tourner la page de la pandémie de Covid-19. C’est la deuxième année consécutive que le gouvernement minoritaire de gauche parvient à faire voter un projet de budget. Le communiqué gouvernemental précise qu’entre la chambre basse et le Sénat, 15 partis ont voté pour ce budget. Les députés, qui avaient approuvé ce projet de loi de finances le 25 novembre, ont simplement voté mardi pour un petit amendement d’un montant de 1,6 million d’euros qui avait été ajouté la semaine dernière au Sénat, rendant nécessaire un nouveau vote au Congrès des députés. Ce budget prévoit 240 milliards d’euros de dépenses, financées à hauteur de 26,3 milliards par le plan de relance européen, dont il est prévu que Madrid soit l’un des principaux bénéficiaires avec 140 milliards sur six ans. L’exécutif prévoit de ramener le déficit public à 5% du PIB l’année prochaine, contre 8,4% en 2021. Mais cet objectif très ambitieux repose sur une prévision de croissance de 7% que de nombreux économistes jugent irréaliste.
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, avant promulgation par le président de la République le 17 décembre, la loi qui permet de ratifier la réforme du Mécanisme européen de stabilité (MES) entre les 19 Etats de la zone euro. Pour rappel, cette révision, actée début 2021, avait été chaotique, à cause des débats politiques en Italie où la Ligue «euro-sceptique» de Matteo Salvini craignait que le pays ne soit stigmatisé (et ses taux d’emprunt dans la foulée) par une procédure de restructuration des dettes souveraines ainsi facilitée.
La Chambre des représentants américaine a adopté mardi, à 221 voix contre 209, un projet de loi prévoyant le relèvement de 2.500 milliards de dollars du plafond de la dette fédérale pour le porter de 28.880 à 31.380 milliards de dollars.
Le nouveau gouvernement de coalition allemand adoptera lundi un projet de loi de finances rectificative au sein duquel plus de 60 milliards d’euros provenant d’une dette non utilisée dans le budget fédéral seront affectés à un fonds pour le climat et la transformation, a déclaré vendredi le ministre des Finances Christian Lindner. Ces fonds seront prélevés sur une partie des nouvelles dettes contractées au titre du budget 2021 pour faire face à la pandémie de coronavirus, mais n’ayant « pas été utilisés », a expliqué le ministre appartenant au parti libéral FDP, entré en fonction mercredi. Pour faire face à la pandémie, le Parlement allemand avait autorisé en début d’année le gouvernement à emprunter 240,2 milliards d’euros, un record pour un pays attaché à l’orthodoxie financière.
Le Sénat américain a approuvé jeudi le premier de deux projets de loi nécessaires pour le relèvement du plafond de la dette fédérale et éviter un éventuel défaut de paiement. Le président américain Joe Biden devrait rapidement signer le texte, ce qui permettrait à une deuxième mesure visant à augmenter la capacité d’emprunt du gouvernement, d’être adoptée dans les jours qui viennent. Le Congrès devrait se prononcer sur la deuxième mesure nécessaire pour parvenir à un relèvement du plafond de la dette d’ici mardi.
Le nouveau gouvernement de coalition allemand adoptera lundi un projet de loi de finances rectificative au sein duquel plus de 60 milliards d’euros provenant d’une dette non utilisée dans le budget fédéral seront affectés à un fonds pour le climat et la transformation, a déclaré vendredi le ministre des Finances Christian Lindner.
Le Sénat américain a approuvé, jeudi, par 59 voix contre 35 (avec 10 votes républicains), le premier de deux projets de loi nécessaires pour le relèvement du plafond de la dette fédérale et éviter un éventuel défaut de paiement. Dix républicains ont soutenu ce projet de loi que la Chambre des représentants avait voté par 222 voix contre 212 (avec 1 seul soutien républicain) mercredi.
Relance de l'investissement, respect des règles de déficit, président à trouver pour la Bundesbank : les chantiers du nouveau gouvernement sont nombreux.
Le Sénat américain a adopté, jeudi soir à 69 voix contre 28, le projet de loi de financement de l’Etat fédéral jusqu’au 18 février, évitant ainsi une fermeture partielle des administrations (shutdown) à partir de vendredi soir à minuit. Plus tôt dans la journée, la Chambre des représentants l’avait approuvé. Une poignée de sénateurs républicains avaient menacé de bloquer l’adoption du projet de loi si celui-ci ne comportait pas un amendement pour retirer les fonds que veut allouer le président démocrate Joe Biden à la vaccination des employés contre le Covid-19. Ceci aurait entraîné la fermeture de nombreux services fédéraux dès samedi.
