
« ‘Open banking’, les barrières à l’entrée restent très importantes »
Où en est l’« open banking » aux Etats-Unis ?
Il y a des progrès mais les Etats-Unis restent loin derrière l’Europe. Il n’y a rien de comparable à la directive DSP2 (directive sur les services de paiement, NDLR). Certaines fintech américaines comme Mints ont lancé avec succès des applications d’agrégation de données bancaires offrant aux clients une vision financière à 360 degrés de leurs comptes. Mais il n’y a pas de standard d’open banking.
Quels sont les obstacles réglementaires ?
Les barrières à l’entrée des Etats-Unis restent très importantes pour les fintech européennes. Une non-banque ne peut pas devenir « membre principal » de Visa ou Mastercard et doit s’associer à une banque existante pour pouvoir proposer leurs cartes. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de banque challenger autonome. Par ailleurs, il n’y a pas de licence fédérale de transfert d’argent, ce qui rend le processus d’accréditation long et coûteux. Quant à la charte bancaire, elle est plus difficile à obtenir et nécessite une capitalisation beaucoup plus importante.
Cela va-t-il changer ?
Le régulateur des banques, l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC), vient de lancer, le 3 juin ,une consultation sur une proposition de réglementation des services bancaires numériques, ouvrant un processus d’un an environ pour une réforme. D’ici là a lieu l’élection présidentielle. En cas de changement d’administration, l’industrie pourrait être davantage orientée vers le consommateur et la technologie. Cela peut créer un terrain favorable pour une DSP2 américaine.
Plus d'articles Fintech
-
Rakuten veut toucher le gros lot en mettant sa fintech en Bourse
En cédant environ 35% de Rakuten Bank, le groupe s’offre des liquidités bienvenues pour assurer le développement de sa branche non financière. -
Roundtable lève trois millions d’euros pour renforcer sa plateforme d’investissement
Cette fintech incubée chez eFounders offre un outil pour aider les business angels à structurer leurs investissements communs. -
L’open banking arrive à un moment charnière
Outre la révision de la directive sur les services de paiement DSP2 qui pourrait encadrer l’open finance au-delà des comptes de paiement, banques et fintechs sont toujours à la recherche de modèles économiques viables.
Contenu de nos partenaires
Les plus lus de
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
- Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard
- Chute de SVB : les Etats-Unis garantissent les dépôts et HSBC rachète les actifs anglais
-
Code pénal
Gilets jaunes: les délinquants, les criminels et leurs complices
Black bloc ou « simple manifestant », agissant à froid ou emporté par l’excitation collective, peu importe : les faits commis sur les Champs-Élysées relèvent du Code pénal. Taguer ou détruire du mobilier urbain fait de vous un délinquant. Voler des marchandises après avoir cassé une vitrine fait de vous un délinquant. Caillasser un fourgon de police ou tabasser un gendarme à terre fait de vous un délinquant. Mettre le feu à un kiosque ou un restaurant fait de vous un délinquant. Incendier une banque fait de vous un délinquant – et même un criminel, si les flammes ont été allumées sans se préoccuper de savoir si l’immeuble était vide de ses occupants. -
Exaspération
«Les Gilets jaunes mettent l’économie à genou»
« Les Français ne consomment plus, ils ne vont plus dans les centres-villes », déplore le président des Chambres de métier et de l’artisanat -
Signaux faibles
Gilets jaunes et violences: les lacunes de la surveillance des réseaux sociaux
Le ministre de l’Intérieur se disait, dès vendredi, en alerte sur la mobilisation de manifestants ultra-violents. Faute d’utilisation appropriée des outils numériques, cela n’a pas empêché ces derniers d’agir et de mettre les Champs-Elysées à sac.