L’usine General Electric de Belfort pourrait être menacée

Bercy suit de près le sort de l’usine General electric (GE) à Belfort, l’un des principaux actifs d’Alstom Power, racheté en 2015 par le conglomérat américain. Selon plusieurs médias, dont Le Monde, les syndicats craignent l’annonce d’un plan de 800 à 900 suppressions d’emplois en 2019, sur un total de 1.900 dans l’activité concernée. Cela fait suite à la chute des commandes des plus puissantes turbines à gaz (60 hertz) pour centrales électriques. Larry Culp, son nouveau PDG, prévenait récemment dans un entretien à l’agence Bloomberg que le redressement du pôle «power» de GE nécessiterait «un effort de plusieurs années».

La semaine dernière, GE a signé avec les syndicats un accord qui prévoit 180 départs volontaires à Belfort dans la division Alstom Power Systems. Celle-ci emploie encore 1.100 salariés à Belfort. L’accord national prévoit au total 264 départs volontaires en France avant le 30 juin 2020. Damien Meslot, maire de Belfort, Florian Bouquet, président du conseil départemental, Ian Boucard, député du Territoire de Belfort, Michel Zumkeller, député, et Cédric Perrin, sénateur, ont écrit ce mercredi à Emmanuel Macron, selon l’antenne locale de France 3, lui rappelant qu’il était ministre de l’Economie et des finances lors du rachat de la branche énergie d’Alstom par le groupe américain.

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