
McDonald’s souffre en Chine et aux Etats-Unis
Le leader mondial de la restauration rapide a annoncé hier un plongeon de 30% de son bénéfice net au troisième trimestre à 1,07 milliard de dollars (1,09 dollar par action), en raison d’un scandale alimentaire en Chine et d’une concurrence féroce aux Etats-Unis. Le chiffre d’affaires ressort en recul de 4,6% à 6,99 milliards, alors que les ventes mondiales des restaurants ouverts depuis au moins 13 mois ont diminué de 3,3%.
Un évènement L’AGEFI
TECH ET DIRECTIONS FINANCIERES
Plus d'articles du même thème
-
Vincent Marinet est nommé directeur général de France Invest
L’ancien délégué aux enjeux numériques auprès du directeur général du Trésor, au Ministère de l’Économie et des Finances prendra ses fonctions le 29 septembre prochain. -
Donald Trump pose le bon diagnostic mais se trompe sur les remèdes
Les déséquilibres des balances courantes reflètent avant tout des disparités structurelles entre les niveaux d’épargne et d’investissement, souligne Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole -
EXCLUSIF
Alexis Dupont rejoint Turenne Groupe
Le directeur général de France Invest, qui occupait ce poste depuis six ans, intègrera à compter du 1er octobre la société de gestion en qualité de secrétaire général et responsable des relations avec les investisseurs.
ETF à la Une

JPM AM va fermer son ETF sur la transition carbone en Chine
JP Morgan AM annonce qu'il sera liquidé le 25 octobre prochain. Son encours reste insuffisant, à 10 millions de dollars.
Les plus lus
- Le patron de la Société Générale prend la menace Revolut au sérieux
- L’AMF sanctionne Altaroc et ses deux dirigeants à hauteur de 1,3 million d’euros
- BNP Paribas confirme ses objectifs 2025 et dévoile des ambitions pour 2028
- Le Crédit Agricole revendique une place dans l’accès aux soins et les services aux plus âgés
- Rubis confirme avoir engagé des discussions avec des acteurs industriels et financiers
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Crise humanitaire au Soudan: l’indifférence internationale dénoncée par le patron de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés
Nations unies - Après la guerre civile sanglante il y a 20 ans dans la région soudanaise du Darfour, le monde avait dit «plus jamais ça, mais ça recommence», a déploré dimanche le Haut commissaire de l’ONU aux réfugiés, dénonçant violences ethniques, viols et autres atrocités. Deux ans et demi après le début de la guerre entre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, le conflit se concentre aujourd’hui au Darfour et au Kordofan, note Filippo Grandi dans un entretien à l’AFP. «Beaucoup de cette violence nous rappelle ce qui s’est passé il y 20 ans au Darfour, la connotation ethnique de la violence, les modalités": «femmes violés, enfants recrutés de force, amputations et violences contre ceux qui s’opposent», décrit-il. En 2003, le dictateur Omar el-Béchir avait lancé ses miliciens arabes, les Janjawids, à l’assaut des ethnies non-arabes du Darfour. Le conflit avait fait 300.000 morts et près de 2,5 millions de réfugiés. La Cour pénale internationale (CPI) a toujours des enquêtes en cours, notamment sur des accusations de génocide. Le plus connu des Janjawids est le général Daglo. Et sa guerre contre le chef de l’armée a déjà fait des dizaines de milliers de morts. «C’est la pire crise humanitaire au monde», avec 12 millions de déplacés dont 4 millions qui ont trouvé refuge dans des pays voisins déjà fragiles, insiste Filippo Grandi. Mais le monde les a-t-il oubliés? «Soyons honnête, je ne suis pas sûr que le monde oublie, parce qu’il n’a jamais vraiment prêté attention», commente-t-il, se disant «pas très optimiste» que le sommet annuel de l’ONU cette semaine à New York y change quelque chose. Le haut commissaire s’inquiète particulièrement de la situation «catastrophique» à El-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord et dernière grande ville de la région encore sous contrôle de l’armée. Après 18 mois de siège par les FSR, la situation humanitaire dans la ville où sont piégées des centaines de milliers de personnes «affamées et désespérées», est «l’une des plus désespérée au monde». «Lassitude»? Et «comparé à il y a 20 ans (...) l’attention internationale est bien moins grande», regrette-t-il. «Est-ce la lassitude? La compétition avec d’autres crises? Un sentiment que ces crises ne sont jamais résolues? Difficile à dire, mais les gens souffrent tout autant». Et la communauté humanitaire, agences de l’ONU ou ONG, a de moins en moins de moyens pour les aider en raisons notamment des coupes massives dans l’aide étrangère américaine. Mais aussi de la part des Européens, souligne le responsable onusien. «Mon message aux donateurs européens (...) est qu’ils font une grosse erreur stratégique», lance-t-il. «Priver des gens, des réfugiés, d’aide humanitaire dans cette ceinture autour de l’Europe, où se déroulent des crises multiples, est une recette pour voir plus de gens partir vers l’Europe». Sur un autre continent, M. Grandi s’inquiète d’une autre crise qui ne bénéficie pas de l’attention nécessaire, en