
L’Union européenne s’accorde sur la transparence fiscale des entreprises

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Sébastien Lecornu recevra les socialistes mercredi, annonce Olivier Faure
Paris - Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu recevra mercredi matin les responsables du Parti socialiste, avec qui il devra négocier à l’automne un accord sur le budget 2026 pour éviter une censure, a annoncé leur Premier secrétaire Olivier Faure. «On a rendez-vous mercredi matin et donc nous le verrons pour la première fois à ce moment», a déclaré M. Faure lundi sur France 2. Le Parti communiste de Fabien Roussel a également indiqué à l’AFP être reçu mercredi, à 18H00. Depuis sa nomination mardi, Sébastien Lecornu a commencé ses consultations avec d’abord les partis de son «socle commun» (bloc central et LR), puis les syndicats et organisations patronales avec qui il a des entretiens encore lundi et mardi. Mais le rendez-vous le plus attendu est celui avec les socialistes. Déjà menacé de censure par LFI et le RN, c’est eux qui peuvent éviter à M. Lecornu de connaître le même sort que ses prédécesseurs. Au coeur de ce rendez-vous le projet de budget 2026 que le nouveau gouvernement devra présenter avant la mi-octobre au Parlement. Les socialistes posent notamment comme conditions un moindre effort d'économies l’année prochaine que ce qu’envisageait François Bayrou et une fiscalité plus forte des plus riches, à travers la taxe sur les très hauts patrimoines élaborée par l'économiste Gabriel Zucman (2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros). Mais Sébastien Lecornu, s’il s’est dit prêt samedi à «travailler sans idéologie» sur les questions «de justice fiscale» et de «répartition de l’effort», a déjà fait comprendre son hostilité à cette taxe Zucman, et notamment au fait de taxer le patrimoine professionnel «car c’est ce qui permet de créer des emplois». «Quand on parle patrimoine professionnel, vous pensez à la machine outil ou aux tracteurs mais pas du tout. On parle d’actions, la fortune des ultrariches, elle est essentiellement en actions», lui a répondu M. Faure. «Si vous dites que, dans la base imposable, on retire ce qui est l’essentiel de leur richesse, en réalité, vous n’avez rien à imposer», a-t-il argumenté. «C'était déjà le problème avec l’Impôt sur la fortune (ISF, supprimé par Emmanuel Macron) qui touchait les petits riches et épargnaient les ultrariches parce que les ultrariches placent leur argent dans des holdings», a-t-il reconnu. © Agence France-Presse -
Le procès de Bolsonaro « n'était pas une chasse aux sorcières », répond Lula à Trump
Brasilia - Le procès de l’ancien président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro «n'était pas une chasse aux sorcières», a assuré dimanche l’actuel chef de l’État brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, en réponse aux critiques de son homologue américain Donald Trump. Dans sa première réaction après la condamnation à 27 ans de prison de son opposant, Lula s’est dit «fier de la Cour suprême du Brésil pour sa décision historique» et a affirmé, dans une tribune publiée par le quotidien américain New York Times, que «ce n'était pas une chasse aux sorcières». Le président Trump a qualifié cette semaine la condamnation de Jair Bolsonaro à 27 ans de prison de «très surprenante». Lula a intitulé son texte : «La démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables». Il est confronté à une crise diplomatique avec les États-Unis en raison du procès contre M. Bolsonaro, principal dirigeant de la droite et de l’extrême droite au Brésil et proche allié de Donald Trump. Le président américain a puni le Brésil en lui imposant des droits de douane de 50%, parmi les plus élevés au monde, sur une grande partie de ses produits. Plusieurs magistrats de la Cour suprême brésilienne font également l’objet de sanctions de la part de Washington pour leur gestion de l’affaire Bolsonaro. L’ancien président, âgé de 70 ans, a été condamné cette semaine pour avoir dirigé un complot infructueux visant à empêcher l’investiture de Lula, qui l’a devancé aux élections de 2022. «Le jugement est le résultat de procédures menées conformément à la Constitution brésilienne de 1988, promulguée après deux décennies de lutte contre une dictature militaire», a poursuivi Lula dans ce texte publié en anglais. «Des mois d’enquête (...) ont révélé des plans visant à m’assassiner, ainsi que le vice-président et un juge de la Cour suprême», a-t-il ajouté. «Les autorités ont également découvert un projet de décret qui aurait effectivement