
Coinhouse rend accessibles ses livrets crypto dès un euro

Précédemment, il fallait débourser 20.000 euros minimum pour pouvoir accéder au service du Livret crypto lancé à l’automne 2021 par Coinhouse. Une barrière à l’entrée forcément prohibitive pour une grande partie des particuliers. «On avait fixé cette limite notamment pour des raisons de flux. Mais aussi pour valider l’intérêt du marché. Il y avait également un énorme travail d’audit des contreparties à réaliser pour bien évaluer les risques», justifie le responsable du développement chez Coinhouse Romain Saguy.
Depuis ce 11 juillet, la société propose une nouvelle gamme de livrets pour les particuliers et les entreprises. Les clients du prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) français pourront désormais bénéficier des rendements offerts à partir du premier euro investi, ou l’équivalent en cryptomonnaies.
Bitcoin, ether et stablecoins
Contrairement à l’ancien livret, rebaptisé «Livret crypto à terme» et qui continuera à être disponible, les nouveaux donneront accès à des taux non garantis, pouvant varier entre 1,5% et 4,5% annuels. Des taux moins intéressants que ceux du premier livret, de 5% à 6% annuels brut garantis sur trois mois. «Mais avec la nouvelle formule, les épargnants auront la possibilité de retirer leur argent sans frais à n’importe quel moment et pourront toucher une partie du rendement toutes les vingt-quatre heures», précise Romain Saguy.
Pour le moment, les deux formules du Livret crypto proposées par Coinhouse se limitent à des rendements basés sur des actifs comme le bitcoin et l’ether. Mais surtout avec des stablecoins, comme l’USDT émis par l’entreprise Tether, le modèle qui, pour le moment, «fonctionne le mieux». Contrairement aux stablecoins algorithmiques, tel l’UST de Terra, qui perdent régulièrement leur ancrage aux sous-jacents auxquels ils doivent être adossés. Coinhouse n’avait d’ailleurs pas proposé à ses clients d’exposition sur cet actif.
De nouvelles offres sont en cours d’élaboration et devraient être lancées, «si tout va bien, avant la fin de l’été», nous explique-t-on en interne.
L’entreprise française, qui a récemment levé 40 millions d’euros et annoncé un partenariat avec Qonto pour «ouvrir les crypto aux entreprises», fait un pas de plus vers l’objectif notamment martelé par son PDG, Nicolas Louvet, de «réinventer l’épargne» par le biais des crypto. Et, à terme, de devenir la première «cryptobanque» européenne.
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