Memo Bank noue un partenariat dans l’open banking
En nouant un partenariat avec Deposit Solutions, Memo Bank compte financer les PME par du crédit.
Pauline Armandet
La banque pour les PME Memo Bank (ancienne Margo Bank) a noué un partenariat dans le domaine des dépôts bancaires avec la plate-forme allemande de banking-as-a-service (BaaS) Deposit Solutions.
La banque peut désormais collecter des dépôts auprès des épargnants allemands sur la plate-forme Zinspilot de Deposit Solutions. «Avec ce partenariat, notre ambition est d’adapter le rythme de la collecte de dépôts à la montée en puissance de notre offre de crédits. Cela nous permet d’assurer une croissance rapide, de diversifier nos sources de financement et d’être autonome», explique à L’Agefi Jean-Daniel Guyot, cofondateur et président du directoire de Memo Bank.
La société a décidé de se positionner sur des offres à court terme dans le cadre de ce partenariat. «Des offres à moyen terme devraient être proposées très prochainement dès lors que notre portefeuille crédit sera plus conséquent», ajoute Jean-Daniel Guyot. La banque n’affiche pas d’ambitions chiffrées en termes de clients ou de collecte.
Cet accès à la liquidité viendra s’ajouter à celle des déposants et de ses clients actuels afin de financer les PME par du crédit. «Cette offre sur Zinspilot destinée aux épargnants allemands permet de financer des crédits avec de la liquidité stable», précise Jean-Daniel Guyot.
Ce partenariat s’inscrit ainsi dans une stratégie de diversification des sources de financement de la fintech. «Memo Bank doit être capable de s’autofinancer en tant que banque consacrée au développement des PME à travers des solutions de crédit», poursuit-il.
Memo Bank a lancé son activité commerciale il y a un mois, proposant un compte courant ainsi que la possibilité d’obtenir des crédits court ou moyen-long terme. Elle a obtenu l’agrément d’établissement de crédit auprès de l’APCR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) et de la Banque de France. Memo Bank vise les PME de plus de 10 salariés dont le chiffre d’affaires est supérieur à 2 millions d’euros et ambitionne conquérir 4.000 clients d’ici 4 ans. La fintech qui compte 45 collaborateurs a levé 20 millions d’euros en juin dernier.
A ce jour, la banque n’a pas d’autres partenariats en cours de déploiement mais elle n’exclut pas de travailler avec d’autres acteurs de l’open banking. Créée en 2011, Deposit Solutions a noué des partenariats avec 150 banques et a dépassé le cap des 30 milliards de dollars intermédiés.
Un évènement L’AGEFI
LES CERCLES DE L'AGEFI AUVERGNE-RHÔNE-ALPES
Plus d'articles Tech et Finance
-
Le régime pilote européen vise à faire de la blockchain une infrastructure de marché
Ce cadre réglementaire transitoire doit permettre de tester l’utilisation des technologies de registre distribué et de faire émerger des standards de tokenisation d’actifs classiques. -
Roundtable lève trois millions d’euros pour renforcer sa plateforme d’investissement
Cette fintech incubée chez eFounders offre un outil pour aider les business angels à structurer leurs investissements communs. -
Circle affirme son intention de devenir une néobanque majeure en Europe
En s’affirmant émetteur et gérant de monnaie électronique, mais aussi candidat à l’obtention de l’enregistrement PSAN en France, le géant crypto assume sa volonté de proposer des services bancaires pour l’ensemble du marché européen.
Contenu de nos partenaires
Les plus lus de
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
- Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard
- Chute de SVB : les Etats-Unis garantissent les dépôts et HSBC rachète les actifs anglais
A lire sur ...
-
Code pénal
Gilets jaunes: les délinquants, les criminels et leurs complices
Black bloc ou « simple manifestant », agissant à froid ou emporté par l’excitation collective, peu importe : les faits commis sur les Champs-Élysées relèvent du Code pénal. Taguer ou détruire du mobilier urbain fait de vous un délinquant. Voler des marchandises après avoir cassé une vitrine fait de vous un délinquant. Caillasser un fourgon de police ou tabasser un gendarme à terre fait de vous un délinquant. Mettre le feu à un kiosque ou un restaurant fait de vous un délinquant. Incendier une banque fait de vous un délinquant – et même un criminel, si les flammes ont été allumées sans se préoccuper de savoir si l’immeuble était vide de ses occupants. -
Exaspération
«Les Gilets jaunes mettent l’économie à genou»
« Les Français ne consomment plus, ils ne vont plus dans les centres-villes », déplore le président des Chambres de métier et de l’artisanat -
Signaux faibles
Gilets jaunes et violences: les lacunes de la surveillance des réseaux sociaux
Le ministre de l’Intérieur se disait, dès vendredi, en alerte sur la mobilisation de manifestants ultra-violents. Faute d’utilisation appropriée des outils numériques, cela n’a pas empêché ces derniers d’agir et de mettre les Champs-Elysées à sac.