annulé les résultats des élections de 2022.» Relation «de plus de 200 ans» «Lorsque les Etats-Unis tournent le dos à une relation vieille de plus de 200 ans, comme celle qu’ils entretiennent avec le Brésil, tout le monde y perd», a ajouté Lula. «Président Trump, nous restons ouverts à toute négociation susceptible d’apporter des avantages mutuels. Mais la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables». Donald Trump, pour sa part, a déclaré après la condamnation de M. Bolsonaro que ce procès rappelait «vraiment ce qu’ils ont essayé de me faire», en référence à ses propres problèmes judiciaires après la prise du Capitole à Washington par ses partisans, le 6 janvier 2021. La justice brésilienne a tenu l’ancien président pour responsable d’avoir incité à l'émeute du 8 janvier 2023 contre les sièges des pouvoirs publics à Brasilia. Jair Bolsonaro se dit victime de «persécution» et sa défense a annoncé qu’il ferait appel du jugement de la Cour suprême, y compris devant les instances internationales. Dimanche, lors de sa première apparition publique après sa condamnation, il a quitté son domicile pendant quelques heures avec l’autorisation de la justice pour subir une biopsie cutanée. A sa sortie d’un hôpital de Brasilia, il ne s’est pas adressé à la presse et s’est contenté d’observer les dizaines de sympathisants qui l’attendaient avec des drapeaux brésiliens et en chantant l’hymne national. Jair Bolsonaro garde le silence depuis fin juillet, date à laquelle la Cour suprême lui a interdit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, estimant qu’il les avait utilisés pour entraver la justice. «Huit lésions cutanées ont été retirées et envoyées en biopsie pour évaluation», a déclaré le docteur Claudio Birolini à la presse. «En raison de toutes les interventions chirurgicales qu’il a subies et de la situation actuelle, (Bolsonaro) est assez affaibli», a-t-il ajouté. L’ancien président a subi plusieurs opérations en raison de complications liées à un coup de couteau à l’abdomen reçu en 2018, alors qu’il était candidat. La Cour suprême doit examiner les recours déposés par la défense de M. Bolsonaro avant d'éventuellement l’envoyer en prison. L’ancien président pourrait demander à purger sa peine à domicile, invoquant son état de santé. © Agence France-Presse -
Sébastien Lecornu « sera censuré, dans quelques semaines ou quelques mois », prévient Marine Le Pen
Bordeaux - Le gouvernement de Sébastien Lecornu «sera censuré, probablement dans quelques semaines ou dans quelques mois», a affirmé dimanche Marine Le Pen, qui avant même sa rencontre avec le nouveau Premier ministre a appelé ses partisans à se préparer à de nouvelles élections législatives. Le rendez-vous à Matignon n’est toujours pas calé, mais la patronne du Rassemblement national a déjà condamné son hôte. «Lorsque ce gouvernement sera censuré, probablement dans quelques semaines ou dans quelques mois, vous serez à nouveau appelés aux urnes (et) vous aurez le pouvoir de faire de Jordan (Bardella) votre Premier ministre», a-t-elle lancé devant plus de 6.000 militants réunis au Parc des expositions de Bordeaux. Sans même évoquer la possibilité d’une négociation avec M. Lecornu - qui assume lui-même ne pas chercher un «accord politique avec le RN» - Mme Le Pen a ironisé sur ce Premier ministre qui «va commencer ses consultations, une expression assez adaptée pour un système malade». «Il va aller un coup chez les socialistes et les écologistes, un autre chez Les Républicains (...) Qui peut croire qu’un grand projet bienfaisant et fédérateur puisse naître de ces bricolages politiciens ?», a-t-elle ajouté. Dans un meeting aux airs de pré-campagne électorale, la triple candidate à la présidentielle a exhorté ses partisans à se préparer au «retour aux urnes». «L’alternance nationale viendra, si ce n’est pas aujourd’hui ce sera demain», leur a-t-elle lancé, fixant à nouveau l'échéance: «Dans quelques semaines, vous aurez à travers nous le pouvoir d’engager le grand redressement tant attendu» et, au passage «de faire de Jordan Bardella votre Premier ministre». «La France ne sera jamais mieux servie que par nous-mêmes», a-t-elle insisté, égrainant par avance un programme de gouvernement dont «la première priorité sera naturellement le rétablissement des comptes publics», suivie des thématiques habituelles du RN, notamment le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. «Tout cela, nous pouvons le faire depuis Matignon», a assuré Mme Le Pen, martelant quatre mots aux airs de slogan de campagne: «Demain, nous le ferons». © Agence France-Presse