L’Etat impose sa gouvernance chez Air France-KLM

Le gouvernement a poussé pour une modification du plan qu’il a pourtant voté en conseil d’administration
Olivier Pinaud

L’Etat actionnaire n’est pas à une contradiction près. Hier, le Premier ministre, Manuel Valls, et son secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, ont annoncé l’annulation du plan de développement européen de Transavia, la filiale low-cost d’Air France-KLM. Ce projet faisait pourtant partie intégrante du programme Perform 2020 voté le 4 septembre par le conseil d’administration de la compagnie, qui compte trois représentants de l’Etat. Sous pression, la direction du groupe a évoqué hier soir un projet Transavia «100% pour la France».

{"title":"","image":"81469»,"legend":"Moins ambitieux, le plan d\u2019Air France-KLM deviendrait moins co\u00fbteux et moins risqu\u00e9. Cr\u00e9dit Photo Lindner.»,"credit":""}

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