Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Le Congrès américain a approuvé jeudi un texte prolongeant jusqu’au 11 mars les financements fédéraux afin d’éviter une fermeture dès ce week-end de l’administration (shutdown), avec le risque de devoir interrompre les opérations des agences fédérales en pleine crise autour de l’Ukraine. Le projet de loi avait déjà été approuvé le 8 février par la Chambre des représentants. Au bout du compte, 19 sénateurs républicains ont voté en faveur du texte. Démocrates et républicains ont désormais jusqu’au 11 mars pour parvenir à un accord sur le budget fédéral de l’exercice fiscal actuel, qui court jusqu’au 30 septembre.
Le Congrès américain a approuvé jeudi un texte prolongeant jusqu’au 11 mars les financements fédéraux afin d’éviter une fermeture dès ce week-end de l’administration (shutdown), avec le risque de devoir interrompre les opérations des agences fédérales en pleine crise autour de l’Ukraine.
La Commission européenne (CE) a réussi mardi sa première syndication de 2022 en levant 5 milliards d’euros supplémentaires pour les fonds du plan de relance NextGeneration EU. L’obligation à 30 ans (Juillet 2051, coupon 0,70%) porte le financement total levé du programme à 78,5 milliards (dont 67 déjà distribués aux Etats). Elle a été sursouscrite près de 13 fois, dépassant les 64 milliards de carnet d’ordres, ce qui a permis à la CE de placer l’obligation avec un rendement de 1,021% offrant un spread de 29 pb au-dessus des mid-swaps, 61,5 pb au-dessus du Bund 30 ans (Août 2050) et à 10,6 pb au-dessous de l’OAT 30 ans (Mai 2050). La CE souhaite lever 50 milliards cette année et prévoit quatre autres syndications entre mars et juin, complétées par des adjudications mensuelles.
Effets inflationnistes et obstruction politique empêchent l'adoption du plan Build Back Better de 1.700 milliards, deuxième volet de la relance aux Etats-Unis.
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est réduit de 4,1% à 170,7 milliards d’euros au 31 décembre 2021, contre 178,1 milliards à la même date de 2020, a annoncé mercredi le ministère chargé des Comptes Publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes s'établissaient à 426,7 milliards d’euros à la fin décembre, contre 389,7 milliards un an plus tôt. «Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le gouvernement pour répondre à la crise sanitaire et soutenir l'économie», a indiqué le ministère. A fin décembre 2021, les recettes du budget général, nettes des remboursements et dégrèvements, s'établissaient à 317 milliards d’euros, contre 270,7 milliards un an plus tôt.
Le déficit budgétaire de l’Etat français s’est réduit de 4,1% à 170,7 milliards d’euros au 31 décembre 2021, contre 178,1 milliards à la même date de 2020, a annoncé mercredi le ministère chargé des Comptes Publics. Les dépenses hors prélèvement sur recettes s'établissaient à 426,7 milliards d’euros à la fin décembre, contre 389,7 milliards un an plus tôt. «Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le gouvernement pour répondre à la crise sanitaire et soutenir l'économie», a indiqué le ministère.
L’Allemagne souhaite respecter les règles budgétaires communes à la zone euro car cela favorise la maîtrise de l’inflation, a déclaré lundi son nouveau ministre des Finances, Christian Lindner, ajoutant s’attendre à l’ouverture d’un « vrai débat » sur le sujet en juin.
L’année 2022 débute comme 2021 s’était achevée, avec des records boursiers en pagaille, un pic d’inflation et une actualité dominée par la crise sanitaire. Il faut pourtant souhaiter, au moins sur les deux derniers fronts, que cette nouvelle année marque un retour à la normale. Normal, comme une pandémie dont les effets sur le système de santé et l’économie se dissiperaient à mesure que le virus deviendrait plus diffus mais moins pathogène. Normal, comme un rythme de hausse des prix plus soutenu que l’encéphalogramme plat de la période pré-Covid, mais débarrassé des dysfonctionnements qui ont fait s’emballer la machine l’an dernier.
