Vivendi se laisse jusqu'à mi-février pour choisir le repreneur d’Editis

Le conglomérat aurait reçu de nombreuses offres pour sa filiale dans l'édition, propriétaire de Nathan, Robert Laffont ou encore Plon, dont une du québécois Québécor.
Dimitri Delmond, Agefi-Dow Jones
Livres, librairie, édition
Editis pourrait aussi être introduit en Bourse.  -  Pixabay

Vivendi compte attendre encore quelques semaines avant choisir le repreneur de sa filiale d'édition Editis, que le groupe de médias et de divertissement avait racheté en 2019, a indiqué une source proche du dossier à l’agence Agefi-Dow Jones.

«Vivendi a déjà reçu plusieurs offres de rachat concernant Editis, mais le groupe a décidé d’attendre mi-février pour choisir le futur propriétaire de sa filiale, alors que certains candidats à la reprise souhaitent peaufiner leur proposition», a déclaré cette source.

Fin juillet dernier, Vivendi avait indiqué envisager de céder Editis, dans le cadre de son projet d’offre publique d’achat sur Lagardère. Le groupe précisait alors que l’opération devrait prendre la forme d’une distribution des actions de la maison d'édition aux actionnaires de Vivendi et d’une introduction de la société à la Bourse de Paris. Pour couper tout lien avec son principal actionnaire, Bolloré, ce dernier revendrait sa participation de 29,5% dans le capital d’Editis à un nouvel actionnaire de référence.

Certains observateurs croient cependant encore à une cession de 100% du capital d’Editis à un ou plusieurs investisseurs privés.

Repreneurs potentiels

Au total, une demi-douzaine de repreneurs potentiels se seraient fait connaître, selon différentes informations de presse. Les noms de Xavier Niel, fondateur de Free et actionnaire du Monde, et du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky reviennent avec insistance depuis quelques semaines. Le groupe italien Mondadori, le français Reworld Media et le suédois Bonnier seraient également sur les rangs.

Lundi soir, la Lettre A a rapporté que le groupe diversifié québécois Québécor avait à son tour manifesté son intérêt pour devenir l’actionnaire de référence d’Editis.

Numéro deux français de l'édition, propriétaire notamment des éditions Nathan, Robert Laffont ou encore Plon, Editis a enregistré un chiffre d’affaires de 213 millions d’euros au troisième trimestre de l’année dernière, en recul de 7,4%.

Vers 11h mardi, l’action Vivendi progressait de 0,3%, à 9,63 euros.

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