Birmanie, théâtre d’une guerre civile meurtrière entre une myriade de groupes rebelles et l’armée au pouvoir depuis le coup d’Etat de 2021. Un conflit toujours «très dur et brutal», avec des civils pris pour cible, et qui a déplacé 3 millions de personnes, «probablement plus à mon avis». La question particulière de la minorité musulmane des Rohingyas, dont plus d’un million sont réfugiés au Bangladesh, sera au centre d’une réunion de haut niveau à l’ONU à New York le 30 septembre. Même si le Soudan et la Birmanie ne font pas la Une des médias, «il ne faut pas trop généraliser (...), il y a des gens qui ne sont pas indifférents, qui s’intéressent quand vous leur racontez, que vous expliquez les souffrances». «Les gens sont horrifiés par ce qui se passe à Gaza (...), en Ukraine», mais peut-être que c’est trop, avance-t-il, évoquant «un problème d’absorption de la souffrance». «C’est terrible à dire, mais avec tout ce qui se passe dans le monde, même l’opinion publique devient sélective». Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS © Agence France-Presse -
Tribune libre
Le mystère de la taxe Zucman : pourquoi tant de « aime » ? – par Thierry Aimar
Alors que la presse spécialisée a démontré tous les dégâts économiques qui résulteraient de son application, un récent sondage Ifop montre que l’immense majorité des Français, toutes tendances politiques confondues, restent persuadés de son bien-fondé -
Evacuations massives en Chine et annulations de vols, alors que le typhon Ragasa traverse le nord des Philippines
Manille - Des centaines de milliers de personnes à évacuer, plusieurs centaines d’annulations de vol... L’Asie de l’Est se prépare au passage du super typhon Ragasa, qui fait souffler lundi des vents violents dans le nord des Philippines tout en se dirigeant vers le sud de la Chine. Le typhon doit atteindre à partir de mardi soir le sud de la Chine, où la mégapole de Shenzhen prévoit de procéder à l'évacuation de 400.000 personnes, tandis que la compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific anticipe plus de 500 suppressions de vols. Lundi après-midi, Ragasa traverse le détroit de Luçon, entre le sud de Taïwan et le nord des Philippines. A 14H00 (06H00 GMT), des vents soutenus jusqu'à 215 km/h ont été enregistrés au cœur de la tempête qui évolue vers l’ouest, avec des rafales pouvant atteindre 295 km/h, selon le service météorologique philippin. Le typhon a touché terre sur l'île de Calayan vers 15H00 (07H00 GMT), d’après la même source. «Je me suis réveillé à cause du vent violent. Il frappait les fenêtres et faisait un bruit semblable à une machine en marche», raconte Tirso Tugagao, un habitant d’Aparri, une ville côtière de la province de Cagayan (nord). Rueli Rapsing, responsable provincial de la gestion des catastrophes, a dit à l’AFP être prêt au «pire» avec son équipe. Plus de 10.000 habitants ont été évacués dans le pays, et des écoles et bâtiments gouvernementaux ont fermé lundi dans la région de Manille et 29 autres provinces. Le président Ferdinand Marcos Jr a affirmé sur Facebook que toutes les agences du gouvernement se trouvaient «en état d’alerte pour apporter de l’aide n’importe où et n’importe quand» si cela est nécessaire. Les écoles et les bureaux gouvernementaux ont été fermés lundi dans la métropole de Manille et dans 29 provinces philippines, en prévision de fortes pluies. «De graves inondations et glissements de terrain» sont attendus dans le nord de l'île principale de Luçon, a prévenu dimanche le spécialiste météorologique du gouvernement, John Grender Almario. Plus au nord, à Taïwan, les services météorologiques ont mis en garde contre un risque de «pluies extrêmement torrentielles» dans l’est de l'île. Des évacuations ont lieu dans les zones montagneuses près de Pingtung (sud), a dit à l’AFP James Wu, officier des pompiers locaux. «Ce qui nous inquiète le plus, c’est que les dégâts pourraient être similaires à ceux causés par le typhon Koinu il y a deux ans», a-t-il ajouté. Ce typhon avait provoqué l’effondrement de poteaux électriques et arraché des toits en tôle. «Vents violents» Dans le sud de la Chine, les autorités ont déjà pris des mesures avant l’arrivée du typhon à partir de mardi soir. Les services d’urgence de la mégapole chinoise de Shenzhen ont annoncé prévoir d'évacuer quelque 400.000 personnes résidant «dans les zones basses et en bord de mer». De nombreuses villes de la province du Guangdong, où se trouve Shenzhen, ont annoncé des annulations de cours dans les établissements scolaires mais aussi la suspension des transports en commun en raison de la tempête. Les services météorologiques de la région attenante de Hong Kong anticipent des «vents violents» et «tempétueux» mercredi. «Les conditions météorologiques seront défavorables, avec de fréquentes averses violentes et une forte onde de tempête», ont-ils ajouté. Du côté des transports aériens, la compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific a, elle, annoncé qu’elle prévoyait de supprimer «plus de 500 vols» entre mardi soir et jeudi. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde. © Agence France-Presse