Le sénateur Joe Manchin (Virginie Occidentale) a déclaré mardi à plusieurs médias américains qu’il n’avait plus aucune discussion avec les autres représentants du parti démocrate pour tenter de relancer le plan de relance budgétaire Build Back Better (BBB) de 1.750 milliards de dollars de dépenses sociales et pour le climat qu’il a bloqué le 19 décembre. Sa voix est pivot dans les votes budgétaires au Sénat, où les démocrates ne disposent que de la plus petite majorité (50+1 voix sur 100). Le projet de loi, déjà adopté par la Chambre des représentants, constitue une priorité avant les élections de mi-mandat (mid-terms) en novembre, ne serait-ce que pour affirmer l’union du parti démocrate.
Le sénateur Joe Manchin (Virginie Occidentale) a déclaré mardi à plusieurs médias américains qu’il n’avait plus aucune discussion avec les autres représentants du parti démocrate sur le plan de relance budgétaire Build Back Better (BBB) de 1.750 milliards de dollars de dépenses sociales et et pour le climat qu’il a bloqué le 19 décembre.
Les entreprises françaises confrontées à des difficultés, notamment du fait des nouvelles restrictions instaurées pour tenter de contenir la flambée épidémique liée au variant Omicron, pourront demander des aménagements du remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE), a annoncé mardi Bruno Le Maire sur RTL. Elle pourront demander via la Médiation du crédit «un étalement jusqu’à 10 ans du remboursement du prêt», qui était jusqu’alors limité à six ans maximum, ainsi qu’un décalage du début du remboursement «du printemps à la fin de l’année 2022», a expliqué Bruno Le Maire. «Tout cela a été validé par la Commission européenne (CE), par le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, et par la Fédération bancaire française (FBF)», a-t-il ajouté.
Les entreprises françaises confrontées à des difficultés, notamment du fait des nouvelles restrictions instaurées pour tenter de contenir la flambée épidémique liée au variant Omicron, pourront demander des aménagements du remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE), a annoncé mardi Bruno Le Maire sur RTL : «Les prêts garantis par l’Etat qui ont sauvé des dizaines de milliers d’entreprises ne doivent pas les couler au moment de leur remboursement», a jugé le ministre de l’Economie et des Finances.
Le nouveau gouvernement allemand offrira des allégements fiscaux aux particuliers et aux entreprises d’une valeur d’au moins 30 milliards d’euros au cours de la présente législature, a déclaré dimanche le ministre des Finances, Christian Lindner, au Bild am Sonntag. Notant que le budget 2022 a été élaboré par le précédent gouvernement de la chancelière Angela Merkel, Christian Lindner a déclaré que son projet pour 2023 comprendra des allégements, notamment sur les cotisations d’assurance retraite, et la fin d’une surtaxe sur le prix de l’électricité. En raison de la pandémie, la coalition au pouvoir du chancelier Olaf Scholz a accepté d’utiliser une clause d’urgence dans la constitution pour une troisième année consécutive en 2022 afin de suspendre les limites de la dette et de permettre de nouveaux emprunts de 100 milliards d’euros. À partir de 2023, la coalition vise à revenir à la règle du frein à l’endettement prévue par la constitution.
Le commissaire européen aux Affaires économiques souhaiterait fixer des ratios de dette individualisés à l’échelle de chaque Etat membre de l’Union européenne (UE) dans le cadre de la réforme du Pacte de stabilité et de croissance (PSC), a-t-il expliqué au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Les règles budgétaires européennes sont suspendues depuis mars 2020 pour tenir compte des répercussions de la pandémie sur les finances publiques, mais il est prévu que cette clause dérogatoire arrive à échéance fin 2022 et la Commission européenne (CE) a lancé cet automne un débat sur la réforme du PSC qu’elle compte présenter mi-2022. Paolo Gentiloni justifie son approche par les différences de ratios dette/PIB «actuellement trop importantes» pour reprendre le Pacte initial. Il a rejeté la proposition de Klaus Regling, directeur général du Mécanisme européen de stabilité (MES), de relever le plafond de dette à 100% du PIB pour l’ensemble des Vingt-Sept.