
Spie retente sa chance en Bourse avec une fourchette abaissée

Après son échec de l’automne 2014, Spie a relancé son introduction en Bourse. Pour mettre toutes les chances de son côté, le groupe de multiservices industriels revient avec une fourchette indicative abaissé, de 14,50 euros à 17,50 euros par action, contre 15 à 18,30 euros proposés lors de la première tentative d’IPO. En haut de fourchette, la valeur en capital de Spie ressort à 2,625 milliards d’euros contre 2,813 milliards dans le premier projet. La taille initiale de la nouvelle offre comprend l'émission d’actions nouvelles pour un montant d’environ 700 millions d’euros, précise Spie dans un communiqué. La somme servira à refinancer le crédit senior conclu par Spie en décembre 2014 et5 l’emprunt obligataire à échéance 2022. Le montant de la dette au titre du crédit senior et des obligations 2022 s’élevait respectivement à 1,7 milliard d’euros et 185,6 millions d’euros au 31 mars 2015.
La Caisse de dépôt et placement du Québec a prévu de passer un ordre compris entre 100 et 150 millions d’euros. Les autres actionnaires de référence (Clayton Dubilier & Rice et Ardian) ainsi que les salariés et le management vendront des actions pour un montant brut maximum compris entre 91 millions et 348 millions d’euros en fonction du prix final retenu de l’exercice ou non des clauses d’extension et de surallocation.
La fixation du prix de l’offre est prévue le 9 juin et le début des négociations des actions sur Euronext le 10 juin. JPMorgan, UBS, Barclays, BNP Paribas, BofA Merrill Lynch, HSBC et la Société Générale sont mandatées pour l’opération.
Plus d'articles du même thème
-
«Le potentiel des entreprises de taille moyenne devrait se libérer»
François Dossou, directeur de la gestion actions chez Sienna IM -
«Nous avons adopté un biais légèrement défensif pour des questions de valorisation»
Olivier Becker, responsable gestion crédit chez Amiral Gestion -
Skydance poursuit son pas de deux
Paramount Skydance s’apprête à faire une offre sur Warner Bros Discovery. Un autre révélateur de l'intensification de la concurrence dans l'audiovisuel, alors que les acteurs traditionnels se musclent pour s’imposer dans la bataille du streaming vidéo. L'initiative fait suite à l’acquisition très politique des studios Paramount par Skydance, avec de nouveaux acteurs dans l’univers du divertissement, la famille Ellison, proche de Donald Trump.
ETF à la Une

State Street IM et Blackstone s'associent pour créer un ETF sur la dette collatéralisée européenne
- Le rachat de Mediobanca menace la fusion des gestions de Generali et BPCE
- Zucman contre Mistral, la France qui perd et la France qui gagne
- Le Crédit Agricole CIB transige sur les « CumCum »
- Mistral AI lève 1,7 milliard d’euros et accueille ASML à son capital
- Sébastien Lecornu commence son chemin de croix budgétaire avec Fitch Ratings
Contenu de nos partenaires
-
Solidarnoc
A Doha, les alliés des Etats-Unis en quête de réassurance
Ce lundi, les dirigeants des pays musulmans se réunissent au Qatar en signe de solidarité après les frappes israéliennes. Ils attendent des garanties sécuritaires -
Choix publics
Pourquoi l’Etat devrait plus encore aider les entreprises – par Erwan Le Noan
Voyez-les venir, les hérauts de la taxe qui, avides de prélèvements, recherchent compulsivement chaque petit centime qui pourrait assouvir l’appétit pantagruélique du Léviathan ! -
Think again
France, Allemagne, Grande-Bretagne : l’extrême droite aux portes du pouvoir – par Eric Le Boucher
Après les Etats-Unis, l’Europe, le berceau de la démocratie libérale et sociale, s’apprête-t-elle à remettre son sort dans les mains du populisme radical ?