Le Sénat américain a adopté, jeudi soir à 69 voix contre 28, le projet de loi de financement de l’Etat fédéral jusqu’au 18 février, évitant ainsi une fermeture partielle des administrations (shutdown) à partir de vendredi soir à minuit. Plus tôt dans la journée, la Chambre des représentants l’avait approuvé avec 221 voix contre 212, dont seulement une voix républicaine pour - il y a en eu 19 sur 100 au Sénat où les démocrates ont la majorité la plus réduite (50+1 voix prépondérante de la vice-présidente Kamala Harris).
La Chambre des représentants des États-Unis devrait se prononcer jeudi sur un projet de loi de financement de l'État fédéral jusqu’au 18 février, après que les démocrates et les républicains se sont mis d’accord sur cette date lors de négociations visant à éviter un « shutdown » ce week-end.
Le ministre français de l’Economie s’est déclaré lundi confiant dans la possibilité de parvenir à des compromis avec la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne sur une réforme des règles budgétaires européennes. Bruno Le Maire s’est réjoui de constater que la coalition formée à Berlin par les sociaux-démocrates (SPD), les Verts et les libéraux partageait la volonté du gouvernement français de renforcer la souveraineté européenne face aux Etats-Unis et à la Chine. Ce qui passera par une réforme des règles encadrant les finances publiques de la zone euro, le pacte de stabilité et de croissance (PCC), sur lequel il se dit «convaincu que nous saurons trouver des points d’entente pour qu’il garantisse à la fois la stabilité de la zone euro et la nécessité aussi d’avoir plus de croissance, une croissance plus verte et une croissance qui finance des investissements technologiques indispensables». Et ce malgré la désignation du libéral Christian Lindner, qui s’est jusque-là toujours opposé aux déficits budgétaires.
Le Japon a dévoilé ce vendredi un nouveau plan de soutien économique à l’ampleur inédite, avec une enveloppe de 433 milliards d’euros pour compenser l’impact de la crise sanitaire du coronavirus, alors même que la tendance mondiale est au resserrement des mesures de stimulus.
Le nouveau plan de soutien à l’économie que finalise le gouvernement japonais atteindra le montant record de 55.700 milliards de yens (430,5 milliards d’euros), notamment en raison des aides directes massives prévues pour les familles et ménages modestes, ainsi que les PME afin d’atténuer l’impact de la crise du covid-19, a rapporté jeudi le Nikkei. Le nouveau Premier ministre Fumio Kishida se veut déterminé à relancer l’activité au Japon, qui peine davantage que les autres grandes économies à effacer le choc provoqué par l’épidémie. L’Etat va probablement émettre de la dette nouvelle pour financer en partie ce vaste plan, dont le montant total devrait atteindre 78.900 milliards de yens en incluant des dépenses programmées pour plus tard, selon le quotidien.
Le nouveau plan de soutien à l’économie que finalise le gouvernement japonais atteindra le montant record de 55.700 milliards de yens (430,5 milliards d’euros), notamment en raison des aides directes massives prévues pour les familles et ménages modestes, ainsi que les PME afin d’atténuer l’impact de la crise du covid-19, a rapporté jeudi le journal Nikkei. Le nouveau Premier ministre Fumio Kishida se veut déterminé à relancer l’activité au Japon, qui peine davantage que les autres grandes économies à effacer le choc provoqué par l’épidémie.
La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a repoussé mardi la date limite pour un possible défaut de paiement des Etats-Unis au 15 décembre, accordant plus de temps au Congrès pour relever le plafond de la dette fédérale après avoir examiné le projet de loi consacré au plan budgétaires sur les dépenses sociales. La date limite arrêtée précédemment était celle du 3 décembre.
Pré-campagne. Après des mois de négociations, la Chambre des représentants américaine vient d’approuver l’Infrastructure Investment and Jobs Act, le projet de loi bipartisan sur les infrastructures. Le programme, qui avait été chiffré au mois de mars à 2.500 milliards de dollars, a été revu à la baisse. Doté dans sa version définitive de 1.200 milliards, il contient 550 milliards de dollars de nouvelles dépenses, dont 210 milliards pour les routes, les ponts, les transports en commun et les chemins de fer. Il prévoit également 65 milliards de dollars pour le haut débit et 55 milliards pour les investissements dans l’eau potable. C’est « un investissement unique dans une génération qui va créer des millions d’emplois en modernisant nos infrastructures », a déclaré le président Joe Biden (photo) le 6 novembre, ajoutant que les Américains pourraient voir l’impact de ce projet de loi « probablement dans les deux à trois prochains mois ». La campagne pour les midterm elections de novembre 2022 semble lancée.